Se connecter

Final Fantasy IX

Sujet : Roman du jeu
Bibi907
Niveau 10
07 mars 2010 à 11:43:05

Je n'ai fini que le chapitre 2, je cite les fautes d'orthographe que j'ai vues :
- dans cette masse compacte de personne :d) personnes
- que le petit homme dû emprunter :d) dut
- Voila, c’est finit pour aujourd’hui. :d) fini
- et disparu rapidement. :d) disparut
- et cela même si il portait une échelle :d) s'il
- des musiciens jouaient des airs entraînant :d) entraînants

Sinon une petite faute de sens : "et le roi reçut peu après un faux coup fatal" :d) c'est pas vraiment un coup fatal vu que le roi est encore vivant après. C'est plutôt qu'il est blessé et ne peut pas continuer le combat.

En tout cas c'est vraiment super et très fidèle au jeu, continue :)

[Zoloom]
Niveau 6
08 mars 2010 à 15:44:11

Merci Bibi pour tes précisions, c'est corrigé. Et merci pour tes encouragements.

A ce propos j'ai pris une décision: en plus de ne pas traiter les combats aléatoires, j'ai décidé de ne pas traiter les combats de boss inutiles pour l'histoire,à savoir:

- Gisamark dans la Caverne de Guismar
- Larvalar Junior sur la Route de la Gorgone
- Larvalar au Château d'Alexandrie
- Gargantua aux Passes de Condéa
- Obelisk au Palais du Désert
- Dahaka au Château d'Ypsen
- Silverdragon à Pandemonium
- Beaucoup d'autres boss de la fin du jeu comme Aquadon ou Tiamat

Tous les autres combats, importants même si ce sont pas des Boss, comme les Mages Noirs dans la Caverne de Guismar, ou des boss importants comme Beate, Soulcage ou Kuja, seront évidemment retranscrits.

Je poste donc le chapitre 4 !

[Zoloom]
Niveau 6
08 mars 2010 à 15:46:46

Chapitre 4
La Forêt Maudite

Djidane se réveilla seul au milieu d’une épaisse forêt. Il se releva péniblement : ses côtés lui faisaient mal. Cependant il remarqua qu’hormis quelques coupures, il était sain et sauf. Tout était très sombre : les nuages masquaient la lune. Il entendait au loin des bruits de flamme. Il se rapprocha jusqu’à trouver le vaisseau échoué, en feu.

A l’intérieur, Bach se mit debout. Il remarqua à côté de lui son assistant :

- « Ca va Cina ? T’as rien ?
- Moi ça va, mais le Prima Vista, c’est autre çose !
- Il a fallu qu’on s’écrase juste quand ça devenait intéressant.
- Zusqu’à maintenant, personne n’est sorti d’ici vivant.
Frank arriva précipitamment :

- Chef ! Ca brûle en bas ! Ca flambe de tous les côtés, on s’en sort pas !
- J’ai pas le temps de m’occuper de broutilles pareilles ! Réfléchissez deux minutes et éteignez-moi ça ! Et n’oubliez pas d’évacuer les blessés !
- A vos ordres ! accepta Frank avant de sortir.

Bach se tourna vers Cina :

- Sortez aussi toute la marchandise ! Les armes et tout ce qui peut être utile ! Si jamais ça brûle, on pourra plus sortir d’ici.
- Compris, cef.

Un peu plus tard, Cina avait réussi à sortir une bonne partie de la marchandise : des caisses de munitions, des tonneaux de vivre… Il les avait entreposé près de la carcasse du Prima Vista qui brûlait toujours. Autour de lui se trouvaient quelques cadavres, des membres de l’équipage qui n’avaient pas survécu au crash. La forêt était effrayante : des bruits d’animaux se faisaient entendre derrière les arbres environnants. On croyait même entendre des chuchotements.
Cina cria en direction du vaisseau échoué :

- Eteignez vite ce feu ! Ze pourrai pas tout transporter tout seul !
Senéro sortit de l’engin avec un mort dans les bras, qu’il jeta sur deux autres cadavres.

- Qu’est-ce que tu fais ? cria Cina. Dépêche-toi, tout va brûler !
- On a cherché partout mais on trouve pas la princesse. Si ça se trouve elle est passée sous le vaisseau…
- Perdre une princesse qu’on vient d’enlever, c’est un coup à se faire pendre…

Djidane sortit alors de la forêt en courant :

- Djidane ! s’exclama Cina. Ze savais bien que t’étais vivant ! Quelle idée aussi de sauter de l’aérothéâtre en plein vol !
- J’ai été éjecté ! Et les autres, ça va ?
- T’en fais pas pour nous. On a l’habitude des coups durs. Le seul problème pour le moment, c’est qu’on trouve pas la princesse…

En plein cœur de la forêt, Grenat et Bibi couraient à perdre haleine. Bibi poussait des cris de peur et tomba soudain. Grenat alla vite le relever :

- Vous allez bien ?

Le garçon au chapeau pointu se releva et demanda :

- Il va revenir ?

Soudain quelque chose bougea dans les branches.

- Attention ! » hurla Bibi.

De son côté, Djidane décida de partir seul à la recherche de la princesse, les autres étant trop occupés avec le Prima Vista. Il descendit le long d’une souche géante et s’enfonça dans la forêt, à l’affût du moindre bruit. Il passa par une mare qu’il traversa rapidement : la forêt semblait très humide, d’ailleurs il croisa de nombreuses grenouilles sur son chemin.
Après 15 minutes de marche, il entendit des cris. Il se précipita dans leur direction et tomba sur Bibi, apeuré, qui bégaya :

- « C’est horrible !
- C’est quoi ce truc ? interrogea Djidane.

Il remarqua Steiner au prise avec une plante géante, aux deux lianes qui fouettaient l’air. Elle semblait pouvoir se mouvoir à sa guise, car aucune racine ne s’enfonçait dans la terre : elle possédait à la place deux pattes comme les animaux. Au dessus de sa tête, il reconnut Grenat bloquée entre plusieurs immenses pétales.
- Relâchez la princesse ! hurla le capitaine.
- Je pense pas qu’il comprenne ! lui déclara le Tantalas. Faut y aller !

