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Assassin's Creed III

Sujet : [Fic] La naissance de l'aigle
DEN2OO7
Niveau 10
26 mars 2012 à 11:19:05

Un grand bonjour au Forum AC III ! :)

J'adore cette communauté qui cherche en permanence des réponses sérieuses à cette saga ayant un background si bien réussi, frolant très souvent l'analyse philosophique et nous forçant à nous interroger sur le monde qui nous entoure :)

Voici donc une nouvelle fic, avec un premier chapitre !

La suite est sur le forum AC Revelations, il y a déjà en tout 20 chapitres, mais pour que vous puissiez suivre à votre rythme, je ne vais poster qu'un chapitre tous les 3-4 jours :oui: Je pense que c'est un bon tempo :-)

Regrettant de ne toujours pas avoir eu de jeu de cette saga sur la révolution française, et ressentant une grande frustration, j'ai décidé de faire moi même une histoire complète en rapport avec ça :-)

Je ne traiterai pas de l'animus mais seulement des personnages que j'ai créé qui vivront cette époque, j'ai pensé que ça aiderait à l'immersion. :oui:

Donc voila, c'est parti pour un an d'écriture je pense, parce que je sens que j'ai du travail :peur:

Sur ce, j'espère que vous aimerez ce que je vais pondre :ok:

Chapitre 1 :banzai:

Etats-Unis d’Amériques
17 octobre 1781
Bataille de Yorktown, Virginie.

D’un regard perçant du haut de sa colline, l’engagé Epervier observait attentivement cette petite ville qui venait de passer du coté américain. Après deux longues années de combats dans le nouveau monde, cette victoire signifiait enfin le retour en France. Les dix milles soldats à l’uniforme blanc le savaient et ne se privaient pas de le fêter aux alentours, près des bivouacs. Le Soleil de midi frappait fort malgré l’automne, et cette page de l’histoire que se tournait contrastait avec ce jour accueillant qui ne faisait que commencer.

-Cornwallis ne s’est pas livré, ce matin.

-Je sais.

-La prime pour le faire prisonnier tient toujours.

-Je sais !

-Qu’est ce qu’on fait ?

Le petit frère de Gabriel, Gilles, était venu le rejoindre, troublant ses pensées. Mais il avait toutefois raison. La prime pour la capture du général britannique était suffisante pour penser un jour quitter l’armée. Les deux frères, qui ne s’étaient engagés qu’en quête d’aventure, ne pensaient à présent qu’à rentrer chez eux. Après avoir tant cherché la guerre et l’exotisme, ils voulaient maintenant retrouver la paix et leur jardin, à Paris.
Tous les deux regardaient la petite ville, en proie à diverses flammes et d’où certains nuages de fumée s’échappaient. Les canons avaient cessé de tonner, et au loin l’escadre Française qui gardait la route du port faisait briller ses voiles à la lumière.
Gabriel renfonça d’une main son tricorne, cachant son regard. Il se releva à la hauteur de son petit frère, et lui fit une tape amicale entre les omoplates.

-Bah on va le chercher t’attends quoi ? Le déluge ?

Gilles ramassa son fusil et commença à dévaler la pente a la poursuite de son frère qui déjà avait atteint les premiers bâtiments a la périphérie de la ville. Gabriel vérifia succinctement l’état de son fusil, et regarda dans la rue adjacente si la voie était libre.

-Nan mais t’as perdu la tête ? Qu’est ce que tu veux qu’on fasse a nous deux ?!

-Parle moins fort…les anglais sont aussi désorganisés que nous en ce moment. Ils sont en train de paniquer a l’idée de déposer les armes parce qu’ils savent que c’est ce qui leur pend au nez…on va se faufiler jusqu’au général avant même qu’il ait eu le temps de fuir.

-Laisse tomber Gabriel ! Il va se rendre de toute façon !

-La ferme ! S’il avait voulu se rendre, il serait venu donner son épée en personne ce matin. Or, il a envoyé un peigne cul d’aide de camp. Je serais près à parier ma solde qu’il compte se faire la malle ce vieux grincheux…

D’un coup, Gilles vit disparaitre son frère dans la ruelle, détalant comme un lapin. Il était parti se cacher à l’autre bout, dans un coin sombre. Le jeune soldat âgé d’a peine 19 ans hésitait à se lancer dans cette aventure. Il mit finalement un pied devant l’autre, a grands regrets.

