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Football Manager 2010

Sujet : [HS] Essai, Poésie, lâchez-vous :(
9
StanleyLubrique
Niveau 44
10 octobre 2009 à 13:25:22

La prise de Palerme par les Normands de 1071 en version footballistique :cool:
:-( (je sèche un peu niveau sujet...)

Haribo_West
Niveau 6
10 octobre 2009 à 13:43:48

Si quelqu'un a un texte sympa qui touche un peu au monde du foot et qui est prêt à le partager, je veux bien le publier sur mon blogs :)

Avis aux amateurs :)

ChristianeVieri
Niveau 10
10 octobre 2009 à 13:45:54

On se lèvera tous les jours à dix heures du matin. A ce moment, les quatre fouteurs qui n´auront pas été de service pendant la nuit viendront rendre visite aux amis et amèneront chacun avec eux un satisfait, état qui doit nécessairement conduire à une certaine fureur lubrique que les amis travaillent à provoquer comme une des situations les plus délicieuses de la lubricité.
A onze heures, les amis se rendront dans l´appartement des jeunes filles. C´est là que sera servi le déjeuner, consistant en chocolat ou en rôties au vin d´Espagne, ou autres confortatifs restaurants. Ce déjeuner sera servi par les huit filles nues, aidées des deux vieilles Marie et Louison, que l´on affecte au sérail des filles, les deux autres devant l´être à celui des garçons. Si les amis ont envie de commettre des impudicités avec les filles pendant ce déjeuner, avant ou après, elles s´y prêteront avec la résignation qui leur est enjointe et à laquelle elles ne manqueraient pas sans une dure punition. Mais on convient qu´il ne sera point fait de parties secrètes et particulières à ce moment-là, et que si l´on veut paillarder un instant, ce sera entre soi et devant tout ce qui assistera au déjeuner. Les filles auront pour coutume générale de se mettre toujours à genoux chaque fois qu´elles verront ou rencontreront un ami, et elles y resteront jusqu´à ce qu´on leur dise de se relever. Elles seules, les épouses et les vieilles seront soumises à ces lois. On en dispense tout le reste, mais tout le monde sera tenu à n´appeler jamais que monseigneur chacun des amis.
Avant de sortir de la chambre des filles, celui des amis chargé de la tenue du mois (l´intention étant que chaque mois un ami ait le détail de tout et que chacun y passe à son tour dans l´ordre suivant, savoir: Durcet pendant novembre, l´évêque pendant décembre, le président pendant janvier et le duc pendant février), celui donc des amis qui sera de mois, avant de sortir de l´appartement des filles, les examinera toutes les unes après es autres, pour voir si elles sont dans l´état où il leur aura été enjoint de se tenir, ce qui sera signifié chaque matin aux vieilles et réglé sur le besoin que l´on aura de les tenir en tel ou tel état. Comme il est sévèrement défendu d´aller à la garde-robe ailleurs que dans la chapelle, qui a été arrangée et destinée pour cela, et défendu d´y aller sans une permission particulière, laquelle est souvent refusée, et pour cause, l´ami qui sera de mois examinera avec soin, sitôt après le déjeuner, toutes les garde-robes particulières des filles, et dans l´un ou l´autre cas de contravention aux deux objets ci-dessus désignés, la délinquante sera condamnée à peine afflictive.
