Moooouuis, c'est cela
Pourquoi tu l'a recommencé, elle était si raté que ça ?
Euh...de mon point de vue, en tout cas. Je l'aimais pas du tout.
Temps que j'y pense ( fait le que si t'a le temps évidemment ) comme l'aventure se passe des années avant le jeu, tu pourrais faire une petite histoire sur les événements récents, guerre, souverains, tensions entre certains royaume etc...
Oui, je ferais ça, mais pas avant un petit moment je crois ^^
Faut que j'essaie d’abord de voir comment s'organiser le mieux possible, en sachant que Viktoo peux pas trop se connecter. On va mettre en place une boutique et des PNJ, et après, on se penchera sur le background général et tout.
Je m'y mettrais prioritairement, je ne ferais des missions qu'occasionnellement, pour qu'on puisse s'en sortir. Comme ça, on aura un joli RP tout beau tout propre
Ok.
N'hésite pas si tu as besoin d'aide, j'ai pas mal de temps libre
Enfin tout ça pour dire que si il y a besoin je suis là
+1. Vous pouvez compter sur moi aussi.
D'ailleurs, j'ai écrit la moitié de ma mission. 2 500 mots environ. Demain, je la termine, et POUR-DE-BON !
Depuis le temps qu on l'attends
Mouais, j'ai fait vraiment n'importe quoi avec mes personnages.
Et le "scénario", n'en parlons pas.
On verra bien
Si vraiment y'a un besoin urgent, on vous fera signe, promis
Pour l'instant, ça va encore, faut juste trouver ses marques...Vu que c'est mon premier RP en tant que VRAI admin (l'autre Mugill compte pas, j'ai juste repris le flambeau mais c'était simple, et il a un peu coulé en plus...), faut juste le temps que je me fasse au rythme à suivre, ça ira tout seul après, j'espère ^^
Ok,bonne chance alors
-Bastian ! Prêt ?
-Bien sûr. LE comptoir est installé ?
-Ouais !
D'accord ! J'envoie le discours !
-Mercenaires, mercenairettes ! Épéistes, mages, chevaliers, tous autant que vous soyez, bienvenue, en ce jour faste, pour l'ouverture d'une nouvelle « boutique », un peu particulière !
Les missions deviennent de plus en plus dures, même sans en avoir l'air. Les ennemis deviennent coriaces, les objectifs complexes, les batailles dangereuses...
Imaginez un peu : Mission d'élimination, l'ennemi se révèle plus coriace que vous le pensiez : Vous vous battez, mais votre bras d'épée devient lourd, votre sang s'échappe de votre corps, et vous fatiguez bien plus vite que votre cible. Il y a trois solutions :
1 – Vous mourez.
2 – Vous mourez.
3 – Vous êtes sauvé de la mort in extrémis par le coup fatal de votre ami sur votre ennemi !
Mon objectif, c'est de faire en sorte que l'option 3 arrive plus souvent !
Et pour ça, j'ai créé le Prêt-à-partir !
Le principe est simple.
Ici se rassemblent les valeureux combattants qui ont rejoint notre compagnie sans pour autant être mercenaires à part entière. Il pourront vous prêter main-forte en combat, ouvrir les portes qui vous bloquent, saboter la tactique ennemie en faisant tomber la pluie, chanter sous la douche, que sais-je encore !, mais ils vous seront utiles !
Pour le moment, ils sont peu nombreux, mais leur nombre s'accroîtra au fil de vos recrutements.
Les emmener avec vous requiert par contre certaines conditions, qui varient en fonction du compagnon.
Vous trouverez les informations complémentaires telles que les listes de PNJs sur le forum perso !
Forum perso dont j'ai perdu le lien et j'ai la flemme de chercher dans 30 pages.
En d'autres termes, link please.
Quand j'aurai fait le topic, là on en discute encore en privé avec DL.
http://la-nouvelle-compagnie-de-mugill.forumjv.com/0-126421-0-1-0-1-0-0.htm
Forum à mettre en favoris.
Ty Vik'.
Bon, comme c'est assez calme en ce moment, j'en profite pour faire passer une info, importante mais pas encore d'actualité.
On bosse en ce moment à la construction d'un forumactif, qui remplacera à terme le forum privé, pas assez clair pour un RP. Il est encore en chantier, mais devrait être opérationnel en fin de semaine prochaine, si tout se passe bien.
Vôtre première tâche là-bas consistera à regrouper vos missions dans les catégories prévues à cet effet, mais c'est pas encore pour maintenant
Sinon, je rappelle qu'une "boutique" de PNJ vient d'ouvrir, vous pourrez donc à partir de maintenant rajouter de nouveaux personnages à celle-ci, sous validation d'un modo.
Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée !
faro Désolé, tu dois sûrement l'attendre, mais ton commentaire sera pas encore pour tout de suite...navré.
