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Assassin's Creed III

Sujet : [JEU] L'ère des Assassins
NpB-Asgardien
Niveau 7
09 mai 2012 à 18:46:36

Salut tout le monde :coeur:

CaptainBad
Niveau 10
09 mai 2012 à 18:50:49

Ok, je vois :noel: Par contre, il me faudra une DeLorean ( :noel: ), parce que si Lenski est en 1800 alors que moi je reste 30 ans en arrière, il pourrait y avoir des problèmes, non? :hap:

Deslimbes
Niveau 5
09 mai 2012 à 18:53:10

Bon, un petit coup de correcteur et j'aurais enfin terminé une première partie.

[linkc]
Niveau 10
09 mai 2012 à 19:00:26

Il va falloir que je le fasse sa moi, avoir des assassins sur differentes epoque :(

Jet_lag
Niveau 10
09 mai 2012 à 19:04:55

Yo as :noel:

NpB-Asgardien
Niveau 7
09 mai 2012 à 19:12:04

Vous voulez bien être gentil ?? :gni:

Jet_lag
Niveau 10
09 mai 2012 à 19:15:43

Si c'est pour toi je serais gentil :sournois:

ne te fie pas au smiley :-p

Deslimbes
Niveau 5
09 mai 2012 à 19:17:33

Anecdote : Le passé du capitaine : 1er partie : La renaissance d’un homme.

Bordeaux, France, 1763 :

Encore une belle journée ensoleillée. Henri Deslimbes, un jeune homme âgé alors de 16 ans, contemplait un les navires d'un convoi marchand. Ces bateau partirons ce soir pour profiter de la marré et ferons voile en direction du nouveau monde. Henri s'imaginait partir avec eux, découvrir le monde et se libérer des obligations qui l'attendaient. Mais il savait qu'il avait le devoir de rester ici. Son père allait lui donner tout son empire financier à sa mort. Henri devra gérer une entreprise de plusieurs centaines de milliers d'écus, ce qui ne l'intéresse absolument pas. Mais comment dire non à son père ? Peut-il vraiment faire couler le nom de sa famille seulement pour sa personne ? Bien évidemment que non.
La lumière déclinante rappela à Henri qu’il était temps de rentrer. Il n’en avait aucune envie, car il savait que toute la soirée ne serait qu’une suite de dispute en tout genre. Il aurait dû aller aider son père à son bureau normalement, mais il était resté toute la journée à flâner autour du port. Il se dirigea alors vers la demeure familiale. Lorsqu’il n’en fut plus qu’à quelques mètres, Henri su directement qu’il y avait un problème, car une vingtaine de personnes étaient attroupées autour de la porte d’entrée. Lorsqu’il s’approcha, il demanda ce qu’il se passait à une de ces personnes.
-Les propriétaires viennent de se faire arrêter, ils ont tenté d’assassiner le duc de Bourgogne. De plus, ils sont aussi impliqués dans des histoires de contrebandes, à mon avis, ils vont finir avec la peine de mort.
Le temps sembla s'arrêter. Deux phrases, seulement deux phrases, ont suffi à détruire sa vie. Il commença à reculer doucement, puis il partit en courant. Il ne savait pas où aller, il ne savait pas quoi faire, il était perdu. Au bout de quarante minutes de course, Henri s'arrêta, à bout de souffle. Il s'assit contre un mur et se mit à pleurer. Il ne pourrait dire combien de temps il a pleuré, car le temps n'avait plus aucune importance pour lui. Il venait de perdre sa famille, sa maison, son héritage et son honneur, l'honneur de son nom, alors plus rien n'avait d'importance.
Il continua de pleurer. Les souvenirs commencèrent à affluer dans sa tête. Tous les bons moments qu'il avait passé avec sa famille, mais aussi les plus difficiles et certains plutôt étrange. C'est ainsi que lui revint en mémoire une conversation qu'il avait eue avec son père à ses 14 ans.
-Henri, je veux que tu m'écoute attentivement. Si jamais il nous arrive malheur, à moi et à ta mère, je veux que tu partes dans mon bureau, puis que tu cherche dans le troisième tiroir à droite en partant du haut. Tu y trouveras un bon-au-porteur d'une valeur de 150 000 écus. Prend le et part sur-le-champ dans le premier bateau en direction du nouveau monde. Des amis veilleront sur toi...
-Il y à un problème père ? Répondit Henri, d’un air très intrigué.
-Non, aucun. Pour le moment. Tien, prend ces clefs et n'oublies jamais cette conversation, mais n'en parle à personne.
Son père lui tendit un trousseau sur laquelle il n'y avait que deux clefs, dont une bien plus grosse que l'autre. Henri l'attacha à sa ceinture, puis...
… Plus rien. Il était incapable de se souvenir de la suite. Il passa sa main à sa ceinture et y sentit le contacte froid du métal. Les yeux rougit par les larmes, Henri se releva, regarda autour de lui et remarqua qu'il était juste à côté du port, à moins de dix minutes du bureau de son père. Il suivit ses instructions à la lettre. Tout était comme lui avait dit son père, le bon au porteur était bien dans le bureau, signé et près à être utilisé. Henri retourna au port et vit avec satisfaction que le convoi marchand n'était toujours pas parti. Il profita du chaos engendré par les derniers préparatifs pour s'embarquer dans un des galions du convoi. De toute façon, une personne de plus ou de moins sur environ 300, cela passera inaperçu.

