Voilà pour la deuxième mission D' Erwan de la garde :
Mission n°2 Incendie
C'était un soir de fête à paris. L'un des repaires templiers établis venait de tomber. Erwan, revenant tout juste de sa mission à Marseille, s'était joint à la fête, voulant féliciter les assassins revenus victorieux du champ de bataille, et rendre hommage à ceux qui sont tombés pour l'Ordre. Il ne connaissait pas encore réellement les assassins du quartier général Parisien, mais il lui semblait qu'il était assez apprécié, notamment pour ses talents en tant que musicien et pour les nombreuses boutades qu'il lançait ça et là. Il aspirait cependant à obtenir leur respect plus que leur amitié, et il n'atteindrait cet objectif qu'au travers de son travail. Après un discours solennel du Mentor, la fête pouvait commencer. Erwan s'était muni de son violon, et avait rejoint d'autres musiciens pour animer la soirée, quand soudain un autre Novice fit irruption dans la pièce :
- C'est une tragédie, mentor, cria-t-il!
Le Mentor avait retrouvé l'air sérieux qu'on lui connaissait , tous s'étaient tus et fixaient le jeune Assassin. Le Mentor répondit:
- Et bien fais en nous part!
-Les templiers se sont emparés de notre repaire du Sud-Est, Mentor! Seuls quelques uns d'entre nous en ont réchappés, et le Maître du repaire Sud-Ouest, François Midgard, m'envoie pour vous prévenir!
-Qu'en est-t-il des gardes templiers? Sont ils nombreux?
- Très nombreux, il semble que leur chef ai tiré des conséquences de leur dernière défaite, et a largement renforcé la garnison de leur nouveau repaire! Ils possèdent des canons, en assez large quantité!
- Ainsi, il nous faut agir autrement que par une attaque frontale. Je suggère de créer le désordre dans leur rang avant d'attaquer. Ainsi, leur nombre n'aura plus d'importance.
- Nous pourrions incendier le repaire, dit Erwan. Si ils ont des canons, ils ont forcément une réserve de poudre! Si nous pouvons mettre le feu à la réserve, le brasier se propagera à l'ensemble du repaire!
-Oui, notre nouvelle recrue, répondit le mentor, comme si il s'attendait à ce qu'Erwan prenne la parole, c'est une bonne idée, tu sembles doué malgré ton inexpérience. Te sens tu prêt à accomplir cette mission?
-Oui mentor, je le suis.
-Fort bien, dans ce cas, prépare toi et agit demain, à la tombée de la nuit. Mais rappelle toi : tu n'as pas le droit à l'erreur, alors sois sur tes gardes. Que les Frères en charge de la surveillance cette nuit prennent leur poste, et que les autres aillent dormir! Récupérez des forces pour l'attaque de demain, et je vous annoncerais qui fera partie de cette assaut!
Dès qu'il eut fini sa phrase, que tous se levèrent pour exécuter les ordres, et Erwan en fit de même.
C'est ainsi que le lendemain, Erwan partit en reconnaissance, près du repaire templier. il s'assit sur un banc situé non loin de la porte d'entrée, afin d'écouter les discussions des gardes qui allaient et venaient. Pour le peu qu'il avait perçu pendant sa première demi-heure d'espionnage, ce n'était guère que des ragots et d'autres histoires inintéressantes dignes de quelques ivrognes de taverne. Cependant, lorsque le marché avenant se terminait, signe que l'après midi touchait à sa fin, un personnage, visiblement militaire, richement vêtu, accompagné de deux gardes, fit son apparition. À la manière des nobles, tellement déconnectés de la réalité qu'ils font fi des conséquences de leurs actes, il parlait fort, ce qui rendait chaque bribe de la conversation parfaitement audible pour l'ouïe aiguisée d'Erwan :
-Je vois que vous avez renforcé la sécurité comme je vous l'avais demandé! Personne ne peut ignorer désormais que ce bâtiment est imprenable!
À ces mots, Erwan comprit qu'il s'agissait du capitaine des templiers, et que le reste de leur entretien était primordial pour la réussite de sa mission.
-Effectivement, capitaine, nous avons fait selon vos désirs. Nous avons même fait venir des canons!
-Le stock de poudre est-t-il suffisant? Demanda le capitaine, d'un air hautain et dédaigneux.
-Oui sire. Nous l'avons placé dans l'arrière cour, et deux gardes sont postés devant systématiquement. Nous ne courrons aucun risque. Quiconque franchi la porte est immédiatement questionné, et la garde entière est prévenue des allées et venues de chacun.
-Fort bien, fort bien. Notre emprise sur ce quartier n'en sera que plus solide, dit le capitaine, renvoyant les deux gardes à leurs postes d'un revers de la main.
Erwan patienta encore quelques instants, afin de ne pas éveiller les soupçons, mais il savait où et comment frapper. il ne lui restait plus qu'à attendre la tombée de la nuit, comme le lui avait demandé le Mentor. Il rentra au repaire, content de lui.
Lorsque le soleil se coucha, notre assassin pris la route vers le repaire templier. Il préféra passer par les toits, afin d'être le plus discret et imprévisible possible. lorsqu'il arriva près de son objectif, il contourna les hauts remparts de la forteresse afin d'escalader directement près de l'arrière cour. pour ce faire il n'avait qu'à sauter de maison en maison. Cependant, il discerna dans l'obscurité un archer posté sur le toit derrière le mur arrière du repaire. Il semblait que les templiers avait pris conscience de la manière d'agir habituelle des assassins. Qu'à cela ne tienne, Erwan prendrait sa vie ce soir.