Mais ne le soit pas quand on me connaît bien on sait que j'ai une patience qui est vraiment grande.
Pour le bestiaire tu n'aura pas tous mais j'essai de t'envoyer les fiches dès que possible
Ps : appelle moi far plutôt que faro
Je vois que j'ai pas loupé grand chose pendant mon week end d'anniversaire à part la boutique de PNJ. ça me rassure, j'voulais pas ralentir les gens ! vivement le Forumactif :p
Elora, Mage Noire – Mission n°2 :
Erline
Elora (Mage noir), mage noir solitaire
20 écus, tome Flux.
Missions effectuées : 01
Mission en cours : Alors, t'as trouvé un passage, hein ? Bien, bien, bien. Ta prochaine mission...
Voilà. L'est de Criméa est aux mains d'un groupe de bandits. Ils ne sont pas nombreux, mais l'armée est occupée. Élimine-les, s'il te plaît. Bonne chance !
Récompense : 20 écus.
Fredrick avait l’air satisfait. Le parchemin délabré qu’elle était parvenue à extorquer au tavernier lui serait certainement utile. En récompense, elle avait reçu quelques écus cliquetants bien mérités. C’est ainsi qu’Elora repartit vers sa prochaine mission, le cœur un peu plus léger et la bourse légèrement mieux remplie.
_ Des bandits à l’est de Criméa… ressassait en pensée la jeune fille alors qu’elle quittait le campement. Ce n’est pas la porte à côté, il va falloir voyager à bord d’une caravane, peut-être…
A l’horizon, le soleil se levait, disque d’or sur ciel d’azur, l’éblouissant violemment. Elora décida d’emprunter le chemin forestier, à l’abri de la lumière, pour continuer sa route. Il faisait bon et une chaleur agréable l’incita à ôter sa cape, dévoilant sa traditionnelle tenue de mage noir, tout en coloris sombres et reflets veloutés.
Tandis qu’elle avançait régulièrement vers le nord, en direction de Criméa, elle songeait au jeune mercenaire qui l’avait abordé la veille. Un chevalier Wyvern répondant au nom peu commun d’Haar. Plutôt amical, certes, mais assez étourdi. Elora et lui s’était battu la journée précédente avec Catria, l’énorme et maladroite wyvern du garçon, en toute amicalité, pourrait-elle dire. Disons qu’ils avaient échangé entre eux. Malgré la normalité apparente de cette situation, la mage noire se sentait un peu tourneboulée : cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas eu une véritable conversation avec quelqu’un de son âge. Depuis la mort de…
_ Stop ! N’y pense pas !! hurla-t-elle à elle-même. Tout ça, c’est du passé !
Mais rien n’y faisait, elle ne parvenait pas à détourner ses pensées de cette petite fille, innocente, à qui elle tenait tant… qui était partie loin de sa grande sœur… beaucoup trop tôt.
Un hennissement tout proche lui fit perdre le court de ses idées. Elora avait débouché dans une clairière, menant à un étroit chemin de pierres serpentant entre les brins d’herbes encore mouillés de rosée. A quelques pas, se tenait un frêle adolescent, longiligne et plutôt maigre, tenant par la bride une paire de canassons attentifs, aux chatoyantes couleurs bai et isabelle. Le gringalet jetait des regards fuyants de tous côtés, avant d’apercevoir la jeune mercenaire. Qui observait davantage les animaux plutôt que le palefrenier.
Les muscles puissants, le regard alerte et la robe sans fausse note dévoilaient l’évidence même : ces équidés appartenaient à quelque noble de la région avoisinante.
D’une voix qu’elle désirait ferme et autoritaire, Elora héla le gamin tout en s’approchant, décidée :
_ Hé, toi ! Tu gardes ces animaux ?
_ … ben qu’oui, mad’moiselle ! Même qu’c’est mon maît’ qui m’les a fait chercher.
_ Ah oui ? Et si je t’en achetais un, tu serais d’accord ? questionna prudemment la jeune fille.
L’adolescent, l’accent à couper au couteau et les yeux soudainement emplis d’une flagrante inquiétude, se hâta de bafouiller :
_ A, ça qu’non, mad’moiselle ! Mon maît’ n’hésiterait point à m’punir ! Ces bêtes lui ont coûté des tonnes d’écus.
Rapidement, la mage noir évalua la situation : voyager à cheval était un avantage non négligeable, voyager à pied une perte de temps considérable. Et le garçon n’avait pas l’air d’humeur à se laisser faire. Voler un des chevaux ? Hors de question, elle était mercenaire, après tout. Donner au jeune palefrenier les vingt écus qu’elle avait en poche, dans l’espoir vain que celui-ci accepterait l’offre des plus alléchantes ? Idem, son argent – durement gagné, qui plus est – était l’unique gagne-pain disponible, et s’en délester aurait des conséquences impardonnables. Prise en proie à une vive agitation mentale, Elora revoyait toutes ses possibilités ; aucune potable. Soudainement, une idée, éphémère, germa dans son esprit. Si seulement…
_ Et, dis-moi donc. Ton maître, réside-t-il à la capitale de Criméa ?