Deux mois plus tard, Port-De-Paix, Antilles, 1763 :

Plus de deux mois... Plus de deux mois dans un navire, à effectuer des basse oeuvres, à récurer le pont, entretenir le bâtiment. Mais pourtant, Henri venait de vivre là une des plus belles expériences de sa vie. La liberté, le souffle du vent et la ligne d'horizon sans limites lui avaient permis d'oublier le drame qui l'avait poussé à abandonner son ancienne vie. Le voyage touchait à sa fin, bientôt Henri pourra enfin utiliser son bon-au-porteur et jouir du denier don de ses géniteurs. Enfin, le bateau accosta Port-De-Paix et Henri pu abandonner son poste.
Désormais, il était seul, mais étrangement, il savait exactement ce qu'il devait faire. Il le sentait en lui, comme si c'était inscrit dans ses gènes.
Henri se dirigea vers la seule banque de la colonie afin de retirer son argent, puis alla directement en direction du chantier naval. Après avoir passé commande, il prit la direction d'une taverne, loua une chambre et commença le recrutement. Plus que quelques mois encore et tout sera enfin parfait.
Mais, peu d'hommes souhaitent naviguer au commandes d'un jeune homme de 16 ans, cela avait retardé ses projets. Mais désormais, il paraissait beaucoup plus mature du haut de ses 19 ans. Son Brick était fin prêt, et son équipage était au complet. Ainsi, il servit d'escorte aux navires marchands et à quelques personnes influentes durant huit ans.

Whitby, Bahamas, 1774 :

