Le Villageois sera un des derniers éliminés, c'est logique.
Et puis il est cool.
N'empeche ca serait marrant que le p´tit plombier se fasse OHKO par une flèche du villageois
Pas luigi V2.0 bien sur
Sorry double post
perso j'aimerais bien que tous le monde se mette dans le même état d'esprit que le villageois, kill kill et encore kill
Rondoudou kill kill?
Ah mais carrément! Faut dire que même pikachu est comme ça alors je pense que rondoudou suivra aussi
Du coup Luciya Nanahara ?
Très bonne fic, que j'espère pouvoir voir la fin
Sweet
Royal Smash
Chapitre 4
Sections 1 et 2
Courir après les autres, à quoi bon ? Il était tout aussi bien là, à attendre que ça se passe. Il avait confiance en ses capacités de diplomate, et il pouvait très bien se faire un allié de n'importe quel ennemi. À certaines exceptions près, bien sûr.
À l'instar de son frère, Mario avait considérablement progressé, ces derniers mois. Il avait gardé sa bonhomie et sa bedaine. Les changements n'étaient pas là. Il craignait cependant d'avoir été bridé par l'Organisation, pour l'égalité et tout. Il testa.
Sa boule de feu fendit l'air telle une flèche avant d'aller exploser au sol, à quelques dizains de mètres de là, répandant du feu partout. La plaine ne tarderait pas à flamber, mais il n'en avait pas grand-chose à faire. Les champs de bataille étaient faits pour être ravagés. Mario s'assit en tailleur au sol, et commença à attendre.
Sa première rencontre ne tarda pas à arriver, dans son dos.
« Voilà une bien étrange pose de combat.
-Bonjour à toi aussi, Ike. »
Le guerrier avait l'épée à la main, mais son bras pendait le long de son corps, dans une attitude tout sauf belliqueuse.
« Tu es mercenaire, n'est-ce pas ?
-Oui. Et ?
-Et Peach me récompense grassement à chaque fois que je la sauve. J'ai de l'argent, Ike. Beaucoup d'argent. Et cet argent est à toi si tu me protèges dans l'arène.
Mario sentit presque Ike réfléchir derrière lui, soupesant le pour et le contre. Il guettait son ombre, prêt à bondir sur ses pieds et à cramer le mercenaire s'il décidait de lever son épée.
« Combien d'argent ?
-... Un million de pièces.
-Deux.
-Un.
-Deux.
-Un.
-Deux. Je ne céderai pas, Mario. Un million, c'est trop peu.
-Peuh ! Tu connais le taux de conversion pièce-écu ? Un seul million.
-Oui. Il me faut deux millions de pièces pour avoir un million d'écus. Plus exactement, un million neuf cent quatre-vingt quatre pièces.
-Deux millions pour une mission de protection, c'est démesuré.
-Je peux très bien te tuer tout de suite, ça réglera le problème.
-... Va pour un million et demi. Pas plus. »
C'était déjà une somme largement supérieure à ce que Ike espérait. Le silence reprit ses droits, qu'il rompit à nouveau :
« J'ai trois conditions.
-Je t'écoute.
-Je veux que tu m'aides. Si tu restes assis pendant que je me bats pour ta vie, le contrat prend fin.
-C'est assez évident.
-Si tu me trahis, le contrat prend fin, et tu meurs.
-Ouais...
-Tu me protègeras aussi si je suis incapable de le faire moi-même. Si on m'agresse, que tu te sauves, et que je survis, le contrat prend fin, ainsi que ta vie.
-Tout ça me paraît logique. Tu veux que je l'écrive ?
-Inutile. Tous les citoyens de ton monde et du mien sont au courant de ce contrat. J'imagine que ce Royal Smash est retransmis partout, comme les tournois habituels.
-Soit. Tu es engagé.
-Rester immobiles ne nous apportera que des ennuis. La plaine brûle, Mario.
-J'ai vu. Donc on bouge ? Vers où ?
-Je conseillerais la plage.
-Soit. Allons-y. »
Ils se mirent en route.
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« La petite princesse parfaite » se promenait prudemment, arc à la main et rapière au côté, entre les immeubles et les ruines. Elle avait troqué ses belles robes mauves et blanches contre une tenue de cuir brune qui moulait son corps à a perfection. Zelda était terriblement belle, mais, détail rédhibitoire pour lui, plate comme la destination finale.
Cependant, son absence de topographie pectorale n'allait pas empêcher l'homme de la regarder, surtout aujourd'hui, alors que la mort les guettait et pouvait leur plonger dessus, tel un faucon sur sa proie, à tout moment.
