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Fire Emblem : Awakening

Sujet : La compagnie de Mugill – Acte II.
Dragon-Light59
Niveau 10
01 septembre 2013 à 10:19:15

Bof, perso, le nombre de dialogues me choque pas vraiment.

C'est pas non plus comme s'ils servaient à rien, et comparé à des textes où y'a que ça et aucune description...Brrr, ceux là, c'est les pires :malade:

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 septembre 2013 à 10:27:39

Viktoo a speedé, vraiment :peur: .
Sinon, j'ai bien aimé, continue :ok: !

Faroria
Niveau 10
01 septembre 2013 à 10:37:21

Pas besoin d'une longue phrase,
j'aime bien comme d'hab :oui:

Magnus = celui de kid icarus.

Viktoo
Niveau 11
01 septembre 2013 à 11:28:50

| https://www.jeuxvideo.com/forums/1-27833-176603-11-0-1-0-la-compagnie-de-mugill-acte-ii.htm#message_177809
| Ecrit par « Erline », 1er septembre 2013 à 10:27:39
| « Viktoo a speedé, vraiment :peur: .
| Sinon, j'ai bien aimé, continue :ok: ! »

Mais non, j'étais juste motivé. C'était court, ça, comme mission, ça se fait en quoi, 0-30 minutes ?

Faroria :d) L'idée vient de là, effectivement, mais c'est pas lui. :hap:

Monak' :d) Voilà, c'est aussi ça que je lui reproche : Trop de dialogue, trop peu d'action. Et puis j'ai été obligé de brutaliser ce pauvre Claudette. :snif:
Pas d'inspiration, pas de... Je sais pas, mais c'était pas terrible.

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 septembre 2013 à 12:13:59

Salut . :) J'ai le déroulement et le monstre , il ne me reste plus qu'à écrire et j'ai une petite question : il est préférable que j'écrive au présent ou au mélange imparfait/passé simple . :question:

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 septembre 2013 à 12:15:02

Ça dépend des goûts de celui qui écrit, Smily.
Personnellement, j'ai du mal à écrire au présent, mais après, à toi de faire ce qui te paraît le plus simple et le plus naturel :ok: !

Faroria
Niveau 10
01 septembre 2013 à 12:16:06

On a chacuns une habitude ou un style en écriture. :oui:

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 septembre 2013 à 12:21:59

Erline :d) j'ai aussi l'habitude d'écrire au passé mais je voulais m'assurer que sa ne posais aucun soucis . :)

Kuroki-Attack
Niveau 10
01 septembre 2013 à 12:57:36

Le message étant trop long, je poste en deux fois ! ^^

Kuro : Mission 1 ! (1/2)

Kuro prit un air solennel avant de se mettre au garde à vous : « C’est comme si c’était fait, chef ! » Elle laissa échapper un rire cristallin, tourna les talons, fit quelques pas, puis fit volte-face : « Et votre bonhomme, je le trouve comme ? ...OH ! Non, ne dites rien ! J’ai compris, j’improviserai sur place ! Laissez moi faire, d’accord ? A bientôt, patron ! » Et la voilà déjà disparue…

« Tergum, c’est ça ? »
La jeune voleuse croqua à pleine dent dans la pomme rouge qu’elle tenait. Allongée sur le toit d’une caravane qui voyageait en direction de la cité, elle essayait échafauder un plan rapide et précis pour mener à bien sa mission. Elle s’assit sur son séant et croisa les bras, fixant un point invisible au loin, tandis qu’une brise légère soulevait sa chevelure charbon. Tout en réfléchissant, Kuro se laissait bercer par les mouvements réguliers de la caravane.. D’après ses souvenirs, elle avait déjà eu affaire au réseau de voleurs de la cité. Plus particulièrement à leur chef, Allen. La jeune femme déglutit à ce souvenir. Elle espérait du plus profond de son cœur qu’elle n’aura pas à faire à lui… Mise à part ceci, elle n’arrivait pas à ce souvenir de quoi que ce soit.
« Hahaha ! Tant pis ! » Elle s’était levée et avait placé ses poings sur ses hanches, tandis que son rire résonnait dans l’air : « J’improviserai ! De toute façon, ce n’est pas dans mes habitudes de tout programmer à l’avance, n’est ce pas ? HéhéhéhahahahaAAAH ! »
Un arrêt brusque du transport avait fait passé notre voleuse par-dessus bord... Sa chute avait élevé des volutes de poussières sur le chemin terreux, et tout en se relevant faiblement en gémissant, elle foudroya le conducteur du regard :
« Hé oh, qui vous a donné votre permis, sérieusement ?! »
-Qu’nous sommes désolé vot’ demoiselle ! Mais n’pouvons pas n’aller plus loin, c’que c’est qu’journée de fête aujourd’hui ! Les p’tits commerçants comme nous n’pouvons pas passer l’rempart ‘jourd’hui ! C’qu’ils veulent pas de troubles fêtes pour gêner l’ordre public qu’ils disent !
-Génial… Soupira-t-elle, tout en sortant sa bourse. Je suppose que c’est ça, non ? Elle désigna d’un signe de tête une énorme cité, qui s’étendait sur une plaine verdoyante, à l'orée de la forêt.
-Parfait’ment ma p’tite dame ! Vous y s’rez en un rien d’temps ! ...Ouep, l’compte est bon ! Acquiesça-t-il, tout en rangeant la poignée d’écus à l’abri. Au plaisir mad’moiselle !
Kuro regarda la voiture faire demi tour, et lorsque le bruit des sabots du cheval ne fut qu’un simple clapotis lointain, elle prit le chemin de la cité.

