Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm 3

Encore génial man, continue comme ça

la fic est géante mais l'auteur est en pleine revision ?

Monstre, homme, quelle différence ? Partie II : Le vide, la masquée et le démon

[Chapitre 15 : Folie]

Han grimpait péniblement la colline vers laquelle l'avait dirigé le Jinchûriki de Suna. Il avait consommé une telle quantité de chakra face à ce Shenkam, qu'il butait et glissait presque tous les 10 mètres sur la roche glissante et l'herbe imbibée de pluie.
Pour la première fois depuis deux semaines, il ne ressentait plus la rage froide et sanguinaire qui l'animait dans sa quête pour retrouver sa compagne perdue. Il n'avait plus l'envie de faire payer les soldats de Suna pour ce qu'ils avaient fait. Il n'y avait plus en lui que ce sentiment d'urgence qui le poussait à se hâter vers son objectif.

Il se mit à courir, mettant toutes ses forces dans ce dernier sprint, lorsqu'il aperçut au sommet de la colline une fine silhouette qui lui tournait le dos.
Une fine silhouette qui lui tournait le dos, et avait les mains attachées dans le dos.

Han manqua de trébucher, et courut encore plus vite; puis il hurla son nom.
- AKIZA ! AKIZA !
La silhouette se tourna vers lui, lentement, comme si elle aussi était fatiguée. Enfin, son visage ruisselant de la pluie lui apparut, et ses yeux rencontrèrent les siens.
- Han ? dit-elle, comme incertaine de celui qui accourait vers elle. C'est vraiment toi ?
- AKIZA, C'EST MOI, HAN !

Un sourire éclaira son visage, et elle se mit elle aussi à courir dans sa direction.

Un grand souffle de vent implosa alors entre eux, et les jeta au sol. Han se releva le premier, et vit une ombre portant un turban et un tatouage s'interposer entre lui et Akiza. L'ombre mit une droite à Akiza, qui tomba à terre, inconsciente.
- Tu ne pensais sérieusement pas que ce serait si facile ? demanda Baki en ricanant.
Han fit craquer ses poings en vacillant légèrement, et dit :
- Ecarte-toi de mon chemin. Ne m'oblige pas à te tuer.

Baki se mit à rire aux éclats, avant de dire :
- Cette poursuite insensée t'a vraiment fait perdre le sens commun, hein ? Regarde l'état dans lequel tu es, Han ! Tu n'es pas en position de me faire des menaces, et encore moins de te battre-
Il fut interrompu par un violent coup de poing dans l'estomac qui lui coupa le souffle et le fit glisser sur quelques mètres.
Han se tenait devant lui, le poing encore en avant, la tête baissée et son visage masqué par son large chapeau.

- Très bien, si tu le prends comme ça, dit Baki, redevenu sérieux.
Il brandit son avant bras devant lui, leva deux doigts, et concentra du chakra autour d'eux jusqu'à ce qu'ils forment une lame de Fûton.
Il se jeta en avant, et se mit à faire de grands mouvements souples de son bras pour tenter d'atteindre Han, qui faisait de son mieux pour éviter, mais souffrit de plusieurs estafilades aux bras, à l'épaule et à la joue.
Finalement, Baki réussit à percer le flanc de Han avec sa lame de vent. Han grogna, les yeux exorbités, et se laissa tomber sur un genou.

- Regarde-toi, Han ... dit Baki en secouant la tête. Tu te prends pour quoi, exactement ? Un héros ? Un vengeur ? Pour le Bijû que tu renfermes, peut-être ? Je connais bien Shenkam, malgré son statut. Et malgré les services qu'il a rendu à Suna au cours de cette guerre et de la précédente guerre, il est toujours resté un paria pour son village.

Baki s'accroupit pour se mettre au niveau de Han, et reprit :
- Ne crois pas que ce ne sera pas le cas pour toi. Ce que tu considères peut-être comme un héroïque épopée pour sauver ta chère et tendre ne sera vu par les tiens que comme la sanglante croisade d'un Bijû déchaîné. Alors à quoi bon t'échiner à te battre pour ces gens-là ? Tu n'as pas de village à défendre, il est clair que tu ne cherches pas leur reconnaissance ... Au nom de quoi fais tu tout ça ? Hein ? Pourquoi combats-tu ?

Han resta un genou à terre, le souffle court, et ferma les yeux.

{-Je n’ai aucune idée de ce qui pourrait nous arriver si nous sommes impliqués nous aussi, souffla Han à travers son masque. Moi aussi, j’ai peur.
-Et de quoi pourrions-nous bien avoir peur ? demanda Akiza, très froide tout d’un coup. Aucun de nous n’a plus rien à perdre dans cette guerre. Nous n’avons pas de famille, aucun de nous.}

{J'ai toujours ce sentiment que, ... tout le monde ne me veut que du mal, que le village entier me méprise et me hait. Me néglige. Mais ... j'ai trouvé trois personnes en qui je pourrais bien faire confiance, finalement.
- Trois ? demanda Akiza en souriant.
- Ryû-sensei, d'abord. OK, il est ... un peu spécial, et je dois avouer que sa manie de surgir depuis les murs m'agace moi aussi. (les deux rirent ensemble). Mais il m'a appris ce dont j'avais besoin, et d'élève à sensei, je pense qu'il m'aime bien, malgré ce que je suis.
- Oui, il veille sur toi, tu sais.
- Ouais. Kosho, eh bien ... il est plutôt clair dans son attitude. Il ne fera jamais rien, ni ne dira quoi que ce soit qui pourrait laisser croire à la moindre amitié de sa part envers moi. Mais nous avons tout de même un certain lien. Même si il me méprise lui aussi, il ... il me respecte, on va dire. }
{- Et puis, il y a toi.
Akiza se rapprocha encore un peu de lui, en souriant}

