Chapitre 18: L'assassinat, ou comment préféré une mort certaine à un simple echec.
Lieu: Hotel où réside Max Tender, Paris.
Année: 2044
Personnage: Angel.
Les derniers débris tombaient à côté de moi, tandis qu'un nuage de poussière se répandait. En me jetant au sol j'avais eu de la chance, contrairement à certains soldats. Je relevai la tête, et j'apperçu la porte qui me mènerait au escaliers qui rejoignaient le toît. Je m'y précipitais, ennjambant quelques soldats encore en vie qui n'avaient pas la force de m'arrêtter, ou tout simplement mort, écrabouillés. Je grimpai quatre à quatre les marches qui me séparaient de mon objectif tout en recevant des messages de Jet qui me demandait où j'étais. Je lui répondis que j'arrivai, quand soudain, je me figeai. Des soldats m'avaient vu dans la chambre, le fournisseur que je devais abattre ne toucherait plus à son téléphone, ni à aucune de ses affaires, sachant qu'un ennemi y avait probablement touché, de plus, il devait savoir qu'il était la cible de cet attaque. Merde!! La mission ne pouvait pas échouer comme ça!
"-Jet, pensais-je, attends moi je reviens bientôt.
-Non!! Non!! Pas d'initiative!! Reviens!! Angeeeel!!!
Trop tard, je ne l'écoutai déja plus, et j'avais pris ma décision. Je courrai désormais en sens inverse, sautant plusieurs marches à la fois. Le premier endroit ou j'avais le plus de chances de le trouver était aussi le plus dangereux. Le rez-de-chaussé. Je descendis jusqu'àce qu'il n'y ai plus de marches, et je dégainai mon pistolet automatique. Plus je me rapprochai de la porte, plus ce que j'allais faire me paraissais insensé, de plus, Jet hurlait encore dans mon crane. Je me baissai, et collai mon avant bras sur l'avant de ma cheville. Comme prévu, la structure métallique se mit en mouvement, et se colla sur mon bras, m'improvisant un bouclier. J'en aurais bien besoin.
Je respirai pour de bon, et d'un coup de pied j'ouvris la porte dont j'avais déja abaissé la poignée. Ils m'attendaient. Ils m'avaient repéré à travers le mur grâce à la chaleur de mon corps. La preuve en est que les tirs commencèrent au moment ou mon pied toucha la porte. Ils étaient sur leurs gardes, la récente attaque les avaient alertés. J'avais négligé ce détail.
Je me plaçai derrière mon bouclier, tout en avançant. De ma main droite je tirais un peu à l'aveuglette. Peu importe, chacunes de mes balles explosaient un percutant une surface. Encore merci Raven. Mon chargeur fut vite vide, et recharger d'une main, comment dire...essayez, vous comprendrez... Je le rangeai donc, et lançai deux yo-yos. Quant le premier explosa, répendant une fumée épaisse et aussi chaude qu'un corps humain, empéchant les détecteurs thermique de repéré un quiconque s'y trouvait, je me précipitai derrière le bar. Je devais l'atteindre avant que le deuxième explose ou j'étais mort. Je l'atteignis d'une roulade quant un déclic se produit. Je ne vis pas la scène, dailleur quiconque la voit meurt, mais je la devinai. De petits canons sortaient de tout part du yo-yo et tiraient sans relache durant une dizaine de secondes réduisant toutes personnes à découvert au silence éternel. Quant les canons eurent fini leur chant mortel, j'émergeai de derrière le bar. Comme prévu, tous étaient morts, criblés de balles des pieds à la tête. Je n'avais que peu de temps pour vérifier si ma cible faisait partie de ceux là. Soudain, j'entendis un bruit dans mon dos. Je savais très bien qui c'était, je suis vraiment con des fois... Un homme me tenait en joue, et cet homme, ma cible. Je m'étais allongé à côté de lui derrière le bar, et je ne m'en étais pas rendu compte...
