Art

Le 14 septembre 2024 à 11:49:28 :
Le 3ième se sera Beetlejuice, Beetlejuice, Beetlejuice et il apparaitra carrément dans la salle a côté du spectateur, pour lui dire que c'est un con.

Autant j'avais pas du tout accroché au premier (découvert assez tard) alors que je suis un gros fan de Burton, autant celui-ci j'ai vraiment accroché

Incroyable que Burton, émoussé par l'âge depuis 10 ans (voire 20 ans pour les plus sévères) nous sorte un truc aussi décomplexé et en roue libre totale, qui sent bon les années 90.
On retrouve le charme de ses décors et costumes incroyables sur fond de Danny Elfman comme au bon vieux temps, avec en prime un casting 4 étoiles (bon, à part peut-être Ortega).

C'était pas une tuerie, mais contrairement à ce que je craignais je me suis pas du tout ennuyé, l'intrigue est divertissante et le rythme bon. La teen love story est assez ronflante mais ça prend pas énormément de temps et sert au fil rouge. Dommage que Bellucci soit ultra sous-utilisée et Beetlejuice peu présent (même si perso, j'ai jamais trouvé ce dernier très intéressant).

Bref, j'ai passé un bon moment !

Déjà disponible chez l'arbre monde

Le 11 août 2024 à 22:51:46 :
Mmmmh j'sais pas. Je suis encore très partagé.

Ça ne m'a pas l'air vilain, mais je n'arrive pas à me hyper pour le projet : une part cynique en moi voit le film comme un évident cash grab et une triste tentative pour Burton d'aligner toutes les étoiles pour enfin retrouver le succès. Une autre voit le film comme l'aboutissement d'un projet de très longue date, dans lequel Burton a enfin pu conjuguer son passé avec le présent, ne serait-ce que par un cast qui réunit deux des actrices les plus indissociables de son taff. Entre la nostalgie du premier et l'aspect ultra bankable d'une suite après le renouveau de Winona Ryder grâce à Stranger Things et l'évidente popularité de Jenna Ortega, c'est une suite qui ne demandait qu'à se faire dans un contexte où c'est devenu la norme. Le film parviendra clairement à trouver un public au box-office, mais la question sera de savoir s'il est divertissant, ou vaniteux.

Dernière chose, je trouve ce genre de suite intéressante car elle tente tout de même de créer un pont entre plusieurs générations. De la même façon qu'une Jenna Ortega s'est retrouvée propulsée dans une franchise comme Scream dont l'existence la précédait littéralement, beaucoup de jeunes qui n'ont peut-être jamais connu Beetlejuice mais ont adoré Wednesday seront exposés à ce film, et ça fera germer chez quelques personnes l'envie d'en découvrir plus, s'éprendre des films des années 80's, et ainsi de suite, entretenant cette curiosité qui nous anime toutes et tous (à des degrés variables) pour des choses qui nous ont précédées, et qui façonnent nos goûts, notre culture, et notre futur. Il y a toujours un point de départ, alors pourquoi pas celui-là.

Quatre mois plus tard, je peux enfin rebondir sur ce que j'avais dit.

Il y a de ces arlésiennes auxquelles on ne s'attache pas, et ce Beetlejuice 2 en faisait partie. Avec presque 40 ans d'attente pour une suite, on a vite fait de voir des civilisations naître et disparaître plus rapidement que ça.

Une suite que personne n'aurait attendu, pas même son créateur, pour qui ça ne serait qu'une tentative désespérée de plus de surfer sur quelque chose de révolu. Quelle drôle d'idée quand on y pense tout de même. Sommes-nous devenus ces êtres cyniques à ce point capables de rien si ce n'est compiler les preuves d'une éternelle supercherie qui ne vise qu'à exploiter nos souvenirs et nos tendresses ? Une infamie pestilentielle que l'on se doit de débusquer tel le malin, et nous le faisons bien parce qu'à nous, on ne la fait pas. Les artifices, ça nous connaît.

Et puis finalement... Qui suis-je pour juger de tout ça ? En étant un type né bien après la sortie du premier que ça n'a pas empêché de beaucoup apprécier, c'est dur de ne pas voir cette espèce de relativité entre mon attachement à ce film et le temps lui-même, pas seulement celui qui s'était écoulé avant que je ne le vois, mais celui qui s'est écoulé depuis, et de tenter de prendre un énorme recul sur sa qualité intrinsèque, sa valeur sentimentale, et ce qu'une suite fabriquée avec de telles circonstances peut bien apporter dans ce vaste sujet qu'est l'héritage de la pop culture.