Le capitaine Henri Deslimbes avait alors 27 ans quand sa vie bascula à nouveau. Cela faisait des semaines qu'il n'avait pas retrouvé de travail, ses hommes commençaient à s'ennuyer et ses réserves d'argent diminuaient. Henri pensait à tout cela assit dans une taverne, devant un bon verre de vin de Bourgogne. Demain, s'il ne trouvait pas de travail, il partirait en direction de Grenville, il parait que le nombre de commerçants a fortement augmenté par là. Il continuait à boire son vin, jusqu'au moment où un étrange homme vêtu de blanc s'assit à sa table.
-Capitaine, je sais que vous cherchez un travail et justement, j’en ai un tout à fait adapté pour vos capacités.
-J’écoute.
-Il y a un navire qui mouille dans ce port, il partira dans quelques heures.
-Et vous voulez que je l’escorte ?
-Non, pas vraiment. Voyez-vous, une certaine personne à bord de ce navire nous a volé un objet de valeur et j’aimerais vraiment le récupérer.
Henri lança un regard sidéré à l’homme mystérieux.
-Vous voulez que j’attaque le navire ? Mais c’est de la piraterie !
-De la piraterie ? Vous y allez un peu fort. C’est plutôt une mission de récupération légitime et de punition face à un vol. De plus, en guise de paiement, vous pouvez garder le navire et tout le contenu de sa calle, sauf l’objet que je cherche.
Henri se mit à sourire.
-Dis comme ça, je ne vois pas comment refuser. Le navire est de quel type ? Et à quoi ressemble l’objet que je dois récupérer ?
-Vous devez récupérer une petite sphère dorée, elle se trouve dans une frégate de 12 nommé « Mirage ».
Le sourire d’Henri s’effaça instantanément.
-Une frégate de 12 ? Mais je vais me faire massacrer avant même de l’aborder ! Que voulez vous que je fasse avec mon simple Brick ?
-Nous avons tout prévu, ne vous inquiétez pas. Leur poudre à canon est saboté, ils ne pourront pas faire feu, que ce soit avec les mousquets ou les canons. En leur équipage à déjà subit quelques pertes, qu’ils n’ont pas remplacées. Vous ne pouvez pas perdre.
-Très bien, mon navire est déjà près depuis quelques jours, je vais m’occuper.
Henri sortit de la taverne tendit qu’un autre homme en blanc alla rejoindre le premier.
-Tu pense vraiment qu’il s’en sortira ?
-Bien sûr, Gédéon ne nous l’aurait pas envoyé pour rien. Tu verras, je suis persuadé qu’il sera au moins aussi doué que lui, il a ça dans le sang.

Deslimbes
Niveau 5
09 mai 2012 à 19:19:34

Oups, j'ai écrit "calle" et j'ai oublié de changer en "cal".

NpB-Asgardien
Niveau 7
09 mai 2012 à 19:24:11

Et bien ma Fic ne commence pas très bien , donc si vous voulez bien allez y jeter un cou d'oeil et laisser des commentaires, ce serait cool :-)

https://m.jeuxvideo.com/forums/1-19348-1236634-1-0-1-0-fic-la-naissance-du-mal.htm

Bilbo1997__
Niveau 10
09 mai 2012 à 19:26:56

La vie d’un Assassin (partie 1) :

Leeve fut réveillé par des cris de marchands, des rires et des mugissements. Il ouvrit les yeux et vit avec stupéfaction qu’il se trouvait au beau milieu d’un marché du port d’Alexandrie. Son chameau se désaltérait en buvant dans une bassine pleine d’eau.
L’Indien tenta de se redresser mais fit une grimace. Ses côtes le faisaient toujours souffrir le martyr et il avait mal à la mâchoire.
« Combien de temps je suis resté évanouit sur le dos de ce chameau ? »
Sûrement plusieurs jours, vu la saleté qu’il y avait sur ses vêtements et la faim qui le tiraillait. Le chameau devait être dressé pour rentrer à Alexandrie tout seul si son maître ne lui donnait aucun ordre.
Il avait du, sur le chemin, boire à des oasis et se nourrir de plantes qu’il avait trouvé dans le désert, faire sa vie, sans se préoccuper du semi-cadavre qu’il transportait.
Leeve avait un goût amer dans la bouche.
Il avait l’impression d’avoir trahis Lucien, de l’avoir abandonné.
A l’heure qu’il était, il ne faisait aucun doute qu’il était mort et enterré sous des tonnes de gravats. L’As de Pique avait subi le même sort. Les touaregs aussi.
Au final, il était le seul à en avoir réchappé.
Les dernières paroles que lui avait adressées Lucien lui revinrent en mémoire. Il devait se rendre en France, à Paris, au Q.G des Assassins.
C’était primordial.
Leeve descendit lentement du chameau. En touchant le sol, ses jambes le lâchèrent et il du se retenir au rebord de la bassine d’eau pour ne pas s’écrouler.
Il ne s’était jamais trouvé dans un état pareil. Même lors de ses précédentes missions.
Leeve se mit à marcher, lentement. Il ne boitait plus et son ventre le faisait un peu moins souffrir mais il doutait de pouvoir parler correctement avant un certains temps. Heureusement, il n’avait perdu aucune dent.
Finalement, il parvint à voler discrètement une pomme et un morceau de viande au marché et à se laver dans un étang en dehors de la ville.
Il lava aussi ses vêtements. Il se souvint qu’il n’avait plus d’armes. Son tomahawk, ses dagues et ses couteaux de lancers lui avaient été volés par les touaregs. Il était sans défenses, ou presque, car ses poings et ses pieds restaient ses meilleures armes, même affaibli.

