Art

https://m.jeuxvideo.com/forums/1-26-8744970-1-0-1-0-real-vs-real-top-30-des-insultes.htm

Fiiiuuuu j'ai retrouvé le topic

Quentin Tarantino sur The Matrix

«Les images de synthèse sont le fléau du cinéma moderne, les frères Wachowski des assassins. Quitte à vouloir prendre son pied avec des jeux vidéos, autant coller sa bite dans une Nintendo.»

OMFG

Aout 2011 quand même, je voyais l'ancien topic plus récent que ça .

Tiens, je connaissais pas ce genre d'anercdote. Bon par contre celle-ci, j'ai pas l'impression que c'est une insulte, plutôt sorti du contexte :

Orson Welles sur Antonioni

«Selon les jeunes critiques américains, l’une des grands découvertes de notre époque est la valeur de l’ennui en tant que thème artistique. Si cela est vrai, alors Antonioni mérite de figurer parmi les pionniers de cette tendance en tant que père fondateur.»

Tout de même, c'est hallucinant comment Antonioni est hué par pas mal de grands.

Autant la donner entièrement, et sans la déformer

Playboy: How do you feel about the films of Antonioni ?
Welles: According to a young American critic, one of the great discoveries of our age is the value of boredom as an artistic subject. If that so, Antonioni deserves to be counted as a pioneer and founding father. His movies are perfect backgrounds for fashion models. Maybe there aren't backgrounds that good in Vogue, but there ought to be. They ought to get Antonioni to design them.

Tarantino quo crache sur Miami Vice alors qu'il a fait Death Proof ma meme année

Le 07 août 2012 à 11:26:45 Lt-Schaffer a écrit :
Jean-Luc Godard, cette bonne grosse tâche

La lettre de Truffaut qui le démolit

Ce commentaire de fanboy

Tarantino qui crache sa haine sur Matrix ce rageux

Ce que dit Gilliam sur Nolan n'est pas totalement faux à propos du fait que ses films sont asexuels

La façon condescendante qu'a Godard de parler me fait penser à un membre de ce forum...
Sauf que Godard, lui, a la carrière et l'expérience qui fait qu'il peut se permettre de péter plus haut que son cul.

Au-delà des vannes, c'est aussi une source d'information intéressante pour néophytes.
Si Durendal en avait lu certaines, il aurait dit moins de conneries sur Haneke.

Tiens un vieux topic créé par moi-même.
J'avais oublié la plupart de ces citations, ce concours de vannes quand même.

J'avoue que celle de Jodorowsky m'a fait rire, même si ce qu'il dit est tellement infâme

Sinon ce que dit Haneke sur John Woo est intéressant même si je suis pas du tout d'accord.

Kusturica sur BHL

Orson Welles et Peter Bogdanovitch discutant de Kenji Mizoguchi

- Peter Bogdanovitch: J'ai sous les yeux une interview de toi publiée en France en 1958 (...). Tu y dis "J'admire beaucoup Mizoguchi"

- Orson Welles: Quoi ?

- PB: Mizoguchi

- OW: Quelle langue parles-tu?

- PB: Tu sais parfaitement qui est Mizoguchi, je te cite.

- OW: J'en doute. Répète-moi ce nom.

- PB: Mizoguchi. Voyons Orson, c'est un grand réalisateur.

- OW: Je ne sais pas ce que je leur ai raconté. Ils ont écrit ce qu'ils ont bien voulu entendre. J'imagine bien comment cela a pu se passer. "Que pensez-vous de Meezagoochee ?". "Ah" j'ai répondu. "Ah", un gros "Ah" approbateur parce que j'étais trop fatigué pour sortir quelque chose de plus élaboré en français: "Meezagoochee... Ah".

- PB: Et la vérité, c'est que tu n'as jamais vu un de ses films?!

- OW: Vous les experts du magnéto, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c'est que ces interviews. Vous ne nous laissez jamais assez de temps, et pas moyen de casser du sucre sur qui que ce soit. Je crois que je m'en prenais à Antonioni à l'époque, et je me suis dit que j'avais intérêt à faire un compliment en vitesse. Et tout ce que j'ai fait, c'est dire "Mizoguchi... Ah"

Putain

Pour le coup, ça me parait bizarre. Je suis presque sûr d'avoir déjà lu que Welles aimait beaucoup Mizogushi.

Ah donc Welles taille quand même de manière réfléchie Antonioni.
Je n'aurai pas cru qu'il prenait autant pour son grade, par exemple là :

Rossellini sur Godard et Antonioni

Extrait tiré d’une biographie de Rossellini:

«Toutefois, Roberto ne vit jamais Les Carabiniers, ou n’importe quel autre film de Godard, à l’exception de Vivre sa vie, et encore, seulement à l’insistance de Jean Gruault. Rendu au début des années 60, voir des films l’ennuyait, sauf pour de rares exceptions comme Les 400 coups, Jules et Jim, Fahrenheit 451 ou n’importe quel film de Renoir. «Il est sorti furieux (de Vivre sa vie) et m’a amené à l’écart pour m’engueuler pour lui avoir fait perdre son temps », raconte Gruault. «Le lendemain, nous nous rencontrèrent à nouveau, Jean-Luc et moi, au Raphael. Jean-Luc devait conduire Roberto à Orly et je devais payer sa note d’hôtel qui était assez exorbitante (ça allait me prendre d’énormes efforts dans les mois suivants pour être finalement remboursé). En route vers l’aéroport, il maintint un silence lourd de menace. Soudainement, il cria, dans une voix aigüe de Cassandre annonçant prophétiquement la chute de Troie (…): «Jean-Luc, tu es au bord de l’antonionisme!» L’insulte était telle que le malheureux Godard perdit un instant le contrôle de sa bagnole et faillit nous expédier dans le décor.»

Godard qui prend la pls de plein fouet.