Zelda avait attaché en une longue tresse ses beaux cheveux bruns, et son visage habituellement empreint de douceur était marqué par une expression d'attention et de méfiance mêlées. Elle avait encoché une flèche et bandait son arc à chaque croisement, brandissant sa flèche au nez de quelque agresseur embusqué.
Et il la suivait, discrètement, sautant de toit en toit à l'aide de ses jambes athlétiques et de ses talents surhumains. Les ombres avaient commencé à s'allonger depuis au moins une heure quand il décida de se faire connaître de la princesse.
Il bondit. Elle était au milieu de l'avenue, et il chargea son poing de sa puissance destructrice avant de l'abattre devant la jeune femme, faisant voler des flammes tout autour de lui. Quand elle disparurent et qu'il se releva, il se retrouva nez-à-nez avec une pointe de flèche.
« Peu judicieux, si tu veux mon avis. »
Elle était méfiante. Difficile de lui en vouloir. Ils ne se connaissaient que de vue, et, même s'il connaissait par coeur le moindre détail de son corps (merci au trou dans le plafond des douches des femmes !), ils n'avaient pas échangé plus de deux phrases.
Lentement, prudemment, il posa deux doigts sur le côté de la flèche et la décala légèrement, de manière à ce qu'elle ne soit plus dirigée vers son oeil.
« Recule !
-Pardon ?
-Recule, Falcon, ou je t'empale le crâne.
-J'aime les femmes qui ont du caractère.
-Et moi les adversaires potentiels qui sont morts, ou à distance.
-Même si je reculais de dix mètres, il ne me faudrait pas deux secondes pour te tuer, si j'en avais envie. J'aurais très bien pu te défoncer le crâne en arrivant, et je ne l'ai pas fait.
-Et je t'en suis reconnaissante. Maintenant tu recules si tu ne veux pas de flèche dans la tête.
-Zelda, enfin.
-Recule, Falcon. C'est mon dernier avertissement. »
Ses beaux yeux bleus étaient aussi inflexibles que sa voix. Il savait bien qu'elle ne souffrirait aucune contestation, et il n'avait pas l'intention de tester ses capacités d'archère. À cette distance, il ne pouvait la vaincre qu'à l'endurance : tenir un arc bandé était épuisant. Il recula d'un pas.
« Tu me prends pour qui ? Je connais la portée de tes coups. Tu recules encore d'au moins trois pas. Cinq, pour être sûre. Là, on pourra discuter. Ou se battre. Au choix. »
Il s'exécuta, et attendit qu'elle baisse son arme, avant de reprendre la parole :
« Je ne crache jamais sur un combat contre un valeureux adversaire, et tu ne sembles pas manquer de valeur, mais... Je ne frappe pas les femmes.
-Tiens donc, tu t'improvises chevalier servant ?
-J'ai toujours respecté un certain sens de l'honneur.
-On s'est affrontés plus d'une fois, et ton honneur ne t'a jamais empêché de me frapper. »
Le sourire du capitaine disparut de son visage.
« T'as pas encore compris, Zelda ? On n'est plus dans l'arène. Ce n'est plus un jeu, on se bat pour nos vies, maintenant. Celui qui prend une épée dans le corps, il se relève pas loin des caméras, intact et avec le sourire. Il meurt. Il saigne, il hurle, il souffre, et puis il meurt. On n'est plus dans un monde rose avec des poneys et des licornes.
-Mais un quart des combattants dans cette arène survivront. Ça me paraît une bonne raison de te coller une flèche dans le torse.
-Ce serait une erreur. Tu penses vraiment faire long feu s'il n'y a personne pour veiller sur ton sommeil ?
-Je peux me débrouiller.
-D'accord, admettons que tu aies des réflexes surhumains. Quelqu'un t'attaque, tu te réveilles, tu te bats. Tu dois pouvoir vaincre Link, Mini-Link, Marth, Pit, peut-être même Ike ou les nouveaux qu'on ne connaît pas... Et s'ils sont deux ? Trois ? Cinq ? Si Samus ou Fox te tire une balle dans la tête ? Ils ont des flingues, Zelda, des putain d'armes à feu. Le genre de trucs qui te tue avant que tu ne puisses bouger. »
« Je sais ce qu'est une arme à feu, Falcon. Ils ne me trouveront pas. Je n'ai pas besoin de toi.
-C'est faux. Ils te trouveront, Zelda, et tu le sais. Tu ne veux juste pas que je meure avec toi s'ils te tombent dessus. Tu en veux t'attacher à personne dans cette arène démesurée, pour ne pas être responsable de la mort des autres.
