Excusez pour hier, j'ai pas pu venir, trop de travail.
" Arsenio (3): Les membres du culte de la Main Rouge ont tous périt... Enfin presque puisque l'un d'eux à dut vous droguer alors que vous mangiez au QG, et vous voila en proie à des hallucination. Et en plus, les membres rescapés vous attaquent. Sortez vous de cette situation.
Gain: 1000 gils, 40 XP "
"Tiens, aujourd'hui je mangerais bien de la viande"
Je me dirigeais donc vers la cantine du QG, affamé suite à ma dernière mission. J'entrais, sans dire un mot, avec ce même silence qui m'est propre, et allai me servir en viande et légumes. J'allais m'asseoir à une table isolée, quand un individu m'aborda.
"Bonjour, me dit-il
- Bonjour, dis-je simplement
- Vous mangez de la viande ? C'est étonnant !
- Ce n'est pas comme si la majorité des personnes ici en mange, ripostai-je froidement"
Et il s'en alla. Je n'aime déjà pas l'humanité, et il faut qu'à chaque fois les individus les plus saugrenues m'abordent.
J'entamai donc mon repas, chassant cet homme de mon esprit. La viande était délicieuse, et bizarrement, elle avait un goût inhabituel. Soudain, ce fut le chaos.
Je me réveillais, encore sonné par la drogue que j'avais absorbé. Je me trouvais dans un endroit sombre, sans fenêtres ni portes. Je n'avais encore jamais vu cet endroit, mais pourtant il me paraissait familier.
"Sans doute à cause de la drogue, songeai-je"
Mes fonctions motrices étaient encore très affaiblies. C'était à peine si je pouvais encore bouger.
Brusquement, un inconnu vint perturber le cours de mes pensées.
"- Bonjour."
- Pourquoi tout les malades mentaux m'abordent en me disant "Bonjour" ?.
- Excellent note d'humour. Faites-en tant que vous en avez le pouvoir."
Et c'est sur cette phrase qu'il se téléporta.
Je retrouvais peu à peu mon corps, et constata avec merveille que je n'étais pas blessé.
Soudain, un centaure apparut devant moi.
"Je suis une hallucination, dit la créature mi-homme mi-cheval"
Et la créature disparut comme elle avait apparut.
A partir de ce moment-là, les rencontres inopinées se sont multipliées. Elles allaient du dragon au lapin rose.
Je commençais donc sérieusement à douter en mes capacités.
Et, je compris que j'ai été drogué. Pourquoi ? Par qui ? Je n'ai absolument aucun ennemi, ils sont tous morts de ma main.
Peu importe le comment du pourquoi, je devais m'enfuir. Je tentai donc de détruire le mur, avec "Feu". Ce qui me téléporta. À partir de là ma santé mentale se dégrada : je ne pouvais pas me défendre (je pense à un sort, et c'est un autre sort, m'étant inconnu, qui s'enclenche), et j'étais victime de lapin rose apparaissant intempestivement, et disant me "vouloir du bien".
Je m'étais téléporté dans un endroit étrangement familier. Et la mémoire, me revint : c'était le QG de la Main Rouge. J'étais ravi, tout les membres étaient morts, je ne risquais rien.
Enfin, jusqu'à ce que je rencontre un énergumène, qui n'avait d'humain que le nom, et qui portait la toge des Adeptes.
"Impossible, je les ai tous tué"
Les questions viendront après : je devais me défendre à tout prix. J'essayai de me téléporter, espérant que ce sera le sort "Feu" qui se lancera. Cela marcha. À merveille.
Tout à coup, je me trouvais attaquer par une hordes de chevaliers dragons.
"C'est un cauchemar. C'est un cauche..."
Ayant seulement la moitié de mon cerveau active et saine, je décidai de les attaquer. L'hémisphère droit trouvait vraiment que c'était une bonne idée.
J'invoquai donc une petite armée de zombies.
Une main exsangue sortie de la terre, suivant d'un corps en parfait état de décomposition.
"Je vous obéirrraiiii, Maiiiitre."
J'étais euphorique. C'était un messager de la mort. C'était MON messager de la mort.
"Tue-les, dis-je en articulant chaque syllabe."
Et la créature s'exécuta. À peine un des chevaliers dragons touchés, les autres disparurent. Génial, je devais maintenant faire le tri entre hallucination et réalité.
Je continuai mon infiltration dans le QG, en ignorant les hallucinations. Je me trouvai maintenant face à un groupe de trois Adeptes. J'ordonnai à ma créature de les tuer. Une fois ceci fait, une véritable folie, meurtrière cette fois-ci, s'empara de moi sans que je pusse dire si c'était l'œuvre de produits hallucinogènes.
Et là, je me trouvai face à la personne qui m'avait abordé à la cantine et dans la geôle. C'était le chef, et visiblement le seul survivant des Adeptes. Il émanait de lui une aura rouge.
"- Ahhh, je vois que vous avez finalement trouvé la sortie à ma geôle. Bien. Je pourrais vous dévoiler tout mon plan, puis vous tuer, mais je n'ai aucun temps à perdre."
Ceci dit, il invoqua à son tour trois zombies, tous armés, contrairement aux miens. Ou alors les armes étaient encore des hallucinations.
J'ordonnai à mes zombies de tuer les autres zombies. Ceci fait, je me concentra à recouvrer mes esprits.
Le chef me lança une simple boule de feu, dont je n'ai eu aucun mal à me défaire.
Mais ce que je n'avais pas vu c'était le deuxième sort qu'il avait préparé : une autre boule de feu, un peu plus grosse, à mon grand désarroi.
Ma chair en restera brûlée à jamais.
Soudain, un gobelin se matérialisa devant moi et alla frapper le chef.
Je hais les hallucinations.
Je lançai le sort "Absorption physique", un grand classique. Mais ce que je n'avais pas vu c'était que le chef absorbait l'élément ténèbres. L'opération inverse se produisit. Le chef but dans ma santé, et ce sans dépenser un MP.
J'en avais marre.
Alors, je décidai de faire un sort fait spécialement pour ce chef de pacotille. Je pris ma faux et m'entailla la paume de la main, et lançai une boule de ténèbres pure, qui traverse toute barrière, même élémentaire.
Le chef, persuadé qu'il se régénèrerait encore une fois laissa venir la boule à lui. Grave erreur. Il ne lui restait maintenant qu'un seul bras pour se défendre (l'autre étant parti dans une dimension parallèle). Mais j'étais épuisé. La dose de magie nécessaire à ce sort était méchamment grande.
Profitant de cette aubaine, il vint à ma rencontre et entama le corps-à-corps. J'allai mourir. C'était sans compter l'un de mes zombies, qui voyant son maître en danger partit le sauver. Il mangea le cerveau du "chef".
Mort de fatigue, je me suis écroulé.
Je me réveillais, en plein cœur du QG de la Compagnie d'Orion, dans ma chambre. Les effets hallucinogènes de la viande que j'avais mangé sont parti, et pour me conforter dans cette idée, essayai un sort simple.
Mais, maintenant, il demeurait une question, laissé en suspens :
Et si tout cela n'avait été qu'hallucination ?