Ce que j'essaie de dire avec un peu trop de volutes de fumées dans la pièce, c'est que j'ai rarement démarré une séance avec autant de volonté d'optimisme et de bienveillance pour une proposition de suite depuis un bon moment. De ceux que l'on a pour un vieil ami que l'on prend plaisir à retrouver après de très longues années. On sait que le temps nous a séparés, on connaît les limites qui nous ont conduites à vivre des chemins séparés, mais c'est toujours un sympathique nouveau moment à partager.

Beetlejuice 2 est, contre toute attente pour moi, un peu comme ce vieil ami.

Les limites, elles sont là, et d'une manière assez fascinante, elles sont identiques à celles de 1988.
Un projet qui semble impulsé par le même esprit de briques et de broc, un fourre-tout d'idées chaotiques limitées par des contraintes budgétaires, dans le seul but de proposer une oeuvre qui se compare plus à un train fantôme comme le 1er, avec ce qu'il faut de toc sans que ça paraisse dénaturé. Tout ne colle pas mais alors... absolument pas, mais j'ai également apprécié pas mal de choses et de manière générale, j'ai souri et ri tout au long du film.

Avant-tout, que l'on soit bien clair : le premier était totalement décousu et n'était qu'un prétexte pour enchaîner des gags mêlant humour noir, esprit cartoonesque et un soupçon de macabre. Ça ne l'a pas empêché d'être fun et très attachant grâce à ses personnages tout aussi attachants à l'aide d'une écriture pas si minable que ça. On combine ça avec le contexte d'une Burtonmania pour le démarrage, et les années formatrices de l'enfance qu'importe l'époque et boum, il a eu la formidable chance de vivre dans le temps et de devenir un petit film culte. Un passage à la postérité qui sera très certainement prolongé à l'aide de ce Beetlejuice Beetlejuice qui est, comme je l'avais supposé/espéré quelques mois avant sa sortie, un sympathique concentré de la bulle Burtonesque d'aujourd'hui, car sous son meilleur jour.

C'est totalement décousu, il y a des personnages survolés, ça s'essouffle par moments et tous les gags ne sont pas drôles, mais beaucoup le sont, Keaton est un petit régal, le casting semble s'être éclaté et moi avec eux, l'univers n'est pas choquant à retrouver malgré le swap technique qui donne souvent des airs de """Netflix""", et avec lui on retrouve toute cette pagaille macabre et loufoque du premier. Bien qu'il y en ait pléthore de redites ou d'échos, ça m'a rarement paru malintentionné. Il y a tout de même quelques touches de mielleux un peu grasses notamment la fin, mais les dernière secondes sont là pour nous rappeler qu'en fait il n'y pas vraiment raison de trop prendre ça au sérieux. C'était rigolo.

Prenez ce film pour ce qu'il est comme l'avait été le premier. Si celui-ci n'a jamais été cimenté dans votre mémoire grâce à la nostalgie, alors c'est votre part de rationnel qui interviendra, de la même façon qu'elle a dû intervenir pour découvrir le premier. Si celui-ci vous a tout de même plu, alors cette suite le devrait aussi. Pour les nostalgiques qui n'ont pas embarqué dans le train, je suis désolé que le cynisme vous ait emporté si loin, mais il n'est peut-être pas trop tard. Keep it real.

C'était pas bien. Tim Burton me fait de la peine. Après je suis pas un grand fan du film original mais là, quel ennui, c'est foutraque, mal équilibré, avec trop de personnages, trop d'acteurs en roue libre sauf Keaton et trop de sous intrigues osef.

Meilleur que le 1er je trouve
Potentiel gâché pour Bellucci cependant

Le 12 octobre 2024 à 17:20:55 :
C'était pas bien. Tim Burton me fait de la peine. Après je suis pas un grand fan du film original mais là, quel ennui, c'est foutraque, mal équilibré, avec trop de personnages, trop d'acteurs en roue libre sauf Keaton et trop de sous intrigues osef.

pas compris non plus ce que foutais au milieu du film SpoilAfficherMasquerl'intrigue avec l'ado mort qui fait perdre du temps à un film déjà court

Le 13 octobre 2024 à 13:07:01 :

Le 12 octobre 2024 à 17:20:55 :
C'était pas bien. Tim Burton me fait de la peine. Après je suis pas un grand fan du film original mais là, quel ennui, c'est foutraque, mal équilibré, avec trop de personnages, trop d'acteurs en roue libre sauf Keaton et trop de sous intrigues osef.

pas compris non plus ce que foutais au milieu du film SpoilAfficherMasquerl'intrigue avec l'ado mort qui fait perdre du temps à un film déjà court

0 intérêt. Le film a deux méchants et les deux sont osef.

