On s'essaye à la concurrence, Captain Geek ?
Je te préviens, je t'adresse le même message qu'aux deux autres, il n'y aura pas de cadeau de ma part
Ma fic n'a strictement aucun rapport avec la tienne d'ailleurs, je l'avais commencé avant ton arrivée sur le forum
Si tu veux la lire, tu n'as qu'à la recherché sur notre bon vieux forum, sa s'appelle: Trabsformers: appareils ménagers.
Je ne te conseille pas de la poster ici El-Jess, tu vas passer pour un fou, et puis, ce mythe doit rester dans les lieux animés de notre démence, autrement dit, le Forum de Transformers La Face Cachée de la Lune
Bah, on verra bien la réactions des gens sensé
Rappelle toi qu'ici nous sommes plus nombreux, alors que nous avons cruellement savouré ta FIC dans les bas-fonds de JV.com en petit nombre
El-Jess, tu es en retard chenapan
Thanator1 je crois que c'est le meilleur chapitre que tu aies écrit, la qualité d'ecriture et la variation des mots est juste EXCELLENTE !
Merci Je tacherai de faire pareil pour la suite, promis
Chapitre XI : Cantina bancale et jeux sous couvert
Le vent soufflait et gémissait dans les rues de la ville de Genesis. Les ombres s'allongeaient rapidement. Des silhouettes se réfugiaient sous les porches ou dans les établissements publics. Bientôt, les premiers flocons apparurent.
La ville, située loin au nord de Cybertron, bénéficiait d'un climat tout sauf clément. Le froid était présent pendant 6 des huit mois d'un cycle stellaire Cybertronien. Les fortunés de la ville y restaient parce que malgré le climat défavorable, le commerce battait son plein; ou alors c'était par amour de cette étrange chose qu'était la neige d'Energon.
Les dizaines d'usines et de raffinerie de la ville lui permettait de supporter le froid; la plupart du temps; quand leurs systèmes n'étaient pas endommagés par le froid glacial.
Néanmoins, la ville bénéficiait d'un courant d'air chaud qui venait du sud, filtré par les montagnes de Hiltway. C'est pourquoi les plus riches avaient leurs demeures sur les hauteurs de la ville. Genesis était implanté sur une cuvette naturelle, dont le quartier pauvre occupait le fond.
Plus haut encore, se dressent deux forteresses, se faisant face de part et d'autre de la cité. Au sud, Steelgate, fort qui selon la légende locale était la dernière demeure de Solus Prime. Etincelante, la forteresse en acier blanc était maintenant dans piteux état.
Sous la forteresse de Steelgate se trouvait le quartier croyant de la ville, la Clôture, sous laquelle se trouvent les catacombes; près de dix générations y reposent, attendant le jour du passage sous la garde des Veilleurs des Morts.
Sur les hauteurs du nord se trouve une autre forteresse, appelée par les Genesiens le Fort Noir. Sa muraille est faite d'un métal noir que personne ne connait; certains voient parfois depuis les fenêtres des êtres étranges aux yeux étranges. Cette construction grandit.
Genesis préfère ne pas y prêter attention. Ceux qui s'y étaient intéressés de trop près avaient fait l'objet de disparitions inexplicables
Vers l'ouest, la cuvette de la ville s'ouvrait sur un immense lac d'Energon, gelé presque tous les mois, et qui parvenait jusqu'au quartier défavorisé. Ainsi, vers l'ouest de ce quartier suintant les privations surnommé le Dérivatif par les habitants de Genesis, se trouvait un petit port donnant sur le lac.
Le long de ce port s'alignaient des établissements souvent désaffectés, ou miteux à s'en effondrer au pemier grand coup de vent.
Un de ces établissements était une cantina-hôtel appelée L'Huile de Fer; les fondations étaient irrégulières, et plus la bâtisse s'élevait, plus elle penchait vers la bâtisse voisine, jusqu'à s'écraser sur elle à son sommet, tel un bot ivre qui aurait besoin de son voisin pour se tenir debout. L'Huile de Fer avait la plupart de ses fenêtres condamnées, pour empêcher le froid de s'infiltrer; les clients étaient rares, mais dans ce quartier c'était un des seuls établissements à proposer un logement.
