Ma partie, en version romancée, avec un style très découpé parce que je trouvais que ça s'adaptait pas mal à l'histoire.
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Je m'appelle John Pilgrim. Et je suis l'homme qui a guéri le Cancer.
Ma femme me félicite alors que je parts au travail. Ma fille ne va pas à l'école pour l'occasion. Une fois au labo, tous mes collègues m'accueillent, me congratulent. C'est un grand jour pour moi, mon labo, et l'Humanité toute entière. Après ma journée, je rentrai chez moi.
Le lendemain, la nouvelle tomba. Mon remède ne se contentais pas de détruire les cellules cancéreuses. Il les détruisait toutes. A température ambiante, celui ci est à l'état gazeux. Il s'est propagé, et maintenant l'Humanité entière est touchée. Toutes les formes de vie n'ont plus que quelques jours à vivre. Je suis monté sur le toit, je ne sais plus vraiment pourquoi, j'étais sous le choc. J'y retrouvai Matthew. Il était debout sur le rebord. Il était en larmes, me disait que tout était foutu, que c'était de notre faute. Il avait sûrement raison. Il a sauté.
Le lendemain, la panique a gagné la Planète entière. Je participai à une conférence de notre Président. Conneries administratives. Ce ne sont pas ses bonnes paroles qui nous sauveront. Au labo, je tentais de trouver un remède, sans succès. Je suis rentré, pas encore tout à fait remis de ce qui s'est passé.
Ma femme me demande de rester, mais je ne peux pas. Il faut que je trouve un remède, nos vies en dépendent. La mienne. La sienne. Celle de Molly. J'allai donc au labo, mais je n'y trouva que Bruce, désemparé. Je montai sur le toit, et y rencontra mon patron. Il me rassura: il ne comptait pas sauter. Il me conseilla de rentrer chez moi profiter de ma famille. Il avait raison. Je suis donc rentré.
Ma femme me remercie d'être revenu. Molly n'a pas l'air de comprendre ce qu'il se passe. C'est sûrement mieux comme ça. Je suis sorti chercher le journal, et toute l'équipe (sauf Jim) m'y attendait. Ils m'ont dit qu'ils étaient peut être sur quelque chose. Mais qu'ils comprendraient si je voulais rester chez moi. Conneries. Il n'y a plus rien à faire, si ce n'est profiter de nos derniers instants.
Le lendemain, le remords me tiraillait. Je devais y aller. J'ai conçu ce remède, je ne peut pas me défiler. J'allai donc au labo. Personne. Pas un bruit. En avançant, je vis une inscription inscrite en peinture rouge sur le mur. "Pardonnez-moi". En m'approchant, je découvris que ce n'était pas de la peinture. Je vis Jim, il s'approcha de moi. Il avait un couteau de cuisine ensanglanté à la main. "Tout est ta faute" murmura-t-il. "Tu dois payer". Il se précipité sur moi. Par un réflexe étonnant, je suis parvenu à le désarmer, après quoi il s'enfuit. J'explora les locaux, tout le monde était mort. Ma nouvelle tentative d'élaborer un remède fut un échec. J'abandonnai tout espoir de réparer mon erreur.
Il faisait nuit lorsque je suis arrivé chez moi. Les lumières étaient allumées, mais je ne distinguais aucun mouvement à l'intérieur, tout était bien trop silencieux. Quelque chose n'allait pas. Je suis donc entré. Ma femme gisait sur le sol, face contre terre, dans une mare de sang. J'accouru pour l'aider, mais elle était déjà morte, poignardée. Jim était venu, c'était certain. Soudain, une terreur sourde s'empara de moi: Molly. Je courus jusqu'à sa chambre, et ouvris la porte. Elle était allongée dans son lit, mais ses draps étaient rouges de sang. Morte, elle aussi. J'étais atterré. Je m'effondrai, et pleurai toutes les larmes de mon corps. Quand j'eus enfin terminé, je sortis de la chambre de Molly et entra dans la mienne. Jim s'y était pendu. J'allai jeter sa dépouille plus loin, dans une rivière, puis revins enterré Molly et ma femme. Ma vie, anéantie.
Le lendemain, sentant que ma fin était proche, je suis allé au parc où j'emmenais Molly après l'école. Il neigeait. Je m'assis sur le même banc que d'habitude, et contemplai l'étendue d'herbe, autrefois si vivante. Mes paupières s’alourdirent, alors que je sentais la vie me quitter. Molly. Mon amour. J'arrive.
Je m'appelle John Pilgrim. Et je suis l'homme qui a détruit la Vie.
) et j'ai changé mes choix ! 
Ah ben putain !