Il se tapit dans l'ombre, et dès que le garde tourna le dos, il en profitait pour sauter sans un bruit sur le toit où se tenait le garde, avança discrètement derrière lui. il déploya sa lame secrète, mis la main sur la bouche du garde et l'égorgea, afin d'éviter qu'il n'alerte les autres. Il retint le corps inerte et le posa doucement sur le toit, en lui fermant les yeux. Il ne s'était pas encore habitué à tuer, et voulait garder le respect dû aux morts. Ce garde avait été dans l'erreur durant sa vie, et il ne le haïssait pas pour cela. Cependant, sa mort servait une cause bien plus noble. Il poursuivit sa route, et commença l'escalade du haut mur.
Lorsqu'il fut arrivé au sommet, il préféra rester suspendu, le temps de s'assurer que personne ne puisse le voir lorsqu'il redescendrait de l'autre côté. Le chemin de ronde était vide, il se hissa donc et d'un bond, arriva de l'autre côté du mur, qu'il descendit agilement. il arriva sur le toit d'une sorte de petite grange, du moins c'est l'image qui lui vint quand il posa les yeux sur ce qui lui semblait être la réserve de poudre. Il s'allonga sur le toit et jeta un oeil par dessus le rebord. Deux gardes étaient posté là, ainsi que l'avais dit le templier lors de sa conversation avec le capitaine.
il réfléchit vite. Il n'avais qu'une lame secrète, il ne pouvait donc pas les assassiner tous les deux en même temps. Il devait donc agir rapidement, afin que le soldat qu'il n'aurait pas tué n'ai pas le temps d'alerter le reste du repaire. Il dégaina son sabre, une lame en fer noir, assez large quoique relativement légère pour son apparence, légèrement incurvée. La tenant dans la main droite, il déploya sa lame secrète, qu'il portait à gauche, et fondit sur l'un des gardes, lui plantant la lame fatidique dans l'arrière de la nuque. À peine son collègue eut-il réalisé ce qu'il se passait, qu'il le tua d'un coup d'épée bien placé au torse. La voie était libre, il touchait au but. En entrant dans la remise, il saisit la torche d'un des deux gardes, et la jeta sur le premier baril de poudre. Il savait qu'il ne lui restait que peu de temps, et il se rua en dehors, afin d'éviter l'explosion. Il couru à sa droite, et escalada rapidement le mur, en oubliant la discrétion. "Qui cherche à être discret avant que survienne une explosion" pensa-t-il. L'assassin avait bien fait de ne pas perdre de temps. Une fois arrivé sur le haut du rempart, la réserve pris feu et explosa. Le feu se répandait rapidement au reste du bâtiment. Il entendait des cris d'alerte, et savait que ses frères qui attendaient non loin d'ici allaient donner l'assaut. Il jeta un coup d'oeil alentour, et remarqua un buisson au bas du mur. Il s'élança, écarta les bras comme un ange déploierait ses ailes et se laissa tomber. Il sorti en hâte des branchages, et couru vers la porte d'entrée. Les assassins avaient donné l'assaut, et le repaire templier allait bientôt tomber. L'apercevant, le Maître François Midgard, que le Mentor avait envoyé pour diriger l'attaque, lui lança:
-Très bon travail Erwan! Ne rentre pas dans la bataille cependant: certains des templiers postés ici sont trop expérimentés pour un novice tel que toi! mais surveille la porte afin qu'aucun n'aille chercher du renfort!
-Bien Maître, répondit Erwan, fier d'avoir accompli sa mission.
L'incendie s'était répandu et partout régnait le chaos. Le feu étendait les ombres des combattants sur le sol et les murs, et les Templiers complètement confus tombaient l'un après l'autre. Deux gardes légèrement vêtus et ne portant qu'une dague sortirent en trombe de la mêlée et coururent vers la porte. Erwan sortit son sabre, et accouru au combat. Le premier tenta un coup direct à la gorge du Novice, tandis que l'autre poursuivait sa course. Erwan se baissa pour éviter le coup tout en faisant un croc-en-jambe au templier qui ne s'était pas arrêté . En se relevant il porta un coup de taille au garde resté debout, mais celui-ci esquiva. Il semblait trop rapide pour l'attaquer de front. Erwan fit un grand moulinet de son sabre pour éloigner son adversaire, et en profita pour achever le garde tombé au sol. Le soldat restant attaqua sans réfléchir, à la vue de la mort de son camarade, ce qui permis à Erwan de contrer son attaque, en faisant glisser son arme le long de la lame adverse, il retourna le sabre dans sa main -la lame tournée à présent vers le bas- passait à côté de son opposant, et le tua en lui coupant la gorge. Il était victorieux.
La bataille semblait toucher à sa fin, les templiers avaient tous été vaincus, et aucun n'avait pu franchir la porte. Le maître s'approcha d'Erwan et lui dit :
-Tu t'es très bien battu, et l'incendie a parfaitement joué son rôle! Tu es digne de faire partie de nos rangs. Retourne au quartier général à présent, et repose toi. Je garde 5 de nos frères avec moi pour investir ce repaire. Ce quartier est désormais de nouveau à nous!
-Vos paroles me touchent Maître. Peut -être nous reverrons nous bientôt ! Dis Erwan, alors que son visage couleur terre affichait un large sourire...
explique
+50 pièces. Te décourage pas, ça vient avec la pratique 
surtout que j'avais plus personne 
et que vous en avez 4-5. 