-C'est absurde. Je n'aurais aucun mal à te tuer.
-Je ne prétends pas le contraire. »
Il disait vrai. Il la croyait sur parole. Il l'avait assez affrontée pour bien la connaître.
« Je ne parle pas de tuer, je parle de faire mourir. Si tu me tues, je mourrai, et tu n'auras peut-être aucun remords. Si tu montes la garde pendant mon sommeil, que tu te fais tuer, et que je te rejoins en enfer, tu t'en voudras éternellement. Et en me rejetant, c'est de ça que tu te protèges.
-Tu dis n'importe quoi. Viens avec moi, si ça te tente tant que ça. On va se trouver un endroit où dormir. Tu passes devant, par contre. »
Il obéit, et attendit d'être passé devant elle pour se permettre un sourire. Il avait toujours eu le don de comprendre les gens en se battant avec, et ça avait marché, une fois encore. Il avait frappé aux points sensibles, pile avec les bonnes phrases, et la petite princesse parfaite était dans sa poche. C'était exactement ce qu'il cherchait.
Royal Smash
Chapitre 4
Section 3
Falco avait repéré R.O.B depuis un certain temps déjà, quand ce dernier se rendit compte qu'il n'était pas seul dans cette rue bordée de bâtiments effondrés et de ruines. Il ne savait pas quoi penser du robot qui, par sa nature de robot, justement, n'était pas censé pouvoir réfléchir et prendre des décisions de lui-même. Il avait hésité à se présenter amicalement, puis s'était dit que si l'Organisation avait mis dans la tête de R.O.B qu'il devait tuer à vue, ce n'était pas la meilleure idée au monde.
Il n'avait donc fait que suivre le robot en observant. Il avait eu raison. Dès que le robot le vit, il tira. Une fois. La balle vint trouer le mur derrière le faucon après avoir défoncé une fenêtre. Il se jeta au sol et dégaina.
Son blaster lui avait été enlevé, et remplacé par un pistolet semi-automatique, et trois chargeurs pleins de douze balles, de type Shortbolt 3,61. Trente-six coups avant d'arriver à court. Il détestait cette arme. Elle n'était pas mauvaise, pour un combattant régulier, mais il était Falco Lombardi, et il avait la fâcheuse habitude de tirer partout en espérant faire mouche, pratique bien plus adaptée au blaster et à ses lasers illimités qu'à un chargeur.
Il avait beau ne pas l'aimer, il était bien content de l'avoir. R.O.B était armé, et bien armé. Le tir avait fait exploser une fenêtre, répandant des morceaux de verre jusqu'à cinq mètres, et traversé le mur pour aller s'encastrer dans un autre, derrière. Il avait probablement affaire à une balle de type Shieldpercer 10,84 au moins.
Le faucon s'autorisa un sourire. Les munitions de cette catégorie, prévues pour équiper les meilleurs fusils de précision, avaient un défaut rédhibitoire : aucun canon connu ne pouvait en tirer deux à moins de trente secondes d'intervalle sans entraîner une surchauffe. Falco se glissa dans un bâtiment, se rapprochant de sa cible.
R.O.B avait un viseur thermique, et pouvait suivre ses ennemis à travers les murs les plus fins. Il regardait donc Falco se déplacer, immobile, en attendant que passent les trente secondes nécessaires. Même une fois le décompte fini, il attendit que l'autre s'immobilise, ce qu'il finit par faire.
Trente secondes étaient passées, à peu près. Trente-cinq, même. Le robot l'avait perdu de vue ? Falco s'immobilisa. Il allait se jeter à l'assaut du tas de ferraille quand il remarqua le détail qui aurait pu lui coûter la vie. La sécurité de son flingue, qu'il n'avait pas sur son blaster. Il l'enleva d'un geste rageur. La culasse fusa vers l'arrière puis revint vers l'avant, armée. Il était prêt à tirer.
Mû par une intuition soudaine, il s'accroupit. Une nouvelle détonation déchira l'air, et la mince couche de plâtre qui servait de mur explosa, laissant passer une nouvelle balle de fusil. Falco se leva, brandit son arme en direction du robot, qu'il voyait clairement au milieu de la rue, et tira trois fois.
Les trois projectiles rebondirent par terre, et R.O.B tira une nouvelle fois, avec une autre arme cette fois : La balle resta coincée dans le mur derrière Falco, au lieu de la traverser comme les précédentes.
« Bon sang, il a combien de flingues, ce con-là ? » cracha l'oiseau en se remettant en mouvement. Une deuxième balle de petit calibre fendit l'air derrière lui, et il s'engagea dans les escaliers de la ruine qu'il occupait.
