Finalement j´ai le temps de faire un petit premier chapitre !
Acridyss
Chapitre 1 : Une drôle de rencontre.
J´étais comme à mon habitude à préparer le petit-déjeuner des clients aux alentours de 4h00 du matin. C´était la saison touristique et les gens affluaient dans les auberges. Une de mes amies Tristella m´aidait pendant toute cette période à acceuillir les clients.
Vers 14h00, Tristella dût rentrer chez elle car elle devait s´occuper de son nouveau né : Ludwig. J´étais donc au comptoir de mon auberge, lorsque la porte s´ouvra à la volée ! Un coup de vent fit s´envoler tous mes papiers. Je me demandais bien qui pouvais venir d´une telle façon. Je me préparais à gronder la personne qui entrait lorsque je vis son visage. C´était un homme vêtu d´une robe noire, qui était toute trouée. Il avait un capuchon ce qui empêchait de voir sa tête. Mais j´entrevis le bas de son visage; cet homme était complètement défiguré. On arrivait à peine à distiguer ses lèvres car ses joues étaient ouvertes et l´on distinguait de la chair. Des boutons sur sont visages pullullaient sont l´effet de la chaleur qui regnait dans la pièce...
Le vieil homme vint devant le comptoir sa canne à la main. Sous l´effet de la peur je balbutia :
-Que..que..que puis-je..... pour.... pour v... vous ?
Le vieil homme au capuchon parlait mais je ne comprenait pas ce qu´il disait, on aurait dit un ancien langage perdu. Il s´arrêta leva la tête vers moi et dit :
-Danger. Proche. Acridyss. Sauver Ludwig. Gloire. Mais gloire changer Acridyss... Acridyss ne doit pas changer. Ou alors Bringir sera perdue...
Après ces mots l´homme se retourna et sortit de l´auberge.
J´étais bouche-bée, je ne savais que dire. Puis ce sentiment de peur se changea en reflexion. Mais avant que je ne puisse penser quelque chose un jeune couple arriva dans l´auberge et me demanda une chambre.
Après une dure journée de travail j´allai me coucher. Mais je ne pouvais dormir, car je pensais à ce vieil homme. Plein de questions me trottaient dans la tête : Comment cet homme connaissais mon nom ? Comment savait-il que je connaissais un Ludwig ? Que voulait-dire tous ces mots ? Et tout simplement, pourquoi est-il venu me dire tout cela ?
Après quelques heures de reflexions je réussi à m´endormir mais pour seulement rêver de cet homme et de ses paroles...
Chapitre 3 : Herminoras…..
Je dissimulais les corps des deux soldats dans des fourrés alentours, puis rabattant le capuchon sur ma tête je pénétrais dans l’enceinte de la ville. La grande rue était parfaitement éclairée et de nombreuses personnes s’attardaient sur les divers stands d’armes, de fioles, ect….
Je regardais incapable de me repérer dans une telle foule et j’abordais le premier passant qui me semblait digne de confiant.
« Bonjour, je recherche Markus, savez vous ou il habite ? ».
L’homme me regarda et ses yeux s’agrandirent, il était terrifié par la simple mention du nom de Markus.
« Alors, redemandais-je d’une voix plus tendue, le sais-tu ?
- je ne connais pas son adresse, mais je sais qu’il a ses habitudes dans l’auberge de l’anguille dans le quartier Sud.
- Merci, dis-je soulagé en donnant quelques pièces à l’homme. »
Je pris alors la direction du quartier Sud, c’était un quartier moins aisé mais ses habitants avaient un niveau de vie bien suffisant. Je mis quelques temps à trouver l’auberge de la dite anguille, et je pénétrais à l’intérieur.
L’auberge était assez joliment décorée avec de nombreuses boiseries et tapisseries aux motifs exotiques, derrière un immense bar, un homme avec une balafre sur la joue servait des boissons fortes à une troupe d’orcs des montagnes.
