Se connecter

Final Fantasy IX

Sujet : Roman du jeu
Master-of-FF
Niveau 9
04 avril 2010 à 12:46:31

Vivement la suite :-) :bave:

Master-of-FF
Niveau 9
08 avril 2010 à 11:01:17

Toujours pas de suite :-(

[Zoloom]
Niveau 6
08 avril 2010 à 21:39:40

Désolé désolé elle arrive ! Dernière partie du chapitre 7 en exclu mondiale !

[Zoloom]
Niveau 6
08 avril 2010 à 21:41:12

Djidane entendit du bruit derrière eux.

- Bibi ! Dagga ! On a pas le choix !

Mes ses deux compagnons étaient pétrifiés par un tel spectacle et n’entendaient pas. Il les prit alors chacun sous un bras pour les emmener. Il essaya d’ouvrir la porte suivante mais elle était fermée. Il décida alors de se glisser dans la chaîne de production et fit signe aux autres de se taire.

Arriva alors un villageois qui avait entendu du bruit. Il chercha un peu mais ne vit personne. Il appela une femme de l’autre côté de la porte et celle-ci lui assura n’avoir rien entendu.

- Ca va être l’heure ! Dépêchez-vous ! » conclue-t-il avant de s’éloigner.

De l’autre côté, une charrette était préparée. Un chocobo y était attaché pour le tirer.

Dans la chaîne de production, les trois compères furent malgré eux enfermés dans des caisses dans lequel chaque clone semblait tomber. Chacun décida de se taire et ils furent montés dans le chariot.

Steiner parlait à un vieil homme, le père Moricio, au sommet du poste d’observation, une sorte de tour en pierre, en bordure du village. Celui-ci guettait quelque chose à l’horizon, en face d’une gigantesque girouette.

- « Je vous en supplie, gémit le chevalier. Une personne de haut rang doit à tout prix rejoindre le château au plus vite. Quand l’aérocargo doit-il arriver dans ce village ?
- Tu me gênes, lui décréta le vieillard en se retournant.

Steiner se poussa pour laisser passer le père Moricio qui descendit les marches de la tour. Mais le chef des Brutos ne s’avouait pas vaincu : il suivit le vieil homme jusqu’à son cabanon au pied de l’affleurement rocheux.

- Dès que je sens l’odeur du café, je me sens mieux, dit le vieillard qui préparait en effet du café. Pas toi ?

Il lui servit une tasse.

- Ah, merci bien. Mais je ne suis pas venu pour parler de ça. Dites-moi à quelle heure arrive le cargo. Sinon je réquisitionne l’endroit au nom de la famille royale d’Alexandrie.
- Et après, qu’est-ce que tu feras ?
- Je vous ordonne de me dire à quelle heure arrive le cargo ! Dites-le-moi !
- Avec des méthodes pareilles, tu dois pas avoir beaucoup de résultats
- C’est n’est pas le problème ! Le plus important, c’est la justice !
- Et toi, tu es capable de dire ce qui est juste et ce qui ne l’est pas ?
- Qui peut dire si c’est juste ou non ?
- Encore un jeune indécis, ria le père Moricio.
- Quand doit arriver le cargo ?
- Il doit déjà être là. Ils doivent même avoir commencé le chargement.
- Vous ne pouviez pas me le dire plus tôt ? Merci bien ! » s’écria Steiner en sortant immédiatement.

Il vit tout de suite le gigantesque aérocargo qui s’était posé sur la plaine. Il était constitué d’une très grande nacelle, reliée à un ballon sur lequel était fixé deux grandes hélices, à la manière d’un ballon dirigeable. Le chevalier courut dans sa direction à vive allure.

Une très grande trappe, près du potager où Dagga avait parlé avec la vieille dame quelques heures plus tôt, s’actionna, et en sorti le chariot tiré par le chocobo, guidé par les villageois. Il se dirigea vers l’aérocargo posé à proximité.