Une fois à l'étage, il se tint aussi éloigné que possible des fenêtres donnant sur la rue de R.O.B. Il plaça autant de murs que possible entre lui et son ennemi, avant de se poser pour réfléchir. Il n'avait pas de grenade. Ç'aurait été trop simple. Il déchargea trois balles de son dernier chargeur pour les remettre dans celui qui ornait son arme, afin d'en avoir toujours douze à tirer avant de devoir recharger.
La vitesse à laquelle le robot avait enchaîné les deux derniers tirs laissait présager des balles de calibre assez réduit, et relativement lentes, ainsi qu'un mode de rechargement semi-automatique, voire automatique. Il semblait au faucon que le robot était, de ce fait, assez avantagé par rapport aux autres, notamment lui, qui n'avait qu'une arme et trente-six balles.
L'Organisation s'était toujours arrangée pour garder une certaine forme de justice dans les combats. Si R.O.B avait deux armes, dont une qui permettait de tirer à travers les murs, et la capacité de voir à travers ces mêmes murs (comment sinon l'aurait-il repéré dans la maison ?), quels étaient les moyens à sa disposition pour lutter ?
Le regard de Falco traînait dans le vague quand il se posa sur un objet accroché à sa ceinture. Un sourire vint éclairer son visage. Il avait compris. Il était temps de tenter le coup.
Pas d'imprudence. Il devait faire des vérifications sur l'armement ennemi. Il s'approcha prudemment de la fenêtre. Ça ne rata pas. Prévisible comme le robot qu'il était; R.O.B tira. La grosse balle traversa le mur, le plancher, et vint percuter le bouclier lumineux que Falco venait de déployer. Elle y rebondit et vint rouler au sol, devant lui. Il rangea son arme défensive.
Il avait ce bouclier depuis son retour dans l'équipe StarFox, et ne pensait jamais à s'en servir. Il avait toujours eu de la chance avec les tirs ennemis, et n'avait jamais acquis le réflexe de se protéger. Mais maintenant qu'il avait retrouvé la barrière bleue, il pouvait affronter le robot à armes égales.
Il vint se poster à la fenêtre, et déploya son bouclier. Une petite balle vint y rebondir, puis une deuxième deux secondes après. Il encaissa ainsi deux tirs supplémentaires avant de réagir. Il avait deux secondes entre chaque tir pour riposter. C'était peu, très peu. Mais il devrait s'en contenter.
Le bouclier disparut dès que la quatrième balle le percuta, et le faucon tira deux fois avant de le remettre. Au moins, sa cadence de tir était plus élevée que celle de son ennemi. En revanche, la précision lui faisait défaut, alors que R.O.B visait systématiquement la tête. Deux nouvelles balles, puis Falco tira avant de se protéger, et ainsi de suite, imposant son rythme à son ennemi mécanique.
Ce rythme, cette routine, faillit lui coûter la vie. Comme à son habitude, il enleva son bouclier après deux tirs de R.O.B. et visa pour lui tirer dessus, sacrifiant sa cadence au profit de sa précision. Il ne dut qu'à ses réflexes de ne pas se faire arracher la tête par la balle de gros calibre. Il bondit sur le côté, s'éloignant de la fenêtre, trébucha, tomba, se releva, avant de reprendre son souffle. La balle l'avait frôlé avant de trouer le toit et de partir se perdre dans les étoiles. Il avait carrément senti le déplacement de l'air sur son passage ! Il s'imposa deux inspirations profondes, avant de revenir à la fenêtre.
Il aurait pu fuir, mais la fuite ne lui apporterait pas la victoire. Et rien ne disait que le robot ne le poursuivrait pas. Et s'il était incapable de vaincre un cerveau d'acier, alors comment pourrait-il lutter face à un ennemi intelligent, qui comprenait ses stratégies ? Non, il devait vaincre R.O.B.
Il déploya son bouclier, attendit, le rengaina, visa, tira, et son petit manège reprit. Il finit, par envoyer sa douzième balle dans l'un des immenses yeux de son ennemi. Tout de suite, ses tirs se firent moins précis. Ils restaient toutefois dangereux, et Falco ne commit pas d'imprudence. Il se permit toutefois le luxe de viser à chaque tir, et logea ses cinq balles dans la tête du robot, qui finit par tomber en grésillant, et ne plus se relever.