Un client remonta alors la rue qui descendait jusqu'au port et poussa la porte de l'Huile de Fer. Tiens, non. Ce n'est pas un client. C'est le patron. Il s'appelle Chaindrive.
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J'ai tiré un huit, ajusté mes holo-cartes, rejeté un quatre, et j'ai contemplé l'as solitaire. A ma gauche, Reartrail a marmonné : "Pour le coup, le voilà à sec."
Je l'ai regardé, intrigué. "Qu'est-ce qui te fait dire ça?"
Il a pris une holo-carte, poussé un juron et s'est défaussé. "Tu tires une tronche de cadavre quand t'as pas de jeu, Sentinâl Zénith. Même ton regard s'éteint presque."
Blowback a tiré une holo-carte, juré, rejeté un cinq. "Il a raison, Sentinâl; t'es si impénétrable que t'en deviens transparent ... à toi, Seaspray"
Seaspray a contemplé son jeu, puis l'holo-distributeur, comme s'il pouvait arracher une victoire aux crocs de la défaite. Il s'est servi une carte. "Et galère!" Il s'en est défaussé aussitôt : c'état une carte royale. J'ai montré mon as et raflé les mises
J'étais avec mes amis de la Garde d'Elite, Blowback, Reartrail et Seaspray, dans la chaleur douillette d'une cantina à Ultrix. Nous étions plongés dans une partie d'holo-cartes Dwell autour de la table la plus confortable de la cantina.
Le jeu en lui-même est assez simple à apprendre, mais c'est la conversation autour du jeu qui donne tout son piquant à une partie. On peut perdre une manche simplement parce que les paroles d'un autre joueur nous ont déconcentrés ou perturbés.
Blowback lorgnait derrière mon épaule tandis que Seaspray réinitialisait l'holo-distributeur. Son regard était dur et froid.
"Qu'est-ce qu'il y a?" ai-je murmuré.
"- Notre hôte rassemble son courage. Il n'attend que l'occasion de sortir pour aller les prévenir."
Je me suis retourné. Les autres aussi. Un à un, le barman et ses client ont baissé le regard et se sont ratatinés en eux-mêmes. Tous sauf un grand escogriffe ténébreux, assis seul dans la pénombre près de la cheminée. Il a cligné de l'oeil et a levé sa chope, comme en guise de salut. J'ai froncé les sourcils. Il a répondu par un sourire.
Seaspray a distribué les holo-cartes.
"Cent quatre-vingt-trois", ai-je annoncé.
Blowback s'est renfrogné. "Va te faire fondre, Sentinâl" m'a-t-il dit sans s'émouvoir. Je comptais les tours de jeu. Ils rythmaient comme une digi-horloge notre vie de frères de la Garde d'Elite. J'avais du jouer facilement trois cent mains depuis le début de la Crise Séparatiste. Les Primes seuls savent combien de fois j'ai tapé le carton depuis que j'ai commencé à tenir les annales.
"Croyez qu'ils ont eu vent de quelque chose à notre sujet?" a demandé Reartrail. Il était à cran. Un effet de l'attente.
"Je ne vois pas comment." Blowback disposait ses holo-cartes dans sa main avec un soin exagéré. Ha ! Ca c'était révélateur. Il avait sans doute du jeu. J'ai repassé ma propre main en revue. Vingt et un. J'allai surement me faire griller, mais le meilleur moyen de faire barrage ... j'ai abattu mon jeu. "Vingt et un.
- Tas de ferraille !" a bafouillé Seaspray. Il s'est défaussé de ses grosse cartes pour réduire ses points. Mais il lui restait quand même vingt-deux à cause d'une carte royale. Blowback avait trois neuf, un as et un trois. J'ai tout raflé, une fois encore, en grimaçant un sourire.
"Si tu gagnes au prochain tour, tu peux être sur qu'on fouille tes bras", a marmotté Reartrail. Il a réinitialisé l'holo-distributeur.
Quel chanceux ce Sentinal
J'aime bien les phases comme ça où ils jouent
Je suis déjà dans la file d'attente pour la suite
Ouais ... en tous cas je te promets du palpitant pour la suite
Eh ben, j'ai tout simplement hâte
Chapitre XII : Embuscade brutale et journée banale
Les gonds de la porte du fond ont couiné. Tous le monde s'est figé et les regards se sont tournés vers l'accès à la cuisine. On s'agitait derrière.