- « Qu’est-ce qu’ils en font de tous ces mannequins ? interrogea un des habitants. On a dû en faire pas mal depuis six mois que la fabrique existe et qu’on tourne bien.
- C’est plus rentable et plus intéressant que les travaux des champs, pas vrai ? fit un autre.
- Qu’est-ce que… Voila quelqu’un ! cria le villageois en voyant accourir Steiner.
- Je sais pas qui c’est ! On se tire ! »

Immédiatement, ils finirent de décharger les tonneaux dans l’herbe et rentrèrent par la trappe en sous-sol. Le chevalier arriva près de l’aérocargo et remarqua les tonneaux géants où étaient entreposées les caisses contenant les mannequins. Soudain il entendit taper du dedans. Il s’en approcha, pensant reconnaître l’emblème apposé. Le tonneau se remit à bouger. Une voix retentit de l’intérieur :

- « Allez, poussez !

Le tonneau chancela de gauche à droite puis finit par tomber sur le côté. Des pointes de dagues s’enfoncèrent dans le bois jusqu’à créer un trou. Un bon coup de pied fit voler en éclat le couvercle et en sortit Djidane, Bibi et Dagga, à la grande surprise de Steiner.

- Princesse ! Que signifie tout cela ? Qu’a encore comploté cet individu ?
- Steiner ! Calmez-vous !

Elle chuchota au Tantalas, en retrait :

- Djidane, je ne sais pas comment dire à Bibi qu’il y a un lien entre lui et le château.
- C’est pas prouvé. Lui dis rien pour le moment.

Steiner réfléchissait. Il fallait que la princesse monte à bord de l’aérocargo coûte que coûte. Djidane se tourna vers lui :

- Hé papi. Tu sais où il va ce truc ?
- A Li… à Lindblum.
- Ca tombe bien ! Mais comment tu le sais ?
- Mais c’est le vieillard dans cette cabane là-bas qui me l’a dit.
- Hum… c’est louche.
- Quelque chose vient dans notre direction.

Ils se retournèrent. En effet, quelque chose, ou plutôt quelqu’un arrivait très rapidement sur la plaine, en volant à ras du sol. Djidane reconnut aussitôt un nouveau mage, car il ressemblait à celui qu’il avait croisé dans la Grotte des Glaces, à la différence que celui-ci était plus grand et mince. Il portait en dessous de son chapeau des cornes tordues, et un habit noble très différent de la tenue modeste de l’autre mage.. Ses ailes n’étaient pas comme le premier mage, chétives, mais au contraire imposantes, ce qui expliquait comment il volait. Ses yeux jaunes brillaient, malfaisants. Il disparut pour réapparaître juste en face du groupe, comme pouvant se téléporter. Il s’adressa à Dagga d’une voix menaçante, toujours survolant la plaine.

- Princesse Grenat ! Sa Majesté vous attend au château !
- Vous… vous êtes combien comme ça ? demande Djidane.
- « Vous » ? interrogea Steiner. Que signifie…
- Quand vous vous êtes évanouis, j’ai été attaqué par un type qui lui ressemblait.
- C’est toi qui a vaincu numéro un ? questionna le mage. On m’appelle Valseur Deux. Je suis plus puissant que numéro un. Toute tentative de résistance est inutile. Princesse, suivez-moi gentiment.
- Je refuse ! Je ne rentrerai pas !
- Vous ne voulez pas venir ? Je vous fais peur, peut-être ?
- Attends ! intervient Steiner. C’est à moi qu’il revient de reconduire la princesse !
- Vraiment ? Ne me gênez pas dans ma mission !

Le Valseur se téléporta juste devant Steiner et appliqua ses mains sur lui. Une déflagration retentit et le chevalier fut projeté en arrière. Djidane empoigna ses dagues et fonça sur l’ennemi.

- Je ramène la princesse. Ne m’en empêche pas ! hurla le Valseur en invoquant un bloc de glace qu’il envoya sur le Tantalas.

Celui-ci fut assommé.

- Princesse, attendez que j’en aie fini avec eux, dit le mage en s’adressant à Dagga.

Il s’approcha dangereusement de Djidane. La princesse décida d’agir et fit rempart de son corps devant le Valseur. Le mage ne savait dès lors plus quoi faire : sa mission l’empêchait de toucher à la princesse. Cela permit au Tantalas de revenir à lui.

Steiner s’était relevé et avait dégainé son épée. Il regarda Djidane faire de même et décidèrent tout les deux de le prendre à revers pour le déstabiliser. Pendant ce temps, Bibi était trop effrayé pour agir, il s’était caché avec Dagga.