On passera de là dans l´appartement des garçons, afin d´y faire les mêmes visites et de condamner également les délinquants à peine capitale. Les quatre petits garçons qui n´auront point été le matin chez les amis les recevront cette fois-là, quand ils viendront dans leur chambre, et ils se déculotteront devant eux; les quatre autres se tiendront debout sans rien faire et attendront les ordres qui leur seront donnés. Messieurs paillarderont ou non avec ces quatre qu´ils n´auront point encore vus de la journée, mais ce qu´ils feront sera en public: point de tête-à-tête à ces heures-là. A une heure, ceux ou celles des filles ou des garçons, tant grands que petits, qui auront obtenu la permission d´aller à des besoins pressés, c´est-à-dire aux gros (et cette permission ne s´accordera jamais que très difficilement et à un tiers au plus des sujets), ceux-là, dis je, se rendront à la chapelle où tout a été artistement disposé pour les voluptés analogues à ce genre-là. Ils y trouveront les quatre amis qui les attendront jusqu´à deux heures, et jamais plus tard, et qui les disposeront, comme ils le jugeront convenable aux voluptés de ce genre qu´ils auront envie de se passer. De deux à trois, on servira les deux premières tables qui dîneront à la même heure, l´une dans le grand appartement des filles, l´autre dans celui des petits garçons. Ce seront les trois servantes de la cuisine qui serviront ces deux tables. La première sera composée des huit petites filles et des quatre vieilles; la seconde des quatre épouses, des huit petits garçons et des quatre historiennes. Pendant ce dîner, messieurs se rendront dans le salon de compagnie où ils jaseront ensemble jusqu´à trois heures. Peu avant cette heure, les huit fouteurs paraîtront dans cette salle le plus ajustés et le plus parés qu´il se pourra. A trois heures on servira le dîner des maîtres, et les huit fouteurs seront les seuls qui jouiront de l´honneur d´y être admis. Ce dîner sera servi par les quatre épouses toutes nues, aidées des quatre vieilles vêtues en magiciennes. Ce seront elles qui sortiront les plats des tours où les servantes les apporteront en dehors et qui les remettront aux épouses qui les poseront sur la table. Les huit fouteurs, pendant le repas, pourront commettre sur les corps nus des épouses tous les attouchements qu´ils voudront, sans que celles-ci puissent ou s´y refuser ou s´en défendre; ils pourront même aller jusqu´aux insultes et s´en faire servir la verge haute, en les apostrophant de toutes les invectives que bon leur semblera.
Les cuisinières et leurs aides seront respectées, et ceux des messieurs qui enfreindront cette loi payeront mille louis d´amende. Quant à ces amendes, elles seront toutes spécialement employées, au retour en France, à commencer les frais d´une nouvelle partie ou dans le genre de celle-ci, ou dans un autre.

