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Assassin's Creed III

Sujet : [JEU] L'ère des Assassins
t-redead
Niveau 12
18 juin 2012 à 23:47:45

C'est pas gentil

Lenski
Niveau 10
18 juin 2012 à 23:49:48

La gentillesse n'est pas de ce monde :pf:

Jet_lag
Niveau 10
18 juin 2012 à 23:54:21

Viens T, rejoins ma meute, et un jour on leurs fera regretter amèrement leurs gestes

t-redead
Niveau 12
18 juin 2012 à 23:56:43
  • suis jet*
Jet_lag
Niveau 10
19 juin 2012 à 00:23:39

On vivras d'idéaux et de cookies dans la foret,
on vivra sans feux, et tous porterais des protections occulaire

t-redead
Niveau 12
19 juin 2012 à 08:28:37

Je peux prendre ma peluche winnie l'ourson

MisterAlphaZulu
Niveau 10
19 juin 2012 à 09:10:15

J'avoue, Flamme est méchant... :-(

Lenski
Niveau 10
19 juin 2012 à 09:47:58

méchanceté est le mot qu'utilisent les faibles pour parler des actions des forts :pf:

[linkc]
Niveau 10
19 juin 2012 à 10:41:30

Salut :pf:
Si j'ai bien compris, c'est la guerre des cookies? :pf:

[linkc]
Niveau 10
19 juin 2012 à 11:00:20

Enfin un chapitre :pf:

Anecdote 9: Le Retour
2 Avril 1783, 12 h 30
A l’ouest de Rio.

Nous étions postés devant le temple. Il devait faire dans les vingt mètres de hauteurs. Il était long d’environ quarante mètres et était fait de pierres blanches. L’entrée était bloquée par une porte blindée qui semblait plus récente que les pierres. Je m’approchai de celle-ci et cherchai un moyen d’entrer. En examinant, j’aperçus une serrure.
« Vous ne pouvez pas entrer. Me dit une personne faisant l’aumône.
- Il n’y a pas un moyen?
- Bah si. Il faut que vous trouviez la clé qui rentre dans la serrure.
- Personne ne sait où elle se trouve?
- Bah non, sinon tout le Monde serai dedans. Dit-il d’un ton moqueur. »
Je me tournai vers le solitaire qui buvait l’eau de sa gourde.
« Qu’est-ce qu’on fait maintenant? »
Il s’approcha de la porte et l’examina. Il essuya l’eau autour de sa bouche avec sa manche puis pris la parole.
« Il n’y a rien. On a aucun moyen de rentrer.
- Bah comment on fait? Demanda Clément.
- Bah on fait rien pour l’instant, répondis-je.
- De toute façon il est l’heure d’aller manger. On réfléchira une fois au navire. »
Nous partîmes vers notre navire amarré sur la plage. Nous mîmes vingt minutes à le trouver. Je vis à coté de lui un autre navire qui semblait être français. Je montai sur le notre et rentrai dans la salle à manger accompagné des assassins. A ma grande surprise, un homme m’y attendait.
« Avoues, tu ne t’attendais pas à ma voir ici?
- Connor ! Quelle grande surprise ! »
C’était Connor ! Il était accompagné d’une vingtaine d’assassins français. Je l’avais complètement oublié. Il faut dire que je n’avais pas eu de nouvelle de lui depuis que j’avais quitté la France. En tout cas, il n’avait pas changé. Je l’invita à déjeuner avec nous, proposition qu’il accepta. Il me demanda ce qu’était devenu Mozart. Ses paroles cassèrent l’ambiance.
« Il est mort. Dis-je avec tristesse.
- Je suis désolé. »
Le reste du repas se finit silencieusement. Après l’avoir fini, je sorti de la pièce pour aller sur la proue du navire. Je voulais rester seul un peu. Cela me permettait de faire le vide tout en admirant la ville. Le soleil pendait au dessus d’elle, rendant la ville splendide. Ce bonheur fut vite arrêtait lorsque Connor me rejoint.
« Je sais que Mozart était un grand ami pour toi.
- Un grand assassin surtout, doué et généreux. Avant de mourir, il m’a chargé de diriger la guilde de Vienne. Je ne sais pas si il faut que j’y aille ou pas…
- Libre à toi de choisir. Mais tu as une mission à faire, et les pertes ne doivent pas te détourner de ton chemin d’assassin. Il faut faire face aux dangers de la vie.
- Mais tu ne comprends pas ! La guilde de Vienne est un héritage ! Il considérait ses assassins comme des fils. Il était prêt à se sacrifier pour eux.
- Je suis désolé...
- …
- Sinon…Je sais que ce n’est pas le moment approprié pour parler de ça mais…Où en est la recherche des temples?
- On à trouvé celui de Rio, mais l’entrée est bouché par une porte blindé.
- Il n’y à aucun moyen de l’ouvrir?
- Il y a une serrure. »
Je réfléchis quelques secondes lorsque une idée me vint.
« Attend, je viens d’avoir une idée.
- Quelle est-elle?
- La porte ne possède aucun indices à l’œil nu. Mais peut-être qu’il y en à que l’on voit pas.
- Tu pense à mon sixième sens?
- Oui, t’as vision. »
Connor parti prévenir tous les assassins. Nous retournâmes au temple. Lorsque nous arrivâmes, il était 14 heures. Le mendiant qui nous avait donné des informations n’était plus là. En fait, il n’y avait plus beaucoup de mondes aux alentours. Connor s’approcha de la porte, et l’examina.
« Alors, tu vois quelque chose? Demandais-je.
- Oui, il y deux mots de marqués. Un nom a vrai dire.
- Quel est-il?
- Nevado Mismi.
- Je ne connais pas. Il faut faire des recherches. »
Je voulus retourner au bateau lorsqu’un assassin m’interrompit.
« Je connais ce nom.
- Qu’est-ce?
- C’est une montagne de Andes.
- La clé serai dans une montagne???
- Elle n’ai peut-être pas dedans. Il y aura surement un indice ou autre qui nous mènera à cette clé.
- En tout cas, nous devons y aller. Où se trouve t’elle?
- A l’ouest du Pérou je crois. »