Djidane se cacha agilement derrière un des tonneaux. Le Valseur préparait cependant une nouvelle magie : une immense boule de feu se formait dans ses mains. La princesse cria et le Tantalas sortit de sa cachette au dernier moment : la boule de feu explosa le tonneau.
Trop occupé à viser Djidane, le mage en avait oublié Steiner. Celui-ci arriva derrière lui et planta son arme dans son ventre.

- C’est… impossible ! hurla le Valseur avant de s’écrouler.

Dagga et Bibi sortirent de leur cachette.

- Valseur deux… murmura la princesse. Il était peut-être vraiment envoyé par Mère.
- Que dites-vous ? s’impatienta le chevalier. Vous ne pouvez croire un tel malandrin ! Plus nous nous éloignons du château, plus nous risquons de rencontrer ce genre de gredin se disant envoyé de Sa Majesté sans la moindre raison.
- Le secret de mon identité aurait donc été percé ?
- On ne dissimule pas facilement une origine de haut rang.
- N’importe quoi. Qu’est-ce que t’en sais, papi ? s’énerva Djidane. Dagga fait de gros efforts ! En fait, c’est toi le problème. Tu passes ton temps à courir partout en criant « Princesse ! Princesse !». Et pour passer la frontière…
- Oui ? s’intéressa Dagga.
- On va monter là-dedans, décida le Tantalas en montrant l’aérocargo.
- Par les airs, Lindblum n’est plus si éloignée. Euh, c’est pas loin, se reprit-elle en remarquant l’air goguenard de Djidane.
- Je vais voir si on peut embarquer. Attendez-moi.
- Je… j’y vais, proposa Steiner.
- Quoi, tu veux ? T’es une vraie girouette !
- Je ne le fais pas pour toi, je le fais pour la princesse !

Il partit parler au pilote.

- Steiner… réfléchit Dagga. Pourtant, il ne voulait pas aller à Lindblum… Steiner n’était pas d’accord… Ce sont les mêmes tonneaux qu’au château… Djidane, tu crois vraiment que ce cargo va à Lindblum ?
- Non. Il va à Alexandrie.
- Comment ? Et tu veux que nous montions à bord ?
- T’inquiète pas. Je m’occupe de tout.
- Djidane, intervient timidement le petit mage.
- Oui Bibi ?
- Les mannequins dans les souterrains… Ils me ressemblaient ?
- Pas du tout ! C’est juste des mannequins. Tu devrais oublier tout ça, c’est rien.

Les moteurs de l’aérocargo retentirent et les hélices commencèrent à tourner.

- Ah, il démarre, commenta Djidane. Qu’est-ce qu’il fait, le vieux ? On a plus le choix, on embarque.
- Tu veux monter dans un vaisseau qui ne va pas à Lindblum ?
- Je t’expliquerai plus tard ! Par ici, vite !

Bibi monta, mais Dagga hésita :

- T’inquiète pas, je te dis ! lui assura Djidane. Vite, il va pas nous attendre !
- Non, je ne peux pas.
- Je te promets qu’on va aller à Lindblum.
- D’accord, je viens.
- Il décolle !

Dagga emprunta l’échelle, suivit par le Tantalas. La princesse sentit une main frôler ses fesses.

- Hé !
- J’ai rien fait ! »

Master-of-FF
Niveau 9
09 avril 2010 à 10:46:52

Ahhh enfin la suite, toujours aussi bonne comme d'habitude :-d

Tonio373
Niveau 3
15 avril 2010 à 11:50:45

Vivement la suite !!
Au vu du début on peut être qu'impatient de voir la suite, c'est du très bon travail. Bravo à Toi!

[Zoloom]
Niveau 6
15 avril 2010 à 16:43:41

Merci la suite ce soir en exclusivité galactique.

Tonio373
Niveau 3
15 avril 2010 à 19:45:25

OK! On l'attends avec impatience.

[Zoloom]
Niveau 6
15 avril 2010 à 22:31:15

Chapitre 8
L’Aérocargo

L’aérocargo décolla, frôlant l’herbe de la plaine. Dagga et Djidane montère sur un balcon de la nacelle, derrière le vaisseau.