Le paysan n’avait pas menti : la voleuse y fut en un rien de temps. De loin, la cité était impressionnante, mais de près elle l’était encore plus. La jeune femme se sentait comme un vulgaire insecte face aux murailles blanches et imposantes de Tergum. La porte principale était grande ouverte et les voyageurs entraient en masse dans la ville festive. De là où elle était, Kuro pouvait apercevoir à quel point Tergum était riche et dynamique : On pouvait entendre les mélodies festives et entraînantes jouées par la fanfare, les rires des enfants, les cris des marchands toujours plus puissants pour attirer le plus de client. Les habitations et les boutiques avaient été décorées pour l’occasion. En atteignant le cœur de la ville, Kuro constata que Tergum était en cohésion parfaite avec son environnement : La verdure, le bois et la pierre étaient omniprésents. « Eh bien, quelle chance ! se dit la voleuse. Vivre en pleine harmonie avec la nature… C’est encore plus beau que dans mes souvenirs. »
Kuro se laissa entraînée par la foule et profita de la fête, tout en cherchant du regard le lieu qu’elle convoitait.
La tanière du Renard. Ou le meilleur réseau d’information de la ville : le repère d’Allen. La jeune femme s'y était résiliée, elle n'avait pas le choix : Si elle voulait mener sa mission à bien, elle allait avoir besoin du voleur.

Kuro pénétra dans la propriété discrètement... Ce qui s’avéra totalement inutile, au final. C’était un endroit tellement…
-Bruyant ! :ouch:
Elle eut tout juste le temps de se jeter à terre pour éviter une table qui allait la percuter de plein fouet. Mais dans quel endroit avait-elle encore atterri ?! L’étrangère rampa du mieux qu’elle pouvait vers le bar principale, en évitant les choppes de bières perdues ou les chaises qui lui tombait dessus du mieux qu’elle pouvait. Elle réussit finalement à atteindre son but, émergeant tel un zombie et se hissant difficilement sur un tabouret, essoufflée. Le barman se tourna vers elle, un sourire presque faux greffé sur le visage, une veine bien apparente sur la tempe. Il tenait un verre dans sa main qu'il essuyait rapidement.
« B’soir. J’vous sers qu-… Wow ! :ouch2: J-je veux dire… (Il se recoiffa rapidement un afficha un sourire charmant) Bienvenue, charmante demoiselle ! Que puis-je faire pour vous ?
- Te fatigue pas Allen, c’est moi, Kuro. Lâcha-t-elle d’un ton dédaigneux, tout en arrangeant sa chevelure.
Le dénommé Allen la jaugea d’un regard douteux, comme s’il avait du mal à la croire.
- C’est impossible ! Finit-il par lâcher en riant tout en agitant sa main. Ma Kuro n'est pas une personne de ce genre Elle est beaucoup plus belle, douce, délicate, intelligente… :coeur:
La voleuse, accoudée au bar, soutenait sa tête avec la paume de sa main et écoutait chacune des paroles du barman en souriant, et hochait la tête à chaque compliment.
« Oh, tu me flattes… ! (Elle se redressa) C’est aussi celle à qui tu as fait vingt demandes en mariages, pendant une vingtaine de jours consécutifs, et ce sans aucun résultat, je me trompe ?
-Effectivement. :oui: Et je compte bien continuer jusqu’à ce qu’elle accepte. Un homme aussi charmant que moi ne peut pas perdre, hmpf ? :cool:
Kuro en profita pour admirer Allen d’un peu plus près. C’était un homme grand, fin et élancé, à la peau couleur café au lait et aux traits fins. Ses cheveux argentés étaient plaqués en arrière, bien disciplinés. Un cache-œil noir recouvrait son œil gauche, dont il n’a jamais voulu dévoiler le mystère, même pas à ses hommes les plus fidèles. Il portait une tenue de serveur noir et blanche basique : une simple blanche surmonté d'un veston noir, ainsi qu'un pantalon de la même couleur.
« Certainement. Après tout, tu es... (Elle prit une grande inspiration) LE GRAND JACCUPO ARCA- Hmpf hmpfff ! »
-Héé, toi... (Allen avait plaqué sa main sur sa bouche, tandis qu'il changeait totalement d'expression) Ne parle pas si facilement de ma véritable identité ici... Comment veux-tu que j’ai l’air crédible devant mes hommes avec un nom pareil ?! :snif2:
-Une seule personne est au courant de ce petit secret, hm ? Répondit Kuro d’un ton amusé après s’être libérée de l’emprise du chef.
L’homme soupira tout en passant une main dans ses cheveux argentés.
« Très bien, Kuro… Allons dans un endroit un peu plus calme, si tu veux bien. »