« Et merde ! »

Presque arrivé à la hauteur de Gabriel, deux soldats aux uniformes rouge arrivèrent de la droite, se plaçant entre les deux hommes. Les anglais furent ébahis quelques secondes, avant de brandir leurs fusils dans sa direction. Gilles n’avait rien fait, aussi étonné qu’eux de cette soudaine rencontre. Les deux baïonnettes étaient pointées vers lui, et il n’eut pas le temps de faire de même.
Très vite, un coup de feu retentit. Gilles ferma les yeux de toutes ses forces, pour les rouvrir timidement. Une baïonnette était à terre, et l’autre anglais se retournait pour voir le diable foncer sur lui. La longue lame du mousquet de Gabriel lui transperça la poitrine. Effaré, l’homme tomba à terre, sans pousser le moindre cri.
Gilles se fit une nouvelle fois entrainer par son frère de rue en rue, jusque dans les fins fonds d’une ville qui n’avait toujours pas décidé d’arrêter de combattre.

-Tu m’engueuleras plus tard pour ça, je crois qu’on y est.

-T’engueuler pour quoi ?

Les deux hommes étaient adossé contre le mur de la plus grande bâtisse de la ville, ses charpentes en bois et ses vitres d’une qualité rare ne laissaient pas de doute sur la nature de ses occupants. C’était une demeure pour les hauts gradés. Chacun rechargeait son fusil et vérifiait son bon fonctionnement.

-…de t’avoir fait servir d’appât tout à l’heure, ce n’était pas correct.

-TU M’A…?

-Chut !

Gabriel posa vivement la main sur la bouche de son petit frère, qui eut l’heureux reflexe de se taire. La porte de la maison venait de s’ouvrir, et plusieurs soldats aux tuniques rouge-sang la quittaient dans la direction opposée aux français, qui s’étaient cachés dans un coin.
Gabriel se vit alors pousser des ailes.

-C’est le moment ou jamais, ce lâche doit maintenant être seul ou bien peu accompagné !

-T’es au courant qu’une fois qu’on l’aura capturé, si toutefois on y parvient, il faudra refaire le même chemin en sens inverse ? Avec notre prisonnier ?

-J’ai un plan.

Gilles regardait comme son frère les soldats en train de s’éloigner. Ils attendaient le bon moment pour rentrer et faire leur coup d’éclat.

-Et c’est quoi ton plan ?

-Trouver une idée pour le sortir d’ici sans se faire tirer dessus.

-Tu m’explique l’intérêt de faire un plan si le plan c’est d’avoir une idée ?

-On entre !!

Gabriel Fonça a travers la porte comme un lion sortant de son enclot, suivit de son frère qui montra autant sinon plus de témérité. Mais la porte avait été brusquée pour rien, la maison était vide. Elle paraissait imposante de l’extérieur, mais l’étage avait été condamné. Les deux soldats parcourraient la pièce avec l’œil dans l’alignement de leurs fusils menaçants. Ils marchaient prudemment. L’éclat du Soleil qui perçait les lattes de bois de certains murs rayait la pièce d’une merveilleuse façon. Il révélait une poussière en suspension qui apparaissait timidement à la lumière. A chaque pas, le parquet grinçait dangereusement sous les chaussures des deux frères.
Du bout de sa baïonnette, Gabriel poussa doucement le rideau qui cachait l’accès au jardin. La lumière s’empara alors de la pièce.

-Il est dans la coure. Viens.

Un homme au vêtement négligés et aux cheveux grisonnants faisait face à la mer et aux navires bâtant le pavillon français. Il riait seul, d’un rire qu’on n’aimait entendre.
Gilles descendit les marches jusqu’au jardin pour rejoindre cet homme si étrange.

-Sir Cornwallis ?

L’homme se retourna, sourire aux lèvres. Ses cheveux rabattus par le vent gênaient ses yeux qui ne cessaient de cligner. Issu de la haute noblesse, le général n’avait aucune peine à répondre en français.

-Lui-même !

Un peu étonné par le panache et la défiance de la réponse, Gilles garda son sang froid. Il déglutit néanmoins.

-Au nom de la couronne de France et des Etats Unis d’Amériques, je vous somme de vous rendre !

-Et si vous pouviez vous pressez pour nous lâcher une réponse, ça serait apprécié.

Gilles tourna la tête vers son frère, d’un air autoritaire.

-La ferme Gabriel !

-Pas de problème, je te laisse parler petit frère.