Je n'avais pas bien compris l'intérêt de ce perso non plus, d'autant qu'il disparaît très rapidement, mais par pur esprit chauviniste je suis content de voir cette prod hollywoodienne avec un ptit français et c'était amusant de voir le nerveux d'Athena péter son câble.

J'ai revu le premier juste avant de voir le deuxième au cinéma, et j'ai préféré le deuxième je crois bien. Ça parle beaucoup plus de Beetlejuice, alors que le premier film a tendance à ne parler de pas grand-chose (à part bouuuuuh les riches, ce qui ne me déplaît pas mais c'est répétitif).

J’ai bien aimé. C’est comme le premier. Un petit film amusant. Y’a vraiment pire comme suite.

Bof, le film vaut surtout pour quelques designs horrifico-comiques, et surtout Winona qui rend toutes ses scènes un minimum intéressantes. Par contre, mon affection pour le premier film vient en bonne partie de sa relation avec les Maitland, qui n'ont pas de remplaçants dignes de ce nom dans cette suite donc ça laisse peu de persos auxquels se raccrocher à part Winona. Reste l'intrigue de Jenna Ortega, expédiée. Idem pour Monica Bellucci, sous-exploitée. Les scènes musicales bien lourdes aussi.
C'est juste une énième legacyquel qui n'a pas lieu d'être mais moins insipide que d'habitude grâce à la patte Burton par ci par là (un peu le même constat que pour Doctor Strange 2).

(un peu le même constat que pour Doctor Strange 2).

Burton a inventé l'imagerie conte de fée ghotique, et cette imagerie est devenue tellement populaire, qu'elle a été reprise partout, notamment au moment d'halloween

Le problème aujourd'hui, c'est que les gens attendent autre chose de lui, mais il a jamais rien eu d'autre que ça à proposer

Il n'a jamais été spécialement bon dans la réalisation, la mise en scène, le scénario , la direction d'acteur, les dialogues, l'histoire, le propos etc

Mais maintenant les gens sont là " alors ouais c'est cool ton délire de monstres et de personnes décédées de mort violente façon dessin animé pour enfant, mais on a déjà vu ça dans coco, la légende de manolo, et dans tous les supermarchés au moment d'halloween, t'as pas autre chose à proposer ? "

Les délires visuels qu'on voit dans ce deuxième Beetlejuice, certes c'est du déjà vu, mais c'est son déjà vu à lui. C'est lui qui a inventé ce truc là

Moi c'est Coco qui m'a pété les couilles à faire du Burton. Burton il a le droit de faire du Burton autant qu'il veut

D'accord, perso c'est Deadpool 3 qui me pète les couilles par avance quand je pense à son méta à la Cervantes

D'accord, perso c'est Deadpool 3 qui me pète les couilles par avance quand je pense à son méta à la Cervantes

Épouse moi stp.

Le 15 octobre 2024 à 17:40:16 :

D'accord, perso c'est Deadpool 3 qui me pète les couilles par avance quand je pense à son méta à la Cervantes

Épouse moi stp.

Je l'avais posté en pensant à toi

Le 15 octobre 2024 à 17:08:22 :
D'accord, perso c'est Deadpool 3 qui me pète les couilles par avance quand je pense à son méta à la Cervantes

Ok d'accord

Je me suis mangé la rage de Jean Pierre koffe pendant deux ans sans craquer, c'est pas toi qui va me pousser au suicide

Le 15 octobre 2024 à 18:54:49 :

Le 15 octobre 2024 à 17:08:22 :
D'accord, perso c'est Deadpool 3 qui me pète les couilles par avance quand je pense à son méta à la Cervantes

Ok d'accord

Je me suis mangé la rage de Jean Pierre koffe pendant deux ans sans craquer, c'est pas toi qui va me pousser au suicide

Ça va, on rigole. C'est un peu de l'humour méta, non ?

Mais genre c'est quoi la blague ?

Que c'est défoncer une porte ouverte de rappeler que don Quichotte était déjà une metafiction qui passait son temps à faire des clin d'œil au lecteur ?

Pas de soucis, mais pourquoi quand on lit ce forum, on a l'impression que mes blagues meta c'est un truc inventé par le mcu pour compenser ses faiblesses d'écriture ou désamorcer la tension dramatique ou ne pas assumer d'être un truc de super-héros ?