J'en été sûr Jake the Cake
Mais bordel ce film, excellent, excellent !
Des scènes très fortes en émotion, et le rôle lui colle a la peau, parfait dans ce rôle le motard
Dommage qu'on ne retrouve la BO d'eminem qu'a la fin et dans le générique..
J'ai faït pleuré, genre vraiment quand sa femme meurt, et quand sa fille le gifle plusieurs fois, surtout a ces deux moments
C'est vrai que le film est assez émouvant, une scène m'a même rappelé la séparation père/fille de Interstellar.
Et je suis tjrs autant bluffé par Jake Gylenhaal alors que j'en attends beaucoup à chaque fois.
Par contre ils ont supprimés pas mal de trucs je vois quand on regarde le Behind the scènes qu'a posté qqn page précédente.
Après avoir brillé sous la caméra de Denis Villeneuve dans Prisoners et dans Enemy, Jake Gyllenhaal était passé entre les mains de Dan Gilroy pour le film qui a définitivement scellé son nouveau statut d’acteur de haut rang, Nightcrawler. Désormais dans le sillage de ces autres acteurs transformistes qui marquent de leur empreinte notre génération (Christian Bale, Michael Fassbender ou encore Matthew McConaughey, pour ne citer qu’eux), Jake Gyllenhaal revient à l’affiche dans Southpaw, sous la direction d’Antoine Fuqua.
Après avoir donc perdu 15 kilos pour Nightcrawler, Jake Gyllenhaal a cette fois-ci préféré jouer la carte de la prise de poids pour incarner le boxeur champion du monde des poids-lourds, Billy Hope. Ce nouveau rôle est à nouveau l’occasion pour l’acteur américain de nous montrer toute l’étendue de son talent, un talent qui commence doucement à avoir une odeur de nomination aux Oscars.
« A fighter knows only one way to work. »
Billy Hope se promène sur un fil étendu au-dessus du vide : au sommet de sa carrière, on le sent pourtant fragile, prêt à craquer à tout moment. A l’image d’un Icare qui serait monté sur le ring, Hope n’a pas conscience des sacrifices que l’oblige à faire son ascension. Comme emmené par un brin de folie, le boxeur se laisse porter par ses coups, sans pour autant penser à ceux qu’il prend en retour. Le boxeur semble seul sur le ring, mais c’est pourtant dans le regard de sa femme qu’il se réfugie, même s’il n’en saisit ni l’intensité, ni la bienveillance. Hope semble en effet aveuglé par les coups qu’il prend, mais également par ceux qu’il donne. Si sa famille semble être sa raison de vivre, il a pourtant du mal à se détacher de la boxe, qui l’a sorti de sa misère, tout comme sa femme. L’état second du ring, l’ivresse que lui procure les coups, ce sont ces choses-là qui mènent Hope au bord d’un précipice, qui se traduit par une fragilité fortement marquée aux lendemains de ses combats. Est-il prêt à faire un pas en arrière et à rejoindre sa femme à la maison, plutôt que d’avancer encore et de distribuer des uppercuts ravageurs, au prix d’arcades éclatées ?
« Billy Hope is over. »
Le meurtre de sa femme va littéralement couper les ailes du boxeur, qui devient alors l’ombre de lui-même, rattrapé par la réalité. Sa carrière s’effondre, et il en perd même la garde de sa fille, alors que l’ivresse du ring avait fini par rentrer dans sa vie privée. Hope perd tous ses repères, le sang qui coule de son arcade l’aveugle, il est désormais bel et bien seul, après tant d’années durant lesquelles il a pu s’appuyer sur sa femme et durant lesquelles ses coups suffisaient pour assurer son succès. S’enclenche dès lors une prise de conscience et une quête de rédemption qui va amener Hope non seulement à se dépasser, mais aussi à se retrouver lui-même, désormais seul sur le ring.
Billy Hope apparaissait dans un premier temps comme un boxeur à la limite d’un état second, qui ne mesurait pas les risques de sa façon de danser sur le ring. Grâce à une leçon d’humilité donnée par un Forest Whitaker juste le boxeur verra se substituer à la fougue de ses débuts un autre sentiment, qui est celui de la modération. Au-delà de la vengeance et de la colère, le boxeur agit désormais de façon réfléchie et saisit la nécessité de se protéger non seulement lui-même, mais également ceux qu’il aime. Billy retrouve alors son véritable nom, l’Espoir.
Southpaw s’impose dès lors comme une nouvelle référence du film de boxe, aux côtés des Rocky et autres Fighter, aidé par une caméra audacieuse, qui n’est pas sans rappeler la virtuosité dont Martin Scorsese avait fait preuve pour Raging Bull. Mais, plus que Raging Bull, Southpaw devient Bleeding Bull et propose une vision plus frappante de la boxe, avec une caméra incisive qui saisit la portée des coups ainsi que la solitude d’un boxeur qui, tant bien que mal, cherche un espoir auquel se rattacher. Le film se dote également d’une bande originale dantesque qui accentue également ce sentiment d’agressivité, sentiment nécessaire à la quête du boxeur, qui refuse de rester étendu sur le ring.
7.5/10
https://vincentbornert.wordpress.com/2015/07/22/southpaw-antoine-furqua/
J'approuve cette critique.
