dans mon cinéma à bordeaux il est tourné en 3D
Regardez :
d'accord merci de vos réponses !
Mdrr VDD je
UGC
Mais comme sur le site de mégarama il y'avait cette affiche, j'étais surpris !
t'es de bordeaux ?
Pas de 3D pour Interstellar et tant mieux
SilentGuardian Voir le profil de SilentGuardian
Posté le 9 novembre 2014 à 20:33:36 Avertir un administrateur
T'es sérieux ? Mégarama Bordeaux ?
UGC Ciné Cité Bordeaux
Non mais le 3D c'est pour indiquer que c'est la salle Horizon qui est équipée de la 3D "Ultima", le film n'est pas forcément en 3D. (et il ne l'est pas)
+10000000000
Megarama ce cinéma populaire avec que des collégiens qui vont voir labyrinthe
UGC > ALL
j'ai été voir gravity et j'ai été déçu, j'aimerais aller voir interstellar mais peur du film, j'irai le voir quand même !
je vient de voir interstellaire,c'est abusé ce qu'il est bon !
une merveille.
J'ai failli lacher une larme pendantle film
c'est une putain de tuerie
omg SilentGuardian j'habite a Cenon aussi
Nolan ne fait pas de 3D de toute façon, et il a bien raison..
Hulkalexis j'ai pas vraiment aimé gravity, je suis allé voir Interstellar sans convicition et je peux te dire que j'ai adoré Interstellar
Sérieusement gravity à côté c'est vraiment pas super
On m'a dit que c'était un gravity avec un scénario mais c'est bien plus que cela, ça n'a rien à voir
L'ost est bien meilleure
Les acteurs aussi
Les persos aussi
Les plans aussi, gravity se contentait de mettre des plans de la terre, la interstellar le trou noir et le trou de verre
Y'a beaucoup plus d'émotion aussi, dans gravity c'était: "ma fille de 4 ans est morte en jouant à chat"
Cenon, mon meilleur pote est la-bas, je suis au lycée les iris à Lormont ;)
Gravity j'ai pas aimé, le faites qu'il y'ai trop de "blanc" pas d'action, et moyennement jolie, les paysages c'est pas Avatar, après c'est beau mais je plein les gens l'ayant vu en streaming 240p mdrrr car là ! même pas la peine, le scénario est bof mais la 3D et le réalisme rattrape !
Memento, Insomnia, Le Prestige, la trilogie Dark Knight, Inception… Autant de films marquants qui ont contribué à asseoir le statut actuel d’un Christopher Nolan qui jouit aujourd’hui d’une notoriété et d’une admiration internationale qui lui confèrent une place toute spéciale dans l’univers cinématographique moderne. Assuré de connaître le succès au box-office, Nolan a la confiance des producteurs, n’hésite pas à investir avec sa compagne et son frère des sommes faramineuses dans ses projets et peut se permettre de tourner n’importe quel genre de longs métrages ; frappé d’un label « rentabilité garantie », le cinéma de Nolan est désormais libre d’aborder tout et n’importe quoi.
Il faut dire que Nolan est plus ou moins parvenu à réconcilier le grand public et les cinéphiles les plus avertis avec un cinéma mêlant les règles du blockbuster et les avantages du cinéma d’auteur ; oui, ça paraît curieux, mais The Dark Knight ( pour ne prendre que lui ) est un film d’auteur. Cependant, malgré le succès et la reconnaissance, il s’avère qu’aujourd’hui, Nolan ne fait pas l’unanimité absolue. En effet, un large pan des spectateurs les moins avertis trouvent les films de Nolan trop complexes, trop alambiqués, trop fouillés, nécessitant une concentration et une réflexion qu’ils n’ont pas l’habitude de s’imposer en allant au cinéma. D’un autre côté, chez les cinéphiles les plus experts, on lui reproche de trop se regarder filmer, d’être trop ambitieux par rapport à ses réels moyens intellectuels, de toujours vouloir faire du grandiose, du révolutionnaire, du monumental, comme si chacun de ses films devait absolument marquer un tournant dans l’histoire du cinéma. En bref, ces spectateurs très pointilleux attribuent à Nolan une certaine prétention qui, selon eux, se ressentiraient dans ses œuvres. C’est un avis que je ne partage pas, personnellement.
Qu’en est-il de son nouveau film, le très attendu INTERSTELLAR ?