- « Pas la peine de te mettre en rogne pour si peu, dit le Tantalas à la princesse qui était toujours fâchée de l’attouchement.
- N’en parlons plus.
- Bibi, ça va ?
- J’ai l’impression de me faire aspirer, répond-il, impressionné par le vent.
- Viens Bibi, entrons, suggéra Dagga en ouvrant la porte du balcon pour pénétrer à l’intérieur de la nacelle.

Le petit mage entra. Avant de faire de même, la princesse se retourna vers le Tantalas :

- Djidane, je te fais confiance.

Puis elle partit. Il n’avait pas vraiment l’impression qu’elle lui faisait tellement confiance.

Elle revint sur le balcon peut de temps après.

- Djidane…
- Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?
- Bibi…
- Bibi ?

Elle lui fit signe d’entre à l’intérieur. Ils se trouvaient dans la machinerie de l’aérocargo, et les machinistes étaient les clones sosies du petit mage, qui était animés et s’occupaient du fonctionnement du vaisseau. Bibi essayait de parler à l’un d’eux qui semblait très affairé :

- Je… Bonjour…

Mais il ne semblait pas prêter attention à lui.

- Hé mais ils bougent ! remarqua le Tantalas. Les mannequins fabriqués à Dali sont transportés par d’autres mannequins identiques !

Le petit mage semblait perdu, sous le regard attristé de Dagga. Djidane l’appela :

- T’as pu parler avec eux ?
- Nan… En fait… On dirait… qu’ils me voient pas… Je leur parle… mais… ils répondent… jamais…
- Bibi… s’attendrit le Tantalas.

Mais il ne savait quoi dire. Il se tourna vers la princesse :

- Je suis désolé, mais je dois aller sur le pont. Si je fais rien, on va arriver au château. Je te le confie. »

Dagga hocha la tête et Djidane emprunta une échelle en croisant des mannequins qui paraissaient l’ignorer. Djidane, en regardant le moteur du vaisseau, s’aperçut que c’était un vieux modèle, qui devait tourner sans cesse depuis sa fabrication.
Il arriva au second étage et regarda par le hublot. Si cela continuait, ils n’allaient pas tarder de survoler la Forêt Maudite. Il repensa au Tantalas : il espérait qu’il ne leur était rien arrivé.

Il ouvrit une trappe et se retrouva sur le pont. Il trouva Steiner, l’air très inquiet.

- « Et alors mon vieux, qu’est-ce que tu faisais ? lui demanda Djidane. On a failli rater le décollage !
- C’est que… l’équipage… Mais qu’est-ce que tu fais là ? Où est la princesse ?
- Dans la salle des machines.
- Elle est montée à bord ? interrogea-t-il, soulagé.

Le Tantalas hocha la tête. Steiner reprit :

- Je ne sais pas ce que tu comptes faire, mais ce vaisseau va au château. Tu as enlevé la princesse ! C’est la mort qui t’attend ! Profite bien de ta liberté ! »

Djidane l’ignora et se dirigea vers la cabine de commande.

Le chevalier regarda le paysage. Le vent leur était favorable. La reine sera contente de lui. Il réfléchissait au sort du Tantalas : peut-être arriverait-il à négocier la prison à vie. Après tout, il l’avait aidé à protéger la princesse…
Egalement, l’équipage de ce vaisseau l’intriguait, il fallait qu’il mène l’enquête à ce propos.

Soudain, l’aérocargo vira violemment de bord, le faisant tomber à la renverse.

Plus loin, dans un petit vaisseau volant à quatre places qui suivait l’aérocargo, un nouveau Valseur, le numéro trois, moins grand et mince que le deuxième, et plus costaud que le premier, fut lui aussi surpris par ce changement de cap. Ses yeux rouges se plissèrent sous la colère et l’énergie qui s’échappa de son corps fit voler les plus de ses deux ailes immenses.

Djidane avait pris les commandes en poussant le mannequin qui était en poste. Celui-ci ne bougeait plus. Steiner, fou de rage, se rua dans la cabine de commande. Il était tellement énervé que seuls des cris rauques sortaient de sa gorge.