Soudain Djidane se mit à briller d’une lueur éclatante. Steiner le regarda ébahi.

- Mais qu’est-ce que…

Djidane semblait avoir perdu ses vêtements, à la place, il était couvert d’une fourrure épaisse, qui le faisait encore plus ressembler à un singe qu’avec sa simple queue.

- Je me sens en pleine forme ! assura-t-il.
- Ca… ça serait ça, la transe ? questionna le capitaine. J’en avais entendu parler, mais… il faut libérer ses sentiments, et…
- Allez, on va régler ça en dix secondes, assura Djidane, plus confiant que jamais.

Il fonça avec une rapidité ahurissante sur la plante et lui coupa une de ses lianes à l’aide de ses deux dagues. Le monstre tenta de le fouetter avec l’autre mais manqua tout ses coups, le Tantalas évitant les attaques avec une légèreté incroyable. Décontenancé, le monstre choisit la fuite : il se projeta en l’air et disparut dans les branchages. Immédiatement calme, Djidane brilla de nouveau : il était redevenu normal, et portait ses vêtements de voleur habituel, comme si rien ne s’était passé.

- PRINCESSE ! appella Steiner.
- Où elle est ? se demanda Djidane.
- Il l’a emmenée… déclara Bibi. J’avais trop peur d’utiliser la magie… Et maintenant elle va se faire manger !
- Je n’ai même pas été capable de défendre la princesse correctement… soupira le capitaine.
- C’est trop tôt pour renoncer ! motiva le Tantalas. C’est un serviteur du maître de la forêt. Il a dû l’emmener dans le repaire de son maître, au fond de la forêt.
- Alors dépêchons-nous de le rattraper !

Tout à coup, la plante surgit d’en haut et avala dans ses pétales Bibi.

- Au secours ! cria le petit mage.

Il rassembla ses forces et invoqua une boule de feu sur le monstre. Celui-ci hurla de douleur.

- On dirait que la magie fonctionne ! s’écria Djidane.

Steiner évita une nouvelle attaque de liane tandis que Bibi se concentrait de nouveau. Il lança une nouvelle boule qui fit crier de souffrance la plante, visiblement grièvement blessée.

- C’est ça, c’est exactement ça ! encouragea le Tantalas en se baissant pour esquiver le monstre.
Une dernière fois, le garçon lança une boule de feu. La plante cria à l’agonie et se fana : elle était morte. Ses pétales s’ouvrirent, permettant à Bibi de s’échapper.

- J’ai eu peur, couina-t-il.
- Ca va ? T’as rien ? demanda Djidane.

Soudain ce qui restait de la plante émit depuis son corps un gaz verdâtre qui toucha Steiner et Bibi.

- Attention ! cria le Tantalas.
Mais c’était trop tard : les deux tombèrent inconscients.

Bibi se réveilla péniblement dans un lit. Frank était à ses côtés, souriant :

- Tu pourras remercier Djidane. Sans lui, t’étais bon pour le grand voyage. T’as pas été empoisonné, t’as été ensemencé. Si les bourgeons sortent, ils te transforment en fruit sec.
- Je vais mourir ? murmura le petit mage.
- Désolé de t’avoir fait peur. Ce truc là va tuer toutes les graines, t’as pas de souci à te faire, jura Frank en lui montrant un petit flacon.

Il en versa dans la bouche de Bibi.

- C’est quoi ? C’est bizarre…

Et le garçon se rendormit.

Steiner, très faible, marchait comme un zombie dans l’épave du Prima Vista en balbutiant :

- Princesse, je viens vous sauver…

Il fut arrêté par Bénéro.

- Qu’est-ce que vous faites ? s’énerva le capitaine.
- Entre là, ordonna Benero en lui montrant une cabine.
- Brigands… la princesse a peut-être été dévorée par un monstre à l’heure qu’il est… Vous voulez que je l’abandonne ?
- T’iras nulle part dans cet état.
- T’inquiète pas pour la princesse, assura Senero. Le chef s’occupe de tout.

Il conduisit Steiner jusqu’à un lit. Le chevalier était trop faible pour lutter.
- Repose-toi.
- Et bois-ça, ajouta Benero en sortant un flacon.
- Brigands… pendant ce temps, la princesse… marmonna le capitaine.

Senero lui ouvrit la bouche et Benero lui versa du liquide à l’intérieur, et le força à avaler.

- Hors de question, répondit Bach à Djidane, dans la timonerie de l’aérothéâtre. T’as bien vu que le bateau était entouré de monstres en tout genre !
- Et alors ? C’est pas un problème si on y va tous ensemble.
- Et les blessés, qu’est-ce qu’on en fait ?
- On les emmène avec nous.
- Et comme ils ne peuvent pas bouger, en cas d’attaque, ils se font tuer. La princesse a son importance, mais les compagnons passent avant tout.
- Bon sang !
- Les Tantalas ne bougeront pas d’ici tant que les blessés ne seront pas guéris. Toute initiative individuelle est interdite.
- On abandonne une femme, comme ça, sans rien faire ? »

Mais Bach ne répondit pas. Djidane sortit de la pièce en claquant la porte.

Steiner se réveilla seul dans la chambre. Il semblait aller mieux et se leva. Il essaya d’ouvrir la porte, mais elle était vraisemblablement fermée à clé. Il inspecta la pièce dans le but de s’échapper, mais elle n’avait pas de fenêtre. Il retourna à la porte et cogna comme un sourd :

- « Laissez-moi sortir ! Laissez-moi sortir !

Il eut un vertige : le poison faisait encore son effet. Il retourna s’assoir sur le lit. Son attention se porta sur une petite table où était posé un objet. Il le prit. C’était une poupée. Il lut dans son dos :

- Princesse Grenat, 15 ans… Qui a osé écrire le nom de la princesse sur une poupée aussi laide ? Et puis la princesse a 16 ans ! De toute façon, elle est horrible cette poupée…

Pendant ce temps, Rubis, l’actrice Tantalas qui devait jouer Cordélia, était dans un bar vide d’Alexandrie. On pouvait entendre au dehors les cris de panique.