Il fit un pas de coté en faisant la moue, sous entendant qu’il ferait à présent silence. Mais l’anglais apporta au dialogue qui avait tout d’historique quelque chose d’inattendu.

-J’avais toujours espéré ne jamais en avoir besoin, vous savez. J’avais toujours cru me débrouiller sans elle. Mais voila…aujourd’hui le destin en a voulu autrement. Deux gueux sont maintenant dans ma demeure, se croyant le droit de terminer cette bataille a eux seul.

-Surveillez dont votre langage, vieillard. Ne présumez pas de notre précision à la mousqueterie…

-Je n’en doute pas, jeune homme. Mais voyez vous, j’ai en ma possession l’objet contre lequel tous les canons du monde ne pourraient rien !

D’un geste, l’homme sortit de sa poche une boule scintillante d’or, chassant la lumière du ciel pour la remplacer par son aura aveuglant auquel nul ne pouvait fuir…

La suite Jeudi :banzai:

Mortis_karal
Niveau 10
26 mars 2012 à 11:47:31

C'est... C'est très court pour un chapitre non ? J'appelle ça un prologue moi ! :noel:

DEN2OO7
Niveau 10
26 mars 2012 à 11:50:06

euh...hem...peut être :hap: Moi je trouve ça assez long, de toute façon les prochains se feront de plus en plus long alors la question ne se posera plus :)
T'en penses quoi sinon ? Tu aimes le contexte ?

DEN2OO7
Niveau 10
26 mars 2012 à 14:58:36

:hap:

Mortis_karal
Niveau 10
26 mars 2012 à 15:28:54

J'pense que c'est vraiment pas mal mais le fin me choque un peu, tranquille j'sors la pomme d'Eden ! Ça ne colle pas avec l'univers d'AC où la Pomme est une relique précieuse et que tout homme la possédant la cacherait enfin c'est mon avis, je lirai avec plaisir les prochains chapitres ! ;)

DEN2OO7
Niveau 10
26 mars 2012 à 15:56:53

oui je suis d'accord avec toi mais je te rassure, c'est fait exprès, ce sera expliqué ensuite :) Merci de lire !

iJoooJ
Niveau 10
26 mars 2012 à 16:07:49

C'est tout de même long. :oui:
J'attends la suite :)

clem-brt
Niveau 4
26 mars 2012 à 19:51:06

Franchement, j'ai bien aimé ce chapitre, j'attends la suite avec impatience.
Note personnel: pourrait-tu mettre des indications de qui parle dans les dialogues car je m'embrouille rapidement ( enfin tu m'a compris)

ViirtuooozZ
Niveau 8
26 mars 2012 à 20:05:03

pas mal du tout! hâte de voir la suite!

DEN2OO7
Niveau 10
26 mars 2012 à 22:53:47

merci a vous deux !

la suite mercredi :)

ezio-forever
Niveau 9
26 mars 2012 à 23:00:19

hooo mon chere confrère fickeur (xD mots inventer par moi a l'instant) Den viens me rejoindre cool !! Et bien bienvenue et le chapitre est aussi bon que eeeh ee hum quand tu la poster sur revelations xD

DEN2OO7
Niveau 10
27 mars 2012 à 00:55:30

je sais je voulais juste attirer plus de lecteurs :noel: On peut pas m'en vouloir pour ça :hap:

ezio-forever
Niveau 9
27 mars 2012 à 02:24:53

bah non c sur regarde moi jai fait la meme choses ^^ mai la jai des proble avec mon ordie alors sa fait bientot 2 mois que je ne peut plus ecrire... sa menerve --"

-Maxlamenace
Niveau 10
27 mars 2012 à 16:13:44

sinon c'est quand que tu postes la suite de l'histoire sur l'autre forum?

DEN2OO7
Niveau 10
28 mars 2012 à 11:09:42

La suite est postée ! :p)

et voici ici le chapitre 2 ! :banzai:

Chapitre 2

D’un geste, l’homme sortit de sa poche une boule scintillante d’or, chassant la lumière du ciel pour la remplacer par son aura aveuglant auquel nul ne pouvait fuir…
Les deux jeunes soldats ne pouvaient plus se mouvoir, et avaient respectivement lâchés leurs armes. Petit à petit, leur gorge se resserrait, comme étreinte par un lasso invisible. Leurs deux pieds avaient décollé du sol, et l’air venait à manquer. Un son strident leur perforait les tympans. Cette force mystérieuse émanait de l’étrange objet du Lord Anglais.

