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Assassin's Creed III

Sujet : [FIC] Vengenza Divina
7
Ludovico_Orsi
Niveau 10
21 février 2012 à 16:31:17

:up: survolons la vague de flood.

Ludovico_Orsi
Niveau 10
26 février 2012 à 22:10:15

:up:

Oui je sais je n'écris pas beaucoup mais je boss pas mal ailleur pour l'instant veuillez m'excuser.

Ludovico_Orsi
Niveau 10
10 mars 2012 à 21:03:12

CHAPITRE 9
El respuestas

Fernando, Valentino et Catherina venaient de descendre la muraille et avaient pratiquement rejoint la planque. Fernando, qui n’avait pas lâché un mot depuis qu’ils avaient quitté le château, tenait toujours Armando Sidonia sur l’épaule. Ils ouvrirent la porte du repère et trouvèrent Adelina Valéria et Flavio sur les chaises, l’air soucieux dans le groupe.

-Où est Fédérico ? demanda Valentino cherchant son frère des yeux.
¬-Il se repose, il a prit une flèche dans la jambe mais on la extraite à temps. Et Ciro ? dit Adelina ne le voyant pas.
-Mort, annonça tristement Fernando.

La nouvelle siffla dans les oreilles des Viozzi. Le doyen de leur groupe mort. Flavio pesta intérieurement mais resta calme. Connaissant Ciro s’il était mort c’est qu’il l’avait voulu. Valéria, elle, n’était pas aussi zen que son frère.

-Comment ça mort ? hurla Valéria ahurit.
-Valéria calme toi, dit Flavio d’une voix qui imposait le respect.
-Mierda, lâcha quand même sa sœur en se rasseyant.
-Bon on a récupéré la cible, dit Fernando en laissant l’otage dans un coin de la pièce.
-Allons nous coucher on s’occupera de lui demain, conclue Adelina qui espérait que la nuit apaiserait les tensions au sein du groupe.

LA NUIT

Fédérico tentait désespérément de trouver le sommeil. Sa jambe le faisait souffrir. Vers 4 heures du matin il entendit un bruit qui venait du salon. Il se releva et s’appuya sur sa canne de fortune pour descendre voir. Il trouva Adelina assise sur une chaise à étudier des documents sur la table devant elle.

-Holà, dit-il en arrivant juste derrière elle.
- Debout à cette heure ? demanda-t-elle surprise.
-Toi aussi et pourquoi es tu là d’ailleurs ? demanda Fédérico en regardant les documents qu’il reconnaissait pour les avoir pris sur la dépouille de Santiago Miradi.
-Je travaille dessus. Ca m’énerve de ne pas comprendre. J’ai tout essayé, dit Adelina complètement découragée.
-On va trouver ne t’inquiète pas, dit Fédérico pour la décontracter.
-Alors on joue sans moi, dit Valentino en surgissant de derrière Fédérico.
-Tu ne dors pas non plus, dit Fédérico surpris.
-Non je suis trop excité à la pensée de devoir s’introduire dans l’Alcazar, et votre bruit ne m’aide pas non plus, enchaina Valentino sur un ton de reproche.

Adelina s’arrêta d’un coup. Elle parlait si bas que ses frères ne comprenaient rien. Elle commença à bouger le plan et la feuille transparente qu’elle superposa de plusieurs façons différentes avant de le retourner et de poser la feuille dessus. Elle s’arrêta pour montrer le résulta de ses recherches.

