Chapitre 6: Epreuve de force au Louvre!
Au bout de quelques heures, David se trouva près du Louvre, une bande de quatre chefs sectaires l'attendait. Le premier tenta d'enflammer David qui se couvrit le visage. Lorsqu'il rouvrit les yeux, le haut de sa tenue était calciné...Il avait essuyé de faibles brûlures en comparaison de la puissance de son ennemi. il évita plusieurs autres jets de flammes et attira sa cible vers des bornes à incendie qui étaient proches et le ligota. Puis il fit sauter la borne dont le jet envoya voler le chef de la secte au loin. Il courut vers le Louvre mais un puissant jet d'eau repoussa David qui fut envolé au loin.
-De la magie noire, hein, j'ignorait que cela pouvait encore exister à nôtre époque...
-Oui, on ne te laissera pas passer ainsi!
-Je ne crains que vous ignoriez à qui vous avez affaire!
David lança ses kusarigamas sur un cable électrique, la lame des faucilles coupant le câble, le jeune homme en profita et saisit le fil, qu'il lança sur le gourou, l'électrocutant à mort. Là encore, il ne se rendit pas compte de l'arrogance et du sadisme qui se lisaient dans son regard et son sourire malsain. Il continua et vit un troisième chef sectaire, ce dernier provoqua un séisme localisé qui causa des dommages aux immeubles aux alentours. Le cavalier attira l'attention de sa cible qu'il attira prés de la borne d'incendie, puis il le mit hors d'état de nuire de la même façon que celui qu'il avait vaincu celui de l'eau quelques minutes auparavant...
Alors qu'il se rapprochait encore du louvre, un quatrième et dernier gourou se dressa face à lui. Ce dernier déclencha une forte rafale de vent qui repoussa le cavalier à plus de cent mètres. Puis, il appela ses sbires, une trentaine d'hommes encerclèrent le jeune homme, tous armés de diverses armes: pistolets, dagues...David fit tourner l'une des chaînes de ses kusarigamas à toute vitesse ce qui créa un bouclier qui arrêta la plupart des tirs. Les membres de la secte qui étaient équipés d'armes blanches fondirent sur lui, mais il lança d'une des faucilles en l'air, puis en faisant tourner à nouveau la chaîne de son arme, il créa un mouvement aussi violent que l'hélice d'une hélicoptère. Tous les hommes du gourou qui s'approchaient trop se virent déchiqueter par la force et la vitesse de la défense du cavalier. Le peu qui cromprirent esssayèrent de prendre la fuite, mais David lança l'autre côté de son arme vers une fenêtre pas loin, puis en utilisant toutes ses forces, provoqua un éboulement qui acheva les fuyards. IL eut un rire inconscient qui lui donnait un air de pur sociopathe. Son regard se mit à briller. Lorqu'il tourna la tête, le gourou de l'air était mort et ce n'était pas le cavalier qui l'avait tué....
IL entra dans le Louvre, puis après une dizaine de minutes de recherches, trouva la faux. Celle-ci était particulièrement grande, la manche devait mesurer près de deux mètres, la lame incurvée devait en mesurer près d'un mètre cinquante. La couleur violette de l'arme lui donnait un air surnaturel et effrayant.
-Pas de doute, se dit-t-il, c'est bien l'arme que je cherchais...
-Alors, il faudra me tuer pour l'obtenir, répondit une voix rauque venant de derrière lui.
David se retourna, il sut de suite qu'il aurait à faire avec l'un des commandants anges lorsqu'il reconnut la même style de tenue qu'Abadon ou Gael portait. L'ange qui lui faisait face était un grand type qui devait faire facilement deux têtes de plus que le cavalier, son corps musclé arborait de nombreuses cicatrices sur le torse et les bras. Il avait une grande balafre qui passait par son oeil droit, son crâne chauve lui donnant un air très combatif.
-Je me nomme Zaïel, répondit l'ange, commandant...
-Des forces armée je suppose...
-Oui, je suis étonné que tu me connaisses!
-je te connais pas, mais ton corps et tes nombreuses cicatrices prouvent le secteur que tu occupes.
-Je vois...Alors, si mon jugement est bon, tu es largement plus fort que ce qu'Abadon disait...
-Parce qu'on parle de moi chez vous?
-Oui, le rapport fait par Abadon mentionne un jeune humain très compétent au combat, mais encore trop inexpérimenté et impulsif pour faire face à un commandant...Pourtant, je t'ai vu à l'oeuvre...Vitesse, stratégie, grande maîtrise de ton arme....Tu es bien loin de la médiocrité que l'on te donne chez nous....