Interstellar aborde tous les thèmes chers à Nolan, et qu’il a déjà plus ou moins traités dans ses précédents films : l’espace et le temps, principalement, mais cette fois il s’agit d’aller plus loin en s’attachant notamment à la gravité et à la notion de relativité instaurée par Albert Einstein. Pendant presque trois heures, les termes scientifiques défilent, les théories et hypothèses liées aux trous noirs, trous de ver et autre phénomènes spatiaux-gravitationnels sont vulgarisés au possible, même s’il paraît certain que pour les spectateurs les plus fâchés avec la science et l’astronomie, certains passages risquent d’être difficiles d’accès.
Le film pose très vite le décor, la Terre est dans un sale état, la vie y devient de plus en plus difficile, et si rien n’est fait, c’est la fin de l’humanité qui se profile. Alors, faut-il sauver la Terre ? Non, il est question ici de la quitter. La planète est vouée à mourir, l’humanité n’a plus que l’exil pour survivre. En cela, le postulat de départ adopté par Nolan répond parfaitement aux inquiétudes et aux interrogations actuelles : le réchauffement climatique, l’effet de serre, la fonte des glaciers, le bouleversement climatique… Il est donc question de fin du monde, mais rien à voir ici avec des extraterrestres ou un quelconque envahisseur, loin de là. Non, la Terre se meurt des conséquences de sa surexploitation par l’Homme. Et cette situation paraît plus que crédible.
Matthew McConaughey enfile le costume du héros partant à la conquête de l’espace, désigné pour aller explorer l’univers à la recherche d’une terre d’accueil. Et il faut avouer que l’exploration est ici un véritable régal. Tout est fait pour magnifier ce long voyage à travers les galaxies, et pour celui qui est fasciné par l’univers, le vide spatial, l’inconnu, l’astronomie dans sa plus large acceptation, c’est un éblouissement garanti. Les planètes visitées sont grandioses, les images de l’espace sont particulièrement soignées et impressionnantes et parmi tous les films qui traitent de l’espace, rares sont ceux qui peuvent se targuer d’une telle beauté visuelle. C’est un spectacle pour les yeux qui justifient à lui seul la place de cinéma.
Au-delà de l’exploration, au-delà du spectacle visuel, au-delà de l’aspect grand public, le film pose des questions d’ordre métaphysique, philosophique et sociologique qui invitent à une réflexion plus profonde sur l’humanité, son destin, son but, ses rapports. Et, à travers les questions les plus tortueuses, Nolan choisit de glisser une ode à la force de l’amour que les plus sceptiques trouveront un peu facile et moralisante. On peut néanmoins se demander si l’amour, sentiment que je tiens pourtant en très haute estime, a sa place dans le film vu la dimension de l’enjeu auquel sont confrontés les deux personnages principaux.
Notons la très bonne composition d’Hans Zimmer, qui tranche enfin avec les dernières BO qu’il nous offrait ces derniers temps et qui donnaient de plus en plus l’impression que ce bon vieux Hans s’était mis en « pilote automatique » en se reposant sur ses lauriers de façon de plus en plus grossière. Ainsi, Zimmer, qui a composé pour le film avec presque rien et avant que le tournage ne soit fait, sort enfin des sentiers qu’il a battu avec acharnement depuis maintenant quelques années, et nous sert quelques morceaux qui n’auraient pas pu mieux sublimer ces thèmes que sont l’exploration, la découverte, le vide, le néant, l’astronomie, l’infini, l’impuissance de l’Homme face à la majesté de l’univers.
Cependant, dans les moments de grande tension, quand les personnages sont confrontés à des situations dantesques, la musique devient véritablement assourdissante, au point d’en souffrir si vous avez la malchance d’être trop proches des enceintes. A vouloir faire trop grandiose, trop gargantuesque ( notez le clin d’œil au film ), Zimmer et Nolan ont gâché certains moments du film qui, malgré leur réussite visuelle certaine, ne vous laisseront comme souvenir rien de plus qu’une migraine bien tenace. Et j’ai lu et entendu ce défaut un peu partout, ce n’était pas donc pas lié à la salle. Préparez donc des bouchons d’oreilles pour les deux-trois grosses scènes de tension !
