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(anecdote oubliée dans la liste)
+ Ludo , j'aimerais que tu me dises ce que tu en penses . Je ne referais pas ce style mais c'était un essai
--------------------------------------------- Versus -------------------------------------------
[Campagne Anglaise 1888]
Un soleil presque radieux se levait sur un manoir anglais . La rosée faisait briller la forêt et l'herbe aux alentours mais malgré ce décor de rêve , aucun bruit animal ne venait troubler le silence qui semblait à lui seul constituer une menace mortelle . Il y eut soudain quelques murmures , des bruits de branche se brisant se faisant de plus en plus rapides . En quelques instants , plusieurs groupes d'individus traversèrent les jardins du manoir en courant . Il y eut des coups de feu tandis que quelques personnes s'écroulaient sans que cela ne dérange leur charge . Il y eut de plus en plus de coup de feu qui forcèrent les assaillants à se mettre à couvert derrière les arbres . Un groupe se mit à tirer en direction d'un groupe de fenêtre tandis qu'un autre profitait de la couverture pour passer . Les premiers parvinrent à s'engouffrer juste avant qu'une explosion ne repousse les corps des premiers , ne parvenant qu'à les ralentir . Quelques corps tombèrent du haut du toit du manoir mais les échanges de tirs n'en faiblissaient pas . Bien au contraire , ils semblaient s'intensifier .
-Deuxième vague !
Une seconde vague constituée d'autant d'hommes que la première sortit de la forêt pour se ruer vers le manoir . Le rythme de tir des défenseurs se mit à diminuer tandis que l'intérieur du bâtiment commençait à entendre les premiers coups de feu en son sein .
-Hé bien , on croirait la façon dont Abstergo s'attaque aux particuliers .
-Et vu l'angle de vue et le lieu , je devine ce qu'il se passe .
Vincent se mit à couvert derrière une gargouille . Il rechargea ses revolvers avant de descendre par une trappe . Un groupe de serviteur passa devant lui en attente d'ordre .
-On essaye de les bloquer dans l'escalier centrale et on créé des barricades dans les couloirs ! Il faut tenir les deux ailes et profiter que les tireurs sur les toits puisse tirer dans l'entrée pour les prendre en sandwich !
Il prit une poignée de bombes avant de dévaler les escaliers de sa demeure . Il frôla les murs en essayant de ne pas être vu lorsqu'il passait devant des portes donnant sur l'extérieur . Dans les couloirs , d'autres serviteurs se dépêchaient pour établir des barricades à l'aide de meubles ou de réserves de bois . Pour aller plus vite , l'assassin enjamba une rampe , arrivant plus rapidement au rez de chaussée . Il se rua dans le salon de thé et se cacha derrière une commode . Il sortit une montre à gousset dont il utilisa le miroir pour vérifier le nombre d'assaillant qui venaient dans sa direction .
-Au moins huit … La première vague comptait environ cinquante homme donc à peu prés autant que de serviteurs …
Il tira quelques coups avant de se blottir derrière son couvert . Il prit une bombe qu'il lança en direction de ses adversaires avant d'ouvrir le feu . Des cris de douleur confirmèrent sa réussite tandis que trois serviteurs venaient le rejoindre . Il en profita pour s'approcher d'un monte-charge qu'il utilisa pour passer à l'étage supérieur . De là , il déplaça un tableau pour accéder à une porte secrète qui lui permit de retourner au rez de chaussée , juste derrière ses anciens opposants , le passage étant cachée derrière un autre tableau .
-Trois tireurs …
Il regarda le porte-parapluie dans lequel reposaient deux cannes épées . La prudence l'avait poussé à prendre la décision d'en poster dans chaque pièce en cas de besoin . Il prit une profonde inspiration avant de sortir de sa cachette et de se ruer vers l'une des cannes tout en ouvrant le feu . L'un des assaillants s'écroula tandis que les deux autres se retournaient . Dans un mouvement vif , Vincent parvint à trancher la gorge du plus proche tout en tirant à bout portant sur le troisième . Il s'approcha du couvert de ses anciens ennemis tout en tendant sa canne .
-Lenski !
Les serviteurs sortirent de leur cachette et vinrent le rejoindre derrière cette couverture . Cette petite victoire rassura Vincent qui se rua de nouveau vers le monte-charge pour avoir accès au premier étage . Si les serviteurs avaient réussi à tenir l'entrée avec courage , ils n'avaient pas pu se battre à un contre cinq et il n'en restait plus que deux contre une dizaine . Cependant de là , les assaillants étaient plus faciles à viser pour les serviteurs qui étaient à couvert dans les escaliers . Vincent traversa rapidement le passage tout en tirant , un revolver dans chacune de ses mains . Il parvint à abattre trois hommes de main avant de se mettre de nouveau à couvert .
-Maître ! Les ordres ?!
-Protégez le bureau !
-L'aile Est est en difficulté ! Cria un domestique .