David sortit son arme et tenta une attaque à distance sur le commandant. Ce dernier ne bougea pas d'un doigt et l'arme ricocha sur lui avant d'être récupéré par le cavalier.
-Oh, attaque de test à distance pour voir mon niveau...Très judicieux, mais cela ne marchera pas sur moi...
-C'est ce que je constate, répondit David.
-Alors, dans ce cas, tu ne vois aucun inconvénient à ce que je me serves de ceci?
Zaïel tira du fourreau qui était à sa hanche gauche un très long katana, dont la lame noire donnait un air inquiétant...David hallucina.
-Masamune, n'est-ce pas?
-Oh, tu connais cette arme?
-J'ai fait du karaté, je me suis donc battu avec d'autres pratiquants d'arts martiaux, notamment ceux qui font de l'aïkido...Et tous connaissent la légende de Masamune, le plus puissant katana au monde...
-Quelle culture!
-Je ne laisserai pas t'en servir!
Le cavalier ligota son adversaire, puis eut un sourire de domination. Mais, alors qu'il croyait maîtriser la situation, l'ange trancha la chaine des kusarigamas comme un fil de soie, l'impact de la lame blessant le jeune homme...
-Quoi?
-On ne te l'a pas encore dit, mais seule une arme forgée par Ulthane, le géant forgeron peut tenir face aux armes mystiques! Ton seul espoir de me vaincre se trouve derrière moi! Autrement dit, tu ne peux me vaincre!
Zaïel fondit sur David qui tenta de le ralentir en lui lançant les faucilles dessus, mais ces dernières ricochaient sur l'ange comme des cailloux. Lorsque le jeune homme comprit, il était déjà transpercé au niveau des abdominaux, ayant dévié la lame au prix d'une grave blessure au bras droit. Il saignait comme lors de fortes pluies, et avait du mal à respirer. Le commandant retira sa lame et David s'effondrit, il se sentait presque aussi humilié que lorsqu'Abadon l'avait écrasé...Tandis que le sol du Louvre se couvrait de rouge, l'ange nettoyea son arme et la rangea puis s'apprêta à partir...
-Quelle déception, cria-t-il, moi qui ignorais si j'allais gagner...Pfff! Quelle perte de temps!
-Ah bon! cria le cavalier avec difficulté....
-Impossible, tu as du perdre au moins trois ou quatre litres de sang et tu es encore debout! Une lueur de peur s'installa chez l'ange....
-Oui! Je repartirai pas d'ici sans ça!
David brisa le coffre en verre de la faux, qu'il saisit.
-Trop tard, se dit l'ange, Si je te tues pas, j'aurai des problèmes!
David frappa le commandant, lui faisant une profonde entaille à l'épaule gauche, une giclée de sang vola.
-Alors, c'est bon, cette fois-ci, tu peux vraiment me blesser!
Le cavalier reprit espoir, s'il pouvait blesser son ennemi, alors il pouvait le tuer! Ses yeux changèrent à nouveau de couleur, reprenant leur teinte jaune or. Les deux hommes engagèrent un combat féroce qui allait détruire lentement le musée...Chaque attaque parée provoqua un puissant impact qui détruisait une oeuvre d'art...Leur affrontement dura plus d'une heure, lorsque David eut une idée. Après avoir paré une attaque de Zaïel, il rétracta la lame de sa faux bloquant l'arme de son adversaire, puis d'un mouvement sec, le désarma, le katana volant cent mètres plus loin avant de se planter dans le tableu de La Joconde.
-Enfoiré, cria l'ange. Tu vas me le....
Mais il n'eut pas le temps d'achever sa phrase, qu'un coup décisif de David manqua de le couper en deux. Le cavalier avait vaincu. Il récupéra du tissu sur le rideaux et pensa rapidement ses blessures les plus graves. C'est alors que Zaïel lui parla:
-Tu devrais...TU devrais m'achever....
-Aucun intérêt, tu nétais qu'un obstacle sur ma route, je ne suis pas venu ici pour tuer....
-C'est pourtant toi qui a massacré les trentes membres de la secte du temple du soleil, trois de leur gourous et me laissent dans cet état....
-Tu as perdu, retiens la leçon...
David sortit, il se sentit faiblir car, après tout, il avait perdu la moitié de son sang...Alors qu'il allait s'écrouler par terre, la faux dans son dos, Désespoir arriva. Le cavalier eut à peine la force de monter sur le cheval et se s'appuyer dessus...C'est bien ma veine, pensa-t-il, moi qui avait horreur des chevaux, moi voilà sauvé de justesse par mon étalon....
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mais bon sa c'est mon probleme 