Le mec qui écris un livre
J'attend de voir le club avant de suivre
Enfin la suite c'est pas trop tôt
Enfin une vraie STORY
Je vais tenter de suivre comme je peux
Bonne continuation
pas de suite aujourd'hui
Ben alors
Putain.
Toujours en train d'écrire
au temps pour moi
Il va être long le prochain chapitre alors
Chaud je pense que j'ai mis cette story en favoris pour rien
jveut voir la suite ^^
Je crois qu'on ne l'aura jamais
Presque fini.
Le mélange d'odeurs, d'herbe humide, de terre, de sueur.
Le bruits des crampons qui frappent le carrelage, de ceux qui traînent sur le sol,
Le silence tendu d'avant la causerie, à peine entrecoupé par des encouragements entre coéquipiers, ou par le murmure d'un kiné prodiguant des soins sur une jambe meurtrie par les coups.
Le rythme saccadés des respirations haletantes.
Bordel qu'est ce que ca m'a manqué.
Les mecs ont la tête basse, le regard dans le vague. Ce qu'ils viennent de me montrer sur le terrain n'est pas digne, ils le savent. Certains me regardent, moi, debout, bras croisés, devant le tableau noir couverts de dessins à la craie, de notes, de ronds, de flèches qui vont dans tout les sens. Ça avait un sens, au début du match. Amère constat, pas un qui est foutu de suivre les plans. Ils attendent. Que je leur passe une savon. Attachez vos ceintures, les copains.
« Est-ce que ce soir, ils y en a qui ont prévus de sortir, les mecs ? »
Quand cet illustre inconnu avait essayé de m'assassiner en enfonçant son pare-choc dans mon pauvre petit corps, la première idée qui m'avait traversé l'esprit, c'était de lui apprendre la politesse en lui imprimant son volant de TT dans la gueule. Sentiment de haine vite avalé, souvenir de ma nuit de garde à vue un soir de biture ou j'avais malencontreusement mis ma fureur éthylique dans les dents d'un mec comme quelques colons avaient appris le christianisme aux indigènes à coups de croix de Saint André. N'empêche que j'aurai bien aimé, mais j'aurai sans doute pas pu revenir sur un banc de touche. Ce mec m'avait offert un job. En Espagne en plus, ce qui, je dois l'avouer me change clairement du superbe climat tropical de Turku.
J'étais arrivé frais comme un gardon, rasé de frais, dans mon plus beau costume H&M en solde, prêt à faire la meilleure impression du monde. Le président avait l'air bonhomme, mais dans ce pays, l'influence doit se mesurer au nombre de poils qui dépassent de la chemise, multipliés par le nombre de trucs en or sur le corps. Bref, le genre de mec dont tu sens d'entrée qu'il tiens un maximum de gens par les boules, et qu'à la moindre contrariété, tu risque de te retrouver avec une tête de cheval dans ton plumard. Ceci dit j'avais eu un accueil chaleureux. Bienvenido à Xeres, promis à une descente aussi rapide et impressionnante que quelques potes de beuverie de ma connaissance. Structure de formation minimale. Disons ce qui est, les jeunes du club s'entraînent dans un pré au milieu des vaches. Structures d'entraînements de bases, trois bancs, une piscine, des bureaux, derrière un stade pas trop mauvais.
Seulement le truc que je savais pas c'est que là, on m'avait engagé pour être préparateur physique. Pas coach.
Fais chier.
Yvon
"on m'avait engagé pour être préparateur physique. Pas coach. "
La suite dans deux mois
Continue.
PS : Pavé