Falco attendit, à la fenêtre, cinq bonnes minutes, pour être sûr que l'ennemi était bien hors de combat, avant de redescendre au rez-de-chaussée, puis il sortit du bâtiment par une fenêtre. Il avança prudemment vers R.O.B., pistolet tendu devant lui, avant de s'accroupir près de la carcasse de son ennemi, et, d'un geste brutal, de lui arracher la tête, par laquelle il tirait. Il semblait posséder deux canons, un de gros calibre, et un de petit, dans les yeux.
Le faucon dégaina le couteau suisse qu'il gardait toujours dans la poche intérieure de sa veste, et démonta d'un geste expert la tête. Il y récupéra cinq balles qui semblaient adaptées à sa propre arme, et deux beaucoup plus grosses, qu'il conserva dans sa poche pectorale gauche, contre son coeur. Il récupéra aussi, dans l'oeil droit intact, une sorte de petit composant informatique, qu'il identifia comme étant le module qui permettait au robot de voir à travers les murs. Un objet qu'il ajouterait volontiers à son écran oculaire, qu'il portait devant l'oeil droit. Il compta les balles qui lui restaient, soit un total de vingt, avant de partir au pas de course vers ce qui lui semblait être le sud.
Les coups de feu échangés risquaient en effet d'attirer une attention dont il se passerait bien.
Un message important de la part de l'auteur
Ceux qui lisent sur le forum de SSB4 (Wii U) le savent probablement : Ma motivation pour cette fanfic n'est plus ce qu'elle était. Mais genre, plus du tout. J'ai des idées, toujours, je les ai pas oubliées, enfin, pas toutes, mais j'ai plus la flamme, l'envie de les poser sur papier.
Peut-être que j'écrirai un cinquième chapitre de Royal Smash.
Peut-être que je ne le ferai pas.
Je pense qu'il n'y aura pas de sixième chapitre, quoi qu'il en soit.
Pas de ma plume !
Je suis en cours de négociations pour refiler le flambeau à une certaine personne, en qui je place toute ma confiance. Elle ne saura pas imiter mon style, et ce n'est pas ce que je lui demande. Il est probable, par contre, qu'elle fasse de cette fic quelque chose, ce dont je me sens pas capable.
Je suis pas sûr que je vais lui laisser mon bébé, mais c'est probable quand même.
Je garde toutefois un pouvoir de relecture et de décision, pour l'empêcher de faire n'importe quoi, même sans le vouloir.
Enfin bref. Le changement de main se fera peut-être entre les chapitres 4 et 5, peut-être entre 5 et 6, peut-être jamais, amis il est clair que je ne suis plus motivé comme je l'étais pour Royal Smash.
Voilà voilà.
J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce dernier chapitre^^
Même si la fic change d'auteur, j'espère que tu seras toujours là pour veiller derrière effectivement.
Bonne continuation et que le meilleur arrive !
Alors comme certains l'ont deviné, c'est moi qui ait repris la fic avec évidemment les conseils et le soutien de vik. J'ai pas vraiment grand chose à ajouter, j'espère que pour une première fois ce sera pas mal
Alors n'hésitez pas à donner votre avis, ça permettra d'améliorer.
Bonne lecture ^^
Chapitre 5 : Soupir nocturne.
La nuit venait de tomber sur l'arène, et un premier jour marqué par les morts s'achevait avec elle. Harmonie s'assit tranquillement au sol. Elle se tenait sur un promontoire rocheux. En contrebas, un ravin dont le fond disparaissait à mesure que la pénombre grandissait. Et, plus loin, le reste de l'arène qui s'étendait à perte de vue.
La voute céleste était dégagée, le ciel se constellait d'étoiles et une pleine lune le couronnait. Harmonie se tourna vers son Luma, sa petite étoile jaune qui tournoyait paisiblement à côté d'elle, nullement effrayée à l'idée d'être dans cette arène.
Quant à la douce Harmonie, elle avait revêtu une tenue moulante bleue qui mettait ses seins en valeur. Pas de robe dans une arène comme celle ci, elle comptait se battre et surtout se débarrasser des gêneurs. Elle avait toujours été dans l'ombre de Peach, une princesse rose qui passait son temps à se faire sauver, encore et toujours. Cette fois-ci, elle ne serait pas reléguée au rôle secondaire. Cette fois-ci, elle tenait sa revanche.
Mais son rêve de victoire s'arrêta bien vite : un grésillement se fit entendre et prit de l'ampleur. L'annonce du jour allait commencer. Et c'est une voix bien joyeuse qui prit la parole.
