Je pense que Dag&Red c'est pas assez connu
Mais si t'y vas, je suivrai quand même
Jouer avec un tout petit club , ce sera superbe !
I follow men, I follow
Mister Freeze, prends les commande de Dag&Red et achete le petit Tom.
Vivement une autres Sweet.
Merci pour vos messages Je commence à préparer la suite mais je vous garantis pas de la poster ce soir.
MrPiazon33 Si ça pouvait être aussi simple...
Poste la ce soir si t'es un homme
Ta raison, sa doit pas etre simple.
+1 pour ton inspiration.
Une sweet se soir ?
Sweet ?
Elle arrive vers 23h.
Tôt dans la matinée, je pris la voiture afin de me rendre à Dagenham, dans la banlieue est de Londres qui se trouvait à l'opposé de chez moi. Cela ne m'arrangeait pas du tout à cause du grand temps de trajet pour s'y rendre. En effet, je pensais que le club de 4ème division se trouvait dans London West ce qui aurait été une aubaine vu que j'habite à côté. Si jamais j'arrivais à convaincre le Président du club de me prendre, car c'était bien là l'objectif de cette visite, il faudrait que je déménage. Au vu de ma situation financière et des délais de vente pour ma maison, je devrais envisager la location. Une situation précaire en tant qu'entraîneur de football, un métier très peu protégé et qui peut vous échapper du jour au lendemain suite à une mauvaise série de résultats ou un désaccord avec la hiérarchie.
Vers 9 heures, je parvins au centre d'entraînement complètement désabusé. Selon la page Wikipédia du district de Dagenham, ce dernier se révélait être l'un des pires endroits où vivre en Grande-Bretagne. Et cela se confirmait, tout du moins visuellement: des graffitis à la pelle, des pubs abandonnés, des dealeurs à chaque coin de rue. Devenir entraîneur professionnel semblait l'occasion rêvée pour donner à Tom un avenir dans le football. Mais est ce que je voulais lui offrir ce cadre de vie?
Je démarrai en trombe et, sur un coup de tête, pris la décision de rouler loin, très loin, en désactivant mon GPS. Il était hors de question de rentrer chez moi bredouille ! Quitte à partir pour plusieurs heures, autant m'éloigner du train-train quotidien pour quelques jours. Mon seul bagage se trouvait dans mon caleçon, une paire de co*illes que je devais enfin assumer pour dégoter ce job d'entraîneur dans une équipe de foot professionnelle. Et par la même occasion, ce petit voyage en province fera office de vacances que je ne me suis offertes depuis près de 3 ans. Il me restait environ la moitié du réservoir plein, assez pour rouler pendant quelques heures. Je me rendis en direction de la campagne pour respirer. Une vingtaine de minutes plus tard, un petit panneau m'annonçant que je quittais le grand Londres vint parachever cette libération.
J'étais engagé sur une route libre de tout trafic, l'esprit libre comme l'air, roulant le plus vite et le plus loin possible jusqu'à la prochaine destination. Au bout d'une heure, je m'arrêtai sur le bord de la route afin de faire tourner une vieille bouteille de Coca qui traînait sur la banquette arrière de mon tacot. Elle allait indiquer une direction que je m'efforcerai de suivre jusqu'à la panne d'essence. Je misais tout sur ma bonne étoile, un choix gagnant ?
En début d'après-midi, je fus rendu au bord d'une falaise. Mon chemin avait donc été interrompu plus vite que prévu. J'étais sorti très peu de fois de Londres depuis mon arrivée en Angleterre, impossible donc me repérer par rapport au nom des villes ou des régions. J'aurais dû écouter les cours de géographie étant plus jeune.
Heureusement, un jeune homme se trouvait dans les environs, j'allai à sa rencontre. Il me remarqua et cria:
"Bougez plus ou je saute !"
La bonne étoile m'avait donc orienté vers un suicidaire. Afin de préserver mon karma, je m'immobilisai:
"- Bonjour, je m'appelle Steve Johnson et je suis à la recherche de la ville la plus proche.
- Plymouth, à 5 miles d'ici, comment vous l'avez ratée ?
- Je suis dans mes pensées en ce moment..."
Un regard d'une trentaine de secondes vint ponctuer cet échange. J'enchaînai:
"- Belle journée, n'est ce pas ?
- Oui, pour en finir !
- J'arrive de Londres, vous savez je suis plombier et entraîneur de foot...