{-Pour fêter la première mission d’une équipe de Genin, il est de tradition de prendre une photo de l’équipe, pour s’en rappeler lorsque vous serez devenus de grands ninjas. }

- A cause de cette foutue guerre, mon Sensei est mort, dit Kosho à voix basse.
- Comme beaucoup d'autres; c'est le prix de la paix, déclara Baki.
- Le coût de la guerre, répliqua Han. Mais avant que tout ça n'arrive, j'avais trois personnes que j'en étais venu à respecter comme la famille que je n'ai jamais eu.
- Et tu penses que par tes actions, le reste de ton village te respectera en retour ?

Han rassembla un bloc de chakra évaporé dans son poing, et décocha un uppercut au visage de Baki, qui fut projeté en arrière, avant d'atterrir à plat ventre.

- Ces trois personnes, c'est tout ce que j'ai, cria Han avec des larmes dans les yeux ! Et je ferais tout pour les protéger ! Même si mon sensei est mort, je fais le serment que je ne faillirai plus !
Il se jeta sur Baki en hurlant, le plaqua au sol, et se mit à le rouer de coups, jusqu'à ce que ses bras lui fassent trop mal pour qu'il continue.

Il se releva alors en tremblant et en vacillant, laissant Baki à terre, le visage ensanglanté et respirant difficilement. Il se dirigea vers Akiza, qui était toujours allongée par terre, inconsciente.
Il s'agenouilla, et la prit dans ses bras, poussant un soupir d'épuisement et de soulagement. Les yeux d'Akiza se rouvrirent, et scrutèrent son visage. Sa bouche s'orna de nouveau d'un sourire.

- J'étais sure que ... que tu me retrouverais ...
- Oui, je t'ai retrouvé, Akiza, je t'ai retrouvé ...
Il prit un shuriken de sa ceinture, et trancha les liens des poignets d'Akiza. Ses bras s'enroulèrent autour de lui.
- Merci, Han ... je peux enfin ...

Une douleur sourde perça alors le flanc de Han. Il baissa la tête, regarda la blessure causée par Baki, et vit la main d'Akiza, tenant le shuriken planté profondément dans la plaie.
Il lâcha un râle de douleur, tomba à quatre pattes, et tourna la tête vers Akiza. Celle-ci le regardait toujours, en souriant. Mais ce sourire était factice. Il était moqueur, amusé, et si glacial que c'en était effrayant.

- Je ... j'ai longtemps attendu ce jour, Han ... articula-t-elle.
- Qu'est-ce que ... ? lâcha Han en serrant les dents. Un ... Genjutsu ? Qui ... ?
- Rassure-toi, Han, dit Akiza, les yeux brillants de larmes. J'agis ... de mon propre chef.

Han tendit la main, et avec un gémissement, retira le shuriken de son flanc. Puis il plaqua sa main sur la plaie, tentant d'arrêter le sang qui coulait.
- Mais ... pourquoi ?
- Mais ... parce que c'est ta faute, Han, continua-t-elle, les joues striées de larmes, mais toujours souriante. Ta faute, si je n'ai pas de famille ...
Han la regarda, sous le choc, incapable de faire le moindre geste. Il s'affala par terre, amorphe.

- Mes parents, mes deux frères, ma petite soeur ... tous morts lorsque Gobi s'est déchaîné il y a toutes ces années ... Oh, si tu savais combien j'ai attendu que tu sois totalement vulnérable ...
- Akiza ...
- J'ai su cacher ça pendant des années ... Kosho a toujours été trop brouillon à mes yeux, à tenter ainsi de ... te rabaisser simplement avec sa rancoeur ... mais comment mieux cacher sa propre haine qu'aux côtés de deux hommes qui montrent ouvertement la leur ? Hein, Han ?

Elle se mit à rire, tout en continuant de pleurer.
- Et maintenant ..., dit-elle en dégainant un kunai.
Han la regarda, toujours aussi hébété. Le kunai s'abattit.

Han fixait la lame du kunai, plantée dans le sol à quelques centimètres de son oeil. Akiza s'agenouilla tout près de lui, et murmura :
- Non. Ce serait trop facile, comme ça. Je ne veux pas d'une exécution, mais d'un vrai combat pour venger la mort de ma famille.

C'est alors que Baki se releva doucement, et vint vers eux en secouant la tête.
- Tu m'as convaincu, petite. Tu restes ma prisonnière, mais je te considère comme une alliée potentielle.
- Alors c'est un à bientôt, Han, susurra Akiza. On se reverra sur le champ de bataille.
Puis elle l'embrassa longuement, passionnément, avant de se relever et de tourner les talons vers le nord.

Han resta par terre, son esprit complètement sonné, avant de s'évanouir.

OMG WTF !? Akisa

Voilà ce que j'appelle un epic rickroll

Je le savais que c'était une traîtresse, et ce depuis le début
(Je voulais pas le crier tout fort, c'est pas sympas pour les autres lecteurs )

Comment t'aurais pu le savoir depuis le début, Dark ? C'aurait simplement pu être une gourde comme Hinata, ou une blondasse come Ino

Non, franchement j'ai très peu laissé d'indices sur elle au début, comment l'aurais-tu su ?

J'ai adoré t'as fic ! Elle était juste epic et entraînante gg ^^ 🍷