Une rage monta dans mon cœur en voyant ces monstres assis tranquillement sur ces tabourets, mais je réussir à la contenir et j’avançais vers un homme dans le fond de la pièce.
Je l’interpellais, et il leva ses yeux vers moi.
« Markus, hasardais-je ?
- Oui, qui es-tu et que me veux tu ?
- Je m’appelle Lifaen, je suis au service de la reine Arya il parait que tu es un grand connaisseur des orcs ?
- Je suis un connaisseur sur les orcs, c’est vrai, répondit Markus, mais je n’ai pas beaucoup de temps alors que veut tu savoir ?
- Je souhaite recueillir des informations sur les troupes d’Arach.
- L’ennemi mortel des Elfes, ainsi les Elfes se sont mit en quête de vaincre leur ultime ennemi. Arach est plus qu’un ennemi, c’est un véritable monstre, et ses forces armées sont autant terrestres que marines….. il faudra compter sur Ellésméra pour vaincre ce monstre.
- Ellésméra n’est plus, les orcs ont marché dessus il y a de cela quelques jours. »
Markus se leva d’un bond et parla très vite d’un ton alarmé.
« Peut-être marche t’il en ce moment même sur nous, s’exclama Markus !! !!
- Non, répondis-je les orcs ne s’en prendront pas à Herminoras, pas à moins de chercher un conflit ouvert avec les nations libres.
- Bien, alors le seul moyen de trouver des infos sur Arach pour pouvoir le vaincre, c’est de se rendre à la grande bibliothèque d’Ikahar. »
Ainsi, je sortis de l’auberge suivit par Markus qui après un rapide détour dans sa demeure pour prendre quelques armes et vivres, nous quittèrent la ville dans le silence de l’aurore.
je suis embêté, je pensai qu´il y aurait un minimum d´interaction entre les joueurs, j´ aimerai savoir si vous projetés des interactions?
Oui j´espère bien qu´il y aura des interactions entre les joueurs ! Mais pas tout de suite pour ma part ! mais ca ne devrait tarder, je pense qu on se retrouvera bien à un moment où un autre !
cela m´embête parce que moi je préfère écrire en fonction d´ une interaction, j´ avais commencé comme cela mais à priori pour elex38, Rikku2208 vous ne souhaitez pas interagir
dans mon scénario, une bagarre éclatait...je ne la voie nulle part dans le chap d´elex38
là je suis perdu...
Bonjour tout le monde !
Je suis désolée ifor mais je n´y ai pas encore pensé. Mais comme mickusz, je préfère d´abord installer mon histoire puis ensuite utiliser des interactions. Mais cela serait bien si les MJ disent les lieux ou les moments ou les rencontres se produisent; qu´ils nous guident un peu quoi.
si on formair un groupe, la possibilité serait d´utiliser la méthode de FF10, tour à tour
il faudrait alors un MJ qui crérait les situations
pour les guerriers, magiciens noires on peut imaginer des combats où chacun à un monstre attribué
pour les mages blancs, ils resteraient en arrière, ils pourraient agir en arrière
pour les situations sans combats, le mJ créerait une situation: genre: mur, serrure, brouillard, campement ennemi proche, marchands ambulants... où chaque action à des répercutions
chacun devrait attendre le tour de l´autre et le MJ évidement
celà implique soit un créneau horaire, soit d´être présent 1 ou 2 fois par jour (la majorité du temps, évidement, pas tout le temps)
mon personnage est créé dans ce but (avoir des tâches en groupe) et ça pose problème, désolé
bonne journée
Chapitre 2 : Le meurtre.
Après une courte nuit de sommeil, je me levai aux alentours de 4h00. Je m´habillai puis descendis pour rejoindre Tristella qui était sensée être présente avant moi, aux fourneaux. Mais dans la cuisine, rien. Je la cherchai donc chez elle, pensant que sont reveil n´avait pas fait son travail ce jour là. Mais en entrant dans sa maison je vis ce que je n´était pas sensée voir... Tristella était là, devant la porte, allongée les yeux fixés vers le plafond, la poitrine couverte de sang... A ce moment là un craquement provenant de la chambre parvint à mes oreilles. "Le petit Ludwig !" pensai-je. Je couru donc en direction de la chambre.