- AH ! PAS DE FOOT ! Tout mais pas ça, j'en ai maaaaarre ! "
Il approcha ses deux pieds un peu plus du bord. Des cailloux commençaient à tomber sous le poids de son corps. Je fis le maximum pour garder mon calme et eut soudain une idée... étrange:
"- ATTENDEZ !
- Dites une dernière phrase et je saute parce que je vais pas rester là à taper la discute avec vous jusqu'à ce que quelqu'un d'autre arrive.
- Tenez !"
Je lui lançai mon porte-clés auquel était accroché ma vie: clés de voiture, de maison, du vestiaire du club de foot etc. Le trentenaire rattrapa de justesse le trousseau qui prenait la direction de l'eau."
"- Mais ?
- Pour vous, une nouvelle vie. Tous les papiers sont dans mon véhicule. Comme vous, j'en ai plus qu'assez.
- Mer... Merci !
- Juste une faveur... pourquoi vous ne voulez plus entendre parler de foot ?"
Je lui avait posé cette question car son visage me semblait familier.
"- Trop de pression.
- Ou ça ?
- Plymouth Argile FC, on joue en Football League Two. Un enfer.
- Ils cherchent un entraîneur ?
- Si vous n'étiez pas intervenu, il serait déjà mort.
- Heureusement qu'une seconde chance existe.
- Effectivement, à votre tour maintenant ! Prenez ma place."
Après tout, pourquoi pas tenter le diable ?
Quelle imagination
Ce sera Plymouth Argile du coup ?
Merci Jim MrPiazon33 On saura au prochain épisode
Plymouth Argile
Tous les entraîneurs en ont marre décidément !
Ils vont tous se suicider dans ton championnat ou bien ?
Sweeeeeeeeeeeeeeeeeet
Après une bonne heure de marche, le pouce levé dans un espoir demeuré vain d'être pris en auto-stop, je fus rendu sur les quais de Plymouth. Nous étions en plein milieu de l'après-midi, il y avait foule dans la zone piétonne. Après avoir demandé à quelques personnes où se situait le bureau du club de football local ou tout du moins le stade, je fus désespéré de constater qu'aucune n'avait pu accéder à ma requête. C'était comme si le football n'existait pas dans cette ville !
Finalement, je trouvais mon bonheur auprès d'un supporter du Plymouth Argyle F.C. qui se promenait fièrement avec son maillot domicile sur le dos. J'en profitais pour lui demander quelques renseignements sur la situation de l'équipe. Malheureusement, cela faisait deux saisons de suite que Plymouth était relégué, respectivement de Championship puis de League One. En effet, après avoir été champion de 4ème et ensuite de 3ème division au début des années 2000, le club avait subit un contre-coup violent qui le menaçait maintenant de descente en Conference, l'équivalent de la 5ème division et premier échelon du niveau amateur. A trois journées de la fin du championnat, l'équipe stagnait à la 21ème place du classement, en bonne voie pour se maintenir mais pas encore sauvée.
Je me rendis au stade, le Home Park, une enceinte de 19 500 places qui a connu un record d'affluence d'environ 44 000 spectateurs en 1934, soit le double du maximum légal. A côté du Home Park se trouvait un immense complexe sportif comprenant le centre d'entraînement ainsi que beaucoup d'autres terrains, lesquels formaient une partie du Central Park de Plymouth. A la recherche d'un membre du staff, je me dirigeai vers l'entrée principale. Une fois celle-ci passée, une secrétaire m'accueillit:
"- Bonjour, que puis-je pour vous ?
- Bonjour, j'ai besoin de voir le Président.
- Mr Brent ? Il est en voyage d'affaires, revenez d'ici deux ou trois jours."
Malheureusement, je ne disposais pas d'autant de temps. J'allais donc devoir utiliser mon pass VIP.
"- Quel dommage ! Bonne journée.
- Merci, vous également."
Elle était p'tet mauvaise menteuse, mais bien aimable. Tant mieux car on allait se revoir très souvent.
Je fis le tour de l'enceinte histoire de trouver "la porte de derrière" dont l'entraîneur de Plymouth m'avait confié la clé. Mon acuité visuelle devait être proche de celle d'une taupe pour ne pas trouver cette fameuse entrée au bout de trois tours du stade. Intrigué par mon étrange manège, un gardien surgit par ce qui devait être l'accès que je cherchais si activement.
"- Vous êtes perdu Monsieur ?
- Non je cherche le bureau du Président
- Adressez-vous au secrétariat. Et ne restez pas ici, vous n'avez pas le droit de vous trouver là."