- Où sont-ils passés ? se demanda-t-elle devant un verre, au comptoir. Et maintenant, qu’est-ce que je fais ?

Cina cherchait quelque chose parmi les marchandises qu’il avait sorti du Prima Vista.

- Elle est peut-être là… oh non… ze la trouve pas ! Ma poupée Grenat, où elle est ? Ze peux pas dormir sans elle ! Si ça se trouve, quand le vaisseau brûlait…

Djidane descendait l’escalier après la timonerie. Il tomba sur Frank qui sortait d’une cabine :

- Je lui ai donné un remède. Il faut juste qu’il se repose. Tu devrais aller le voir : il veut te remercier.

Djidane entra dans la chambre. Bibi était allongé sur le lit. Il se releva quand il entendit la porte se fermer et s’adressa au Tantalas :

- Merci de m’avoir sauvé la vie.
- Me remercie pas, c’est pas la peine. Si t’avais pas été là avec ta magie, on s’en serait jamais sorti. T’es pas bien grand pour te servir de la magie noire.

Le petit mage ne répondit rien, se contentant de fixer Djidane, qui lui demanda :

- T’aimes pas qu’on te dise que t’es petit ? Tu sais te servir d’une super magie ! Il faut que t’aies plus confiance en toi. La valeur d’un homme se voit pas. Ca dépend de ses rêves et de son cœur.
- Mais à cause de moi, elle…
- T’inquiète pas ! Fais confiance à Djidane.
- Tu vas la sauver, hein, m’sieur Djidane ?
- Holà, pas de « monsieur » avec moi, appelle-moi « Djidane ».
- D’accord, Djidane !

Le Tantalas lui fit un sourire et sortit de la pièce. Il constatait que Bibi ne pensait qu’à ça. Il lui avait promis de sauver Grenat, mais il n’était pas sûr de pouvoir le faire. Quand il a vu pour la première fois la princesse dans l’escalier du palais, il a senti quelque chose de spécial. Cela pouvait être le destin ? Non… Mais alors, qu’est-ce que c’était ?
Djidane s’inquiétait lui aussi. Mais il ne pouvait pas discuter les ordres du chef… Il ne savait vraiment pas quoi faire. Elle avait un regard si triste… Pourquoi avait-elle ce regard si lointain ? On aurait dit qu’elle refusait de voir le monde autour d’elle. Comme si ses yeux ne voulaient même pas voir les sept couleurs de l’arc-en-ciel. Sur ce point, on dirait qu’elle lui ressemblait un peu… Pourquoi était-elle partie du château ? Serait-il prêt à laisser tomber ses amis pour une fille qu’il venait à peine de rencontrer ? Mais il savait qu’elle comptait sur lui. Il ne pouvait pas laisser tomber une dame. C’était décidé : il allait partir à sa recherche.

Il emporta une gourde, une ration et ses deux dagues et se dirigea vers le couloir principal de l’aérothéâtre. Là, il tomba sur Frank :
- Elle aussi, elle te plaît ? Qu’est-ce que tu vas faire ?
- Je vais chercher la princesse avec le vieux.
- T’es sérieux ? Tu connais pas le maître de la forêt, à ce que je vois. Et en plus, le chef te laissera pas faire.
- Je sais…
- De toute façon, personne pourra te faire changer d’avis. Va en parler au chef, tout de suite.

Djidane hocha la tête et regagna la timonerie. Mais il ne vit pas Bach. Il retourna dans le couloir à sa recherche et trouva Markus. Il lui demanda où était Bach et Steiner. Markus ne savait pas pour le chef, mais répondit concernant le capitaine :

- Le vieux est enfermé dans la réserve. Je veux dire, il est calme, on l’entend juste râler de temps en temps.

Djidane le remercia et descendit dans la cale. Il trouva Bach dans une des chambres. Celui-ci se retourna :

- Je t’attendais. Je commençais à me demander si t’allais venir. Tu vas la chercher, c’est bien ça ?
- Je lui ai promis de l’enlever pour de bon.
- Je te demande pas pourquoi ! s’écria le chef en éclatant de rire. C’est une belle fille, tu pouvais pas lui résister. C’est une raison suffisante. Alors, t’as pris ta décision ? Le règlement des Tantalas est strict : tu n’auras pas de traitement de faveur.
- Je sais tout ça.
- T’as l’air décidé, c’est bien. Viens dans la cale.

Bach sortit de la pièce, suivit par Djidane. Dans la cale, les deux hommes se firent face. Le chef demanda de nouveau :

- T’es décidé, Djidane ?

Le garçon à la queue de singe hocha la tête. Bach sortit alors sa cimeterre de son fourreau. Djidane dégaina ses deux dagues.

- Chargez ! beugla le chef en fonçant sur son adversaire.

Surpris, Djidane se prit un coup d’épaule bien senti. Il répliqua en frappant d’une dague sur le casque de Bach. Celui-ci ria :

- Arrête de me chatouiller !

Sentant la colère monter, Djidane repoussa violemment son chef. Il frappa de l’une, puis de l’autre dague, mais Bach paraît tous les coups.

- Tu ne peux pas sauver la princesse tout seul ! déclara le chef des Tantalas.

Celui-ci brandit sa lame, mais il était lent et Djidane bondit derrière lui. Il le bloqua contre le mur, dans son dos, les deux dagues proches du coup de son adversaire. Mais Bach se retourna soudainement et Djidane dût se baisser en catastrophe pour éviter le cimeterre. Il donna un coup de dague sur le bras du chef, qui gémit de douleur. Celui-ci maniait moins bien son arme à présent, et se retrouva rapidement en difficulté. Il avait les deux dagues sous son cou.

- T’as gagné, Djidane, félicita amèrement Bach.