Je vis un homme qui se dirigeait en direction de Ludwig une dague à la main. Mon reflex fut de crier, je ne sais encore pourquoi. Le mysterieux homme se retourna et couru vers la fenêtre. Il la traversa aux milieu des éclats de verre.
Je regardai par la fenêtre le fugitif, il s´en était sorti et il courait vers la sortie de la ville.
Je me retournai et regarda Ludwig; il se reveilla et commença à pleurer. Je pris dans mes bras le petit orphelin, et pleurai à mon tour...
Désolée ifor mais je ne pense pas que le forum soit ce que tu imagines. Ce forum est un endroit ou chacun raconte son histoire dans le meme monde que tout les autres. Il y aura des rencontres certes mais je ne pense pas qu´il y aura des combats style FFX.
Sur ce, bonne journée à tous !
bon chapitre rikku...le mien viendra ce soir
Zihmky le nain
Chapitre II : Organisation et préparatifs
Mal à la tête ! C’était la première sensation de la journée ! Zihmky venait de se réveiller, et malgré sa soirée écourtée par l’altercation avec l’elfe, les quelques litres de bières qu’il avait pu boire avait du mal à passer. Et pourtant ce n’était pas son état actuel qui l’inquiétait le plus.
En effet, la courte nuit qu’il venait de passer lui avait permis non pas de digérer mais au moins de décuver, et ses idées se remettaient tout doucement en place. Et plus il arrivait à remettre les choses dans le bon sens, plus cette histoire de pari stupide le terrorisé ! Qu’est-ce qui lui avait prit de faire un pari aussi fou ? Il avait besoin d’être au calme et de réfléchir sur la situation. Alors contrairement à chaque matin, il n’ouvrit pas sa forge aux marchands, afin de ne pas être dérangé de la journée.
Seul, assis sur un tabouret, il avait le regard vide ! Ses yeux étaient fixés vers un point fixe de la forge, mais Zihmky ne voyait rien, il était perdu dans ses pensées. Il voyait Gronderwald et sa forge ! Il voyait la cité des nains envahit par des orcs et des hommes malfaisants. Et il fallait qu’il chasse tout le monde et qu’il devienne le maître des lieux afin de pouvoir utiliser la grande forge…
Quelqu’un toqua à la porte, ce qui fit sursauter le forgeron. Lui qui ne souhaitait pas être dérange, ça commençait mal. Dans un premier temps, il n’alla pas ouvrir, mais le visiteur insista et tappa plusieurs fois à la porte, ce qui eut pour effet de tapper sur le système du nain. La patience n’était pas sa qualité première. Il ouvra la porte d’un coup sec afin de dire ce qu’il pensait à l’intrus. Il se retrouva nez à nez avec l’elfe de la veille. Nez à nez, façon de parler, le nain arrivait à peine à hauteur de taille de l’elfe. Zihmky aurait voulu dire quelque chose, mais la surprise de cette rencontrelui coupa le souffle et il ne put rien articuler. L’elfe prit donc la parole.
« Bonjour petit monsieur. J’ai cru que vous ne m’ouvririez jamais cette porte. Je suis simplement venu vous dire que je repartais à Herminoras mais je voulais être sur que vous n’aviez pas oublié notre pari d’hier soir. Et je me disais que je devais au moins vous donner mon nom, afin que vous me retrouviez si un jour, on peut rêver, vous réussiriez à tenir votre pari. Je m’appelle donc Levios et je vis à Herminoras quand je ne voyage pas.
- Bien ! dit finalement Zihmky. Préparez vous à perdre, car j’ai déjà tout prévu, et je suis prêt à partir immédiatement, bluffa le nain qui ne pouvait s’empêcher de tenter de provoquer l’elfe.