On sortira de table à cinq heures. Alors, les quatre amis seulement (les fouteurs se retireront jusqu´à l´heure de l´assemblée générale), les quatre amis, dis-je, passeront dans le salon, où de petits garçons et deux petites filles, qui se varieront tous les jours, leur serviront nus du café et des liqueurs. Ce ne sera point encore là le moment où l´on pourra se permettre des voluptés qui puissent énerver; il faudra encore s´en tenir au simple badinage. Un peu avant six heures, les quatre enfants qui viendront de servir se retireront pour aller s´habiller promptement. A six heures précises, messieurs passeront dans le grand cabinet destiné aux narrations et qui a été dépeint plus haut. Ils se placeront chacun dans leurs niches, et tel sera l´ordre observé pour le reste: sur le trône dont on a parlé sera l´historienne; les gradins du bas de son trône seront garnis de seize enfants, arrangés de manière à ce que quatre, c´est-à-dire deux filles et deux garçons, se trouvent faire face à une des niches; ainsi de suite, chaque niche aura un pareil quatrain vis-à-vis d´elle: ce quatrain sera spécialement affecté à la niche devant laquelle il sera, sans que la niche d´à côté puisse former des prétentions sur lui; et ces quatrains seront diversifiés tous les jours, jamais la même niche n´aura le même. Chaque enfant du quatrain aura une chaîne de fleurs artificielles au bras qui répondra dans la niche, en sorte que, lorsque le propriétaire de la niche voudra tel ou tel enfant de son quatrain, il n´aura qu´à tirer à lui la guirlande, et l´enfant accourra se jeter vers lui. Au-dessus du quatrain, sera une vieille attachée au quatrain, et aux ordres du chef de la niche de ce quatrain. Les trois historiennes qui ne seront point de mois seront assises sur une banquette, au pied du trône, sans être affectées à rien, et néanmoins aux ordres de tout le monde. Les quatre fouteurs qui seront destinés à passer la nuit avec les amis pourront s´abstenir de l´assemblée; ils seront dans leurs chambres occupés à se préparer à cette nuit qui demande toujours des exploits. A l´égard des quatre autres, ils seront chacun aux pieds d´un des amis dans leurs niches, sur le sofa desquelles sera placé l´ami à côté d´une des épouses à tour de rôle. Cette épouse sera toujours nue; le fouteur sera en gilet et caleçon de taffetas couleur de rose; l´historienne de mois sera vêtue en courtisane élégante ainsi que ses trois compagnes; et les petits garçons et les petites filles des quatrains seront toujours différemment et élégamment costumés, un quatrain à l´asiatique, un à l´espagnole, un autre à la turque, un quatrième à la grecque, et le lendemain autre chose, mais tous ces vêtements seront de taffetas et de gaze: jamais le bas du corps ne sera serré par rien et une épingle détachée suffira pour les mettre nus. A l´égard des vieilles, elles seront alternativement en soeurs grises, en religieuses, en fées, en magiciennes et quelquefois en veuves. Les portes des cabinets attenant les niches seront toujours entrouvertes, et le cabinet, très échauffé par des poêles de communication, garni de tous les meubles nécessaires aux différentes débauches. Quatre bougies brûleront dans chacun de ces cabinets et cinquante dans le salon. A six heures précises, l´historienne commencera sa narration, que les amis pourront interrompre à tous les instants que bon leur semblera. Cette narration dure jusqu´à dix heures du soir et pendant ce temps-là, comme son objet est d´enflammer l´imagination, toutes les lubricités seront permises, excepté néanmoins celles qui porteraient atteinte à l´ordre de l´arrangement pris pour les déflorations lequel sera toujours exactement conservé. Mais on fera du reste tout ce qu´on voudra avec son fouteur, l´épouse, le quatrain et la vieille du quatrain, et même avec les historiennes, si la fantaisie en prend, et cela, ou dans sa niche, ou dans le cabinet qui en dépend. La narration sera suspendue tant que dureront les plaisirs de celui dont le besoins l´interrompent, et on la reprendra quand il aura fini.
Les cuisinières et leurs aides seront respectées, et ceux des messieurs qui enfreindront cette loi payeront mille louis d´amende. Quant à ces amendes, elles seront toutes spécialement employées, au retour en France, à commencer les frais d´une nouvelle partie ou dans le genre de celle-ci, ou dans un autre.