- « Qu’est-ce que t’as ? questionna le Tantalas, ironique. T’as une drôle de voix…
- Brigand ! Tu vas me le payer !

Il s’élança sur Djidane mais celui-ci, avec l’agilité d’un singe, sauta et attrapa une poutre de la cabine à laquelle il se balança. Le chevalier tenta de l’attraper mais il attrapa une deuxième poutre.

- Arrête de bouger ! s’impatienta Steiner.

Mais le Tantalas arrêta son numéro : il vit arriver l’ensemble de l’équipage de l’aérocargo par la vitre de la cabine.

- Je crois que tu les as vexés, dit-il à Steiner pour lui montrer leur venue.
- C’est de ta faute !

Le Brutos se tourna vers l’un des mannequins :

- Je suis désolé. Ne vous inquiétez pas, je m’occupe de raisonner cet individu et vous pourrez reprendre votre route. Cela vous convient-il ? »

Tout à coup, l’ensemble de l’équipage tourna les talons et sortit de la cabine pour s’arrêter sur le pont : ils semblaient avoir vu quelque chose.
Au même moment, Dagga et Bibi étaient remontés sur le pont. C’est à cet instant que le Valseur trois atterrit sur la proue en battant ses grandes ailes, juste à côté du petit mage. Il brandit sa main et de la paume jaillir des étincelles qui touchèrent Bibi, le faisant tomber. La princesse courut vers lui, inquiète.

- « Bibi ! Tu n’as rien ?
- C’est donc vous qui avez battu numéro deux ? Princesse, veuillez patienter pendant que je m’occupe de ces gêneurs.

Le Valseur avait un bâton en forme de croissant de lune qu’il pointa sur Bibi. A ce moment arrivèrent l’équipage de l’aérocargo, qui se plaça juste devant le petit mage, comme pour le protéger. Dagga en profita pour éloigner Bibi.

- Ces poupées sans cervelle voudraient défendre ce gamin ? Dégagez ! Vous oseriez vous dresser contre moi ? Maudits Mages Noirs ! Pitoyables choses que vous êtes !

Les mannequins unirent leur main et en sortirent des flammes, prêtent à frapper le Valseur.

Soudain le bâton en forme de croissant de lune émit des éclairs d’une puissance extrême. Ceux-ci foudroyèrent les Mages Noirs un par un et ils furent projetés en arrière. Djidane, Steiner, Dagga et Bibi se réfugièrent dans la cabine de commande. La nuée électrique s’insinua partout et une explosion retentit sur le pont, projetant des flammes sur les mannequins.

Les vitres de la cabine volèrent en éclats et le groupe se baissa. Les mannequins tombèrent par-dessus bord, d’autres frappèrent avec force les rambardes.
Le spectacle était affreux et Bibi en était témoin. Sans aucune pitié, le Valseur continuait de déchaîner sa colère. La cargaison de l’aérocargo s’ouvrit sous les multiples chocs et des dizaines de mannequins inanimés tombèrent dans le vide.

Puis tout s’arrêta. Bibi était incapable de bouger, les yeux rivés en contrebas. Dagga s’approcha de lui pour l’empêcher de voir tous ces corps jonchant le pont. Mais ce n’était pas terminé. Les bras croisés, le Valseur atterrit lentement devant la cabine.

- « C’est horrible, balbutia Steiner.

Soudain enragé, Bibi dessera l’étreinte de Dagga et sortit de la cabine pour faire face au Valseur.

- Attendez Monsieur Bibi ! l’appela le chevaler. Je viens vous aider !

Il s’élança à sa poursuite. Djidane se tourna vers la princesse :

- Dagga !
- O… oui !
- On s’occupe du Valseur. Toi, prends la barre ! Ca sera à toi de décider de passer la frontière ou de rentrer au château. De toute façon je serais avec toi ! Ne laisse pas le vaisseau s’écraser, c’est tout ce que je te demande.
- Djidane, fais attention !
- Fais-moi confiance.

Le Tantalas sortit sur le pont.