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 septembre 2013 à 12:59:06

J'adore :coeur: .
Bravo :bravo: .

Haar-Wyvern
Niveau 21
01 septembre 2013 à 13:43:36

Bon je vais envoyer la fiche de mon personnage maintenant :(

Viktoo
Niveau 11
01 septembre 2013 à 14:01:00

Kuro :d) J'ai relevé quelques fautes d'inattention (un mot manquant, deux fois le même à la suite), mais à part ça c'ets très bien ! :oui: :bravo:

Haar-Wyvern
Niveau 21
01 septembre 2013 à 14:02:15

Faudra que je pense à lire vos travaux quand je reviendrais de la playa :oui:

Haar-Wyvern
Niveau 21
01 septembre 2013 à 14:08:27

Concernant les petites sœur disparu oui je fais une fixette là dessus, pas besoin de le faire remarquer :noel:

nintales
Niveau 10
01 septembre 2013 à 14:09:41

Je lirai les travaux tout à l'heure, et je ferai le mien plus tard. :hap:

Kuroki-Attack
Niveau 10
01 septembre 2013 à 14:09:51

Merci beaucoup Vik et Liline. :cute:
J'essayerai de faire plus attention pour les fautes d'inattentions la prochaine fois ceci dit. :oui:

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 septembre 2013 à 14:25:42

Haar :d) Elora a sa petite soeur décédée, c'est presque pareil :cute: .

Faroria
Niveau 10
01 septembre 2013 à 14:36:54

Moi j'ai bien aimée kuroki. :hap:

Je me lance, j'espére que ça vous plaira excusez moi si il y a des fautes.

:d) mission 1 la livraison.

-Très bien.
J'hoche la tête en direction de Fredrick puis me dirige vers un endroit dégagé. Je tourne mon regard vers le laguz, il me lance un sourire narquois, lui n'a pas à faire une course jusqu'à Sienne.
-Bon courage, chantonne t'il.
Je ne lui réponds rien, sinon la dispute vas encore éclater. je léve les yeux vers le ciel.
-Fantôme.
Ma wywerne tombe en piqué puis plane au raz du sol, elle ne tarde pas à arriver à ma hauteur, je cours à côté d'elle puis saute sur ma selle. Je prends les rennes en main puis nous reprenons de la hauteur. Quelques uns ont la tête levée vers le ciel, d'autres se mettent à leur mission. Ils deviennent rapidement de simples points, le crépuscule commence à arriver les nuages ont une teinte rouge.