-Bonjour tout le monde, ici Masuhoru Sakarai, l'organisateur de ce tournoi. J'aimerais d'abord vous adresser mes félicitations : Vous avez bien commencé la partie, avec quatre morts en six heures. C'est un résultat tout à fait honorable. J'adresse aussi des félicitations particulières à un certain concurrent, qui a fait deux fois plus de victimes que le deuxième dans la course aux points ! Les morts de la journée, par ordre chronologique : Link Cartoon, Lucario, Pikachu, et R.O.B.
-Et pas cette garce de Peach, souffla Harmonie.
-Bravo aux survivant de cette fabuleuse journée ! Je vous souhaite de vous amuser encore plus par la suite, et de nous offrir du beau spectacle ! On veut des larmes, on veut du sang !
Bonsoir, Harmonie. Tu sais, l'Organisation n'aime pas énormément les lâches, et tes méthodes nous plaisent moyennement. Prenez vos cartes : les zones interdites de cette nuit seront la F1, la A1 et la E5. Si par hasard quelqu'un se trouve sur ces zones, pas de panique, vous avez trois heures avant qu'elles soient mises en route, profitez-en pour les quitter, enfin, si vous ne voulez pas mourir bien entendu. C'est tout pour cette nuit, en tout cas, bon jeu et bonne soirée à tous et surtout amusez vous bien !
Harmonie fixait sa carte, comme si un simple regard pouvait changer quoi que ce soit. La zone E5, la zone où elle se trouvait. Elle pesta et rangea le carré de tissu, il fallait partir et vite. Elle qui pensait attendre que la plupart s'entretuent. La reine des étoiles se releva, son Luma vint voleter autour d'elle comme si ce qui se tramait lui était inconnu.
La blonde avisa la pente, elle allait devoir faire un détour, et un grand, gêné par la montagne rocailleuse et escarpée, où la neige s'installait de temps à autres. Elle se mit en route sans tarder.
C'est finalement après un moment qui lui sembla être une éternité qu'elle reprit sa carte. Elle était hors de la zone, hors de danger comme l'attestait la butte qui faisait office de repère. La blonde eut un sourire de satisfaction, il lui suffisait de retrouver un endroit pour passer la nuit et c'était bon.
Alors qu'elle s'apprêtait à se remettre en marche, elle s'arrêta. Une masse noire et informe traînait sur la neige. Harmonie s'y avança prudemment et retourna ce qu'il semblait être des restes du bout du pied. Une infecte odeur de putréfaction s'éleva du cadavre de Link Cartoon. Le crâne aux orbites vides était méconnaissable, mais il ne trompait pas.
La reine des étoiles se recula en retenant un cri de surprise, la mort de cet enfant semblait avoir été sauvage, comme l'attestait ce qu'il restait du corps du petit héros. Et ces lambeaux de chair, et ce sang, c'en fut trop pour elle. Harmonie tituba en arrière, nauséeuse, et dût prendre plusieurs longues inspirations pour se calmer. Et si le tueur revenait ? L'image de Link cartoon resta ancrée dans son esprit, elle refusait de finir comme lui.
Link marchait tranquillement dans la forêt. Il aimait bien ce lieu, ces arbres immenses, ces hululements de chouettes ou cette faune qui fuyait à sa vue. C'était comme les bois d'Hyrule, par contre ces derniers ne devenaient pas une zone meurtrière sans prévenir. Le héros du temps se situait aux abords de la frontière, pas une grande trotte donc.
Mais à peine fut il sortit de la forêt qu'il arriva face à un champ de ruines balayé par les vents, l'endroit semblait désert, du moins c'est ce qu'il pensait. Juste un pas hors de la forêt qu'il se retrouva nez à nez avec Samus qui sortait elle aussi des fourrés. Pas le temps de dégainer, elle le tenait déjà en joue.
-Toi !
Cette voix, déterminée et belle... Le blond regarda la nouvelle venue de la tête au pied. Elle s'avança, magnifique guerrière dans le clair de lune. L'épéiste ouvrit ses mains et les leva d'un geste qui se voulait calme.
-Doucement, je ne compte pas t'affronter...
-Dit-il pour mieux me poignarder dans le dos, railla-t-elle.
-Jamais je ne pourrai le faire, vraiment. Tu me penses vraiment capable de te tuer ?
Samus eut un soupir agacé : à chacun de leur combat, elle l'avait remarqué, il retenait toujours ses coups face à elle. Dans la victoire comme dans la défaite, il lui tendait la main. En serait-il de même dans cette arène ? Aucun moyen d'en être sûre, mais des remords pour l'avoir quitté, elle en aurait. Et si elle devait mourir, autant que ce soit de sa main. La combattante baissa finalement son arme, mais garda une part de méfiance.