Le garçon à la queue de singe rangea ses armes. Son chef se retourna. Il donna une lourde tape sur l’épaule du vainqueur :

- T’es costaud ! Tu m’as vraiment fait mal ! Je te confie la princesse.

Il s’éloigna en riant. Il ne semblait pas fatigué, contrairement à Djidane qui avait l’impression que son épaule était déboîtée tellement il souffrait.

Frank s’approcha de lui, souriant :

- Ca ne m’étonne pas de toi, Djidane. Voilà la clé de la réserve, fais comme tu l’entends, dit-il en lui confiant l’objet.

Le garçon alla à la réserve, et tourna la clé dans la serrure. Il trouva Steiner assis sur son lit, la poupée Grenat dans la main.

_Andrewrocks_
Niveau 9
08 mars 2010 à 17:46:51

Ouah, j'ai eu le plaisir de me faire 2 chapitres d'un coup :) Et les deux sont toujours aussi nickels :oui:

T'as oublié d'enlever quelques guillemets:

chapitre 3:
-----------

Frank arriva :
- Paré de notre côté aussi !
- Très bien. En avant !
- Oui chef ! »- « Regarde derrière-toi ! lui cria le Tantalas.

- Ca ne marche pas avec moi, gronda le capitaine en se rapprochant toujours.
- Steiner, regardez derrière vous ! ordonna la princesse.
- La succube… bredouilla Bibi.
- La succube va exploser ! » hurla Markus.

- « On va s’écraser ! »

- « Cette gamine va… Dire que je la voyais encore comme une gamine… Je ne l’imaginais pas aussi téméraire. Pile ! Face !

- Faut-il tuer la princesse Grenat ? demanda Face.
- Qui parle de la tuer ? s’énerva Branet. Il faut la ramener vivante ! »

Chapitre 4:
-----------

- « Ca va Cina ? T’as rien ?
- Moi ça va, mais le Prima Vista, c’est autre çose !

- Attention ! » hurla Bibi.

- « C’est horrible !
- C’est quoi ce truc ? interrogea Djidane.

- Les Tantalas ne bougeront pas d’ici tant que les blessés ne seront pas guéris. Toute initiative individuelle est interdite.
- On abandonne une femme, comme ça, sans rien faire ? »

- « Laissez-moi sortir ! Laissez-moi sortir !

A part ça, aucune fautes d'orthographe ne m'as réellement sauter aux yeux mais j'avoue que je n'ai pas spécialement lu hyper attentivement :oui:

Pour les boss, je suis d'accord avec toi, cependant, je pense que Gargantua est un boss assez important. C'est lui qui nous fait nous rendre compte que Eiko est forte, qu'elle sait se défendre et se débrouiller seule mais, surtout, qu'elle est capable d'utiliser les chimères :oui:

Et je voulais te proposer de quand même raconter quelques quêtes annexes; non pas les trucs inutiles à l'histoire, comme celle des chocobos, mais celle où on en apprend plus sur les persos. Genre celle où Bibi retourne chez lui avec Kweena et qu'ils voient le grand-père de Bibi, ou celle du mur des Invokations où on apprend le nom de la princesse et celui de ses parents.

Enfin, voilà, c'est mon avis quoi :-)

Sinon, c'est encore du très bon boulot, continue comme ça :oui:

_Andrewrocks_
Niveau 9
08 mars 2010 à 17:49:23

Ah oui, et quand tu racontes ce qui se trouve être les ATE dans le jeu, je pense que tu devrais les séparer de la trame principale à l'aide d'une range de "***" ou de "---" :oui:

Arch-Ange
Niveau 10
08 mars 2010 à 18:18:50

Désolé, actuellement je n'ai encore lu aucun chapitre car je fais un passage éclair. Mais je ne peux que t'encourager également (en voyant les personnes qui t'encouragent, j'en fais déjà de même en me fiant à eux :) )

En espérant te lire prochainement, quand le temps me le permettra.

Bonne continuation d'avance.

Bahamut
Niveau 8
08 mars 2010 à 19:30:52

J'ai lu le chapitre 1, c'est bien. Bravo si tu vas jusqu'au bout :)

_Andrewrocks_
Niveau 9
11 mars 2010 à 16:55:32

Sweet quoi :bave:

[Zoloom]
Niveau 6
11 mars 2010 à 19:00:25

Merci Andrewrocks et les autres.

Andrewrocks...

Pour Gargantua, a réfléchir. Je n'ai pas encore d'idée arrêtée.

Pour les ATE, ton idée est bonne, mais si tu vérifies bien, je saute deux lignes. Les sauts de deux lignes marquent immédiatement un changement importants.

Pour les quêtes annexes, faut les insérer intelligemment dans le récit, et ça va être très difficile. Dur de trouver une raison pour organiser un immense voyage qui détourne clairement de la route originale.

_Andrewrocks_
Niveau 9
11 mars 2010 à 19:40:40

Ah ouai, j'avais pas remarqué le double-espacement :)

Pour les quêtes, je parle pas des quêtes genre: "les pierres stellaires", "les kafés", "les chocobos", etc... Qui n'amènent rien à l'histoire mais plutôt, et principalement, des quêtes dont j'ai parlé plus haut.
Pour les présenter:

Pour celle du vrai nom de grenat:

par exemple; Avant que les héros n'aillent se jeter dans l'Ifa. tu dis que Eiko veut revoir ses amis les mogs et ils passent donc d'abord à Madahine Salée. Ainsi, Eiko et Grenat vont prier au mur des Invokations et remarquent le message du père de grenat :oui: Pas besoin de faire intervenir Lamy dans l'histoire, de faire les manipulations spécifiques, etc.