A dix heures, on servira le souper. Les épouses, les historiennes et les huit petites filles iront promptement souper entre elles et à part; jamais les femmes n´étant admises au souper des hommes, et les amis souperont avec les quatre fouteurs qui ne seront pas du service de nuit et quatre petits garçons. Les quatre autres serviront, aidés des vieilles. En sortant du souper, on passera dans le salon d´assemblée pour la célébration de ce qu´on appelle les orgies. Là, tout le monde se retrouvera, et ceux qui auront soupé à part, et ceux qui auront soupé avec les amis, mais toujours excepté les quatre fouteurs du service de nuit. Le salon sera singulièrement échauffé et éclairé par des lustres. Là, tout sera nu: historiennes, épouses, jeunes filles, jeunes garçons, vieilles, fouteurs, amis, tout sera pêle-mêle, tout sera vautré sur des carreaux, par terre, et, à l´exemple des animaux, on changera, on se mêlera, on incestera, on adultérera, on sodomisera et, toujours excepté les déflorations, on se livrera à tous les excès et à toutes les débauches qui pourront le mieux échauffer les têtes. Quand ces déflorations devront se faire, tel sera le moment où l´on y procédera, et une fois qu´un enfant sera défloré, on pourra jouir de lui, quand et de quelle manière que l´on le voudra. A deux heures précises du matin, les orgies cesseront. Les quatre fouteurs destinés au service de nuit viendront dans d´élégants déshabillés chercher chacun l´ami avec lequel il devra coucher, lequel amènera avec lui une des épouses, ou un des sujets déflorés, quand ils le seront, ou une historienne, ou une vieille, pour passer la nuit entre elle et son fouteur, et le tout à son gré et seulement avec la clause de se soumettre à des arrangements sages et d´où il puisse résulter que chacun change toutes les nuits ou le puisse faire.
Tel sera l´ordre et l´arrangement de chaque journée. Indépendamment de cela, chacune des dix-sept semaines que doit durer le séjour au château sera marquée par une fête. Ce sera d´abord des mariages: il en sera rendu compte en temps et lieu. Mais comme les premiers de ces mariages se feront entre les plus jeunes enfants et qu´ils ne pourront pas les consommer, ils ne dérangeront rien à l´ordre établi pour les déflorations. Les mariages entre grands ne se faisant qu´après les déflorations, leur consommation ne nuira à rien puisque, agissant, ils ne jouiront que de ce qui sera déjà cueilli.
Les quatre vieilles répondront de la conduite des quatre enfants. Quand ils feront des fautes, elles se plaindront à celui des amis qui sera de mois, et on procédera en commun aux corrections tous les samedis au soir, à l´heure des orgies. Il s´en tiendra liste exacte jusque-là. A l´égard des fautes commises par les historiennes, elles seront punies à moitié de celles des enfants, parce que leur talent sert et qu´il faut toujours respecter les talents. Quant à celles des épouses ou des vieilles, elles seront toujours doubles de celles des enfants. Tout sujet qui fera quelque refus de choses qui lui seront demandées, même en étant dans l´impossibilité, sera très sévèrement puni: c´était à lui de prévoir et de prendre ses précautions. Le moindre rire, ou le moindre manque d´attention, ou de respect et de soumission, dans les parties de débauche, sera une des fautes les plus graves et les plus cruellement punies. Tout homme pris en flagrant délit avec une femme sera puni de la perte d´un membre, quand il n´aura pas reçu l´autorisation de jouir de cette femme. Le plus petit acte de religion de la part d´un des sujets, quel qu´il puisse être, sera puni de mort. Il est expressément enjoint aux amis de n´employer dans toutes les assemblées que les propos les plus lascifs, les plus débauchés et les expressions les plus sales, les plus fortes et les plus blasphématoires. Le nom de Dieu n´y sera jamais prononcé qu´accompagné d´invectives ou d´imprécations, et on le répétera le plus souvent possible. A l´égard de leur ton, il sera toujours le plus brutal, le plus dur et le plus impérieux avec les femmes et les petits garçons, mais soumis, putain et dépravé avec les hommes, que les amis, en jouant avec eux le rôle de femmes, doivent regarder comme leurs maris. Celui des messieurs qui manquera à toutes ces choses, ou qui s´avisera d´avoir une seule lueur de raison et surtout de passer un seul jour sans se coucher ivre, payera dix mille francs d´amende.
Quand un ami aura quelque gros besoin, une femme, dans celle des classes qu´il jugera à propos, sera tenue de l´accompagner pour vaquer aux soins qui lui seront indiqués pendant cet acte-là. Aucun des sujets soit hommes, soit femmes, ne pourra remplir de devoirs de propreté quels qu´ils puissent être, et surtout ceux après le gros besoin, sans une permission expresse de l´ami qui sera de mois, et si elle lui est refusée et qu´il les remplisse malgré cela, sa punition sera des plus rudes. Les quatre épouses n´auront aucune sorte de prérogative sur les autres femmes; au contraire, elles seront toujours traitées avec plus de rigueur et d´inhumanité, et elles seront très souvent employées aux ouvrages les plus vils et les plus pénibles, tels, par exemple, que le nettoiement des garde-robes communes et particulières établies à la chapelle. Ces garde-robes ne seront vidées que tous les huit jours, mais ce sera toujours par elles, et elles seront rigoureusement punies si elles y résistent ou le remplissent mal.
Si un sujet quelconque entreprend une évasion pendant la tenue de l´assemblée, il sera à l´instant puni de mort, quel qu´il puisse être.
Les cuisinières et leurs aides seront respectées, et ceux des messieurs qui enfreindront cette loi payeront mille louis d´amende. Quant à ces amendes, elles seront toutes spécialement employées, au retour en France, à commencer les frais d´une nouvelle partie ou dans le genre de celle-ci, ou dans un autre.