Autre bémol qu’il faut relever et que certains pointent du doigt : la fin du film. Sans ces 30 dernières minutes, Interstellar n’aurait été rien d’autre qu’un ( grand ) film sur la conquête spatiale, sur ce rêve de l’Homme qui s’imagine vivre ailleurs, loin de la Terre, sur des planètes inconnues. Mais ces 30 dernières minutes viennent faire basculer le film dans une autre dimension. Adepte du concept, Nolan n’a pas pu s’empêcher de boucler son œuvre avec ce genre de fins qui changent totalement la vision du film et qui obligent presque à le revoir à nouveau avec un œil différent. Pirouette scénaristique facile, twist gratuit ? N’allons pas jusque-là. Cette fin qui fait et fera beaucoup parler aura ses défenseurs et ses détracteurs. Elle ne gâche pas le film, mais elle constitue un risque certain de décevoir celui qui ne voulait rien voir d’autre qu’un grand spectacle sur l’espace. Reste qu’elle est plutôt bien expliquée, et qu’elle est un dénouement finalement assez satisfaisant, quoique déroutant à première vue.
Sinon, mention spéciale à l’interprétation irréprochable d’un Matthew McConaughey décidément irrésistible et inspiré depuis qu’il a repris sa carrière en mains en 2009-2010, choisissant ses derniers rôles avec intelligence et n’hésitant pas à prendre des risques. Pari gagné pour l’acteur qui ne cesse d’éblouir au cinéma comme à la télévision ( je pense ici à sa partition mémorable dans True Detective )… Pour le reste, c’est bon sans être inoubliable. Michael Caine incarne de nouveau la figure paternelle du vieux sage, Anne Hathaway fait juste ce qu’on lui demande, Jessica Chastain est plutôt inspirée, Casey Affleck n’apparaît sans doute pas assez. Il y a d’ailleurs une petite surprise au casting, une guest-star qui aura son importance.
Interstellar est sans aucun doute le film le plus ambitieux de Christopher Nolan. Le cinéaste tente de répondre à des interrogations dont personne sur Terre n’a encore les réponses. C’est un projet colossal qu’a voulu mettre en place le britannique, n’hésitant pas à aller encore plus loin que les simples hypothèses émises par les scientifiques quant aux trous noirs et à tout ce qu’ils impliquent. Il ose jouer du temps, de l’espace, de la gravité, des dimensions physiques, et agrémente le tout d’images et de paysages majestueux, sublimes, titanesques. Aidé par un Matthew McConaughey habité par son personnage, Nolan fait avancer son intrigue sans oublier de parsemer çà et là toutes sortes d’émotions, et même un peu d’humour, indispensable pour se relâcher devant ce déluge de tension et de crispation. On peut néanmoins reprocher au film quelques facilités scénaristiques et des raccourcis frappants, des libertés avec la science, une musique parfois ( trop ) tonitruante et une fin vouée à créer la polémique et le débat. Interstellar n’en demeure pas moins un simple grand film sur l’espace si l’on choisit de ne pas trop peser les apports réels ou non du dénouement final, et rend un bel hommage à des chefs d’œuvre du genre comme 2001 : L’odyssée de l’espace de Kubrick ou L’étoffe des héros de Philip Kaufman, pour ne citer qu’eux. Malgré toutes ses qualités, Interstellar n’est donc pas exempt de tout reproche, et ne vient pas se placer tout en haut de la déjà très riche filmographie de Christopher Nolan. Mais il s’installe assez aisément auprès des cinq meilleurs films de l’année 2014.
Note : 8/10
Hulkalexis: les paysages de Interstellar sont bien plus beaux
Y'a pas que la terre en même temps
d'acc, j'irai le voir Mardi normalement !
hulkalexis Je suis aux Iris aussi
OMG ce topic une personne qui habite a Cenon et une personne dans le meme lycée que moi
C'est vraiment manquer de respect au travail de Cuaron que de comparer Gravity à ce machin informe qu'est Interstellar.
go MP hulkalexis
Schwitz Dans Gravity c'est Sandra Bullock et George Clooney (What else?) dans l'espace, déjà le film me paraissait etre une grosse blague et confirme ce que je pensais du film avant sa sortie. Gravity est juste une démonstration d'effet spéciaux.
Alors qu'interstellar est un film beaucoup plus osée, plus saisissant niveau immersion mais aussi un film qui aborde plusieurs thématique (surtout la métaphysique).
Les 2 sont incomparables, Gravity est un film où on débranche son cerveau alors qu'interstellar trouve son intérêt si notre cerveau est à plein régime.
Et tout le monde sait que le grand-public c'est vraiment pas beau