Salut tous ! Je me lance dans une fan-fiction. J'espère qu'elle vous plaira, alors n'hésitez pas à commenter ! ^^ Par contre, je préviens, l'univers sera sombre, parfois franchement glauque. Je ne le dirais pas clairement dans la fics, mais ce sera sous-entendu. Cette fic s'adressera à un publique plutôt mature. Cela peut sembler inutile de le préciser, mais c'est pour éviter tout problème. Sur ce, bonne lecture ! 
Chapter One : Dawn of the new world
Cela faisait cinq ans. Cinq longues années. Ce projet était le plus ambitieux sur lequel il m’ai été donné de travailler. Tout allait se jouer maintenant. Je n’avais pas le droit à l’erreur. Je fis une dernière mise au point sur le microscope. La précision était de mise. J’observai la lamelle d’un œil aguerri. Tout semblait se dérouler comme prévu. Le micro-organisme que nous avions mis au point… bougea fébrilement. Un léger sourire s’esquissa sur mon visage. Je saisis la télécommande sur le côté. Les dernières secondes de tension se firent ressentirent.
« - Ellenack… » murmura une voix de femme.
J’attendais…
« - Ellenack. »
Encore un peu…
« - Ellenack ! »
Si seulement…
« - ELLENACK ! »
J’appuyai sur le bouton. Une fraction de seconde s’écoula. Une impulsion électromagnétique fut émise, puis, plus rien. Rien ne bougeai. Nous retînmes notre souffle. Une seconde s’écoula. Je sentis une goutte de sueur couler sur ma tempe gauche. Deux secondes. Tout à coup, le micro-organisme s’anima. Il se déplaça plus vite que jamais en direction d’une cellule avoisinante. Elle appartenait à un plus gros ensemble cellulaire, prélevé dans une tumeur, dont les cellules étaient mortes. Après quelques secondes, les cellules cancéreuses commencèrent à se résorber. En moins d’une minute, elles disparurent totalement.
« - Alors ? »
Je me tournais vers Kainé. C’était une femme très belle, mince, aux proportions parfaites. Ses cheveux argentés étaient attachés en chignon lorsqu’elle travaillait. Mais elle les préférait détachés. Elle portait sa tenue de travail, une blouse blanche, tachée et écorchée à divers endroits, qui lui arrivait aux genoux.
« - C’est… »
Je fis durer le suspens.
« - Crache le morceau !
- C’est un succès ! La tumeur s’est résorbée à une vitesse incroyable ! On a réussi !
- Laisse moi voir ça ! »
Elle me repoussa violemment, comme à son habitude. Un erlenmeyer tomba sur le sol et se fracassa. Sans que cela ne la perturbe, elle regarda à travers l’objectif du microscope.
« - Incroyable… ça fonctionne ! Les débouchés dans la médecine vont être nombreux ! Fini les cancers ! Fini le sida ! Nous tenons… nous tenons…
- Un remède miracle ?
- Exactement ! hurla-t-elle.
- Peut-être, m’enfin, faut encore tester sur des souris, remplir des papiers, appeler le patron pour débloquer les fonds…
- Soit pas si pessimiste… c’est prometteur !
- Tout comme les vingt et un derniers tests… »
Elle se tut. Un véritable génocide souricier avait eu lieu ici même. Une vraie boucherie. Toutes ont dût être éliminées. Elles développaient des tumeurs à répétition, et même des tumeurs sur les tumeurs ! Nous avons dût mettre fin à cette expérience de manière… violente.
Je regardais encore une fois la lame. Les anciennes cellules atteintes de tumeur s’étaient résorbées. Un élément attira mon attention. J’avais l’impression qu’il y avait plus de cellules non-atteintes. Je n’y prêtais pas attention. La joie que me procurait le succès relatif de l’expérience devait probablement perturber ma perception des choses.
« - Bon, tu fais quoi ce soir ? demandais-je.
- Sais pas…
- Ca te dit un resto ? C’est moi qui paye. »
Elle me regarda d’un œil… anxieux.
« - Bah… pourquoi pas ? »
Je sortis le premier. Je lançai un bref regard en direction de la vitre à droite, qui donnait sur une salle d’osculation. Mon reflet avait une barbe de trois jours, des cheveux bruns et courts. Ses yeux étaient d’un noir profond. Il souriait.
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Un peu plus tard…
« - Alors ?
- Quoi ? me répondit-elle avec ennuie.
- Qu’est ce que t’en dit ?
- Que t’un qu’un gros con.
- Mais c’est le meilleur Kebab du quartier ! déclarais-je, offusqué.
- Justement… »
Cette femme était faite de marbre…
« - Excusez-moi, êtes-vous Ellenack Weiss ? »
Je me retournais. Un homme appartenant selon toute vraisemblance à l’armée se dressait devant moi. A en juger par le nombre de petits carrés multicolores sur son torse, ce n’était pas un simple soldat. Il avait des cheveux grisonnant, rabattus en arrière avec ce qui semblait être du gel. Pas un seul cheveu ne dépassait de cet amas brillant. La nuit tombait déjà, et le visage de cette personne était éclairé fébrilement par les néons du fast-food.
« - Je… Oui, c’est bien moi.
- Veuillez me suivre.
- Mais, j’ai pas fini de manger ! Et je suis accompagné de ma collègue. »
Il fit un signe de la main. Un soldat s’avança, avant de renverser la table sur laquelle nous déjeunions.
« - Mais vous-êtes malades !
- Maintenant, vous êtes libres. Suivez-moi. Toi aussi. dit-il, faisant un signe de tête à Kainé.
- Kainé ! Je m’appelle Kainé ! »
Nous hésitâmes quelques secondes. Un autre soldat s’avança, ce qui ne nous fit pas hésiter plus longtemps. Nous montâmes dans la voiture du haut gradé, qui démarra immédiatement. Je regardais à travers la vitre arrière, où j’aperçus mon reflet. J’y vis un visage triste, comme si quelque chose s’était brisé quand j’avais pénétré dans ce véhicule. Je tournais la tête en direction de Kainé. Elle semblait troublée également. Le gérant du fast-food commença à sortir pour se plaindre. Un coup de feu retentit. Des cris s’élevèrent. Nous ne nous retournâmes pas.
Voilà, j'espère que ça vous a plut !
!
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Je sais. L'habitude de lire des très longs chapitre, alors je peux pas concevoir des chapitres trop courts. 
J'avais hâte de lire ta fic! Et je n'ai pas été déçu de ta fic!
On n'attendait plus! 