Son interlocuteur ne broncha pas, si ce n’est qu’il resserra imperceptiblement sa poigne sur la bride des chevaux, pris au dépourvu par cet étonnement interrogatoire.
_ Oui, m’dame, souffla-t-il au bout de quelques secondes.
_ Et ton nom, petit ?
_ O… Oliver, mam’zelle.
Cherchant à partir sur de bonnes bases avec le dénommé Oliver, Elora enchaîna d’un ton mielleux, tranchant avec l’impression constante de mélancolie qui émanait d’elle à chaque instant :
_ Et pourquoi attends-tu seul, ici ?
_ Parc’que mon maît’ m’avait d’mandé de v’nir à son château avec ses deux bêtes, mais les canassons veulent pas me suivre tantôt. ‘Faut les monter.
_ Et donc, tu attends que ton maître passe par ici, n’est-ce-pas ?
Oliver opina d’un vigoureux hochement de tête. A ses côtés, les gracieuses montures piaffaient d’impatience. Une petite balade les tentait bien, visiblement. A l’aide de termes simples, à la portée du jeune garçon sans éducation, la mage noir tenta de lui expliquer son plan :
_ Ecoute, petit. J’ai moi aussi besoin de me rendre à Criméa. Si tu le souhaites, nous pourrions nous y rendre tous les deux, montés sur les chevaux.
Il sembla hésiter, jetant un regard torve vers le chemin opposé, comme pour guetter l’arrivée imminente du noble. Enfin, après une série de déglutitions prononcées, le rouquin balbutia du bout des lèvres :
_ C’est d’accord, mad’moiselle.
Une sensation grisante s’empara de l’esprit d’Elora, alors que les chevaux galopaient à vive allure à travers champs. Sensation inconnue, qu’elle goûtait pour la première fois, mais étrangement agréable. Elle se sentait ivre de vitesse et de liberté.
Le sol sous ses pieds n’était plus que traînées vertes défilant sans cesse. Elle tourna la tête ; Oliver, juché sur le dos de l’étalon au pelage bai, se révéla être un excellent cavalier, en dépit de sa stature chétive. Dans un nuage de poussières, leurs silhouettes s’éloignaient petit à petit.
Les chevaux ne valaient pas autant d’écus pour rien ; leur endurance était tout bonnement remarquable. Il ne fallut qu’une vingtaine de minutes à l’étrange paire de cavaliers pour arriver à l’entrée de la capitale. Là, Elora avait chaleureusement remercié Oliver, avant de contourner la ville et de continuer sa route vers le village séquestré.
Tout en marchant, la jeune fille revoyait en pensée les indications du capitaine : ce village – dont elle avait oublié le nom – n’était habité que par des enfants, des femmes et des infirmes ; les hommes étant partis rechercher un endroit plus sécurisant pour s’installer. Face aux bandits, Elora n’aurait par conséquent aucun allié. Elle serait seule, comptant uniquement sur la fiabilité de ses dons de magie noire. Il était temps de faire ses preuves.
_ Mais vous ne savez absolument pas où ils se cachent ?
L’interrogation claqua comme un coup de fouet. Face à elle, la pauvre femme, vêtue d’une simple jupe de calicot et la tête coiffée d’un bonnet de laine, se recroquevillait davantage, au fond de sa masure délabrée, repliant sur son corps ses pauvres haillons.
_ Ils ne se sont pas montrés depuis quelques heures, maintenant. S’il-vous-plaît, dites-moi que vous allez nous aider !
La plainte s’était réduite à un mince filet de voix, à peine perceptible.
_ Je vous aiderais (Elora tenta de rendre son ton réconfortant, entreprise assez ardue). Il faut juste me promettre de ne pas sortir de chez vous, compris ? Sous aucun prétexte.
Et elle sortit en coup de vent, sans attendre de réponses.
Dans les rues, personne. La populace s’était regroupée à l’intérieur des maisons, dans l’espoir d’échapper aux haches de leurs geôliers. Le ciel, désormais teinté de gris, projetait une aura fantomatique sur le village. Seul bruit dans le silence, sa cape claquait avec force dans le vent d’automne.
Très sensible aux variations de l’environnement, Elora ferma les yeux, gardant précieusement contre son cœur son tome de magie. Après quelques minutes, elle repéra un murmure. Murmure qui grandissait sans cesse, avant de devenir rire guttural. Les bandits.