Deux jours plus tard, Leeve réussit à trouver un bateau pour la France. Il s’y fit accepter en échange de tâches ingrates comme le nettoyage du pont ou l’épluchage de pommes de terre.
Le voyage fut assez calme et dura quatre jours. Le matin du cinquième jour, le bateau accosta sur les côtes Normandes et déposa Leeve au sol.

Paris, Q.G des Assassins…

Edouard Malroy porta sa main à ses lèvres. Le mentor Français était toujours aussi intelligent, malgré son âge avancé. Il avait réussi à lui prendre un fou et un cavalier en trois tours, sans que le chef de la famille Malroy ne puisse répliquer.
Assurément, c’était une humiliation.
Edouard Malroy avança un de ses pions dans le but de ralentir l’avancée de son adversaire mais le mentor sourit et déplaça sa reine, ouvrant un passage vers son roi.
« Un piège, pensa Edouard. Si j’avance mes pièces, elles se feront manger avant même d’avoir pu inquiéter le roi. »
Un Assassin entra dans la pièce au moment où Edouard s’apprêtait à changer de stratégie et à attaquer sur les côtés avec son dernier cavalier.
L’Assassin alla s’agenouiller devant le mentor et baissa la tête.
-Mentor, un homme veut vous voir. Il dit se nommer Leeve Hawker. Si vous voulez mon avis, c’est un saltimbanque. Il a une sale allure et ses vêtements sont crasseux. Il ne porte aucune arme, nous l’avons fouillé.
-Eh bien, faites-le entrer s’il n’est pas dangereux.
L’Assassin hocha la tête et sortit de la pièce. Une minute plus tard, la porte s’ouvrit de nouveau pour laisser entrer un jeune Amérindien au visage poussiéreux et couvert de petites blessures. Ses pas étaient hésitants, comme s’il avait un peu de mal à marcher et qu’il était blessé.
Il s’agenouilla quand même en face du mentor.
-Vous êtes le mentor de France ?
-Oui. Et vous êtes Leeve Hawker ?
-Oui. Je suis un Assassin Américain.
-Et que me voulez-vous donc ?
-Vous prévenir de la mort de Lucien Malroy.
A ces mots, quatre Assassins jaillirent dans la pièce en dégainant leurs épées et encerclèrent Leeve. Edouard Malroy se leva brusquement avec une expression de colère. Le mentor resta impassible et se contenta de fixer son interlocuteur.
-Que dites-vous ?! fit Edouard.
-Laissez-moi vous raconter s’il-vous plait.
Le mentor fit un geste de la main et les quatre Assassins baissèrent leurs armes. Ils restèrent néanmoins dans la pièce, prêt à intervenir au moindre geste brusque de l’Indien.
Leeve raconta toute son aventure en Egypte, du début jusqu’à la fin.
A la fin de son récit, Edouard se rassit. Il tourna la tête vers le mentor.
-Que faisons-nous ? Les Templiers doivent maintenant savoir que le fragment est en Egypte. S’ils ont tous les clans touaregs à leur botte, il ne leur prendra que quelques années pour retrouver l’emplacement exact de la bague.