-Qu’est que c’est que ça ? demanda Fédérico.
-Ceci mes chères est une carte de Séville contrairement a ce que l’on croyait. Et les marques de la feuille transparente correspondent aux murailles et aux cours de différent châteaux et lieux importants comme le sénat et les musés répondit Adelina fière d’elle.
-Et qu’est ce qu’elles représentent ? demanda Valentino perplexe.
-Si je ne me trompe pas ce sont les patrouilles de gardes, répondit sa sœur.
-Mais pourquoi Santiago avait ça sur lui ? demanda Fédérico sceptique.
-Il voulait surement s’en servir pour attaquer Séville plus tard, répondit-elle.
-Pourquoi se fatiguer quand les traitres font le boulot à notre place. On va pouvoir attaquer le château très vite, dit Fédérico qui espérait guérir rapidement pour pouvoir participer.
-Je ne pense pas, répondit Valentino.
-Es una broma ? demanda le grand blessé intrigué.
-Non. Je voulais vous en parler. Après avoir regardé le combat entre Fernando et Armando je me suis rendu compte que niveau combat à l’épée on ne vaut pas grand-chose. On a réussi la dernière mission juste grâce à nos bases acquises contre Ricardo et au fait qu’on a un certain talent pour l’escalade le tout mélangé avec un peu de chance.

Ils se turent quelques minutes en méditant sur les dires de Valentino. Il avait raison on ne pouvait le nier. Ils avaient réussi jusque là à éviter les problèmes mais en cas de combat direct ils ne gagneraient pas.

-Il a raison, concéda Fédérico.
-Et pour le pari d’une semaine ? demanda Adelina.
-Il vaut mieux perdre ce pari que la guerre, répondit Valentino.
-Qu’est ce qu’on fait du coup ? demanda son frère.
-Demain on demande une formation à l’épée à Fernando. On passe quelque temps ici puis on s’occupe du Duc, répondit Valentino.

Ils se mirent d’accord sur le sujet et allèrent se coucher.

LE LENDEMAIN

Comme prévu, dés que tout le monde fut levé, ils exposèrent ce qu’ils avaient trouvé et demandèrent à Fernando un entrainement. En tant que chef des voleurs de Séville ça serait très facile pour lui donc il accepta.
Les semaines suivantes furent rudes. Nos héros s’entrainaient soit au combat à l’épée, entre eux ou avec des voleurs, soit aux courses sur les toits. Ils faisaient aussi des entrainements au vol, la matière préférée de Valentino. Après deux mois d’entrainement intensif ils furent convoqués dans le grand salon de Fernando.

-Vous êtes prêts, annonça Fernando en s’asseyant dans son fauteuil en cuir.
-Dans ce cas là on prépare l’assaut, dit Fédérico en déroulant la carte du château et la feuille transparente.
-Alors voila le plan, commença Adelina.

LE SOIR

Valentino et Fédérico étaient déjà en planque dans une ruelle. Au bout d’une demi-heure un des voleurs de Fernando apporta leur colis. Deux armures de la coure du Roi d’Espagne. Ils enfilèrent les armures, prirent ensuite une calèche avec une armoire à l’arrière. Et allèrent devant le château du Duc.

-Qui êtes-vous ? demanda le garde à l’entrée.
-Capitaine de Murcia de la garde du Roi. Notre maître veut offrir cette grande armoire au Duc de Séville en hommage aux membres de sa famille assassinés, récita Fédérico.
-Ca fait deux mois déjà, pourquoi le Roi a-t-il mit tout ce temps ? demanda le garde intrigué.
-Sa majesté avait à faire mais il nous a demandé de remettre cette armoire en main propre au Duc, dit Valentino assis à coté de lui.
-Les ordres du Duc son clair personne ne doit entrer dans la propriété à part ses gardes.
-J’ai des ordres messieurs je dois remettre cette armoire en main propre.
-J’ai aussi des ordres. Personnes n’entre ou ne sort hormis les gardes.
-Alors peut-on juste poser l’armoire dans les appartements du Duc, proposa Valentino qui sentait le ton monter.
-Es bueno, mais faites vite je ne veux pas d’ennuis avec ma hiérarchie, répondit le garde après une minute de réflexion.
-C’est nous votre hiérarchie, dit Fédérico en pénétrant dans la cour du château.

A partir de là, tout se passa comme prévu. Ils mirent la calèche dans les écuries du château déchargèrent l’armoire et la trainèrent jusque devant l’appartement du Duc où étaient plantés deux gardes.