" Slick ! T'es où, bon sang ?"
Le barman a jeté un regard à Blowback, rongé d'angoisse. Blowback lui a fait un signe. Le barman a braillé :
"Ici, Net.
- On continue la partie", a murmuré Blowback.
J'ai commencé à distribuer les cartes.
Un bot d'une centaine d'années est sorti de la cuisine. D'autres ont suivi. Tous avec une armure brune et boueuse. Clairement des Séparatistes. Des mitrailleuses lourdes leur barraient le dos. "Ils ont du choper les jeunes. Je ne sais pas, mais..." Quelque chose dans le regard de Slick lui a mis la puce à l'oreille.
" Qu'est-ce qui se passe?"
Nous avions suffisamment intimidé Slick. Il ne nous donnerait pas.
Tout en contemplant mes cartes, j'ai sorti mon pistolet shrapnel. Mes compagnons en ont fait autant. Reartrail s'est défaussé de la carte qu'il venait de tirer, un deux. D'habitude il cherche le score minimal. Son jeu trahissait sa nervosité.
Blowback a raflé la carte rejetée et a aligné une suite : as, deux trois. Il s'est défaussé d'un huit.
Un des comparses de Net a gémi : "Je te l'avais dit qu'on n'aurait pas dû envoyer les gamins." Ca sonnait comme une vieille histoire ressassée.
"Tes je-te-l'avais-dit , tu peux te les garder", a grogné Net. "Slick, j'ai fait passer le mot pour la réunion. Faudra disperser l'équipement.
- On ne sait rien de sur, Net", intervint un autre type en brun. "Tu sais ce que c'est que les jeunes."
- Tu te leurres. Les limiers de Guardian Prime sont à nos trousses.
- Je t'avais dit qu'on n'aurait pas du s'en prendre à ces ..." a repris le geignard.
C'est alors qu'il s'est tu, s'apercevant qu'il y avait des étrangers dans la salle et que tous les clients habituels tiraient des mines de déterrés.
Net a empoigné son épée.
Ils étaient neuf, si on comptait Slick et quelques clients qui commençaient à se ranger de leurs côté. Blowback a renversé la table de jeu. Nous avons tiré avec nos pistolets. Quatre balles de shrapnel ont fusé à travers la salle commune. Nous avons dégainé nos épées.
Ca a duré quelques secondes.
"Tout le monde va bien ? a demandé Blowback.
- M'ont égratigné ", a dit Seaspray. J'ai jeté un coup d'oeil. Rien d'inquiétant.
"Retourne derrière le comptoir, mon pote" , a commandé Blowback à Slick, qu'il avait épargné. "Les autres, remettez la salle en ordre. Reartrail, surveille-les. Au moindre écart, tu les descends.
- Qu'est-ce que je fais des cadavres?
- Dans la cave de la cantina"
J'ai remis la table sur ses pieds, me suis rassis, et ai déployé un hologramme d'un fichier. Il représentait l'organigramme de l'état-major Séparatiste de la région. J'ai biffé Net. Il se trouvait au milieu de la hiérarchie. "Slick ! ai-je appelé. Amène-toi par ici."
Le barman s'est approché avec l'enthousiasme d'un chien promis à une volée de coups de trique.
"T'en fais pas. Tout se passera très bien pour toi. Si tu coopères. Dis-moi qui étaient ces types."
Il s'est mis à bafouiller. Comme de juste.
"Seulement les noms", ai-je insisté.
Il a dégluti, balayé la salle du regard. J'ai jeté un coup d'oeil au grand type près de la cheminée artificielle. Il n'avait pas bougé de toute l'échauffourée. Il continuait d'observer la scène avec une apparente indifférence.
Slick a énoncé les noms.
Certains figuraient sur ma liste, d'autres pas. J'ai supposé que ceux qu'elle ne mentionnaient pas n'étaient que des sous-fifres. Ultrix avait été suffisamment bien quadrillée pour que cette liste soit fiable.