Le vent fouette mon visage, ma wywerne bat encore un peu des ailes avant de franchir la mer de nuage, la voûte céleste se dessine, la lune éclaire le dos luisant de ma monture. Chaque fois que je vole une impression de liberté m'envahi, Fantôme lâche un cri, une étoile filante fait un trait lumineux.
Je caresse distraiement la nuque de Fantôme, je tiens le paquet dans mon autre main. Il est fait de tissus maintenus par des ficelles, je le soupése, il est plutôt léger. Je le fixe avec envie mais Fredrick a été claire, ne l'ouvrir sous aucuns prétextes, j'ai un petit soupire. Comme je le fais souvent je me répéte le principe des courriers, ne jamais savoir ce que contient la lettre ou le colis, jusqu'ici aucuns problème mais là. Je récupére des indices sur le livre de mon père depuis longtemps, toujours minces jusque là mais il semblerait que l'érudit en sait pas mal.
Fantôme tourne la tête vers moi, elle dois sentir mon appréhension.
-Ce n'est rien, dis je en un sourire.
Elle garde ses yeux verts sur moi puis recommence à fixer l'horizon. Des fois je me demande si elle comprends vraiment ce que je dis ou ce que je pense. Je remet le collis dans ma besace puis reporte mon attention sur le ciel. Je m'installe au niveau de son dos.
-Je vais dormir un peu.
Elle ralentie son allure et commence à planer. Je ramène mes mains derrière ma nuque puis ferme les yeux.

  Un cri strident me réveille, puis une violente douleur au dos. J'étouffe un cri, j'ouvre les yeux, je suis au sol. J'ai chuté de ma selle et j'ai attéris sur ma lance, Fantôme continu de crier à côté de moi, plusieurs hommes nous ont encerclé, nous sommes dans une clairiére, l'herbe a amortit ma chute.
Une flèche se plante au dessus de mon épaule, je roule sur le côté et entends des bruits d'impactes sur le sol. Je bondi sur mes pieds et cours vers l'arbre le plus proche, je serre les dents, pas le temps de penser à la douleur. Je me plaque contre l'écorce puis jette un regard par dessus mon épaule, des hommes s'approchent de Fantôme, haches et arcs en main.
-Envole toi !
Elle obéit et prend vite de la hauteur, je fini par ne voir que son ombre sur le sol décrire un cercle autour des hommes.
-Et toi fais descendre ce putain de reptile ou je le descends moi même !
-Avec celui là à nous l'argent et les femmes.
-Sors ou je viens te chercher !
Qu'ils viennent. La particularité de Fantôme est sa couleur blanche, ces hommes sont sûrement des marchands de wywernes, ils n'hésiterons pas à me tuer contre une grande sommes d'argents. Je saisi ma lance qui se tenait dans mon dos, je ferme mes mains sur le métal froid, je prends une inspiration pour me détendre. Les bruits de pas s'emplifient, encore, il est proche, je peux distinguer son ombre, maintenant.
Je sors de ma cachette puis donne un coup d'estoc, ma lance s'enfonce dans le torse du marchand, il ouvre la bouche, du sang perle au coin de sa lèvre puis il s'écroule au sol. Je lève les yeux sur mes adversaires, ils sont une dizaine.
Les trois archers n'ont pas le temps de tirer, j'espédie l'arc du premier d'un coup de pied, la pointe de ma lance lui ouvre la gorge, je pivote et fais décrire une courbe à mon arme, le second chute en un cri. Le troisième essai de tirer, en me voyant arriver il tire sans se soucier de me toucher. Je lui met un coup de genoux dans la poitrine lui chassant l'air de ses poumons puis lui enfonce ma lance dans le dos le transperçant de par en par.
Un sifflement m'averti, une hache vole à quelques centimètres de ma joue. Je retire ma lance du marchand pour parer un second coup, le duel continu, il a plus de force que moi, je ramène mon arme, il fait quelque pas emporté par son élan. D'un coup de pied en bas du dos il atterit sur un autre marchand, les deux finissent embrochés. Quatre autres s'approchent, je pointe ma lance sur eux, ils en font de même avec leur hache je me fais surprendre par l'un qui lance sa hachette, mon arme me glisse des mains.
L'ombre de Fantôme s'agrandit, ils ne le remarquent pas.
Alors que l'un s'apprétte a fondre sur moi il fini écrasé par les griffes de Fantôme, elle prend l'un des marchands dans sa gueule, puis le jette sur un autre, à peine les deux s'urent ils heurtés qu'un coup de queue les projettent sur l'arbre le plus proche. Je cours jusqu'à ma lance la ramasse et la relève dans le côtes du dernier.
Je lève ma main par dessus mon épaule puis reglisse ma lance à son emplacement.
-Tu es arrivée à temps.
Ma wywerne me répond par un cri joyeux. Je fais quelques pas mais une douleur au dos se fait sentir. J'enléve mon haut, rien de grave, juste une meurtrissure au niveau de là où se trouvait ma lance. Elle me regarde trsitement et donne un petit coup de tête dans mon épaule.
-Ce n'est pas ta faute.
Je pose une main sur son museau, elle l'enléve puis me donne un grand coup de langue sur le visage, mes cheveux sont ramenés en arrière.
je souris cours vers elle puis saute sur ma selle, je dois toujours prendre de l'élan tant Fantôme est haute, nous ne sommes plus loin de la capitale. Le paquet est toujours dans ma bescace.
-Prête ?
Elle piaffe d'impatience, puis se plaque presque sur le sol.
-Je prends ça pour un oui.
Elle ouvre ses ailes puis ne tarde pas à s'envoler, je serre les rennes au creux de mes mains.