-Que voulez vous ? demandèrent les deux gardes d’une même voix.
-Nous devons remettre cette armoire au Duc, dit Fédérico.
-Laissez la ici nous lui remettrons nous même, dit un garde.
-Très bien tenez, dit Fédérico en leur donnant l’armoire.

A ce moment, il assomma un garde d’un coup de poing bien placé à la tempe et Valentino envoya un violent coup de poing dans le menton du second qui émit un craquement sinistre. Ils cachèrent les corps et firent sortirent Adelina et Fernando de l’armoire. Sans un mot ils prirent la clé du garde mort pour ouvrir la porte. Ils pénétrèrent sans un bruit dans le château. Pas de garde dans la première salle. Ils se dispersèrent par groupe de deux. Fernando et Fédérico d’un coté et Valentino et Adelina de l’autre, chacun prenant une des directions qu’avait indiqué Armando avant de mourir. Après plusieurs salles de garde désertes, Valentino et Adelina trouvèrent la Duchesse Irma Sidonia devant une coiffeuse. A ce moment, un doute envahi Valentino et Adelina. Cette femme n’avait rien à voir avec la conjuration des Sidonia, elle avait juste épousé l’un d’eux. Ils étaient sur le point de rebrousser chemin pour trouver le Duc quand une servante arriva par une porte annexe dans la salle où se trouvait la Duchesse.

-Señora ; votre cheval a été brossé et a été mit dans votre écurie, dit la Servante en baissant les yeux.
-Et pour mon maquillage ? demanda-la Duchesse
-Il arrivera de France dans trois jours, répondit la servante en regardant toujours ses pieds.
-Comment ! J’ai une soirée avec mon mari dans deux jours et tu viens m’annoncer que mon maquillage ne sera pas là, hurla la Duchesse folle de rage.
-Je suis navrée Señora, c’est le plus rapide que l’on pouvait faire, dit la servante l’air de plus en plus crispé.
-Tu peux être navrée, dit la Duchesse en giflant la servante qui s’écroula.

Elle donna plusieurs coups de pied dans la servante avant de laisser cette dernière se relever. Elle s’apprêtait à gifler à nouveau la servante quand Adelina arriva juste derrière la Duchesse et lui retint le bras. La cible se retourna et Adelina lui envoya un sévère coup de poing dans la mâchoire. La Duchesse tituba avant de tomber par terre. Valentino s’occupa de la servante en pansant ses blessures. Adelina, elle, sortit son épée.

-Me tuer n’avancera à rien, mon mari sera toujours là et je ne fais pas partie de son organisation, dit la Duchesse qui savait très bien pourquoi cette femme était venue.
-Oui mais si on tue ton mari c’est à toi que l’on confira le pouvoir, et tu traiteras les citoyens comme tu l’as traité elle. On ne doit donner le pouvoir qu’à ceux qui en sont digne, dit Adelina en montrant la servante dont la bouche saignait.

Adelina assena le coup de grâce à la Duchesse puis rejoignit son frère. L’état de la servante était préoccupant. Ils la ramenèrent dans la calèche, dans une cachette secrète. Ils s’y glissèrent et attendirent le retour de Fernando et Fédérico.
Pendant ce temps, nos deux amis rencontraient plus de difficultés. Car si la Duchesse n’avait pas cru à la menace, après deux mois d’attente le Duc, lui, était toujours en proie à la paranoïa. Il avait posté des gardes dans tous les recoins du château. Nos amis avaient déjà été obligés de commettre deux meurtres mais n’avaient toujours pas été découverts. Ils arrivèrent devant la porte de l’appartement du Duc. Ils tuèrent les deux gardes qui gardaient l’entrée et pénétrèrent dans la chambre-bureau de Dalmiro Sidonia. La pièce était vide mais ils entendirent des bruits de pas arrivant de la porte arrière. Ils grimpèrent jusqu’au plafond de la chambre et à ce moment deux hommes entrèrent. Le premier était Dalmiro, le second était encapuchonné mais Fédérico reconnu la tenue de l’homme. C’était celui qui parlait avec Santiago Miradi.