Je viens de le voir, très bon film !
Le 26 juillet 2015 à 03:20:54 Lt-Schaffer a écrit :
Chiant et artificiel...
En même temps Fuqua c'est pas ce que j'appelle un bon réal
C'est pas un mauvais réal non plus,ni un tacheron,faut pas déconner.
Comme Ayer je trouve,il fait du bon et du moins bon.
Sinon j'ai plutôt aimé ce film,même s'il révolutionne pas (et loin de là) le genre et qu'il a certaines longueurs,j'ai quand même été pris du début a la fin dedans,j'en demandai pas grand chose de plus,contrat rempli.
Par contre,j'ai pas tellement ressenti la patte Kurt Sutter au scénario,c'est du drame assez "classique" pour le coup...
Je l'ai vu l'autre jour, j'ai trouvé ça très mauvais, pourtant j'y allais avec plein de bonne volonté.
Dès le premier combat, quand Gyllenhaal joue au boxeur taré/malade je m'y suis dit que c'était mal parti. Ce mec ne fait pas peur, il ne dégage aucune aura de folie ou de dangerosité. Typiquement quand il s'énerve et retourne des tables/tabourets, c'est nul, on dirait un ado qui pique une petite colère de caprice.
Je sais plus où j'ai lu la connerie "Jake Gyllenhaal fait son Raging Bull". Justement non, il a juste une gueule de fonsdé tout le film (j'ai exactement la même tête les lendemains de cuite) qui lui donne l'air d'un vieux tox, c'est tout.
Ensuite, le scénario, c'est là que ça se gâte sévèrement. C'est nul. Je sais pas comment on peut se faire avoir par une fumisterie pareille. Ca recycle tous les poncifs du genre. Je suis pas un fana de films de sport/combat, mais j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu ça 30 fois ailleurs.
Le mec sympa qui est au sommet, à la limite de raccrocher, qui a une belle vie, un château à 50 millions, un palmarès ahurissant, une famille de rêve et qui se retrouve dans la merde du jour au lendemain c'est déjà un truc qu'on a vu dans Rocky 3 et 5 et c'est quasiment le principe de tous les films de sport. C'est possible de faire moins original?
Mais là ils poussent le procédé tellement loin que ça en devient risible. Je suis pas un expert en comptabilité/fiscalité mais comment on peut passer de multi-millionnaires à clodo en quelques semaines? C'est pas crédible deux secondes et tu sens bien que les mecs ont tout exagéré pour que t'aies pitié de Gyllenhaal avec sa pauvre gueule de punk à chien qui s'enfile 10 Maximator par soir.
Et ce qui est navrant c'est que dès que le mec est au plus bas tu sais que t'as vu la seule partie qui pouvait te réserver quelques surprises, maintenant c'est réglé comme du papier à musique. Il va s'entraîner, devenir balèze, on va faire un montage de 5 minutes pour résumer 6 semaines d'entraînement, après le combat, c'est serré, il gagne héroïquement, c'est fini, tout le monde est content voilà.
J'évoque pas des autres défauts genre qu'au moment du combat final on te ressort que voilà c'est la vengeance alors qu'on a pas pris le temps de développer l'autre boxeur et qu'on a peu insisté sur le ressenti du héros face à lui. Je zappe aussi que le mec arrive à revenir au top en 6 semaines alors qu'apparemment il était minable et que même s'il a genre 35 ans, a gagné des dizaines de titres, est presque une légende, on lui réapprend tout comme à un novice.
Bref c'est pas crédible, pleurnichard (parce que oui, ça essaie de tirer les larmes à fond en plus...) et convenu.
Artificiel effectivement
"James Gray du pauvre"
Déjà que James Gray c'est de la merde
Même moi j'aime bien James Gray.
http://www.buzzfeed.com/candacelowry/jake-gyllenhaal-entrainement#.nfYA6BV3JO
1000 abdos
100 tractions par jours
lentrainement denfoiré !!!
Oh non il est bien ce film
Sacrément bon même, histoire basique mais qui donne les tripes, Gyllenehal fait vraiment bien le mec tendu/pète des câbles.
La B.O, est également très bonne, film efficace, superficiel peut-être mais efficace! Je ne suis pas déçu
Jake se construit quand-même une très bonne filmographie avec un retour à de vrais bons rôles: Zodiac,Ennemy,Brothers,Prisoners,Nightcrawler, Southpaw
Merci de bien vouloir citer Jarhead
+1 pour Jarhead. Donnie Darko, également.
Jake Gyllenhaal dans Zodiac
Je n'ai pas vu jarhead, Donnie darko et brockback mountain c'est pour ça
Je pense que les deux acteurs qui sont en train de littéralement exploser à Hollywood sont Tom Hardy et Jake Gyllenhaal.
Le 29 juillet 2015 à 21:28:58 WarDawn a écrit :
http://www.buzzfeed.com/candacelowry/jake-gyllenhaal-entrainement#.nfYA6BV3JO1000 abdos
100 tractions par jourslentrainement denfoiré !!!
C'est n'importe quoi comme entrainement aussi et puis qu'on aille pas me dire que le dopage ne suit pas derrière