Nous arrivons à Sienne, Fantôme se pose aux abords de la ville, je lui flatte l'encolure.
-Attends moi là haut.
Je n'aime pas la savoir seule mais contrairement en ville dans le ciel elle ne risque rien.

Je frappe à la porte, des passants me jettent un regard étonné. Je toque encore, dix minutes que j'attends. Elle fini par s'entrebailler laissant voir un homme d'un certains âge, je ne peux rien distinguer de lui, il a une capuche et ses vêtements sont si long qu'ils traînent par terre.
-C'est pour quoi ?
J'hoche poliment la tête.
-Voilà je me nomme Quartal et...
-Ça ne m'intéresse pas au revoir !
Alors qu'il me claque la porte au nez je réussi à y glisser mon pied. Aïe,mauvaise idée.
-J'ai un collis pour vous.
-Je vous ai dit au revoir.
Je n'ai ni fait le voyage pour rien ni pour que Fantôme risque ses écailles pour un érudit borné. Je donne un coup d'épaule dans la porte, il recule de plusieurs pas, j'en profite pour entrer.
-Ne vous en faites pas je ne serais pas longue.
Il ferme la porte derrière moi. Le lieu est complètement poussiéreux, bon nombre de livres et de feuilles volantes sont entreposés sur des tables ou sur le sol. Il y a tant de crasses sur les fenêtres que la lumière a du mal à entrer.
-Que me voulez vous !
J'arrête de regarder l'endroit et lui fait face.
-Un ami du nom de Fredrick a tenue à ce que je vous apporte ce collis.
Je le lui tends puis il me le prends des mains en riant, j'ai l'impression qu'il se croit seul, il devient soudain plus aimable.
-Il m'a avertit de vôtre venue, excusez moi, je vous ai prit pour quelqu' un d'autre.
-Ce n'est rien.
Il trouve une chaise je ne sais où puis si asseoit.
-Vous êtes venue pour que je vous parle de ce livre ?
J'acquiesce, J'imagine qu'on parle du même. Je trouve un endroit sur une table pour m'asseoire puis lui fait signe de poursuivre.
-Il y a peu un laguz a essayé de me le vendre, un très belle ouvrage.
Je caresse la couverture d'un des parchemins, mon père ma cachait ce livre, je l'ai vue une fois, noir avec un liseré en argent et le titre en or.
-Comment était il ?
-Le livre était exactement comme Fredrick me l'a décrit.
-Et le laguz ?
-Les cheveux bruns, des cicatrices aux dos. Comment il s'appelait déjà, Choco, Posho, heu Shopo ! Ça doit être ça.
Mes sourcils se froncent, il ressemble étrangement à l'assasin et celui qui est parti inspecter la plaine.
-Avant de partir il m'a demandé de le traduire, impossible, les signes me sont inconnus et ne ressemble à rien de connus.
Évidemment ce sont les symboles me ma famille, seul un Hémis peut lire l'ouvrage.
-Vous savez où il est parti ?
Il se gratte la nuque.
-Il a parlé d'un monde souterrain, et je ne sais plus quoi...
J'ai ce que je veux, je sort du bâtiment, ce laguz en sait pas mal et en plus nous allons au même endroit. C'est cet idiot qui me croit incapable de me battre, qu'il revienne un peu, je lui refais la facade avant que ses griffes soient de sorties. Si nos chemins se recroisent il vas devoir s'expliquer. D'ailleurs ça mission ne vas pas tarder à être finie. Shopo je t'ai à l'oeil dès ton retour.