Quant à l'épéiste, il ne parut ni soulagé ni étonné, il savait qu'elle l'écouterait.
-Tu sais te battre mais, il te faut une personne pour assurer tes arrières.
-Et il t'en faut une pour se battre à tes côtés, ajouta la blonde.
Le pistolet retourna dans son holster, et elle échangea un sourire avec son compagnon. Un sourire qui disparut bien vite chez la chasseuse de prime.
-Mon armure, elle est encore dans la zone F1.
-Ne perdons pas de temps alors.
-Il y en a marre de cette plaine de merde !
Bowser râlait, comme il le faisait depuis près d'une heure déjà. Dès que Peach avait déclaré vouloir passer par une plaine qu'elle avait remarqué un peu plus tôt, il avait accepté, ne souhaitant pas subir les jérémiades de la donzelle. Puis, autant la suivre, ça avait un minimum d'intérêt.
Le roi des koopas ne s'était pas douté que les herbes hautes qui ondulaient comme un océan de verdure, entraveraient à ce point leur avancée. De plus, qui sait ce qui pouvait se cacher parmi la végétation et les broussailles qui continuaient de s'étendre à perte de vue ?
-Mais quand va-t-on en finir ?!
-Commence déjà par te taire, ça sera fabuleux.
Peach soulevait sa robe d'un air indigné face aux hautes herbes, la tortue devait le reconnaître, pour une princesse elle ne manquait pas d'endurance. Et c'est avec un grognement agacé qu'elle arracha soudainement le bas de sa robe, découvrant ses jambes de déesse jusqu'à mi-cuisse. Être entravée dans ses mouvements, très peu pour elle.
-Et s'il y a une chose dont nous pourrions nous plaindre, ce sont ces hautes herbes, n'importe qui pourrait s'y cacher. C'est l'endroit rêvé pour un piège.
Et la princesse ne croyait pas si bien dire, à quelques pas de là, allongée à même la végétation, les dents serrées et Falchion en main. Lucina guettait, terrifiée, la marche des deux autres. La lord pensait pouvoir trouver refuge dans cette plaine, mais la vue du duo brisa vite son idée. Il suffisait qu'ils la remarque pour qu'un combat se lance, et elle le savait, ses chances de victoires étaient minces.
L'ennemi de Mario s'arrêta subitement, Peach en fit de même avec un soupir las.
-Quoi, tu t'es fais un claquage ?
-Non...je...il y a quelqu'un dans les environs !
Le coeur de l'épéiste manqua un battement, elle raffermit sa prise sur son épée.
-Par là bas !
Elle entendit les deux alliés partir à grandes enjambées, Lucina se laissa choir de tout son long, encore un peu et c'est elle qu'ils auraient remarqué.
Wario poussa l'herbe avec énervement, un filet de sueur lui perlait dans le dos et sur le front. C'était dans des moments comme ça qu'il détestait sa petite taille, même de malheureuses herbes étaient plus hautes que lui.
Le rival de Mario avait été directement envoyé ici, quelle idée ! Entouré de cette plaine, impossible de s'y retrouver. Il progressait tout droit en espérant voir le bout. Lire une carte ? Oublions ça, ce n'était pas un vulgaire bout de tissu qui allait l'aider à sortir, non, le moustachu n'avait besoin d'aucune aide.
Bowser avançait rapidement, cette odeur, son subordonné à n'en point douter. La princesse rose se contentait de le suivre à distance raisonnable, les prochains événements risquaient d'être divertissants selon elle. Et ils ne se firent pas attendre, elle entendit un cri de colère de Bowser et remarqua une silhouette entre les herbes : Wario.
-Pas encore mort ? Provoqua le moustachu.
Enfin le moment pour régler ses comptes, le délinquant n'avait pas peur de la tortue et ce n'est pas son regard meurtrier qui l'intimida.
-Je peux savoir ce que tu veux ?
-Une petite revanche rien de plus et même sans ça, les règles de ce jeu me plaisent bien.
-Allons, nous faisions équipe...
-Par ce que tu l'ordonnais, je t'ai suivi, mais tu as gâché ta chance. Toi mon boss, tu ne m'as jamais vu en autre chose que ton larbin ! " Tu ne m'es donc pas utile, Wario." , répéta-t-il en mimant l'air de son adversaire.
-Si tu veux que ça se passe ainsi.
La réplique de Wario ne se fit pas attendre. Il se rua sur le combattant avec une vitesse insoupçonnée, ce qui ne suffit pas néanmoins. Bowser ne fit qu'un pas de côté pour l'éviter. Wario pivota mais la tortue l'attrapa au cou et le plaqua au sol sans peine.
