Salut à tous ! J'ai eue une idée tout à l'heure, c'est celle de faire une fic ! J'écris beaucoup (Des livres) mais comme ils ne sont basés sur aucune histoire existante, j'ai pas vraiment de fan, alors pour voir si j'ai une chance d'être lu sur quelque chose, je me suis dis que je pourrais commencer là-dessus. Voilà voilà, j'espère que ça vous plaira ^^
Premier Chapitre : Aucun nom, aucune identité, juste une vie.
J'aurais aimé me présenter, mais c'est impossible. Pour cause ? Je suis moi-même à la recherche d'une identité. La seule chose que je sais, c'est que j'ai quinze ans, que je suis né le 23 Septembre 1998 et... Et... Non, je ne sais rien d'autre. Je vis dans une petite maison, dans une grande ville plus ou moins colorée. J'y vois très peu de gens, et en général, trois adolescents s'amusent souvent là-bas. Le soleil ne s'y est jamais levé, ni même couché. Peut-être bien que cette cité avait eu un début, mais je n'y ai pas assisté, j'ai toujours connue cette ville sous le nom de "Cité du Crépuscule"
Je ne sais pas trop quel est le but de ma vie, ni même pourquoi je vis en vérité. J'ai cette sensation d'un manque terrible tout les soirs, le manque de savoir la vérité à ce propos, mais je n'ai aucune branche à laquelle m'accrocher pour commencer. Tout les soirs, j'observe ce soleil éternel depuis ma fenêtre, en me demandant le sens de mon existence. J'avais récemment entendue une histoire, celle d'un garçon nommé Sora, qui parcourait les mondes armé d'une clef géante en forme d'épée, servant à éradiquer plusieurs menaces : Les sans-cœurs, les similis et les nescients, sans oublier les avales-rêves. Pour moi, ce n'était rien de plus que des histoires, et même j'avais vu tout ça de mes propres yeux, quelque chose me rendait sceptique.
C'est assez maintenant, j'en ai marre de rêvasser bêtement derrière cette stupide plaque de verre entre ces quatre murs. Aprés tout, pourquoi est-ce que je suis coincé ici ? Cela fait au moins dix ans que je vis à un rythme indescriptible et incensé : Impossible de se blesser, impossible de mourir et impossible d'être vu de qui que ce soit.
Rage, je n'avais jamais ressenti ça avant. Au bord de la crise, j'ai ouvert violemment la porte de mon minuscule appartement et ai dévalé les escaliers de l'immeuble chic sans même vérifié si j'avais fermée la porte de chez moi. Je m'en fichais, je n'en avais rien à faire, je voulais que ça s'arrête ! Là, je suis dehors. Pourquoi vouloir resté discret, puisqu'aprés tout, mon existence n'est qu'un fait inconnu de tous. Je me met à hurler de toutes mes forces, non loin du magasin de bijoux de la ville.
Quelque chose semble se passer, mais je suis incapable de le décrire.Les yeux levés au ciel, je l'ai vu se déchirer en lambeaux comme un vulgaire morceau de tissu, laissant apparaître un univers blanc et vide. Plus je hurlais, plus le phénomène accélérait en osmose parfaite avec mon ressentiment. C'était une succulente symphonie de rage que je dégustais en hurlant sans cesse et déchiquetant chaque partie de cette ville à la fois existante et inexistante.
Je ne pouvais pas cesser de hurler, de faire naître ma voix qui sortait de mes entrailles comme un lion qui sort enfin de sa cage. Liberté et expression, c'était la fin des illusions, c'était l'instant de l'explosion,c'était ce qui allait donner naissance à la division.
Quelques instants plus tard, je me retrouve dans une étrange forêt coloré. C'est incroyable pour moi, je n'ai jamais quittée la citée fantôme ! En me relevant, j'ai eu le réflexe de faire un revers de la main. Instantanément, une Keyblade s'est matérialisée dans ma main dans un son de cliquetis à ressorts. Elle n'était pas très belle et ressemblait à un tas des déchets recyclés pour former une arme.
_Qu'est-ce que c'est que cette saleté ? Mais en plus elle sent mauvais ! Je ne veux pas d'une arme pareille, j'aurais mieux aimé un truc dans le genre métallique, violacé...
Lorsque j'ai dis ça, la, MA keyblade, s'est métamorphosée immédiatement selon mes critères. Subjugué, je l'ai levée en l'admirant. Mes yeux roulaient littéralement sur sa lame aux trois branches aiguisées.
_Toi ! Hé, toi, qu'est-ce que tu fais ?
Je n'y ai pas cru au début, mais cette voix masculine s'adressait bel et bien à moi. Personne ne m'avait jamais parlé avant.
_Rends-moi Sceor immédiatement, c'est ma Keyblade, je dois sauver Alice, dépêches-toi, je n'ai pas de temps à perdre.
J'essaie de réaliser et de comprendre ce qu'il m'arrive, alors je ne lui réponds pas et reste planté la devant lui, sans répondre. Ses courts cheveux brun flottent de le vent de manière presque poétique, il a l'air vachement embêté.
_Euh... Attends, tu me vois, demandais-je, interloqué.
_Ne te fou pas de moi, ennemi. Je vois que je n'ai pas le choix, je vais devoir la récupérer de force.
Sur ces mots, il fait apparaître autour de lui trois colonnes de foudre dont il semble puiser de l'énergie qu'il stock dans les paumes de ses mains. J'ai pu lire dans son regard qu'il était déterminé à retrouver cette arme, mais je me sens déjà si proche d'elle... Et le regard de mon adversaire m'est si familier, j'aurais presque l'impression de l'avoir déjà vu. Peu importe, je dois me battre pour l'instant.
_Si tu refuses de me laisser m'expliquer, je laisserais cette succulente lame le faire à ma place, répondais-je avec une assurance mensongère en traçant une onde boréale autour de moi avec la pointe de la dénommée "Sceor".