Bibi pleurait et était fou de rage en parlant au Valseur impassible :

- Pourquoi ? Pourquoi t’as fait ça ? C’était tes amis, non ?
- Si tu ne fais pas la différence entre moi et ces pantins, c’est que tu es encore plus stupide qu’eux !
- Même si ce n’étaient pas vos amis, ce que vous avez fait est impardonnable ! menaça Steiner.
- Ce ne sont que des numéros !

Djidane arriva, lui aussi dans une colère folle :

- Qu’est-ce que vous êtes, à la fin ?
- Tout le monde est là. C’est une rencontre comme je les aime.
- Tu vas répondre ?
- Le savoir ne vous servira à rien puisque vous allez mourir ! Les gêneurs ne survivent pas !

Son bâton lança des éclairs qui frappèrent Steiner. Son armure de métal permit à l’électricité de passer plusieurs fois dans tout son corps. Le chevalier hurlait de douleur et sa souffrance paraissait interminable.
C’en était trop pour Bibi. Son corps se mit à briller d’une lueur éclatante : il rentrait en transe.

Tonio373
Niveau 3
15 avril 2010 à 23:31:13

C'est Génial!!! Bravo t'as superbement bien rendu compte de la cinématique des mages, joli!
Sinon j'ai juste repéré une étourderie:
"...corps fit voler les [plus] de ses deux ailes immenses" tu voulais surement mettre "plumes" au lieu de "plus"?
Encore Bravo Zoloom!

[Zoloom]
Niveau 6
15 avril 2010 à 23:38:53

Tout à fait Tonio, je corrige !

Encore merci pour tes encouragements, la suite du chapitre de l'aérocargo très rapidement !

ijoke17
Niveau 3
16 avril 2010 à 07:34:55

Continue Salazar!!

[Zoloom]
Niveau 6
16 avril 2010 à 10:01:37

Comment ça, "Salazar" ?

Y'a erreur sur la personne.

Tonio373
Niveau 3
16 avril 2010 à 15:51:56

A Quand la suite? (Oui je suis assez impatient^^) Ce jeu, cette histoire est tellement belle que, même si on connait la suite, on a envie de la lire.
:) :)

[Zoloom]
Niveau 6
17 avril 2010 à 10:13:28

La suite demain cher Tonio !

ijoke17
Niveau 3
19 avril 2010 à 10:16:50

Come on Salazar!!

ijoke17
Niveau 3
24 avril 2010 à 12:59:50

Et voilà t'as encore abandonné comme sur le forum de Ff8. Ca fait 5 jours que c'est demain.

BlackScrawl
Niveau 10
24 avril 2010 à 13:26:02

Ouai :up: quoi :o))

[Zoloom]
Niveau 6
25 avril 2010 à 11:57:31

Excusez-moiii !

Me lynchez pas j'ai eu un contretemps.

La suite tout de suite.

[Zoloom]
Niveau 6
25 avril 2010 à 11:59:17

Lorsque la lumière se dissipa, ses vêtements avaient changé : il portait à présent une tenue blanche et noble, un chapeau de fée conique, le tout brodé de fil d’or. Une puissante aura l’entourait, qui empêchait quiconque de le regarder sans plisser les yeux.

Bibi lança sur le Valseur des pics de glace sortit de nulle part, le tout sans avoir à se concentrer. Il enchaîna avec une boule de feu sans que son adversaire n’ait le temps de faire quoi que ce soit.

Blessé, le Valseur se releva péniblement. Aussitôt la foudre s’abattit sur lui, et Bibi réattaqua immédiatement avec une boule de glace qui fonça sur son ennemi. Ce dernier brandit son bâton pour se protéger. Cela fonctionna comme un bouclier, mais sous le choc l’objet éclata en poussière.

Le Valseur était gravement blessé. Le petit mage brilla de nouveau : il était redevenu lui-même, sa transe avait cessé. Il était désormais très fatigué. Voyant cela, son adversaire rassembla ses forces pour agir, mais Steiner et Djidane l’en empêchèrent en faisant rempart de leur corps.

Djidane tenta de le frapper, mais le Valseur s’éleva dans le ciel, non sans grande difficulté. Il paraissait même sur le point de chuter dans le vide. Il parla, avec une voix modifiée par la douleur :

- « Misérables ! Je suis fait pour gagner !

Et il s’envola loin du vaisseau.

