Silvia tournoyait dans la salle d'armes. Elle esquivait, bloquait, attaquait avec son épée de bois contre ses deux adversaires. Ils la ménageaient, attaquaient pas trop vite pour qu'elle puisse suivre mais quand même assez pour que la jeune femme s'améliore et s'épuise. Ils combattaient quelque part dans une plaine, excentrée de la ville.
Le soleil tapait fort, aussi durent ils vite faire une pause. L'un des deux entraineurs était un membre éloigné de la famille des Gervasio. Il avait cependant hérité de la carrure familiale. L'autre était l'entraineur officiel de la guilde qui siégeait à Montevideo, la capitale d'Uruguay. Il portait des cheveux noirs à la hauteur du cou. En fait dans ce pays la plupart des hommes portaient cette coiffure, et les deux hommes suivaient apparemment cette mode.
Ils s'assirent dans l'herbe fraiche sous l'ombre d'un arbre et bavardèrent des exploits guerriers de l'apprentie:
-Je pense qu'ainsi tu es prête pour l'admission dans la confrérie. Il faudra juste que tu t'entraine au lancé de couteaux, car tu manque souvent tes cibles et c'est handicapant, expliqua l'entraineur.
-Pourtant je pensai que les femmes étaient douées pour tout ce qui touchait à la cuisine, railla le second instructeur.
Aujourd'hui la recrue était de bonne humeur, et un bataille avec les gourdes d'eaux s'ensuivit, et il fallu rentrer vite fait pour se changer malgré le bonheur de la fraicheur procuré. Elle rentra au logis familiale, sa mère étendait le linge et fut dépité de voir sa fille trempée, elle avait tout calculé pour que la penderie soit complète et cet événement inattendu lui fit pousser une série de jurons non traduisible en français.
Quelques journées passèrent dans la même ambiance, c'était probablement les derniers. La famille Artigas commençait à faire du bruit dans l'occupation espagnole, il fallait qu'ils changent de lieux chaque mois. Le père, José Gervasio Artigas, restait souvent dans son bureau pour recevoir des chefs résistant, concocter des plans, bref gérer la révolution.
Il voulait garder ceci secret et trouvait à chaque fois un prétexte louable pour déménager «Temporairement». Mais Silvia n'était pas dupe, elle savait ce qui ce passait et elle n'était plus une gamine. Mais ce soir là, le 9 Novembre 1812, après avoir fêté ses 24 ans avec la famille avec un bon Asado, on la convoqua hors de la ville. Les Assassins influent de la ville étaient réunis. L'un d'eux prit la parole:
-Tu es une Artigas, nous attendons beaucoup de toi.
Très sérieuse, elle resta de marbre. Chacun lui remirent un objet de son équipement d'Assassin. Lorsqu'elle fut fin prête, ils récitèrent le crédo ensemble:
«Nada es verdad, todo es permitido»
Chacun d'eux reculèrent. Elle se trouvait sur un plateau qui prenait fin et débouchai sur la plaine, une sorte de falaise avec en bas de la terre. Une charrette de foin avait été posée là. Silvia prit son élan sans hésitation et ne cilla pas lors de sa chute. Elle était déterminée à aider sa famille, sa patrie, et à acquérir la vrai liberté.
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Je suis fatigué, je ferrai la suite demain ou plus tard, voilà volà 
![[Laflamme]](https://image.jeuxvideo.com/avatar-sm/default.jpg){kind=avatar}
Motus et bouche… close (partie 1): Une prostitué a réussie à soustraire à un de ses clients qui se trouve être un des nôtres, des informations concernant notre ordre, qu’elle risque de vendre aux gardes. Trouver là et tuer là, mais personne ne doit vous voir. Elle travaille dans le centre-ville, cherchant à vendre ses services. 