-Ne vous inquiétez pas Maestro. J’ai mis des hommes de confiance pour remplacer ma famille décédé, dit Dalmiro.
-Très bien. Et pour les Lazaro ? demanda celui qui semblait être le chef.
- Nous les recherchons activement. Ils sont apparemment toujours ici mais sont inactifs depuis deux mois, moi je vais garder mes distances avec la ville un certain temps. Tout ce passe bien à Valence ?
- Les opérations progressent. Nos agents sont partout. Je dois d’ailleurs retourner là bas séance tenante. Je vous laisse. Buena suerte

L’homme s’en allât par là où il était venu. Et Dalmiro se mit à son bureau. Fernando et Fédérico se laissèrent tomber du plafond et atterrirent juste devant le bureau de Dalmiro. Ce dernier prit peur et recula mais il était bloqué.

-Non, ne me tue pas. Tiens prend la, dit l’homme en tendant une bague en or à Fédérico.
-Qu’est ce que c’est ? Tu veux m’acheter ? dit Fédérico surpris.
-Quoi ? Tu ne cherche pas la bague de ton père ? Mais pourquoi nous avoir tous tués ?
-Par ce que les chiens dans ton genre ne méritent pas mieux, dit Fédérico avant de poignarder l’homme.

Fédérico prit néanmoins la bague avant de sortir discrètement et de remonter sur la calèche. Ils rejoignirent la cachette de Fernando.
Après un léger briefing ils préparèrent leurs sacs pour Valence. Fernando leur donna le nom d’un ami à lui qui habitait là bas avant leur départ. La servante fut soignée et travaillait maintenant pour Fernando. Ce dernier c’était occupé du peuple et était sûre de placer quelqu’un de bon à la place du Duc. Les Viozzi et Catherina étaient désormais des mercenaires qui écumaient la région. Federico portait à présent la chevalière en or qui, après quelques doutes, était bien celle de son père à cause du symbole du serpent inimitable qui était gravé dessus. Ils l’avaient visiblement pris sur le corps de Francesco. Ils firent de grand signe à Fernando en partant.
Celui-ci attendit de les perdre de vue avant de rentrer dans son bureau et d’écrire une lettre qui contenait seulement deux phrases. « Transfert effectué. Ils viennent vers toi ». Fernando enleva le gant qu’il portait à la main droite et plongea sa bague dans la cire afin d’apposer son sceau sur la lettre. Il attacha la lettre à la patte d’un pigeon qu’il envoya vers son destinataire. Il regarda longuement la ville depuis sa fenêtre. Cette ville qui allait connaitre une ère nouvelle.

Ludovico_Orsi
Niveau 10
10 mars 2012 à 21:38:34

:up:

Saz77680
Niveau 10
11 mars 2012 à 15:29:40

Merci Ludo j'ai trouvé de temps pour lire :) merci pour ce nouveau chapitre :bave:

Saz77680
Niveau 10
11 mars 2012 à 15:30:10

du *

Saz77680
Niveau 10
17 mars 2012 à 18:52:24

:up:

Dommage qu'une si belle fic coulle ...

Saz77680
Niveau 10
30 mars 2012 à 21:41:16

:up:

Ludovico_Orsi
Niveau 10
30 mars 2012 à 21:42:37

tient saz ça fait un bail qu'on ta pas vu. Non mais laisse coulé honnêtement j'ai plus l'envie. j'adore écrire sur le JDR j'ai cent fois plus d'inspiration. Désolé pour mes 2 lecteurs :hap:

iJoooJ
Niveau 10
30 mars 2012 à 22:55:40

C'est génial, j'attends la suite. :bave:

7
Sujet : [FIC] Vengenza Divina
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