- Ca commence à bien faire ! cria Steiner. Il y en a encore beaucoup comme ça ? Ca ne finira donc jamais ?
- Je pense que c’était le dernier, répondit Djidane.
- Qu’est-ce qui te fais dire ça ? Serais-tu…
- Ils s’appellent les « Valseurs », donc je pense qu’ils sont que trois. »

Le Tantalas releva Bibi et le félicita de sa victoire. Puis il se pencha à la rambarde. Ils arrivaient à la Porte Sud : Dagga avait décidé d’aller à Lindblum.

Pendant ce temps, dans le vaisseau du Valseur, Pile et Face, les deux bouffons, observaient toute la scène avec leur jumelle.

- « Vous avez vu ça ? demanda Pile.
- J’ai vu ! répondit Face. Nos beaux Valseurs !
- Nous les avons perdus tous les trois !
- C’est à cause de ce traître de Steiner !

Pile tourna la tête :

- Ah ?
- Ne lâchez pas les commandes ! hurla Face.
- Numéro trois revient !
- Vraiment ? Vive lui !
- Mais il a l’air bizarre. C’est… une mutinerie !
- Nous l’avons fait trop puissant !
- Ce n’est pas le moment de se lamenter, voyez-vous ? Retirons-nous !

En effet le Valseur trois arrivait, menaçant, comme fou. Les deux bouffons sautèrent du véhicule en vol. Heureusement ils avaient des parachutes.

Le Valseur arriva au vaisseau et reprit les commandes. Il criait sans cesse :

- Je suis fait pour gagner ! »

Djidane retourna dans la cabine pour avertir Dagga, toujours aux commandes :

- « La porte est en vue.
- Compris !
- La Porte Sud est prévue pour le passage des aéronefs. Elle arrive juste à leur altitude de vol. Il faut avoir le cœur et les bras bien accrochés. Tu veux que je te remplace, Dagga ?
- Je… veux le faire !
- D’accord. Ce vaisseau est pas censé passer cette porte. Ils vont peut-être la fermer. Mais quand l’aérothéâtre est passé, il n’y a pas vraiment eu de contrôle. Ca ira peut-être, Capitaine Dagga.
- Merci !
- Finalement ce tacot a pas mal de puissance.

Steiner déboula dans la cabine :

- Ce n’est pas la bonne direction ! Princesse ! Faites demi-tour immédiatement ! Le Valseur est monté à bord d’un appareil étrange et il arrive par l’arrière ! Nous ne savons pas de quoi il est capable !

Djidane sortit de la cabine pour vérifier puis revint aussi vite :

- Dagga, le vieux a raison ! Il nous suit ! Fonce vers la porte !
- Ne dis pas de bêtise ! cria le chevalier. Et s’ils ferment la porte ?
- Un vaisseau de cette taille peut pas en semer un plus petit ! On lui échappera pas ! Il faut passer avant qu’elle se ferme ! C’est notre seule chance ! Rends-toi utile mon vieux ! Pousse ce levier à fond !

Convaincu, Steiner s’exécuta.

- Dagga ! appela Djidane. Garde bien la barre dans cette position !
- D’accord !
- Si on perd pas de puissance, on passera ! »

L’aérocargo avançait maintenant à vitesse maximum et tenir la barre, avec le vent, n’étais pas chose aisée. Cependant, Dagga y parvenait bien, elle était déterminée.
Djidane faisait constamment des allers-retours du pont à la cabine pour lui indiquer à quelle distance se trouvait l’appareil du Valseur. Il passa devant Bibi, debout sur pont, qui semblait abattu.

Le Valseur, grâce à son petit vaisseau très maniable et rapide, ne tarda pas à rattraper l’aérocargo. Il le dépassa, surprenant Bibi, qui releva la tête. Son adversaire préparait un nouveau sort de foudre pour lui. Le petit mage ne lui en laissa pas le temps : il prépara un boule de feu qui frappa la coque de l’appareil ennemi, qui chancela dangereusement.

Le Valseur retourna aux commandes pour redresser son véhicule avant qu’il ne s’écrase, puis repartit à la poursuite de l’aérocargo.

Ce nouvel effort de Bibi fut celui de trop : le petit mage s’évanouit. Djidane, l’ayant vu, accourut vers lui le mettre en sûreté.