Le dernier corps a été débarrassé du plancher. J'ai donné un passe de crédit à Slick. Il a gloussé. Les clients lui ont jeté des regards mauvais. J'ai grimacé un sourire. "Pour tes services"
Slick a tremblé, les yeux rivés sur son passe. Le cadeau empoisonné. Ses supérieurs allaient penser qu'il avait contribué à tendre l'embuscade. "Tu l'as dans le Spark, ai-je soufflé. Tu veux t'en sortir vivant?"
Il m'a lancé un regard lourd de peur et de haine.
"Mais vous êtes qui, par Primus? a-t-il haleté d'une voix rauque.
- La Garde d'Elite, Slick. La Garde d'Elite.
Je ne sais pas comment il s'y est pris, mais il s'est mis à trembler encore plus.
Toujours aussi bien
Merci du compliment
C'est normal, ce qui est bien mérite d'être complimenté
Je en premiére place !!!
c,est nul
je déconne
ah ah ah !!!
mec, t'es un goéland grippé
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Chapitre XIII : Genesis; barman mal barré
Chaindrive s'était réinstallé derrière le comptoir de sa cantina, et jeta un regard au-delà du désespoir dans la salle commune de l'Huile de Fer. La quasi-totalité des tables étaient désertées; l'établissement n'avait jamais attiré beaucoup de clients, mais là, c'était la saison morne. Pratiquement tous les meubles de la cantina étaient recouverts d'une fine couche de rouille. Des rénovations auraient été plus que bienvenues.
Chaindrive regarda, tout aussi morose, le contenu de sa caisse; il avait à peine quatre passes de dix crédits chacun. Ce n'était pas aujourd'hui qu'il pourrait se permettre de rénover sa cantina ...
"Chaindrive."
Le patron se tourna vers le fond de la salle commune, qui s'étirait en un L jusqu'à un feu électrique, désactivé faute de pyro-carburant. Près de ce feu électrique se trouvaient les meilleures tables et les meilleurs sièges.
Dans l'un d'eux était enfoncé un grand bot. A moitié plongé dans l'ombre, son visage était dur, aux traits fins, avec des yeux violacés et froids, froids, froids comme la neige d'Energon qui commençait à tomber, dehors.
"Oui, Heatwave ?" répondit Chaindrive.
"Va chercher du pyro-carburant chez Owlclaw" , fit-il en lançant au barman un passe d'argent.
"Tout de suite, monsieur"
Cela faisait maintenant un demi-cycle orbital que Heatwave avait une chambre à l'Huile de Fer. Chaindrive aurait bien aimé pouvoir se débarrasser de lui; il le mettait mal à l'aise avec son air froid et distant, son ton autoritaire, sa façon de donner des ordres au patron d'une cantina dont il n'était que client, et sa manie de lâcher une remarque atone, glacée chaque fois que quelqu'un qu'il jugeait indigne de confiance franchissait la porte de la cantina, mais il avait besoin de lui.
C'était le seul client à peu près potable de la cantina-hôtel, et il avait de l'argent; beaucoup d'argent. Il se disait réfugié du Schisme Séparatiste qui continuait à faire rage dans le sud, mais Chaindrive n'y croyait pas. Il ne ressemblait pas à un de ces belligérants.
Chaindrive se dirigeait donc vers l'entrée de l'Huile de Fer, mais à travers la fenêtre, vit deux silhouettes massives se diriger vers la cantina. Son Energon se glaça dans son Spark, et il fit volte-face, se dirigeant vers le fond de la cantina, et les cuisines; au passage, il fait à sa serveuse :
"Je vais sortir par la porte de derrière. Bluenet, tu ne m'as pas vu de la journée.
- Krown ? demanda-t-elle.
- Krown, confirma le barman.
Il passa par les cuisines et ouvreit la porte de derrière. Un visage barré de cicatrices l'accueillit avec un sourire mauvais.
"Ou crois-tu aller comme ça, Chaindrive?
- Oh ! Salut, Dreck. Je vais aller chercher du pyro-carburant chez le fournisseur.
- Non-non, tu reste là."
Le doigt de Dreck s'enfonça dans le torse de Chaindrive et le repoussa.
"Bon, d'accord, fit ce dernier. Tu veux un verre ?
- Mets-en donc trois.
- Trois ? fit Chaindrive.
- Tu n'es pas au courant que Krown va passer ?
- Je te le jure, pourtant !
Le sourire de Dreck s'élargit. Chaindrive mentait et il le savait parfaitement.