Ludovico_Orsi
Niveau 10
19 juin 2012 à 12:55:43

Heureusement que flamme est méchant. Qu'es qu'on se ferai chier sinon. :hap:

Lens :d) envoie les liens je co ce soir.

Jet :d) La cire tu connais ? :hap:

Flamme :d) Les écoutes pas on va les tapper :hap:

Jet_lag
Niveau 10
19 juin 2012 à 13:03:26

hello tout le monde :noel:

Link, juste, je me souviens plus pourquoi ils cherchent les temples. peut être un petit recap au dessus du texte pour nous remettre dans le contexte.

Ludo :d) j'ai pas compris ton histoire de cire

ALL :d)

enfaite la forêt c'est pas cool, il fait froid, et sans feux, je les fais comment mes cookie moi? donc je reviens à la civilisation, et je boufferais mes cookie tout seul

Bilbo1997__
Niveau 10
19 juin 2012 à 13:14:27

Le Savoir (partie 3) :

Antiquité, date inconnue…

Arcus finit de lire la lettre de Magnus. Il fronça les sourcils avant de ranger la feuille dans l’enveloppe. Puis, il glissa cette enveloppe dans son livre.
Des cris retentirent dans les rues. Arcus se pencha par la fenêtre et aperçut des hommes armés se diriger vers sa maison en bousculant violemment les passants.
L’Assassin descendit l’escalier qui le menait jusqu’à l’entrée et barricada sa porte avec des meubles avant de remonter à l’étage. Les gardes toquèrent à la porte en hurlant.
-Arcus Magerlan ?! Sortez de là ! C’est un ordre du Sénat !
Arcus ouvrit une armoire et en sortit une tunique d’Assassin. Il l’enfila et mit sa capuche. Puis, il sortit une lame secrète d’un tiroir et la mit autours de son poignet. Cela fait, il prit son épée qu’il rangea dans un fourreau, à sa ceinture, et saisit son livre.
Il glissa le journal dans une sacoche en cuir qu’il enfila, en bandoulière.
Les gardes frappèrent la porte avec leurs haches, tentant de la défoncer. Arcus entendait le vacarme que cela faisait depuis le premier étage. Les gardes s’acharnaient sur l’entrée, ignorant que l’Assassin avait entassé des meubles juste derrière.
Arcus prit un morceau de bois qu’il enflamma.
Il regarda les multiples étagères remplies de livre, dans son bureau, et sourit. Cette pièce contenait toute sa vie, toute son expérience. Il n’y aurait qu’un livre qui y survivrait et il se trouvait dans sa sacoche.
Les Templiers ne trouveraient jamais ceux-là.
Arcus balança une bouteille d’huile sur les étagères et jeta sa torche. Les livres s’enflammèrent au-moment où les gardes détruisaient la porte.
Arcus se tourna vers la fenêtre de son bureau et s’élança. Il bondit et passa à travers avant de retomber sur le toit de la maison voisine. Là, il courut, sautant de toit en toit, jusqu’aux écuries de la ville.
Il siffla. Un cheval noir jaillit, en galopant, d’une ruelle. Arcus bondit et retomba sur la selle de l’animal. Il saisit les rennes et talonna sa monture.
-Allez ! Hue !
Le cheval traversa les portes de la cité et s’éloigna dans la campagne. Une colonne de fumée s’élevait de la maison en flamme de l’Assassin.