:(

StanleyLubrique
Niveau 44
10 octobre 2009 à 13:55:27

Je tâte pour flood of course :cool:
:(

[Emmanuel_Kant]
Niveau 8
02 décembre 2009 à 19:24:50

les soldats assoupis se redressent, hument les pans de la bâche, appuient leurs joues marquées de pleurs séchés contre les ridelles surchauffées, frottent leur sexe aux pneus empoussiérés ; creusant leurs joues, salivent sur le bois peint ; ceux des camions, descendus dans un gué sec, coupent des lauriers-roses, le lait des tiges se mêle sur les lames de leurs couteaux au sang des adolescents éventrés par eux contre la paroi centrale de la carrière d'onyx ; les soldats taillent, arrachent les plants, les déracinent avec leurs souliers cloutés ; d'autres shootent, déhanchés : excréments de chameaux, grenades, charognes d'aigles ; ceux du RIMA escaladent les marchepieds des camions, se jettent sur les femmes, tout armés, leur sexe surtendu éperonne les lambeaux violets que les femmes resserrent au creux de leurs cuisses ; le soldat, sa poitrine écrasant le bébé accolé au sein, écarte les cheveux que la femme a répandus sur ses yeux, caresse le front de la femme avec ses doigts poudrés de poussière d'onyx ; l'orgasme fait jaillir de sa bouche un jet de salive qui mouille le crâne beurré du bébé ; le sexe ressorti repose en s'amollissant sur les châles dont il prend la teinture ; le vent ébranle les camions, le sable fouette les essieux, les tôles ;/ RIMA, appuyés contre la bâche appesantie sur leur cou par le vent de pluie, se reboutonnent ; leurs yeux brillent dans l'ombre accrue, leurs doigts scintillent sur les boucles des ceinturons ; les chèvres, poil mouillé de sueur dans la capture au bord des brasiers s'accroupissent, lèchent les lambeaux noués sur les cuisses des femmes ; un adolescent muet recouvert d'une toile de sac, arc-bouté derrière le siège du chauffeur, pisse dans un quart d'émail bleu qu'il tient dans sa main mutilée : le chauffeur, retourné, lui caresse son front marqué d'une croix bleue ; l'adolescent baise la paume, le poignet où les veines saillent, bondées de sang alcoolisés ;/ les chenilles des halftracks broient les pierres projetées sur la piste par le vent ; les soldats somnolent ; leur sexe teint roulé sur la cuisse, s'égoutte ; le chauffeur du camion où sont entassés mâles, bétail, ballots, crache une salive noire, une piqûre de guêpe gonfle sa joue, la boursouflure tient le bas de l'œil, ses poches sont chargées de raisin noir : la tête tannée, rubescente sous le poil blanc, d'un vieillard, tressaute sur la tôle, sous le levier des vitesses : du talon clouté, le chauffeur, salive noire séchant au menton, écrase, tire les mèches immaculées de l'occiput, sur la tôle frappée, par-dessous, de pierres éclatées ;/ au camp, le soldat : "chiens, lavez mes tôles!" ;/ les femelles accrochent aux buissons les haillons des nouveau-nés ;/ les mâles dressent les tentes le long du fossé d'ordures : la boue de déchets de viande, de vomissures, scintille, rosée, sous les arcs des roseaux atones ; les soldats repoussent avec leurs crosses les femelles qui déposent leurs bébés sous les tentes dressées ; ils frappent à coups de pied, de poing, les reins des mâles courbés sur les toiles déroulées ; ceux du RIMA s'engouffrent dans le foyer creusé sous la plate-forme du camp dans un gisement d'onyx ; tête échauffée, membres divaguant, ils jettent les bouteilles contre les murs : éclats de verre retombés dans la rotonde obscurcie criblent, paillettent leurs sexes extraits durcis ballottés hors de la braguette ; la bière, le vin bromuré éclaboussent les épaules, les seins nus du serveur ;

-gswarriors-
Niveau 10
02 décembre 2009 à 19:35:04

C est super confus et les images que tu évoqués dans tes phrases se confondent les unes sur les autres après c est pas mal

[Emmanuel_Kant]
Niveau 8
02 décembre 2009 à 20:37:45

C'est l'extrait d'un roman, c'est pas de moi :(

Josp1
Niveau 10
02 décembre 2009 à 20:40:35

PREMIER SLAM

Je me lance dans ce premier slam, puceau de la poésie comme je l’ai été des femmes
Plein d’attentes, plein de craintes, un peu comme le jour où j’ai découvert les dames
Je ne sais pas par quel bout le prendre je ne voudrais surtout pas me méprendre
Je désire tant qu’au fond de ma mémoire, il ne m’en reste qu’un souvenir tendre