Le mentor prit son menton entre son index et son pouce avec un air songeur.
-Devons-nous le déplacer ? continua Edouard. Ne devrions-nous pas le déposer dans un endroit plus sûr ?
-C’est un des endroits les plus sûr que nous connaissons. N’oublie pas que sans la deuxième clé, les Templiers ne pourront pas prendre le fragment.
-Je ne fais pas confiance à des mécanismes vieux de plusieurs millénaires.
-Que me conseilles-tu, Edouard, toi dont l’intelligence dépasse celle des meilleurs stratèges ?
-Je pense qu’il serait judicieux, si nous ne le déplaçons pas, de le placer sous surveillance. Nous manquons d’Assassins en Egypte. C’est un pays qui grouille de Templier. Cela fait déjà quelques années que j’essaie de convaincre les autres mentors de fonder des guildes là-bas mais ils ne m’écoutent pas. La guerre a monopolisée leur attention. Mais s’ils vous voient envoyer des troupes là-bas, ils vous suivront.
Sur ces paroles, Edouard se pencha vers le jeu d’échec et déplaça une de ses pièces de façon très stratégique, lui permettant de se faufiler dans le camp adverse.
Le mentor sourit.
-Oui, c’est ce qu’il me semble le mieux à faire. Je pense que Lucien aurait fait la même chose.
Le mentor déplaça à son tour une de ses pièces d’une façon totalement inattendue et surprenante, mettant en très grand danger le roi de son adversaire.
-En tout cas, l’As de Pique n’est plus un problème. Nous devrons envoyer des Assassins déblayer les décombres de la caverne pour retrouver son cadavre. Il portait peut-être encore ses Bottes de Sept Lieux.
-C’est possible, répondit Edouard en déplaçant de nouveau une pièce.
Le mentor lui coupa le passage avec sa tour tout en mangeant sa reine, dans le même mouvement, pièce maîtresse de la tactique de son adversaire, mettant son roi en échec et mat.
Edouard se leva.
-Encore une fois vous m’avez vaincu avec brio. Je suis peut-être un stratège mais mon intelligence est encore loin de la votre.
Le patriarche des Malroy se tourna vers Leeve, toujours agenouillé.
-Merci de nous avoir prévenus, Leeve Hawker. Mentor, j’ai des affaires à régler, je vous laisse.
Leeve regarda Edouard sortir de la pièce. Les quatre Assassins le suivirent sur un geste du mentor. Celui-ci dit à Leeve de se relever et de s’asseoir dans le fauteuil d’Edouard. Il remit toutes les pièces d’échec en place sur la table et frappa dans ses mains.
Un serviteur entra dans la salle.
-Deux tasses de thé.
Le serviteur hocha la tête et sortit.
-Vous savez jouer aux échecs ? demanda le mentor à l’Indien.
-Oui.
-Alors jouons. Et profitons-en pour discuter un peu.