France, Renaissance, date exacte inconnue…

Marco Magerlan se dirigea vers sa fenêtre. Il s’y pencha et observa les rues avant de se détourner pour ne pas voir le condamné se faire décapiter sur la place, en contrebas.
-Où est-ce que tu vas ? demanda une jeune femme blonde, nue, dans le lit de Marco.
L’Assassin prit un baquet d’eau glacée et s’en aspergea le visage sans répondre. La jeune femme se leva et s’approcha de lui.
-Ne me dis pas que tu vas encore disparaître et me laisser seule, sans nouvelle, pendant plusieurs semaines, avant de revenir ici, un soir, couvert de blessures…
-Je crains que si.
Marco finit de se laver, puis, il se plaça face à un miroir et tira un petit couteau de sa ceinture et entreprit de se raser. Il avait une mauvaise mine. Des cernes sous les yeux, une cicatrice partant de sa tempe droite et rejoignant sa joue, souvenir d’un rude combat contre un chef Templier, le teint pâle...
-Dis-moi au moins où tu vas, insista la femme.
-Ce serait mettre ta vie en danger. Et puis tu es une prostituée, pas mon épouse.
Le ton avait été sec. La femme recula.
-C’est comme ça que tu me vois ?
-Oui. Je te paye pour me détendre, une fois par mois, et éventuellement soigner mes blessures quand j’en ai mais ça s’arrête là. Nous n’allons pas nous marier ou fonder une famille. Tu as d’autres clients pour lesquels tu ne t’inquiètes pas plus que ça.
La femme, sans répondre, alla s’habiller avec une expression de colère.
Marco soupira en entendant la porte claquer, quelques minutes plus tard. Il finit de se raser, se lava les mains et s’habilla à son tour avec une tenue d’Assassin.
On toqua à la porte.
-Entrez, fit Marco. C’est ouvert.
Il entendit des bruits de pas derrière lui et le grincement de la porte se refermer. Il ne se retourna pas mais il savait qui c’était. Qui d’autre viendrait lui rendre visite ? Qui d’autre, à part la prostituée, savait où il vivait ?
-Bonjour Charles.
Charles Malroy retira son chapeau et le posa sur le lit défait avant de se laisser tomber sur une chaise. Il soupira et retira son manteau.
-Il fait chaud en ce moment, lâcha-t-il. C’est un été très sec.
-N’est-ce pas ? Qu’est-ce que tu veux ?
-Te remettre ton salaire pour l’assassinat de François Lechalet, le chef Templier que tu as tué il y a trois jours.
-Je ne reçois jamais d’argent pour mes travaux.
-Le mentor a insisté. Et puis regardes, tu vis dans un appartement miteux, dans un quartier miteux, et tu fréquentes des prostituées…
-Miteuses ?
-Je n’irais pas jusqu’à dire cela.
-Je n’ai pas assez d’argent pour m’en payer des meilleures. En plus, la dernière a mauvais caractère.
Charles éclata de rire.
-Malheureux en amour, heureux au jeu ? fit-il.
-Même pas. La dernière fois que j’ai joué aux cartes, le mois dernier, je suis reparti en sous-vêtement.
-Mon pauvre ami. Tiens.
Marco se retourna et attrapa au vol une petite bouteille d’alcool que lui avait lancé Charles. Celui-ci lui fit un clin d’œil.
-Il est particulièrement bon, celui-là.
Marco ouvrit la bouteille, renifla le vin à l’intérieur et le but cul-sec.
-Au moins, tu as une bonne descente, dit Charles. C’est toujours ça. Allez, prend l’argent.
-Non.
-Je me suis toujours demandé comment tu faisais pour vivre sans accepter aucun salaire pour tes missions. Tu voles ? Tu menaces des bourgeois, dans la rue ? Tu as rejoint une bande de malfrat qui fait les poches des honnêtes gens ? Tu te prostitue peut-être ?
Marco arracha l’enveloppe d’argent des mains de son ami.
-Rien de tout cela. Bon, j’accepte l’argent mais c’est la dernière fois.
-Tu ne veux pas répondre à ma question ?