La première fois est un moment que l’on souhaiterait à jamais graver
Et bien que parfois, le film de cette histoire ressemble à un navet
On ne peut s’empêcher de se repasser dans la tête quelques extraits au ralenti
Même si au montage, on préférerait en avoir coupé quelques mauvaises parties

J’espère que ce premier slam ne sera pas qu’un simple « one-shot »
Celui que l’on exagère pour faire bien auprès des potes
Je compte bien qu’à jamais ce souvenir reste vierge de tout mensonge
Afin qu’il reste intact jusqu’au plus profond de mes songes

Je vous avouerai que ce premier slam n’est pas facile
Un peu comme une fille qui ne voudrait pas se montrer docile
Pas évident que mes phrases et mes rimes aient un sens
Et qu’en même temps, la tonalité de mes rimes caresse vos sens

A moins que ce soit justement dans cette difficulté que je trouve mon plaisir
Que les mots m’échappent qu’ils soient durs à saisir
Je prends mon pied à faire que ces lettres et syllabes s’enchaînent
Que mes doigts sur mon clavier ou ma voix devant vous se déchaînent

J’improvise complètement, je réfléchi peut être un peu trop
Comme paniqué par une fille ressemblant à celles des affiches du métro
Mais qu’importe la performance tant qu’il y à cette envie
Celle que l’on ressent face à la femme de sa vie.

Josp1
Niveau 10
02 décembre 2009 à 20:42:44

Rêve

Mes paupières sont plus lourdes que le silence qui pèse dans l’appartement
Je m’endors. Je vais enfin rejoindre le monde des rêves.
De l’autre côté de cette fine pellicule de peau existe un lieu où je ne suis pas seul.
Pour rejoindre ce monde merveilleux il me suffit de m’assoupir
De laisser mon esprit s’évader et mon corps s’alourdir
Doucement, ce sentiment de solitude disparaît à mesure que le noir fait place à des formes.
Ces formes commencent à s’animer, des sons alors presque inaudibles deviennent paroles
Les formes évoluent en un visage qui m’est familier, les paroles se traduisent en mots doux
Ce visage se change en baiser, ces mots doux en « je t’aime ». Je rêve.

Le coma des mortels

Certains rêvent tout éveillé. Moi je rêve que je m’éveille.
Je veux sortir de cette nuit sans fin qu’est devenue ma vie
Journée et nuit, aucune différence.
Le rêve du soir se confond avec l’illusion du matin
A l’aurore, je rejoins le coma des mortels. Métro, boulot, dodo.
Je veux sortir de ces artifices. Je veux me rendre compte de mon ennui.
Comment peut-on croire que l’on s’amuse dans cette vie routinière ?
Vivre en plein rêve est un cauchemar. Je ne veux pas croire en cette facilité.
La vie ne peut être aussi simple. Ma vie sera compliquée ou ne sera pas.

Le pari

Je me risquais à côtoyer ton corps tous les jours
A tutoyer ses formes, en découvrir les contours
Je pensais ne pouvoir le toucher ni même le désirer
Devoir cacher ces regards qui me trahiraient

Aujourd’hui que mes lèvres se sont liées aux tiennes
Que ta couche est aussi devenue la mienne
J’appréhende le temps où
Tu ne voudras plus d’un « nous »

Ce dénouement est il inéluctable ?
Nous disputerons nous nos affaires sur cette table
Où nous avons partagé nos repas ?
Du rêve au cauchemar, il n’y a souvent qu’un pas

Je ne veux pas que tu me quittes
Ou alors fais-le de suite
Des mots en l’air

Ma feuille est blanche
Mes pensées sont noires
J’écris comme je respire
De façon irrégulière et dans la souffrance

Chaque souffle m’indique qu’il me reste un peu de vie
Qu’il me reste à vivre sans toi
Chaque phrase que je tape me rappel
Que j’écris les cris que je voudrais hurler

Je te cache mes mots
Comme j’étouffe mes soupirs
Je ne veux pas que transpire
L’ampleur de mes maux

Mes textes qui s’allongent
Et les mouvements saccadés de ma cage thoracique
Reflètent la souffrance qui me ronge
Et mon essoufflement psychique

Tu as le chic pour me faire croire
Que notre futur rime avec espoir
L’espoir fait peut être vivre
Mais il fait aussi souffrir