Il allait refermer la porte. Dans un reflex inespéré, je plaçai mon pied pour empêcher la porte de se fermer. Mais l'agent n'y était pas allé de main morte si bien que ma chaussure droite fut écrabouillée. Je hurlai de douleur.
"Et merde !" lâcha le vigile.
Les larmes aux yeux, je retirai mon pied avant de mettre un gros coup dans la porte avec celui-ci. L'agent de sécurité fut assommé sur le coup. Je le plaçai dans un endroit discret en dehors du stade avant de passer un coup de fil aux pompiers. En attendant qu'ils arrivent, je poursuivis mon chemin, me trouvant dorénavant dans les travées du Home Park, à la recherche du Président.
Local à matériel, laverie, vestiaire visiteur et... vestiaire locaux. Lorsque j'ouvris la porte de ce dernier, je me retrouvai nez à nez avec les joueurs en tenue. Tant pis, j'y allai au culot:
"Bonjour Messieurs !" lançai-je d'un ton enjoué.
"Bonjour !" me répondirent quelques personnes bien élevées.
"- Je me présente Steve Johnson, votre nouveau coach.
- C'est une blague, où est Craig ? rétorqua ce qui devait être le capitaine.
- Parti à Londres, dans un nouveau club.
- Il m'a rien dit, c'est bizarre.
- Votre situation est catastrophique à ce qu'il parait, le Président m'a confié pour mission de redresser la barre d'ici les 3 journées restantes.
- Attendez, on revient du déjeuner pour notre séance de l'après-midi, on nous laisse sans nouvelles alors qu'on poireaute ici depuis une demi-heure et là, comme ça, vous nous dites que Craig est parti sans laisser de traces et que vous êtes notre nouveau coach.
- Vous avez été payé une demi-heure à rien foutre ?! Allez, direction le terrain et dépêchons, je vous retrouve après la signature de mon contrat."
Ils s'exécutèrent plus vite que l'équipe de jeunes dont j'avais la charge auparavant. Je sentais que ce nouveau job allait me plaire.
Un gentil petit vieux monsieur, nommé Gronvalski, croisé à la sortie du vestiaire m'avait indiqué la direction du bureau du Président. Je frappai à la porte de celui-ci puis rentrai dans celui-ci vu qu'aucune réponse n'avait suivi ma sollicitation.
Autour d'une table en bois massif étaient assis une dizaine d'hommes dans la pénombre. Sur l'écran géant était diffusé un film montrant l'homme que j'avais vu à la falaise. Tous me regardèrent avec un air effaré. Celui placé en bout de table mit le film sur pause:
"- Que puis-je pour vous monsieur ?
- Je suis un collaborateur de Craig, il ne reviendra pas.
- Comment ça ? Il l'a vraiment fait ?! Il est mort ?
- Du tout. Quoique c'était pas loin... Enfin bref, je lui ai promis de garder le silence. Il m'a dit de prendre sa place d'entraîneur.
- J'en ai marre ! Marre ! Marre ! Marre ! C'est quoi cette mascarade ?! A quoi jouez vous ?! Où est Craig ?"
Un joueur du club surgit de derrière moi.
"Bonjour tout le monde, Coach, on a fini l'échauffement."
Très heureux qu'il me nomme ainsi, j'enchaînai:
"Très bien, faites des toros, j'arrive."
Le jeune homme repartit de suite. Un silence se fit dans la salle. Un collaborateur du Président prit la parole:
"- Vous avez vos diplômes ?
- Bien sûr !
- David ! s'exclama le Président.
- James, est ce qu'on a le choix ?"
La situation semblait tourner en ma faveur.
"Oui on a le choix ! Hors de question d'engager un inconnu en tout cas."
Je sortis mon arme secrète:
"Vous dites non à Mister Freeze ?
- Ah oui c'est vous Steve Johnson ! répondit un autre homme.
- Je suis pas si inconnu que ça alors.
- ...
- James !!
- ...
- Vous êtes officiellement en période de test monsieur Johnson, allez rejoindre les autres joueurs, déclara le Président, visiblement dépité.
- Merci monsieur Brent. "
En sortant du vestiaire, j'effectuai un petit pas de danse sous l'oeil bienveillant de Gronvalski.
Salut l'auteur, l'histoire de Noors sur le forum de Fifa 11 c'était pas au club de Toronto ou un truc comme ça ?
Owi je me souviens