"-Allez, sauve ta peau et fini-en. Lui dis-je sans me retourner.
-Je dois t'avouer que tu m'as surpris...
-Est-ce que ça changera quelque chose à mon sort?
-Non.
-Alors finissons-en.
-Très bien."
Je fermais les yeux, attendant le déclic de la gachette. À la place se fit entendre un bruit visqueux suivit d'un râle. Je me retournai pile pour recevoir une énorme tarte dans ma courge. Je pense que j'avais du la mériter.
-"Ça te prend comme ça de désobéir aux ordres!! De jouer ta vie!!! Me lança Jet visiblement en colère.
-Mais, la mission...
-Ta vie vaut plus cher que la réussite de la mission!!
-...
-Viens."
Nous enjambions le corps éventrez de Max Tender, et nous remontions les escaliers, lui en tête. Il abatit quelques soldats qui nous entravaient la route, et nous arrivions sur le toît.
-"L'hélico n'arrive pas!! Beugla Altaïr.
-Merde! Répondit Jet. On va devoir se débrouiller. En position de défense. Je colle un explosif sur la porte."
Jet posa son piège, et recula. Nous étions prêt, nous attendions. Des pas se firent entendre dans les escaliers.
-"C'est eux. Dit Rocky comme si c'était une mauvaise nouvelle."
Je vous rassure, ça en était une. Finalement, la porte s'ouvrit à la volée...et explosa, tuant les premiers soldats, et répandant un nuage de fumée. Des lasers surgirent de ce dernier.
-"Ne vous laissez surtout pas toucher par les lasers!! Cria Jet...dans nos têtes."
Nous tirions, et évitions les lasers du mieux que nous pouvions. CTM balança un yo-yo qui tua quelques ennemis au vu des cris qui furent poussé quand le projectile explosa. Les soldats affluaient. Ils sortaient sur le toît comme une masse de fourmis se précipite en dehors d'une fourmilière. Nous avions nos bouclier, mais nous ne tiendrons pas très longtemps, nous le savions. Quant tout à coup, un bruissement se fit entendre derrière nous. L'hélicoptère arrivait. Nous sautions et nous nous accrochions au barres qui étaient tendus sous l'imposant engin.
-"Altaïr!! Fais les sauter!! Beugla Jet.
-Je sors le détonateur de ma poche, d'une main c'est pas facile.
-Bouge, ils nous flingues!!
-Argh!! Hurla CTM.
-Ils l'ont touché à la jambe!! Lança Rocky.
Voilà je l'ai! Dit Altaïr. Eh...merde!!!"
En effet, il avait laché le détonateur qui chutait dans le vide. Nous allions mourrir. Non!! J'allais mourrir, pas eu. Je me lachai, et chutais, tentant de rattraper l'objet qui les sauverait.
-"Nooooon!! Bordel quel con!! Hurla Jet."
Je rattrapai le dispositif et appuyai sur le bouton. Le toît explosa, déséquilibrant l'hélico qui redressa presque automatiquement. Désormais, je me rapprochais du sol à grande vitesse. Ils ne pourraient pas venir me chercher. Je désesperais en pensant que Rocky referait une dépression, et je déployai mes deux parachutes sur mes bottes. J'atteris en douceur...au milieu d'une centaine de soldats. Il y avait à peu près le même nombre d'armes braquées sur moi. Je levai les mains, en signe de capitulation. On me retira mes armes, et mes vêtements, on me passa des haillons, on me fit enchainer beaucoup plus que nécéssaire, et on me jeta dans une cellule ou je moisis quelques jour avant qu'un haut-gradé daigne enfin s'interresser à moi.
-"On devrait t'éxécuter. Dit-il en entrant dans ma cellule entouré de deux gorilles.
-...
-Mais tu as de la chance. Sur ordre du Commander, tu es transféré au Havre."
for glory!!