Et, pour le grand père de bibi, ben tu fais comme de le jeu; Bibi rencontre l'homme qui l'a amené à Alexandrie, ils parlent ensemble de la grotte et bibi décide d'y retourner :oui: Et le reste, tu le raconte comme dans les ATE :oui:

Maintenant, c'est toi l'auteur, tu fais ton récit comme tu le souhaite :oui: Tu pourrais même complètement changer la fin si tu pense en avoir trouver une meilleure (non, ne fais pas ça :oui: :noel: )
C'est toi qui décide, je donne juste mon avis :oui:

Sinon, bonne continuation et on attend la sweet :coeur:

[Zoloom]
Niveau 6
13 mars 2010 à 11:31:08

- Tu sais que c’est plus de ton âge ? demanda-t-il au capitaine.
- Qu’est-ce que tu dis, vaurien ? Je m’inquiète pour la princesse, moi ! Rien ne serait arrivé si vous ne l’aviez pas enlevée ! S’il lui arrive quoi que ce soit, vous le paierez très cher !
- T’inquiète pas… Je vais aller la chercher. Et je voudrais que tu viennes avec moi. Si tu me promets d’être sage, je t’emmène. Ca te va ?
- C’est encore une de vos ruses de voleurs ! Qu’est-ce que vous avez encore prévu ?
- T’inquiète pas ! J’ai décidé ça tout seul. Ca a rien avoir avec les Tantalas. Je veux juste aller chercher la princesse.
- T’as l’air sincère… grogna Steiner après un moment d’hésitation. Si jamais tu m’as menti, je te règle ton compte !
- Ca marche, on fait comme ça. Je compte sur toi, mon vieux.
- Mais ça ne veut pas dire que je te pardonne !
- C’est bon, j’ai compris.
- Nous pourrions demander au mage noir de venir avec nous, non ?
- Tu veux parler de Bibi ?
- Hum ! Sa magie s’est avérée assez efficace sur ce monstre ! Il n’a rien à voir avec cette affaire, mais sa magie nous sera indispensable pour sauver la princesse.
- Très bien. On va aller lui parler.

Les deux allèrent voir Bibi dans sa cabine. Ils le trouvèrent sur son lit. Djidane prit la parole :

- Désolé de t’avoir fait attendre. On part sauver la princesse.
- Faites attention, conseilla le petit mage.
- Tu veux pas venir avec nous ?
- Qui ? Moi ? Je suis sûr que je pourrais pas vous aider.
- Votre magie est très efficace sur les monstres de la forêt. Vous serez plus utile que cet individu, déclara Steiner en montrant Djidane.
- Mais j’ai trop peur ! Tout à l’heure, j’ai même pas pu bouger !
- Pour la princesse… non, pour Alexandrie, je vous demande de nous accompagner, monsieur Bibi.
- Bibi, un homme doit savoir faire face à ses responsabilités, ajouta Djidane. Il faut pas faire attendre ces monstres ! On va chercher Grenat !
- Hum… d’accord. J’essayerai de pas vous gêner.
- Nous vous faisons confiance, monsieur Bibi, assura le capitaine.

Bibi se leva. Souriant, Djidane quitta la chambre pour l’attendre à l’extérieur. Steiner murmura au petit mage :

- Au fait, monsieur Bibi…
- Quoi ?
- Vu que vous pratiquez la magie noire, j’ai pensé que, peut-être…

Il s’approcha de son interlocuteur et lui glissa quelques mots à l’oreille.

- Une épée magique ? interrogea le garçon au chapeau pointu. Hum, d’accord, je vais essayer.

Après avoir récupéré quelques vivres supplémentaires et l’épée de Steiner, le trio se dirigea vers la sortie du Prima Vista. Ils tombèrent sur Frank qui s’adressa à Djidane :

- Elle te plaît vraiment à ce point-là ?
- Tu sais bien que je supporte pas de pas aider une femme qu’en a besoin.
- Ca m’écœure de te voir aussi strict avec toi-même.
- A ce point-là ? Ca te gêne que je m’entende bien avec elle, c’est ça ?
- N’importe quoi… je m’en fiche !

Il sortit de sa veste un petit flacon qu’il tendit à Djidane :

- Tiens, prends ça.
- J’ai pas besoin de tes philtres. J’ai suffisamment de succès comme ça.
- C’est pas ce que tu crois. C’est pour les graines qu’ont avalées les deux autres.
- Fallait le dire plus tôt.

Djidane prit le flacon et le rangea dans une poche de son pantalon de voleur.

- Tu laisses jamais les gens finirent leurs phrases, se plaignit Frank.
- Merci Frank, je ne sais pas ce que je ferais sans toi. »

Les deux hommes se serrèrent la main, puis Djidane, Steiner et Bibi sortirent de l’aérothéâtre. Ils saluèrent au passage Cina, toujours occupé à chercher du matériel avec Benero et Senero, et s’éloignèrent en prenant le même passage qu’avait emprunté Djidane lors de sa première exploration de la forêt maudite.
Ils passèrent par la mare, puis empruntèrent un sentier qui s’enfonçait plus profondément dans la forêt. La nuit était bien avancée, mais la lune était maintenant visible, ce qui facilitait la progression. Ils entendirent une cascade plus loin, et s’y dirigèrent pour remplir les gourdes. L’eau tombait d’un haut monticule rocheux, faisant un bruit considérable. Ils revinrent ensuite sur leur pas pour continuer entre les arbres.

Après une demi-heure de marche, où chacun était à l’affut du moindre bruit, ils parvinrent à une jolie clairière, seul endroit rassurant depuis qu’ils avaient quitté le Prima Vista.

- « Il n’y a pas l’air d’avoir de monstres par ici, constata Djidane.

De l’eau coulait d’une immense souche, produisant un petit bruit très reposant.

- On dirait une fontaine de jouvence, trouva Steiner, en admiration devant la beauté de l’endroit.

Pendant ce temps, à l’aérothéâtre, Frank discutait avec Bach dans un couloir :

- Ca va aller, vous êtes sûr ?
- Ne t’inquiète pas. On partira dès qu’on sera prêt. Va leur porter cette carte, ordonna le chef en tendant un vieux papier. Lindblum est encore loin.
- D’accord. On se retrouve à la base. »

Les deux hommes se saluèrent, et Frank se dirigea vers la sortie avec rapidité.