:d) Mission 1 Fini ! :fete:

À moi les 25 écus :cute:

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 septembre 2013 à 14:44:06

Elora, Mage Noir - Mission n°1

_ Toutes mes condoléances pour ta sœur, tu parles…
Elora ruminait à haute voix ses pensées les plus intimes, sans prêter attention aux paysages qui défilaient avec lenteur. Ayant passé plusieurs heures à parcourir des chemins étroits serpentant entre les arbres sans rencontrer âme qui vive, elle s’était sentit obligée de marmonner pour elle-même.
_ Tous pareils, de toute façon. Ils feintent d’être désolés, juste pour pouvoir profiter pleinement de vos services. Les mercenaires veulent se remplir la bourse, et rien d’autre. Si seulement je n’étais pas dans l’obligation de m’engager pour gagner ma vie…

A son arrivée parmi les mercenaires de Mugill, Elora s’était immédiatement retrouvée à l’écart des autres. Personne n’avait osé venir lui parler, mis à part le chef, bien entendu. Et cette première mission lui permettrait peut-être de se tailler une petite réputation.

La jeune femme n’était pas très âgée, peut-être dix-huit ou vingt ans, à peine. Son expression butée, son regard hésitant entre un gris argent pur et un gris acier menaçant et sa peau aussi pâle que de la neige lui conférait une aura mystique, mystérieuse et vaguement hostile. Une chevelure noir ébène complétait le tout, lui donnant un air sombre. Une fine cicatrice encore quelque peu rougeoyant sabrait sa joue, jurant outrageusement avec la couleur de porcelaine du visage. Et elle marchait, inlassablement, enroulée dans sa cape brune, les yeux fixés sur le terrain défilant au fur et à mesure de sa progression. A son cou, une chaîne, d’argent elle aussi, attirait irrésistiblement le regard, étonnamment brillante comparé au reste de la silhouette.

_ Taa’vila, s’il-te-plaît, dis-moi que je n’ai pas fait erreur en m’enrôlant en tant que mercenaire…

Cette phrase, chuchotée dans un murmure pratiquement inaudible, avait été prononcée alors que la dénommée Elora avait effleuré le collier d’un geste empli de tendresse, relique d’une âme envolée à jamais. Les prunelles s’étaient faites mélancoliques.

Bientôt, elle arriva à un bourg, animé et insouciant, avec des maisons en toit de chaume comme l’on en trouvait tant dans les environs de Sérène et d’étals de marchands ambulants. Au fur et à mesure que la jeune fille se rapprochait, le brouhaha ambiant s’accentuait, cris, appels, rires mêlés en une confusion insupportable. Grimaçant, elle s’aventura tout de même parmi les badauds et les gamins des rues. Sa destination : la ville de Frangère.

Tentant de se frayer un chemin entre les allers et venues des villageois, Elora guettait de son regard d’aigle. Guettait l’homme qu’elle devait chercher. Alors, comme ça, il connaissait un passage… Un passage qui leur serait certainement utile, à tous. Cette information méritait d’être vérifiée.

Après un instant de réflexion, la brune mercenaire opta pour la taverne, établissement mondain où elle pourrait certainement s’informer discrètement. Elle ne mit que quelques minutes pour dénicher la dite taverne, entra. Dans un environnement sombre, l’odeur entêtante de la bière lui fit froncer le nez. Voilà qui promettait.

Elora s’avança, évitant habilement les tabourets et les chopes jonchant le sol, pour se rapprocher du comptoir. Durant sa traversée, plusieurs voix éraillées la hélèrent :
_ Eh, toi, la donzelle ! ‘iens donc boire un verre avec nous !
_ Bande d’ivrognes, susurra-t-elle entre ses dents. Elle fit mine de ne pas les avoir entendu, jaugea le barman d’un coup d’œil expert, s’assit enfin. Seul problème : elle n’avait aucun écu en poche, impossible de se payer une boisson quelconque pour se donner une contenance. Ses questions et son sens aigu du détail pour seules armes.

Le tavernier, tout de chair et de barbe, occupé à nettoyer ses chopes, lui jeta un coup d’œil surpris.
_ Et qu’est-c’qui t’amène, sinon, à fur’ter dans les bars ? Entre nous, qu’y a jamais de demoiselles qui viennent dans l’coin…

Effectivement, l’établissement était uniquement occupé par des hommes. Maugréant dans sa barbe et jurant contre son indiscrétion, elle répliqua tout de même d’un ton neutre :
_ Je recherche des renseignements. Ou plutôt des renseignements sur quelqu’un.
_ Ah oui ? Et de qui t’aimerais connaîtt’ des trucs, toi ?