Marco se baissa. Le poing passa au-dessus de sa tête en sifflant. L’Assassin fit un pas sur le côté et se mit en garde. Son adversaire, un homme devant dépasser les deux mètres et les cent kilos de muscle, écarta les bras et s’élança en avant.
Il percuta Marco au niveau du ventre et l’entraîna avec lui jusqu’à ce que l’Assassin percute un des murs de l’arène. Sous les cris du public, des ivrognes pour la plupart, l’énorme masse de muscle se redressa.
Marco eut le réflexe de lever les bras et de prendre une garde de boxeur. Une série de coups puissants s’abattit sur ses avant-bras, le faisant grimacer.
Son adversaire l’attrapa par les épaules et le souleva au-dessus de sa tête avant de le jeter au sol en y mettant toutes ses forces.
Marco parvint à amortir le choc en roulant sur lui-même. Il se releva dans un mouvement souple et esquiva habilement une seconde série de coups de poing. Son pied fouetta l’air et s’enfonça dans les côtes de la masse de muscle.
L’homme ouvrit la bouche, le souffle coupé, et se plia en deux, stupéfait de la puissance du coup de pied d’apparence peu dangereux.
Marco fléchit les genoux et entama une série de coups de poings, précis et puissants, lourds, comme des boulets de canon. La tête de la masse de muscle fut projetée dans tous les sens. Le sang giclait à chaque impact.
Finalement, Marco pivota les hanches et son coude cogna la tempe de son adversaire, le couchant au sol.
L’homme, inerte, fut hué. Son nez brisé laissait échapper de nombreux filets de sang. La porte de l’arène s’ouvrit, laissant sortir l’Assassin torse-nu, recouvert de sueur et de gouttes de sang qui avaient giclées.
Charles, accoudé à une rambarde, le regarda se diriger vers le comptoir du gérant de l’arène clandestine, un vieillard borgne et barbu. Marco tendit la main et une bourse pleine d’argent vint y tomber.
Charles alla attendre son ami à la sortie, une ruelle sombre et discrète. Marco finit par sortir, habillé et épuisé.
-Ah, c’est donc comme ça que tu gagnes de l’argent, fit Charles en souriant. En tabassant de pauvres hommes dans des caves.
-Le secret, c’est de faire durer le combat, expliqua Marco d’un air expert. Tu dois faire croire au public que l’affrontement est serré, et ce jusqu’à la fin. Et tu dois aussi achever ton adversaire d’une manière spectaculaire. Plus le coup final est beau et brutal, plus tu empoches d’argent.
Charles fixa la bourse pleine à craquer qui pendait maintenant à la ceinture de Marco.
-C’est sûr que si tu l’avais voulu, le combat aurait pu se terminer en quelques secondes.
-Tu devrais essayer, un jour. Les combats clandestins, ça gagne bien.
-Je suis non-violent.
-C’est un Assassin qui dit ça ?
-Moi je n’ai jamais tué personne. Mes frères et sœurs sont tous des tueurs mais moi je m’occupe des registres et des finances de la Confrérie. Je n’ai jamais fait de mal à personne, moi.
Il insista sur le « moi » final. Marco sourit.
-Une bière ?
-Je déteste la violence mais pas l’alcool. Et tu as assez d’argent pour t’offrir les services d’une bonne prostituée ?
Marco tapota sa bourse.
-J’en ai assez pour en payer deux, dit-il.
Les deux hommes éclatèrent de rire en se dirigeant vers la taverne la plus proche.