Le groupe de Djidane traversa la clairière pour de nouveau passer à travers les arbres sombres. Ils n’avaient pas vu plus loin la multitude de lianes épineuses d’une fleur immense s’enlacer autour des troncs d’arbres.
Peu après, Bibi repéra une tige végétale sur le sol. A mesure qu’ils la suivaient, elle se faisait plus dense, se divisant en plusieurs autres tiges. Ils arrivèrent à l’intérieur d’un arbre creux de la taille d’une très grande salle. En son centre, ils découvrirent avec horreur une fleur rose énorme, avec au centre du pistil comme une bouche bordée d’une multitude de dents. Telle la plante qui avait attaqué Grenat, celle-ci possédait deux lianes en guise de bras. Par contre, elle était bien enracinée dans le sol.

En levant la tête, Bibi vit Grenat, attachée au plafond de la souche creuse par des tiges, visiblement inconsciente.

- « Ca… Ca va ? cria-t-il.
- C’est lui le chef ? demanda Djidane en montrant la fleur.
- Princesse ! hurla Steiner.

Djidane sortit ses dagues. Le capitaine se tourna vers lui :

- Je n’ai pas besoin de ton aide. La princesse d’Alexandrie ne peut pas être sauvée par un brigand.
- Tu veux te battre tout seul ?

Le chevalier hésita. Djidane s’adressa au petit mage :

- Allez Bibi, on y va !

Dès que le trio s’approcha de la plante, celle-ci cracha un épais brouillard de pollen qui les aveugla. Ils en avalèrent, ce qui leur provoqua une quinte de toux.
Lorsque le brouillard se dissipa, Djidane reçut immédiatement un coup de liane géante qui le projeta contre la paroi de la souche. Il semblait évanoui. Puis se fut le tour de Steiner, mais son armure le protégea et il se remit rapidement d’aplomb. Bibi tremblait.

D’un habile coup d’épée, le chevalier entailla un des bras de la fleur. Il se tourna vers le petit mage :

- A vous, monsieur Bibi !

Le garçon au chapeau pointu hocha la tête : il se concentra et envoya une boule de feu sur l’épée de Steiner, qui prit alors feu. Avec celle-ci, le chevalier trancha complètement l’une des deux lianes de la plante. Mais l’autre s’abattit sur Bibi.

Le chevalier entendit des bruits de pas de l’extérieur. Il aperçut Frank qui se précipitait à leur aide.

- Il était temps que j’arrive, constata-t-il en apercevant Djidane inconscient et Bibi désarçonné. Laissez-le-moi, ordonna-t-il à Steiner.

Il sauta en l’air et planta son épée dans la bouche du monstre, qui s’effondra, comme fané : il était mort.

Tandis que le capitaine escaladait la souche pour libérer la princesse, Frank alla réveiller Djidane qui se releva péniblement. Il était sain et sauf, juste un peu sonné.
Le chevalier détacha Grenat et la ramena au sol. Celle-ci était encore inconsciente.

- Princesse, réveillez-vous ! implora-t-il, inquiet.
- Tiens, Djidane, donne-lui ça, dit Frank en lui tendant une fiole qu’il venait de sortir de sa besace.

Le garçon à la queue de singe en versa quelques gouttes dans la bouche de la princesse. Celle-ci toussa immédiatement.

- Vous allez vite vous remettre ! jura Steiner, soulagé.
- Elle devrait se reposer un peu, suggéra Bibi.

Le sol trembla soudain.

- Quoi encore ? se demanda Frank.

Les racines de la fleur fanée s’affaissèrent, libérant plusieurs petites bêtes, un croisement entre une plante et un insecte, de la taille d’un chien. Elles avaient des pinces impressionnantes. Celles-ci entourèrent le groupe.

- On est encerclé ! s’exclama Frank.
- Il va falloir se battre ! décida Djidane en reprenant ses dagues.
- Partez vite ! conseilla plutôt l’autre Tantalas.

Djidane le regarda et fit un signe de tête. Steiner prit la princesse dans ses bras et s’enfuit vers la seule sortie encore libre. Bibi resta immobile, apeuré.

- Qu’est-ce que t’attends ? lui demanda Frank.

Le petit mage prit la fuite. Frank ferma la marche.

Une course endiablée commença dans la forêt. Le groupe était poursuivi par une nuée de ces monstres qui arrivaient de partout.
Djidane tomba dans un trou. Une bête lui sauta dessus. Il lutta pour s’en dépêtrer, la projeta contre un tronc et reprit sa course.

Après de longues minutes de fuite, le groupe semblait avoir semé les monstres. Alors que tout le monde courait toujours, Djidane s’arrêta net. Frank stoppa sa course lui aussi :

- Qu’est-ce que t’as ?
- La forêt est bizarre.
- Tu veux dire plus qu’avant ? C’est quoi cette forêt ?
- Elle… nous poursuit.

Djidane se retourna vers son ami :

- Frank ! Je te confie la princesse ! On risque de tous y rester !

Puis il reprit sa course. Frank le suivit, se demandant bien ce qu’il avait voulu dire.

Les monstres les avaient rattrapés. Ils semblaient toujours plus nombreux, sortaient de tous les recoins de la forêt, comme appelés. Ils étaient une armée, dont les pas faisaient trembler la terre de cette forêt pourtant si calme à l’origine.

Mais peut-être fuyaient-ils quelque chose eux aussi. Quelque chose qui était à leur poursuite. En effet avançait derrière eux une force, un pouvoir qui pétrifiait à mesure qui continuait sa course tout ce qu’il touchait. Telle une vague invisible, tout ce qui était submergé, arbres, sol, monstres, était immédiatement changé en pierre. Les bêtes stoppaient alors leur course, momifiées. Ce pouvoir semblait venir du cœur de la forêt. Peut-être était-ce elle-même qui se protégeait.

Djidane se retourna et vit cette force avaler petit à petit la nuée de monstres à leur poursuite. Il ne fallait surtout pas que ce pouvoir rattrape ses compagnons.