-Vous et votre misérable armée périrez, puis je me fraierai un chemin à travers vos lignes jusqu’à ma rencontre avec les plus fervents royalistes britanniques de toute l’Amérique du nord, pour enfin écrire ce que l’histoire mérite ! Un monde gouverné par les mêmes règles !

Gilles n’était pas aussi puissant que son grand frère et perdit connaissance devant les yeux effarés et remplis de sang de celui-ci. Au loin, la flotte française reprit le bombardement de la ville. Il était midi. Les sons des canons étaient étouffés par ce bruit si désagréable qui s’apparentait à celui du métal qu’on tentait de couper au couteau.
Gabriel se débattait et ses jambes bougeaient malgré l’emprise que Cornwallis avait sur lui. Soudain, le bruit s’arrêta et une immense gerbe de terre recouvrit la scène. Le soldat retomba à terre et pu se remettre à respirer. Il aspirait l’air à s’en faire éclater les poumons, à la limite de l’agonie. L’aura meurtrier de l’anglais avait disparu, tout comme ce dernier.
Gabriel se rassit, complètement sonné. Une énorme tranchée avait été creusée dans le jardin. Au bout de celle-ci se trouvait un boulet de canon de la marine qui fumait encore. Cornwallis avait lâché ce qui lui servait d’arme et Gabriel en profita pour se saisir de son fusil et de mettre en joue cet homme si dangereux. Il s’en rapprocha à petits pas. L’homme était à terre, et n’avait toujours pas recouvré ses esprits. Gabriel se saisit de la sphère d’or, qui brillait toujours.

-Ren…rendez moi la Pomme !

-La « Pomme » ? C’est ainsi que vous appelez cette chose ?

-Rendez la moi ! Vous ignorez quelle est sa vraie valeur !

-Ta gueule ! Gilles tu vas bien ?

Son frère reprenait difficilement son souffle, assis sur les marches. Il fit un léger signe de la main pour dire que tout allait bien. Au dessus de leurs têtes, les boulets fusaient et détruisaient les toits. Des tuiles fracassées volaient et s’écrasaient au sol. Gabriel obligea le Lord a se relever, mais celui-ci était agressif, il se débattait. Il le poussa alors violemment du pied pour le faire trébucher et le menacer une dernière fois de sa longue baïonnette.

-La partie est finie, général. Maintenant, on va jouer à un jeu : le premier qui gueule dans la rue se fait embrocher le cœur. Est-ce que cela vous convient ?

L’homme prit alors une mine abattue. Il leva les mains en l’air et commença a avancer, résigné, dans les rues Yorktown. Gabriel les lui fit baisser. La ville de sa déchéance restera à jamais gravée dans les mémoires.
Les deux français n’eurent pas de mal a ressortir de la ville, connaissant le chemin et passant inaperçu auprès des anglais trop occupés à éteindre les incendies. Certains reconnurent le général, mais ne prêtèrent pas attention à l’escorte qui gardait la tête basse. Les uniformes blancs, devenus sombres comme la terre du jardin qu’ils venaient de quitter, y étaient pour quelque chose.
Déjà, ils arrivaient aux lignes françaises, qui regardaient le dernier bombardement de la ville qu’ils assiégeaient. Mais ce n’était pas en silence, et la fête continuait. Le plus sérieusement du monde, Gabriel et son frère se présentèrent au quartier général avec leur prisonnier. Un aide de camp les vit et s’approcha, il fronça les sourcils.

-N’a-t-on pas idée de se présenter Au lieutenant général dans un tel état ?

-Nous avons un prisonnier de la plus haute importance, monsieur ! Il s’agit de Cornwallis !

-Tient dont ?

L’aide de camp s’approcha du prisonnier et le regarda de plus près. Il semblait soucieux.

-…est ce qu’ils disent vrai ?

-Je suis Charles Cornwallis, 1er marquis Cornwallis et général en chef de l’armée de sa Majesté.

Il y eut un bref silence. L’aide de camp entra dans l’immense tente du quartier général et ressorti avec le comte de Rochambeau, qui commandait le siège de l’armée française. C’était un homme hautain, qui se plaisait à rappeler à chacun son appartenance à la haute noblesse. Sa perruque aux bouclettes blanches impeccables en attestait. Il s’approcha a son tour du prisonnier, et ne prêta même pas attention aux deux frères qui restaient la, sans savoir quoi dire.