Lenski
Niveau 10
19 juin 2012 à 13:19:45

ludo : tu t'en étais arrêté où ? :pf:
Flamme : liste des dix derniers chaps , please :)

Jet_lag
Niveau 10
19 juin 2012 à 13:28:31

Bilbo, le "tu te prostitue peut être" étais excellent, vraiment bien pensé

[linkc]
Niveau 10
19 juin 2012 à 14:06:53

Jet :d) Thomas est parti en Birmanie après avoir eu les 9 Codex qui révèlaient un temple là-bas. Et en Birmanie, le temple a indiquait 4 temples en Amérique Latine :pf:

t-redead
Niveau 12
19 juin 2012 à 15:14:37

Chapitre 4 partie 10

Il était mort. J'avais vu du sang couler de sa bouche un peu avant de mourir.
Il gisait par terre, je venais de tuer ma première cible, mais les autres soldats approchaient, et Marcus devait être en danger.
Je devais le retrouver!

-Repose en paix. Dis-je en me levant.

Je suis parti dans la même direction que Marcus. Qui sait où il était, après avoir vagabondé sur les toits du fort, je l'ai vu.
S'opposant à des dizaines de soldats en armes, se battant fluidement, et tailladant tous se qui s'approchait de lui.
Je sautait sur les gardes à la rescousse de mon mentor, puis dans la mêlée générale un combat féroce commença.
Les gardes tombaient, ils ne pouvaient pas utiliser leurs fusils à une si petite distance, alors nous les combattions à l'épée.
1, puis 2 puis un troisième. Je ne saurais vous dire combien nous en avons vaincu. Mais au bout de quelques minutes, le massacre était tel que le sol était jonché de sang et de cadavres. J'avais du en tuer une bonne dizaine.
"Une bonne dizaine" me disais-je. Moi qui avait toujours eu peur du conflit, je venais de m'infiltrer dans un fort surprotégé et avait tuée des dizaines de personnes! D'autres gardes approchées et tentèrent de nous arrêter.
Cette fois Marcus et moi nous enfuirent.

-On se sépare! M'avait hurlé Marcus. Je courrais dans la ville. Sortir du fort était élémentaire en raison de la panique générale qui l'avait pris.
La poursuite se passait maintenant dans la ville, je courrais vers le port. je connaissait bien cet endroit de la ville, il me serait plus simple de les semer. Mais chaque garde que je croisais se mettait à me poursuivre.
Une fois arrivé sur le port je risquais un coup d’œil en arrière. Bon sang! Ils étaient une bonne vingtaine. Je devait échapper à leur vue et me cacher! Je me faufilais comme un serpent à très grande vitesse. dans la foule ne bousculant personne, ne faisant tomber personne.
Mais les gardes n'étaient pas aussi agiles que moi et ils trébuchaient régulièrement. J'entendais souvent des: "Mais poussez vous bon Dieu!
Je montais sur les bâtiments pour sauter de toits en toits. Ils me perdraient comme ça.
Qui plus est, je commençais à me fatiguer. Je sautais, je grimpais, je courrais. Et je gagnais du terrain. mais ils étaient encore derrière moi.
Je sautais alors d'un bâtiment, c'était un saut de l'aigle. J’atterrissais dans une botte de foin de laquelle je ressortis d'un mouvement souple. Je regardais le bâtiment duquel je venais de sauter. Sur le toit les soldats qui me poursuivaient avaient cesser d'avancer. Et me toisaient.
Certains avaient déjà commencé à descendre, mais quand ils seraient là, je serais déjà loin.

J'étais arrivé après Marcus. Nous nous trouvions dans la salle de réunion de la cellule. Klaus était en bout de table et Marcus était à l'autre bout, Moi et Robespierre nous faisions face sur les côtés de la grande table en Chêne massif.
Klaus nous avait préparé du thé, une boisson qu'il avait ramené d'un de ses voyages en Angleterre.
Accompagné d'un maigre repas.
Mes vêtements et ceux de Marcus étaient encore tâchés de sang. Et toute l'adrénaline de l'assassinat n'avait pas encore quitté mon corps. Malgré cela, j’appréciais quand même ce petit repas.
Des pâtes, quelques légumes, et un peu de fromage local que je mangeais sans me faire prier.
Mais les paroles d'Armand étaient encore présentes dans mon esprit.
"Tu crois être libre, mais en fait tu es enchaîné à la vérité"
Étais-ce vrai? La vérité pouvait-elle être une prison?
"La vérité t'as libérée de la prison que représentait ton père." murmurait une voix dans mon esprit.
-Bien, vous êtes rassasiés tous les deux? Demanda Klaus.
-Oui, répondit Marcus. Je te remercie Klaus, tes talents culinaires ne sont plus à démontrer.
-Merci à toi, répondis-je.
-Vous savez, Déclarait Robespierre, la nouvelle de votre travail s'est répandue dans toutes la ville en un temps records.