- Je n’en doute pas, dis Levios qui entra volontiers dans le jeu du nain. Je vais donc vous laisser car vous avez surement fort à faire. Maintenant que vous savez où me trouver, plus rien ne me retient ici. A bientôt peut être, si vous revenez vivant de Gronderwald bien sur. »
Et l’elfe tourna le dos et s’en alla avec un grand sourire plein de mépris aux lèvres.
Le nain retourna à l’intérieur de sa maison et essayait d’organiser son expédition. Malheureusement, c’était un forgeron, et non pas un aventurier. Il ne connaissait que sa forge et la ville de Septentrias. Il n’avait jamais voyageait et c’était un gros handicap dès le départ. Par contre, il avait pris l’habitude, en fin de journée, après avoir fait son travail quotidien, d’apprendre à manier les armes qu’il forgeait. Comme la plupart des nains, il s’était découvert un vrai talent dans le maniement de la hache. Il s’avait également se servir des maillets ou autres masses. Par contre il maîtrisait mal l’épée, et il n’était pas précis du tout à l’arc. Mais il n’avait jamais combattu de sa vie, il ne s’était jamais retrouvé en danger, alors il ne savait pas comment il réagirait quand le moment d’agir viendra. Sûrement qu’il aurait besoin d’aide, et ça c’était dur à accepter, son orgueil et sa grande estime de lui-même en prenaient un coup.
Zihmky se rappela de quelqu’un qu’il avait connu il y a longtemps et avec qui il avait gardé des liens. C’était un nain qui tenait une boutique à Mercantias, la grande ville commerciale du royaume. Cet ami s’appelait Groubig et il pourrait peut être lui donner quelques conseils pour mener à bien son entreprise. Ainsi, il décida de quitter Septentries et de prendre la direction de Mercantias en pensant faire une halte au lac Mirydion. Voilà son premier itinéraire était fixé, il fallait préparer ses bagages maintenant.
Les nains étant très peu coquets, ce n’était pas le linge qui prendrait le plus de place dans ses affaires. Il ajouta à son sac sa carte et un de ses outils : un lourd marteau de forgeron. Il s’équipa d’un petit poignard qu’il ajusta à sa ceinture. Il prit également sa plus belle hache ainsi qu’un objet qui n’était jamais très loin de lui : un casque. Ce casque n’avait rien d’extraordinaire mais il symbolisait beaucoup pour Zihmky. C’était un casque qu’il avait forgé avec son père quand il était encore en vie. En fait c’était le dernier objet qu’ils avaient forgé ensemble avant que son père ne disparaisse. Depuis, Zihmky le gardait précieusement avec lui, même si ce n’était pas un casque de grande qualité. Pour finir, Zihmky prit une bourse remplit de pièces. Il devait faire quelques courses avant de partir.
Il ferma donc à clef sa forge et glissa sa clef dans son sac. Il se dirigea vers le premier commerce qui se trouvait sur son chemin et y acheta des vivres non périssables en grande quantité, principalement de la viande très salée qui se conservait plus longtemps. Bien qu’il appréciait le poisson, il n’en acheta pas car ce n’était pas fait pour voyager dans un sac. Son sac pesait de plus en plus lourd, et il se rendit compte qu’il serait préférable d’utiliser un moyen de transport. Aux abords de la sortie de Septentrias, il se dirigea vers un groupe de personnes qui possédaient des chariots traînaient par des petits chevaux. Il expliqua qu’il souhaitait aller à Mercantias et qu’il souhaitait leur acheter un chariot ainsi qu’une monture.
Un des nains lui répondit :
«Vous avez de la chance, je m’apprêtais à partir pour Mercantias. Mon chariot est prêt, je peux vous emmener si vous le souhaiteez. Bien sur, votre transport sera payant. Je vous demanderai une pièce d’or par journée de transport. Ca peut vous paraître cher, mais au moins vous ne voyagerez pas seul, ce qui est mieux pour votre sécurité, et je connais bien le chemin. »
Zihmky n’hésita pas, et accepta l’offre du transporteur. Cétait une aubaine pour lui, et il avait les moyens de le payer. Aussitôt dit, aussitôt fait, Zihmky se retrouvait installait dans le chariot avec son sac, en partance pour le sud et la ville de Mercantias.