Bilbo1997__
Niveau 10
09 mai 2012 à 19:44:59

La vie d’un Assassin (partie 2) :

-Les échecs sont un jeu passionnant, fit le mentor. En Chine, il existe un jeu semblable appelé le Go. Sachez que jadis, les grands généraux militaires jouaient au Go pour préparer leurs batailles et affiner leurs stratégies.
Leeve hocha la tête, intéressé.
-Vraiment ?
-Tous les grands officiers militaires sont des champions d’échec. Du temps où j’étais dans l’armée, mon supérieur et moi aimions faire quelques parties avant chaque bataille. Cela nous inspirait et nous donnait des nouvelles idées pour surprendre nos adversaires.
Le mentor se plaça du côté des pièces noires.
-Je vous laisse les blancs. Et donc le plaisir de commencer en premier.
-Ce qui n’est pas un avantage n’est-ce pas ?
-Les meilleurs joueurs d’échec parviennent à comprendre toute la stratégie, le caractère et la façon de jouer de leur adversaire en voyant leur premier coup.
-Et vous, vous y arrivez ?
-Moi je parviens à connaître la stratégie, le caractère et la façon de jouer de mon adversaire juste en voyant ses yeux.
Le mentor sourit aimablement.
-Commencez.
Leeve avança un de ses pions d’une case. Il n’était pas un champion aux échecs mais il se débrouillait. Il savait que la clé pour gagner c’était de ne laisser aucun répit à son adversaire, attaquer de tous les côtés.
Ne pas lui laisser le temps d’organiser sa défense.
Le serviteur entra dans la pièce avec deux tasses de thé. Le mentor le congédia et but une gorgée de sa boisson.
Il bougea son cavalier et le fit passer devant sa ligne de pions.
-J’ai connu votre père, Leeve.
-Mon père ? Mais qu…
-Rien qu’en regardant vos yeux, j’ai tout de suite deviné que vous étiez le fils de Shan Magerlan. C’était un grand homme. Vous ne portez pas son nom ?
-Il ne m’a jamais élevé, je ne vois pas pourquoi je porterais son nom. Celle qui m’a aimé et éduqué, c’est ma mère, et son nom de famille était Hawker.
-Je vois. Cependant, n’en voulez pas à votre père pour vous avoir abandonné. Il l’a fait pour votre bien.
-Pour mon bien ? Qu’est-ce que c’est que ces conneries ?
Leeve avança un autre de ses pions. Le mentor répondit en décalant sa tour. Les deux hommes déplacèrent leurs pièces pendant quelques secondes avant que le mentor ne reprenne la parole.
-Vous savez, il existe une rivalité autre que celle des Templiers et des Assassins. Celle des Magerlan et des As de Pique. Deux lignées qui n’ont cessées de s’affronter depuis la nuit des temps. Il est amusant de voir que chaque Magerlan est tué par la lame d’un As de Pique. A chaque génération son combat.
-Comment ? Vous voulez dire que les Magerlan et les As de Pique…
-Se battent depuis plusieurs millénaires. Le premier des Magerlan célèbre fut Arcus Magerlan, encore considéré aujourd’hui comme un des meilleures Assassins. Il est mort la pomme d’Eden dans les mains et la lame de l’As de Pique enfoncée dans le cœur.
-…
-Mais la lignée des Magerlan remonte bien plus loin. Et celle des As de Pique aussi. Le premier duel connu entre vos deux familles était celui d’Arcus et de son rival au sommet du Colisée, pendant l’Antiquité, mais il est possible que déjà il y a dix mille ans, les Magerlan et les As de Pique s’affrontaient. Non avec des épées mais avec des lances et des flèches.
Leeve baissa les yeux sur le plateau de jeu et tenta de prendre son adversaire à revers avec son cavalier, soutenu par son fou, juste derrière. Deux pièces particulièrement mobiles aptes à pénétrer les lignes adverses, frapper mortellement et revenir intact.
Tout le contraire d’une tour dont le style était beaucoup plus offensif et dont le but était d’enfoncer littéralement les lignes ennemies.
Si les hommes étaient des pièces d’échec, Leeve aurait sans doute été un cavalier. Quelque chose disait au jeune Indien que le mentor Français aurait été une dame. La pièce la plus puissante, la plus mobile et la plus difficile à toucher du jeu.
Le mentor bloqua le passage de Leeve avec son propre cavalier, le plaçant dans un tel endroit que si Leeve faisait avancer une de ses deux pièces, elle se ferait manger aussitôt.
Leeve abandonna son cavalier. Parfois, l’agilité et la vitesse devait laisser sa place à la force brute.