L’haleine alcoolisée de son interlocuteur la fit frissonner de dégout. Réprimant un haut-le-cœur, elle poursuivit son interrogatoire :
_ J’ai entendu parler d’un homme, un homme qui connaîtrait un… (elle baissa la voix)… un passage.
_ Un passage ? Vraiment ? Eh, ben, crénom, ma jolie, t’auras pas à chercher très loin.

Sa voix, rustre et puissante, risquait fort d’attirer l’attention. Mais Elora ne s’en préoccupait guère, concentrée sur les révélations de l’homme en face d’elle.
_ C’est simple, ma p’tite dame, le bonhomme que tu recherches, c’est moi.

Le cœur de la mercenaire manqua un battement. Le mystérieux informateur, ce pauvre homme tavernier ? Elle n’en croyait pas ses oreilles. Or, fidèle à ses principes de dissimuler ses émotions, elle se ressaisit :
_ Et qui me dit que vous n’êtes pas un escroc, au fond ? Un charlatan qui raconte des inepties juste pour gagner quelques écus ?

_ Oh oh, rigola l’intéressé, se penchant un peu plus vers la jeune fille, mais c’est qu’elle est mal’gne, not’ belle voyageuse… Quoiqu’tu pourrais p’t-être sourire un peu plus, ça’ te ferait pas de mal…

Imperceptiblement, Elora sentit son cœur se serrer. Elle n’avait pas esquissé le moindre sourire depuis sa mort…

_ Euh… Ca va, ma jolie ? T’as pas l’air très en forme, dis-moi… T’es toute pâlichonne.
_ Ce n’est rien, ce n’est rien. Elle avait balayé l’interrogation d’un geste de la main. Tu t’égares. Comment peux-tu me prouver que tu connais le passage en question ?

Il répondit à brûle-pourpoint, un sourire légèrement édenté sur sa face rougeaude :
_ Et comment qu’tu peux m’expliquer pourquoi toi, tu r’cherches ce passage, hmm ?
_ J’ai mes raisons de m’y intéresser. Des raisons professionnelles. Maintenant, donnes-moi tes explications ou je n’hésiterais pas à détruire ta taverne pour l’exemple.

Ce disant, elle brandit sous les yeux las de l’homme un livre épais, de couverture prune. Un tome de magie noire.

_ Très bien, très bien, mademoiselle la coriace, glapit le barman, soudainement livide. Viens donc par là, ‘faut pas que les autres entendent.

Il l’entraîna de l’autre côté du bâtiment, dans un vieux couloir délabré, à l’abri des regards. Personne ne pouvait écouter leur conversation. Posant un doigt sur ses lèvres, le tavernier fourragea un instant dans l’ample poche de son tablier de travail, en sortit une feuille de parchemin roulée sur elle-même.

_ Si tu cherches le passage, ‘faut que tu suives les indications de c’te carte, chuchota-t-il tout en lui tendant la missive. Peut qu’m’importe c’que tu comptes faire de c’te chose, mais j’te fais confiance, hein.
Puis, lui désignant une porte dérobée à quelques pas d’eux :
_ Sors par là, tu te feras pas repérer.

Et il s’éloigna d’un pas lourd, avant même qu’Elora n’ait pu proférer la moindre remarque. Songeuse, elle observa la feuille légèrement poussiéreuse entre ses longs doigts effilés. Alors qu’elle s’apprêtait à la dérouler, une pensée lui vint.
_ Cela ne te concerne pas. Rapporte-la au chef sans faire d’histoires.

Suivant le conseil de sa voix intérieure, Elora poussa le battant de la porte, sortit à l’air libre, dans les ruelles pavées à la hâte de Frangère. Elle était prête à rentrer au camp.

Désolée s'il y a des fautes ou des incohérences par rapport à l'univers de FE 9, je n'y ai jamais joué.
Je suis prête à recevoir vos critiques et commentaires :oui: .

Faroria
Niveau 10
01 septembre 2013 à 14:49:31

Moi j'ai bien aimé :oui: , critiques, je ne suis pas une pro je laisse la parole aux habitués.
Sinon j'adore le perso, surtout la tendresse qu'elle a pour sa soeur. :snif:

Sujet : La compagnie de Mugill – Acte II.
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