-Je dois dire que l’attitude prise par un Lord tel que vous m’a très profondément déçue. Hier je vous affrontais dans les plaines du nouveau monde avec la simple intention de faire honneur à ma couronne. Mais aujourd’hui…

Il poussa un soupir, et accorda un regard à Gabriel, qui se sentait ignoré. Sans le savoir, cette escapade l’avait épuisé. La Pomme qu’il avait dérobée était toujours dans sa poche. Il n’avait qu’une envie, c’était de l’en sortir pour mieux la contempler.

-…aujourd’hui je vous retrouve en piteux état, amené par des éléments de mon armée qui n’avaient avec eux que l’appât du gain. Toutefois, je vous accorde une chose : vous vous êtes battu en gentilhomme, je vous traiterai donc ainsi.

Cornwallis releva la tête, intrigué.

-Que voulez vous dire ?

-Si ces gens sont parvenu à vous ramener jusqu’ici, et surtout, si je me retrouve vainqueur ici même, sur ces terres si lointaines, c’est bien parce que vous n’avez osé vous en servir, n’est ce pas ?

Seul Gilles, qui suivait à peine la conversation, ne ressentait pas la tension qui venait de monter d’un cran. Gabriel serra encore plus fort son mousquet. Ses mains moites glissaient sur le bois du fusil et lui faisaient mal. Cornwallis déglutit. Il se confessa.

-Quitte à perdre la pomme, je préfère que ce soit un membre de la confrérie qui ne la gagne. Elle se trouve dans la poche du soldat, à ma gauche.

-Je vous en remercie. Soldat ? Donnez la moi.

Gabriel fit mine de reculer. Il avait prit conscience de l’importance de l’objet qu’il avait en sa possession. Il craignait son pouvoir, mais il avait déjà comprit qu’il se transmettait entre les grands de ce monde. Il devait les en priver. Il devait les en priver pour que les guerres cessent enfin.

-Soldat il s’agit d’un ordre ! Exécution !

Gabriel la déposa le plus lentement possible dans la paume de Rochambeau qui afficha le plus radieux des sourires. La pomme avait cessé de briller. Le gradé français tira alors son épée devant les yeux craintifs des deux frères et de leur prisonnier. De sa pointe, il écarta le col de chemise du Lord anglais pour dévoiler une croix rouge courbée sur ses quatre branches tatouée sur la clavicule. Gilles la reconnu et ne pu étouffer un murmure.

-« Un templier »…

Rochambeau tira alors un pendentif représentant le même symbole. Gabriel comprenait à peine ce qu’il se passait. Il tourna la tête vers son petit frère qui lui rendit un regard effrayé.

-N’ayez crainte, elle sera en sécurité. Mais en France, malheureusement pour vous. C’est dorénavant à la France d’en prendre soin.

Cornwallis était encore plus abattu qu’auparavant. Il tenta une dernière phrase pour sauver la face.

-Cette chose vous mènera à votre perte comme elle a mené à la mienne !

-Ca voyez vous, j’en doute fortement.

-Monseigneur ? Que faisons-nous des deux soldats ?

-Ils sont frères, quel gâchis. Tuez-les.

Gabriel se saisit alors de son mousquet mais son arme fut saisie au vol par une main ferme de l’escorte des officiers. Il tourna alors la tête vers son petit frère qui avait eu le même réflexe. Mais celui-ci avait un pistolet directement pointé sur sa tête. L’homme appuya sur la gâchette à bout portant. Gilles s’écroula, inerte. Un autre pistolet se pointait alors sur la tête de Gabriel, qui n’osait croire ce qu’il venait de voir.

:banzai:

DEN2OO7
Niveau 10
28 mars 2012 à 13:07:41

:up:

DEN2OO7
Niveau 10
28 mars 2012 à 18:06:49

:up:

Pseudo supprimé
Niveau 10
28 mars 2012 à 18:11:56

Cay trop long pour moi :hap: Elle vaut vraiment le coup ? :hap:

Mortis_karal
Niveau 10
28 mars 2012 à 18:18:00

J'viens de finir, c'est vraiment pas mal mais néanmoins je pense que :
"Ta gueule ! Gilles tu vas bien ? "
Aurait du être :
"Taisez-vous donc !" voir "Ne dites pas un mot de plus, chien !"
Ce qui colle plus à l'ambiance de l'époque ! Perso j'adhère ! ;)

mattix33
Niveau 5
28 mars 2012 à 18:35:31

J'adhère totalement à t

Sujet : [Fic] La naissance de l'aigle
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