-Oui, un maire sera installer un certain Joachim-Antoine-Gabriel de Gaillard si je me souviens bien. Nous avons enquêté sur lui, il semble avoir l'intention de rétablir le commerce en baissant les taxes, encore plus bas qu'au temps ou Armand n'était pas encore au pouvoir.

-Et bien notre mission est un succès. Declarais-je.
-En effet, dis Klaus. Mais c'était surtout une mission test pour toi Marine, et j'ai l'immense plaisir de te déclarer Assassin confirmé.
J'avais même oublié que cette mission n'était qu'une simple évaluation.

-Alors, je ne suis plus une novice? Demandais-je.
-Et bien, si, me répondis Marcus. Mais contrairement à avant tu n'es plus un Assassin néophyte. Et d'ailleurs l'accomplissement de cette mission mérite une récompense. Tu viens de gagner le droit de porter une lame-crochet.
J'en avais déjà entendu parler. Il s'agissait en fait d'une seconde lame secrète qui se met sur la main droite qui à pour particularité de posséder un crochet amovible sur la lame,
elle permet de faire de nouveaux coups au combat et de l'utiliser comme tyrolienne afin d'échapper à ses ennemis.
Marcus sorti la lame-crochet de son sac et ma la donna. une fois attachée à ma main j’actionnais le mécanisme et la fit sortir.
Comme l'autre lame, celle-ci était belle et avait une finition parfaite.
le crochet se trouvait en bout de lame, et il remonterais la lame quand je transpercerais un ennemi.
C'était une très belle arme. Je fis sortir ma lame cachée puis je comparais les deux lames.
Elles formaient un ensemble vraiment magnifique, mortel, mais magnifique.

[Quelques années plus tard]

Les années ont passés, j’étaie devenu une Assassin honorable, de haut niveau même. J'étais doué.
Je venais d'avoir 18 ans. Ce jour là Klaus m'as emmené boire dans une de ses tavernes préférées à Marseille en compagnie d'Alexandre, nous nous voyions moins souvent mais à chaque retrouvailles, nous en profitions autant que nous pouvions.
Alexandre avait terminé son premier contrat 4 jours avant moi. Il était très doué, même en temps que stratège, je ne l'ai jamais vaincu, même pas une seule fois.
Avec nos frères d'armes nous avions l'habitude de plaisanter.
"Ce type pourrait traire une vache sans qu'elle ne s'en rende compte!"
Et à chaque fois Alexandre restait humble. J'éprouvais pour lui une profonde affection, comme pour tous mes frères d'armes. Nous étions unis dans notre combat.
Nous avions l'habitude de nous réunir dans la taverne "l'Aigle Blanc" entre deux contrats.
Nous nous racontions nos histoires de voyages, certains d'entre nous voyageaient de part le monde. Singapour, le nouveau monde, Espagne, l'Afrique centrale, le moyen Orient et bien d'autres encore.
Il nous arrivait de remplir des contrats en binômes, cela permettait de faire connaissance avec d'autres Assassins, mais dans ces cas la, les gains étaient partagés.
Chaque contrat rapportait une somme allant de 200 francs à 2000 francs. La monnaie pouvait changer, parfois nous étions payés en livres.
Si vous n'étiez pas trop dépensier, vous pouviez facilement devenir riche en temps qu'Assassin.

Nous sommes maintenant en 1781, c'est le début du mois d'Avril.

MisterAlphaZulu
Niveau 10
19 juin 2012 à 17:29:45

Poisson d'avril!! :noel:
Lenski :d) méchant est aussi un mot employé par les gamin, sa fait plus mignon! :cute:

Jet_lag
Niveau 10
19 juin 2012 à 17:38:21

Yep T, tu veux une note?

t-redead
Niveau 12
19 juin 2012 à 17:52:31

Oui :cute:

Sujet : [JEU] L'ère des Assassins
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