Les bêtes criaient, poussant des couinements affreux qui résonnaient entre les arbres. Elles accélérèrent pour ne pas être statufiées, gagnant du terrain sur nos héros qui commençaient à sentir la fatigue. Un des monstres arriva à la hauteur de Djidane et sauta sur lui. Frank, voyant cela, le poussa au dernier moment. La bête retomba sur lui et l’emprisonna dans ses pinces. Frank se débattait mais impossible de s’en défaire.
Catastrophé, Djidane s’arrêta, laissant le reste du groupe continuer sa course. Il aperçut le pouvoir de pétrification se rapprocher dangereusement et cria dans la direction de son ami pour le prévenir.

Frank se retourna et comprit. Il enleva de sa ceinture la carte enroulée et maintenue grâce à un fil que lui avait confiée Bach et la lança vers Djidane. Celui-ci compris que c’était important et s’élança pour l’attraper. Frank l’avait lancé un peu fort. Djidane la récupéra alors qu’elle roulait sur le sol et se retourna en levant le bras pour indiquer à Frank qui l’avait. Mais il ne vit pas son ami, mais des multitudes de lianes épineuses géantes s’enrouler autour des arbres tels des serpents et fondre sur lui.

Djidane sauta de côté pour éviter une première liane dont l’extrémité s’enfonça dans la terre : elles semblaient avoir une puissance phénoménale. Il dut immédiatement plonger pour en esquiver une autre. Il se releva précipitamment et se remit à courir alors que les lianes le poursuivaient et s’élançaient tour à tour sur lui. Elles passaient juste devant son visage, l’obligeant parfois à se baisser pour ne pas s’en prendre une en pleine tête.
Il était épuisé quand il vit la lumière passer entre les arbres au bout du chemin : il semblait être enfin en passe de sortir de cette forêt. Lorsqu’il crut passer le dernier arbre, il rassembla ses dernières forces pour faire un ultime saut. Il roula sur l’herbe : il était tiré d’affaire.

Autour de lui le paysage était morbide : les arbres en bordure de la forêt étaient morts. Le ciel était lourd, empli de nuages noirs. Il se trouvait au commencement d’une grande plaine triste et froide, avec de chaque coté de hautes montagnes menaçantes. L’attendaient, inquiets, Bibi et Steiner qui tenait toujours Grenat inconsciente dans ses bras. Ils étaient sains et saufs.

Essoufflé, Djidane regarda vers la forêt. Les lianes paraissaient refuser de sortir d’entre les arbres : elles s’enroulaient autour des troncs par centaine, créant un mur infranchissable. Puis le tout fut gagné par la pétrification. La forêt entière semblait maintenant être transformée en pierre.
A l’intérieur trônait Frank momifié, dans sa dernière lutte pour s’arracher des griffes du monstre.

_Andrewrocks_
Niveau 9
22 mars 2010 à 17:11:16

Chaud, ça commence à couler :(

Moi j'attend la sweet :cool:

[Zoloom]
Niveau 6
22 mars 2010 à 22:44:23

Tiens, j'ai cru que t'étais décédé Andrew.

Je poste la suite.

[Zoloom]
Niveau 6
22 mars 2010 à 22:45:31

Chapitre 5
La Vallée de Gounitas

Djidane, abattu, frappait désespérément sur les lianes de pierre. Il pleurait sous les regards impuissants de Steiner et Bibi.

- « Non… Frank… »

Steiner décida de dresser un camp. Il alluma un feu et dressa avec l’aide de Bibi une tente qui faisait partie des objets pris avant de quitter les Tantalas. Il installa une couverture près du feu et y déposa la princesse, qui bien que toujours inconsciente, frissonnait. La nuit commençait à tomber sur la vallée et le froid se faisait sentir. Une brume épaisse se traînait, basse et sinistre.

Djidane arriva au camp. Il entendit Bibi parler avec Steiner alors qu’ils regardaient Grenat.

- « Ca va aller pour la princesse…
- Tout est de sa faute, grommela Steiner en montrant Djidane. Son compagnon s’est sacrifié et il fait comme si de rien n’était.

Grenat émit de petits murmures. Elle se réveilla doucement.

- Princesse ! s’exclama le chevalier, radieux.
- Steiner ? interrogea-t-elle, dans le vague. Vous m’avez… secourue ?
- Moi, Steiner, je risquerais ma vie pour sauver la vôtre, Princesse.
- Sauf que là, les sauveurs ce sont aussi ma lame et la magie de Bibi, intervint Djidane.
- Je vous en suis reconnaissante.
- Monsieur Bibi, je comprends, mais il n’est pas nécessaire de faire cet honneur à ce brigand, protesta Steiner.

Il se tourna vers le Tantalas :

- C’est à cause de toi que tout est arrivé ! Si tu crois que je vais l’oublier parce que tu nous as sauvés, tu te trompes ! Dès qu’on rentre au château, je…
- Steiner… coupa Grenat. Je suis partie d’Alexandrie de mon plein gré.
- C’est vrai, assure Djidane. C’est par hasard qu’on est venu l’enlever à ce moment-là.
- Est-ce vraiment la vérité ? questionna le chevalier, déboussolé.
- Tout est tel qu’il l’a dit.
- Alors, tu vois ! On peut s’entendre tous les deux ! s’écria le Tantalas.
- Tu ne sais peut-être pas que cette brume est maudite ? s’énerva Steiner en montrant le ciel. Cette vallée est pleine de monstres ! Ils peuvent nous détruire corps et âme ! Princesse, nous devons quitter ce terrible endroit au plus vite.
- Dis pas n’importe quoi, Papi, s’impatienta Djidane. Elle vient juste de se réveiller, elle a pas encore retrouvé ses forces.
- Je ne t’ai pas demandé ton avis !
- Et comment tu vas sortir de la brume ? On est entouré de montagnes. Les portes Nord et Sud sont fermées, tu le sais ça ?

Le chevalier resta silencieux. Il ne le savait pas, en effet.