Vincent rechargea de nouveau ses armes avant de se déplacer à couvert . Il se mit à courir ensuite vers l'aile Est qui n'était accessible que par un unique couloir du premier étage . Si ce couloir devait tomber , ceux qui retenaient les assaillants à l'entrée devraient se battre sur deux fronts .
-Ils veulent la pomme , pensa Vincent . Mon père devrait l'avoir mis en sécurité mais …
Il arriva à proximité du couloir et se prépara à s'y engouffrer mais du coin de l’œil il y vit quelqu'un . Il se jeta à couvert juste avant qu'une balle ne se percute l'endroit où se trouvait sa tête quelques instants auparavant . Il ferma les yeux un moment , récita une prière tout en prenant un de ses revolvers à deux mains . Sa prière terminée , il sortit de sa cachette et tira une balle dans la tête de son ennemi . Personne ne venant , il reprit son avancée . Il arriva dans une grande salle où des débris jonchaient le sol . Là , les assaillants avaient réussi à repousser les serviteurs tout en s'offrant un accès au couloir . Dos au mur , les serviteurs des Lenski faisaient honneur à leurs maîtres en offrant une résistance féroce . Vincent chercha une idée et observa la scène . Cinq serviteurs échangeaient des tirs avec une douzaine d'hommes de mains . Vincent se mit à sourire en prenant un revolver dans chacune de ses mains . Il récita une légère prière en fermant les yeux . Il observa une nouvelle fois la scène avant de sortir de sa cachette et de se contenter de tirer dans le tas . Il tira deux coups avec chacune de ses armes avant de se mettre de nouveau à couvert . Il rengaina un de ses revolvers avant de prendre une de ses bombes . Il en observa la coquille afin de l'identifier .
-Parfait , une fumigène !
Il prit la bombe et la lança vers le groupe de tireur . Il y eut des bruits de toux qui indiquèrent à l'assassin qu'il pouvait tenter sa chance . Il prit sa canne et dégaina la lame tout en se jetant dans le nuage . Il frappa à l'aveuglette dans ce qu'il trouvait et lorsque le nuage se dissipa , il ne restait plus que quatre hommes de main . Il enfonça sa lame cachée dans le ventre de l'un d'entre eux tout en enfonçant la lame de sa canne dans le cou d'un second . Les deux derniers furent abattus par les serviteurs de la maison .
-Maître ! Comment allez …
-Plus tard ! Combien vous êtes ?!
-Dans le meilleur des cas nous sommes encore dix sur cette aile …
-Battez en retraite , le couloir est plus facile à tenir qu'une pièce .
-À vos ordres .
Vincent sortit de la pièce par une autre pièce pour voir une dizaine d'assaillants tenant en joue un groupe de trois serviteurs . Ceux-ci affichaient des airs neutres , dénués de tout sentiments même au moment où ils furent pris en joue par leurs agresseurs .
-Crevez , assassins !
Vincent s'éloigna avant que les coups de feu ne retentissent . Il alla dans le grand couloir avant de retourner dans l'entrer . Là , il utilisa sa dernière bombe qui eut pour effet d'aveugler les assaillants , permettant aux serviteurs de les abattre avant d'en profiter pour s'administrer des soins de base . Ayant gagné peut-être quelques minutes , Vincent se rua vers le bureau de son père , activa le passage secret et se rendit dans la crypte . Là , le patriarche de la famille semblait l'attendre .
-Père !
-Vincent …. Quelle est la situation ?
-Je dirais … Environ douze serviteurs dans la maison et peut-être encore une dizaine sur les toits .
-Donc à peu près vingt d'entre nous encore en vie … et nos assaillants ?
-Je ne peux pas le dire . Nous en avons eu un bon nombre et le combat semble s'être un peu calmé mais un siège est envisageable . L'aile Est est tombée et nous à la jonction entre l'aile est et l'entrée .
Le patriarche se mit à réfléchir . Il s'approcha de la large grille et l'ouvrit pour avoir accès à un long tunnel .
-Cela conduit à des ruines au beau milieu de la forêt . De là , il suffit de se rendre dans la ville la plus proche et de rejoindre le port .
-Nous allons fuir ? Demanda Vincent .
-Que penses-tu de la Russie ?
-Avec votre respect , je préfère rester ici .
Le patriarche mit une main sur l'épaule de son fils .
-Vincent … Tu es un homme et un assassin . En tant que mentor , je respecte ton choix . En tant que père , je te supplie de m'accompagner .
-Adieu , père , répondit Vincent .
L'assassin tendit sa canne de combat à son père avant de prendre un revolver dans chacune de ses mains et de remonter vers le bureau .
-Rien n'est vrai …. Tout est permis …
-La pomme serait en Russie ?
-C'était une hypothèse .
-Alors le sujet « Vincent » ne nous sert plus étant donné qu'il a eu un enfant avant de terminer ses jours en Russie .
-Sa mémoire génétique pourrait peut-être servir de nouveau . De sa lignée , il était le meilleur assassin depuis la révolution jusqu'à aujourd'hui .