La tour de Leeve manga un pion du mentor, ouvrant une brèche dans ses défenses. Cependant, le mentor réagit en éliminant la tour avec sa reine placée juste derrière. Mais le sacrifice fut payant car le cavalier de Leeve avança et contourna les pièces de son adversaire, mettant son roi en échec.
-Vous jouez bien, fit le mentor en souriant. Envoyer le boulet de canon défoncer les remparts pour ensuite laisser la volée de flèche éliminer les soldats à l’intérieur. Une technique simple mais efficace.
-D’ailleurs les techniques les plus simples ne sont elles pas les plus efficaces ?
Le mentor se gratta le menton avec un air songeur avant de ricaner.
-Vous attaquez sans répit mais vous négligez votre défense.
-Vous avez privilégié la votre mais je l’ai traversé facilement.
-Erreur, vous êtes tombé dans mon piège.
Et effectivement, avec une maîtrise magistrale de son jeu, le mentor exécuta un coup de maître en avalant le cavalier de Leeve grâce à son fou, caché depuis le début du jeu derrière un pion, attendant son heure pour agir.
-Vous aviez tout prévu depuis le début ?
-Je savais déjà la façon dont vous alliez m’attaquer. Prévoir les coups de l’ennemi fait parti des capacités que doit posséder le bon tacticien.
Leeve but une gorgée de son thé.
-L’homme avec qui vous parliez… Edouard Malroy….
-Oui ?
-Il était le père de Lucien ?
Le mentor hocha la tête.
-Il n’a pas eu l’air… très attristé par sa mort.
Le mentor but une longue gorgée de thé à son tour avant de reposer sa tasse.
-Edouard est l’archétype même du parfait Assassin. Plus qu’intelligent, surdoué au combat, possédant un sang-froid exemplaire, capable d’improviser dans la situation la plus précaire et ne laissant jamais ses émotions passer devant ses devoirs.
-Mais…
-Les Malroy sont une famille d’Assassin d’élite depuis la nuit des temps. Cette lignée est presque aussi ancienne et légendaire que les Magerlan. Ils sont les seuls Assassins à ne pas recevoir un entraînement de la part d’un autre Assassin ordinaire mais de leurs parents.
Le mentor soupira.
-Un entraînement impitoyable qui fait d’eux des… machines. Si vous aviez annoncé la mort d’Edouard à Lucien, il ne fait nul doute que Lucien n’aurait pas versé une larme. Parce que les Malroy vivent dans la guerre, le sang et les complots depuis leur naissance. Edouard a perdu trop de compagnons pour s’émouvoir de la mort de quelqu’un, même d’un membre de sa famille.
-Je ne savais pas qu’il existait encore des gens comme ça.
-Il en existe plus que vous ne le pensez Leeve.
-Et vous ?
-Oui ?
-Vous êtes… une machine ?
Le mentor se tut pour réfléchir un moment.
-Peut-être bien. Jouez.
Leeve fit reculer son fou derrière ses défenses, apprenant de ses erreurs. Il n’était pas question de se faire manger une autre pièce importante.
-Un peu tard pour organiser ses défenses.
-Mieux vaut tard que jamais.
Le mentor fit lui-aussi reculer son fou et le remit à sa place initiale. Retours au statu quo.
-Parlez-moi des Magerlan, fit Leeve. J’aimerais en savoir plus sur ma famille.
-Eh bien, que voulez-vous que je vous dise ?
-Tous les Magerlan ont été tués par des As de Pique ?
-Presque. Sur les dizaines et les dizaines de Magerlan, une petite poignée est parvenue à échapper à la lame des As de Pique. Mais ils sont extrêmement peu et doivent leur survie au fait qu’ils sont parvenus à s’éloigner du monde des Assassin.
Le mentor finit sa tasse de thé.
-Votre grand-père, le père de Shan Magerlan, était un simple forgeron d’un village de campagne. D’après nos informations, il ne connaissait même pas l’existence des Assassins et des Templiers et n’a jamais croisé un seul As de Pique. Il a succombé à une maladie le jour de ses soixante ans.
-Donc la seule solution, c’est de fuir ?
-Fuir la guerre entre les Templiers et les Assassins.
-Mais, si l’As de Pique est mort, il ne pourra plus me…
-Soyons réaliste. L’As de Pique avait dépassé la cinquantaine. Il était très intelligent. Il ne fait nul doute qu’il a du enfanter des dizaines de femmes avant de périr. Dans tous les coins du globe. Et ces femmes ont accouchées d’enfants. Et un de ses enfants portera dans ses gènes la volonté de son père.
-Alors ce n’est pas fini ?
-Je serais surpris si c’était le cas.