L’aéronef se rapprochait de la porte à grande vitesse. Celle-ci était construite en hauteur, sur un col de montagne, si bien qu’il fallait obligatoirement passer par elle pour se rendre de l’autre côté, car les vaisseaux étaient trop sensibles au courant pour être manœuvré à trop grand altitude. C’était une muraille avec une entrée, un tunnel entre les deux portes circulaires, et une sortie.
Les soldats de la porte, voyant un passage en force, commencèrent à fermer les portes, mais trop tard : l’aérocargo passa en touchant les parois. Il se trouvait à présent dans le tunnel entre les deux portes.

Les agents de l’entrée avaient prévenu ceux de la sortie, aussi la seconde porte se fermait à son tour.

L’appareil du Valseur, petit, passa aisément la seconde porte et entra à son tour dans le tunnel.

Le fracas du passage de la première porte avait fait basculer Bibi qui ne tenait à présent que grâce à la force de Djidane qui l’empoignait fermement afin qu’il ne tombe pas par-dessus la rambarde. Mais le Tantalas constata avec horreur que l’appareil du Valseur arrivait à leur portée. Leur ennemi prépara un nouveau sort de foudre très puissant. Peut-être trop puissant. En effet, avant qu’il n’ait eu le temps de lancer son sort, les éclairs avaient touchés le moteur de son vaisseau, qui commençait à prendre feu. Il explosa soudain dans le tunnel.

Au même moment l’aérocargo parvint à franchir la seconde porte et retrouvait l’air libre. Dagga ne ralentit pas l’allure pour autant, car elle craignait d’être poursuivie par les soldats de la porte.

Djidane retourna voir les machines, qui fumaient : le choc du passage de la porte avait endommagés la machinerie. Il retourna dans la cabine. Bibi s’était réveillé, tous étaient silencieux.

- « Et alors ? Qu’est-ce que vous avez ? demanda le Tantalas. Vous devriez être contents ! On s’en est débarrassé !
- La Porte Sud ne s’ouvrira plus avant longtemps, répondit Dagga.

En effet l’explosion semblait avoir fortement endommagée la Porte, qui continuait de fumer à l’horizon.

- Djidane, j’ai fait quelque chose de terrible, non ? poursuivit la princesse.
- T’inquiète pas. Les techniciens de Lindblum la répareront en vitesse.
- Pourquoi ne faudrait-il pas s’inquiéter ? intervint Steiner. Le cargo est endommagé, la cargaison est perdue et la Porte Sud est détruite ! Et maintenant je suis le complice de pirates !
- Steiner… coupa Dagga.
- Oui ?
- Je ne voulais pas vous mêler à tout cela, mais… nous n’aurions pas réussi sans vous. Je vous en remercie.
- Princesse, je ne mérite pas cet honneur… Puisque c’est ainsi, c’est décidé. Laissez-moi rester à vos côtés jusqu’à votre retour au château.
- Réfléchis bien, Dagga, prévint le Tantalas. Si tu fais ça, faudra le traîner partout.
- Merci Djidane. Les portes de Lindblum sont en vue !
- Voici donc le château de Lindblum ? remarqua Steiner. Il est immense !
- C’est que la ville est à l’intérieur du château.

Djidane regarde sa ville se rapprocher. Il savait que son voyage avec Dagga allait s’arrêter là. Avec regret. Il fut interrompu par Bibi :

- Djidane… Moi et… les Mages Noirs… on est… pareils ?

Le Tantalas resta silencieux. Steiner prit alors la parole :

- Vos paroles sont bien étranges, Monsieur Bibi. Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire.
- Tu comprends pas…
- Vous êtes vous et ils sont eux, non ? Qu’est-ce que…
- C’est tout à fait ça ! coupa Djidane. Quoi qu’il arrive, tu seras toujours toi-même.

Le petit mage semblait rassuré. Il hocha la tête.

- Allez vient, on va sur le pont, proposa le Tantalas. La ville est superbe vue du ciel.

Il sortit et l’appela :

- Dépêche-toi ! On est bientôt à la Porte du Dragon ! »

Sujet : Roman du jeu
   Retour haut de page
Consulter la version web de cette page