Josp1
Niveau 10
02 décembre 2009 à 20:44:57

Rêve

Mes paupières sont plus lourdes que le silence qui pèse dans l’appartement
Je m’endors. Je vais enfin rejoindre le monde des rêves.
De l’autre côté de cette fine pellicule de peau existe un lieu où je ne suis pas seul.
Pour rejoindre ce monde merveilleux il me suffit de m’assoupir
De laisser mon esprit s’évader et mon corps s’alourdir
Doucement, ce sentiment de solitude disparaît à mesure que le noir fait place à des formes.
Ces formes commencent à s’animer, des sons alors presque inaudibles deviennent paroles
Les formes évoluent en un visage qui m’est familier, les paroles se traduisent en mots doux
Ce visage se change en baiser, ces mots doux en « je t’aime ». Je rêve.

Le coma des mortels

Certains rêvent tout éveillé. Moi je rêve que je m’éveille.
Je veux sortir de cette nuit sans fin qu’est devenue ma vie
Journée et nuit, aucune différence.
Le rêve du soir se confond avec l’illusion du matin
A l’aurore, je rejoins le coma des mortels. Métro, boulot, dodo.
Je veux sortir de ces artifices. Je veux me rendre compte de mon ennui.
Comment peut-on croire que l’on s’amuse dans cette vie routinière ?
Vivre en plein rêve est un cauchemar. Je ne veux pas croire en cette facilité.
La vie ne peut être aussi simple. Ma vie sera compliquée ou ne sera pas.

Le pari

Je me risquais à côtoyer ton corps tous les jours
A tutoyer ses formes, en découvrir les contours
Je pensais ne pouvoir le toucher ni même le désirer
Devoir cacher ces regards qui me trahiraient

Aujourd’hui que mes lèvres se sont liées aux tiennes
Que ta couche est aussi devenue la mienne
J’appréhende le temps où
Tu ne voudras plus d’un « nous »

Ce dénouement est il inéluctable ?
Nous disputerons nous nos affaires sur cette table
Où nous avons partagé nos repas ?
Du rêve au cauchemar, il n’y a souvent qu’un pas

Je ne veux pas que tu me quittes
Ou alors fais-le de suite

:d) il y a une coupure ici :g)

Des mots en l’air

Ma feuille est blanche
Mes pensées sont noires
J’écris comme je respire
De façon irrégulière et dans la souffrance

Chaque souffle m’indique qu’il me reste un peu de vie
Qu’il me reste à vivre sans toi
Chaque phrase que je tape me rappel
Que j’écris les cris que je voudrais hurler

Je te cache mes mots
Comme j’étouffe mes soupirs
Je ne veux pas que transpire
L’ampleur de mes maux

Mes textes qui s’allongent
Et les mouvements saccadés de ma cage thoracique
Reflètent la souffrance qui me ronge
Et mon essoufflement psychique

Tu as le chic pour me faire croire
Que notre futur rime avec espoir
L’espoir fait peut être vivre
Mais il fait aussi souffrir

_Malabar_
Niveau 8
31 mars 2010 à 14:37:50

Sur tout le blanc et le noir
Sur le ciel et le soleil
Sur l'aridité et l'humidité
j'écris ton nom :cool: :-(

TristanBernard
Niveau 9
31 mars 2010 à 14:52:28

Rimes Riches à l'œil.

L'homme insulté qui se retient
Est, à coup sûr, doux et patient.
Par contre, l'homme à l'humeur aigre
Gifle celui qui le dénigre.
Moi, je n'agis qu'à bon escient :
Mais, gare aux fâcheux qui me scient !
Qu'ils soient de Château-l'Abbaye
Ou nés à Saint-Germain-en-Laye,
Je les rejoins d'où qu'ils émanent,
Car mon courroux est permanent.
Ces gens qui se croient des Shakespeares
Ou rois des îles Baléares !
Qui, tels des condors, se soulèvent !
Mieux vaut le moindre engoulevent.
Par le diable, sans être un aigle,
Je vois clair et ne suis pas bigle.
Fi des idiots qui balbutient !
Gloire au savant qui m'entretient !

Alphonse Allais.

9
Sujet : [HS] Essai, Poésie, lâchez-vous :(
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