- Tu sais pas quoi faire, à ce que je vois, poursuivit Djidane. La princesse tient à peine debout. Et toi-même t’as pas la forme, pas vrai ? Tu crois pas que partir dans ces conditions soit encore plus dangereux ?
- Brigand ! Tu cherches à…
- Steiner ! Qui doit protéger la princesse ?
- Un chevalier du château comme moi, bien sûr. Bon… d’accord… Je protégerai la princesse jusqu’à sa complète guérison.
- Je compte sur toi. On va chercher un moyen de sortir de cette vallée. »

Le groupe mangea et dormit sur place. Le lendemain, Grenat rejoignit Djidane qui méditait à l’orée de la forêt maudite. Celui-ci fut surpris de la voir :

- « Tu peux marcher sans problème ?
- Oui. C’est grâce à votre médicament.

Elle aperçut la forêt pétrifiée derrière le Tantalas :

- Qu’est-ce…
- Quand on a tué ce grand truc, la forêt est devenue folle.
- Nous avons pu nous échapper grâce à votre ami…
- Il s’appelle Frank.
- Il faut aller à son secours !
- C’est pas la peine, j’ai rien pour le défiger.
- Pour nous sauver, il a…
- Il y a plusieurs solutions pour le sortir de là, on s’en occupera plus tard. Pour l’instant on va faire ce qu’on peut. D’après la carte de Frank, il y a une grotte au sud de la forêt. On pourra peut-être sortir de la brume en passant par là.

La princesse hocha la tête, mal à l’aise.

- Grenat, t’as peur ? demanda le Tantalas.

Elle fit signe que oui.

- T’inquiète pas. Je suis avec toi. »

Le groupe se mit en marche en direction du sud après avoir avalé quelque chose. La vallée était froide et semblait morte. Il n’y avait ni vent, ni animaux, ni humains. Les arbres étaient rares, le groupe croisait davantage dew broussailles. En vérité la vallée était constamment baignée dans la brume, ainsi toute vie ne pouvait évoluer.

La journée se passa ainsi sans incident. Ils arrivèrent en fin de journée à l’entrée de la grotte indiquée sur le plan.

- « Ca doit être la grotte dont parlait… commença Djidane

Il leva la tête : la paroi rocheuse semblait gelée en hauteur. En effet s’échappait de la grotte un air froid et des volutes de fumée.

- Qu’est-ce qu’il y a Bibi ? demanda le Tantalas en voyant l’air hésitant du petit mage.
- Tu connais la Grotte des Glaces ?
- J’en ai entendu parler. Ce serait ici ?
- Hum, peut-être. Il paraît qu’elle est à côté de la Forêt Maudite.
- J’en ai entendu parler, moi aussi, ajouta Grenat. On dit que c’est une magnifique grotte tapissée de glace.
- Grand-père m’a raconté des histoires dessus. Elle commence sous la brume et finit au-dessus.
- Magnifique ! s’exclame Steiner. Votre grand-père est un grand savant, Monsieur Bibi. Quand nous serons sortis de la brume, vous lui ferez part de mon admiration.
- Grand-père m’a appris beaucoup de choses, mais il est mort…
- Je, euh… je ne savais pas. Pardonnez-moi.
- C’est pas grave. T’inquiète pas. »

Le groupe décida de camper. Ils mangèrent peu, car ils avaient pris peu de vivres et il fallait rationner. La nuit fut désagréable à cause de ce froid intense qui régnait dans les environs. Au matin, ils se levèrent tôt et se préparèrent pour pénétrer dans la grotte.

xBl4z3x
Niveau 10
22 mars 2010 à 23:02:08

Bonne idée , et tu retranscrits cette magnifique histoire de la plus belle des manieres merci :ok:

[Zoloom]
Niveau 6
22 mars 2010 à 23:33:27

Merci bien Blaze (si je peux t'appeler ainsi...)

N'hésite pas à me tenir informé régulièrement de tes impressions. Ca prouve que quelqu'un lit et me pousser à continuer de poster.

xBl4z3x
Niveau 10
23 mars 2010 à 00:59:53

Eh pas de soucis je compte venir assez regulierement maintenant :)

En attendant la suite , bonne nuit ^^

_Andrewrocks_
Niveau 9
23 mars 2010 à 19:10:03

Toujours aussi bien et toujours impatient de voir la suite. :coeur:

Sinon, il faudrait que tu relises les moment ou tu fais parler les persos dans les deux derniers chapitres, il reste une guillemet presque à chaque fois.

Et une fautes de frappe dans cette phrase: "Il n’y avait ni vent, ni animaux, ni humains. Les arbres étaient rares, le groupe croisait davantage dew broussailles."

  • des brousailles :ok:

Sinon, je n'ai rien vu pour l'orthographe mais je ne suis pas spécialement des plus doués pour repérer ce genre de fautes :oui:

Continue comme ça, on attend la sweet :oui:

[Zoloom]
Niveau 6
23 mars 2010 à 22:19:56

Merci mon gars.

Sinon en attendant la suite, je me posais une question...

Je ne sais pas comment je vais titré le roman. J'ai pas envie de l'appeler simplement "FF IX", parce que c'est bidon et que j'ai pas fait les neufs d'avant quoi. Faudrait trouver un titre qui résume bien le jeu. Mais rien ne me vient comme ça.

Par exemple, pour FF VII j'avais pensé à "La Rivière de la Vie". Mais pour le IX...

Faudrait un titre efficace sur quoi tourne le jeu, en bref. Si quelqu'un à une bonne idée...

-Neostead-
Niveau 9
24 mars 2010 à 00:41:39

Tu retranscris l'histoire à merveille, sans compter un style de texte particulier qui la rend d'autant plus alléchante :)

Félicitation !! L'heure à laquelle j'ai découvert ce topic ne me permet pas de continuer ces minutes suivantes, mais il me tarde de lire le fruit de ton travail avec attention ces jours-ci (les préparatifs m'en empêche de le faire demain)

Je ne manquerai pas de poster mes impressions sur ce que tu as produit :ok:

Sujet : Roman du jeu
   Retour haut de page
Consulter la version web de cette page