nico_023
Niveau 6
09 mai 2012 à 19:45:00

Aie alpha tu as oublier de changer la date c'est début 19e siecle

- Ha, ya, hum, pfff
Cela faisait déjà une heure que je m’entraînais et il était temps d’aller réveiller les autres…
- Debout fainéant !
- ??
- Bonjour, Quentin, ça va ?
- Oui, oui et toi ?
- Où il est Raven ?
- Il dort encore
Il marmonna quelque chose, mais je n’avais rien compris.
- Quoi ?
- Non rien
- Va déjà au point de rendez-vous, je te rejoins avec Raven
Je me rendais vers la chambre de Raven, mais je le vis sortir avant même de pouvoir y arriver.
- Salut
- Salut
- Quentin est déjà au point de rendez-vous, il faut se dépêcher
- Ok
- Pars devant je vous rejoins
Je voyageais sur les toits ; c’est bien plus rapide et on est discret même s’il arrive de faire de mauvaise rencontre comme ce jour-là.
- Et toi que fais-tu là ! il est interdit de monter sur les toits
- Qu’est-ce que tu fais là alors ?
- Hein ?!
Je me ruai vers lui, mais il avait déjà sorti son épée. Il faillit m’embrocher néanmoins je réussis à détourner sa lame au dernier moment tandis que la mienne s’enfonça dans sa gorge.
- Voilà une bonne chose de faite au tour du templier
J’avais une bonne vue d’ensemble sur la place. Heureusement qu’il y avait beaucoup d’agitation sur la place sinon Quentin et Raven se seraient vite fait repérer dans leur tas de foin. Je vis le templier accompagné de plusieurs gardes. Je commençais à marcher vers eux
- Coucou ma jolie comment tu vas
- Maître ne faites pas attention à cette catin!
- Mais si! Répondit le templier. Regarde comme elle est jolie! Va y continue ma belle!"
Grâce à moi la patrouille se dispersa légèrement ce qui permit à Quentin et Raven purent attaquer. Mais l’un d’eux rata sa cible ce qui alerta les soldats.
- -Alerte! Des Assassins
- Quentin avec moi, Raven emmène les loin.
- Ok répondent-ils en cœur.
Pendant ce temps je traînais le templier dans un chemin hors de la ville
- Déchiffre ça
- Jamais
Je soulevai mon épée et tranchai son bras
- Haaaaaaa
- Dépêche-toi je n’ai pas le temps
- D’accord
Après avoir examiné la lettre, il prit la parole
- Elle raconte que lord Nelson a pris la mer et pour empêcher les Français d’envahir l’Angleterre
- Quel est le rapport avec vous ?
- Il a la pomme
Quentin arriva
- C’est bon je vais le tuer
-non laisse-moi le faire s'il te plaît !
-Non c'est moi !
-Non c'est moi !
Il m’embrassa et en profita pour enfoncer sa lame dans le cou du templier. Je le repoussai et le frappai.
- Tu es dingue, lui criai-je
Je partis en courant vers l'auberge des petits pois sauteurs où Raven nous attendait déjà.

Bilbo1997__
Niveau 10
09 mai 2012 à 19:45:59

quasi PEMT de deux chaps, j'y étais :cool:

Jet_lag
Niveau 10
09 mai 2012 à 19:50:59

Avalanche de chap dite donc :ouch2:

Ludovico_Orsi
Niveau 10
09 mai 2012 à 19:56:27

trop de chap d'un coup. *sort deux flingues*Tout le monde reste calme !!! :fou: *vois un mec bouger et lui met un pied dans la gueule* Shad up on the floor :fou:

PS : Ceci est un délire solo. N'y prêtais aucune attention. Je corrige tout ce qui me reste à co (soit trois chap de Lens, un de Des et un de nico) d'ici une heure.

Jet_lag
Niveau 10
09 mai 2012 à 19:58:07
  • se masse la machoire*

Bon Alpha je te corrige aussi

Deslimbes
Niveau 5
09 mai 2012 à 20:01:51

Une page, cinq chaps. Je suis bien content de pas être correcteur finalement.

MisterAlphaZulu
Niveau 10
09 mai 2012 à 20:02:43

Ok, j'attend :)

[Laflamme]
Niveau 10
09 mai 2012 à 20:02:47

Je te corrige après mon texte d'argumentation pour dire que Voltaire a utilisé dans Candide une argumentation indirecte :pf:

Sujet : [JEU] L'ère des Assassins
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