-Pathétique.
Le moustachu se débattait, essayait même de mordre mais l'autre raffermit sa prise. Les coups malheureux de Wario ricochaient sur la peau écailleuse de son assaillant.
-Tu aurais dû réfléchir à deux fois avant de me défier.
Entre l'air qui commençait à lui manquer et la boule de feu qui se formait dans la gorge du combattant ennemi Wario était totalement immobilisé. Ce fut rapide, enfin, en apparence. La flamme qui s'abattit sur Wario lui brûla la face, léchant chaque centimètre carré de sa peau. Ses vêtements comme sa moustache prirent feu. Le roi koopa le lâcha, laissant son ancien allié se convulser en lançant une longue plainte qui n'en finissait pas.
-Il va alerter les autres, commenta Peach.
C'est sans même une once de compassion que Bowser acheva l'autre, d'un unique coup au milieu de la face. Le corps calciné était affreux, la peau noircie se craquelait, et les vêtements ou les cheveux continuaient de brûler doucement. Une odeur de chair commença à s'élever, Peach plaqua simplement un mouchoir en dentelle sur sa bouche.
-Tu n'as pas levé le petit doigt, l'accusa-t-il.
Elle répondit en accentuant chaque syllabe par un petit coup d'ombrelle.
-Je n'avais pas besoin d'intervenir.
La princesse rose rentra ensuite la tête entre les épaules et baissa les yeux.
-Puis j'ai été surprise, je n'ai pas eu le temps de faire un geste c'était plus fort que moi, je...
-C'est bon, on oublie pour cette fois.
"S'il savait" pensa Peach avec amusement.
Link et Samus étaient retournés dans la zone F1. Il restait peu de temps avant l'heure fatidique, mais pour la chasseuse de primes, pas question de faire demi-tour. Ils entrèrent dans la bâtisse brisée et à l'abandon, puis dans la cave encore plongée dans la pénombre.
-Donc ton armure ?
-Un peu de patience, elle devrait être juste...
Le lumière vint dès qu'elle alluma la lampe torche. Seulement, plus d'armure.
-Ici...termina Samus, figée.
Elle braqua sa lampe sur chaque recoin, rien, pas même la trace de son armure. La blonde chancela et s'agenouilla là où elle l'avait quitté. Son armure, disparue. Impossible. Link se pencha à côté d'elle et posa une main sur son épaule .
-Tu t'es peut-être trompée d'endroit ?
-Non, elle était là, souffla-t-elle.
"Pas d'armure. Disparue " se répétait la chasseuse de primes sous le choc. Elle porta instinctivement une main à sa ceinture. Pas de clé non plus. Le héros du temps lui pressa l'épaule.
-Il ne faut pas s'attarder.
-Mon armure, ma clé...
-Pas le temps pour ça !
Il la releva de force, lui prit la lampe des mains qu'il fourra dans son sac et passa un bras dans son dos.
-Tu vas te ressaisir bon sang !
Link la tira avec difficulté hors du bâtiment, la blonde traînait les pieds, le regard vague, comme si plus rien n'avait d'importance. L'effort pour l'épéiste était assez grand, il ne la lâcherait, pas avant qu'ils quittent la zone.
La frontière, enfin. Le héros du temps aida la chasseuse à s'asseoir et se laissa glisser au sol, reprenant son souffle. Il entendit derrière lui une espèce de bourdonnement électrique, presque imperceptible.
-De peu, commenta-t-il.
C'est pas mal, même si ça fait drôle de multiplier autant les intrigues.
Je trouve que c'est super pour un début quand même
Continue comme ca et on acceptera l'arrêt de Viktoo
Nan je déc'
Sans surprise, c'est donc Faroria qui reprends cette fic J'aime bien ton style d'écriture, il est un peu différent de celui de Viktoo, mais il reste très agréable, et l'esprit de la fic est pleinement respecté ( Exemple La mort de Wario, qui était incroyable )
Bref, bravo pour ton début de travail, qui commence très bien, en espérant que tu continueras cette fic, que je suivrais avec plaisir
...
Et comme un post sur une fic ne serait rien sans ça :
SWEET
Merci vous trois
Et pour la mort de Wario ce n'est que le prélude de ce que je prévois
Que le prélude...
Arrêtez moi avant que je commence à imaginer un délire impliquant Link, deux écureuils, un chevreuil, une poignée de gland et Falchion
T'es toujours aussi fou à ce que je vois
Mais ça va me manquer de ne plus menacer vik maintenant