« Nous ne nous sommes pas présentés, mais je vous ai reconnu Zihmky le Grand Forgeron. Je m’appelle Fraxec, et nous allons faire un petit bout de chemin ensemble. »
Il n’était pas loin de midi quand Zihmky et son compagnon quittèrent Septentrias. Zihmky n’avait dit au revoir à personne. Il n’avait pas de famille, c’était un grand solitaire, et peu d’amis en ville. Son départ fut donc discret, et seul la pancarte accrochée sur sa porte indiquait son absence : « Fermeture pour durée indéterminée »
je vous souhaite de bien continuer
ifor, ilior
ifor Posté le 10 septembre 2006 à 23:02:59 je vous souhaite de bien continuer
ifor, ilior
Pourquoi ? Tu pars ?
J´écris en ce moment ma suite
Pour plus de lisibilité, j’ai décidé de passer mon texte à la troisième personne.
Chapitre 4 : En route pour Ikahar…..
Le soleil brillait et réchauffait l’air de fraîchit par la nuit, Lifaen et Markus marchaient côte à côte sur le petit sentier herbeux d’Herminoras, rencontrant de ci et de là des voyageurs trop pressés de gagner la ville pour échanger de grands discours avec les deux héros.
Lifaen et Markus ne semblaient pas d’accord sur la marche à suivre, Markus voulait passer par Septentrias pour se ravitailler et acheter des armes pour préparer l’expédition, alors que Lifaen voulait lui prendre directement un bateau pour rejoindre Ikahar.
« Nous n’accéderons pas à Ikahar par la mer, dit Markus.
- Et pourquoi, je ne suis pas un des meilleurs marins, mais je peux m’en sortir correctement.
- Là, n’est pas le problème, les Elfes protègent Ikahar de toute attaque, et à moins d’avoir une autorisation pour accéder, nous serions morts avant d’avoir pu parler.
- Alors, demanda Lifaen en s’emportant, comment accéder à Ikahar ?
- Nous y réfléchirons le moment venu, il est temps de faire jouer ton statut d’Elfe, mon cher Lifaen ».
Les deux compères continuaient à marcher sur le sentier rocailleux, s’arrêtant pour manger et prendre un peu de repos avant de repartir. Septentrias était une ville magnifique mais Lifaen ne l’avait jamais visité, ce qui n’était pas le cas de Markus.
« C’est une belle ville, dit Markus, malgré que les Elfes n’y soient pas toujours chaleureusement accueillis.
- Ai-je à craindre pour ma vie ?
- Pas tant que tu ne critiqueras ni leurs bières, ni leurs armes, répondit Markus en riant. Les nains sont des gens fiers et orgueilleux n’hésitant pas à se battre et à poser des questions après. »
La première nuit se passa bien et au petit matin les deux héros se remirent en route, la ville des nains était à encore plusieurs jours de marche et le chemin devenait de plus en plus difficile au fil des heures obligeant Lifaen et Markus à jouer des pieds et des mains pour tenir debout.
« A combien de jour est exactement Septentrias, demanda Lifaen ?
- Si nous avions une carriole avec de bons chevaux, nous pourrions atteindre la ville d’ici à demain soir. »
Lifaen parut s’effondrer de désespoir, et Markus éclata de rire.
« Allons cher maître Elfe, vous semblez n’être guère sortie de la retraite des Elfes depuis longtemps, la marche fait du bien.
- La marche fait peut-être du bien, mais elle nous retarde grandement, grommela Lifaen.
- Ne vous inquiétez pas, vous dormirez au moins à la chaleur d’un feu et sous un toit ce soir, il y a une auberge dans quelques lieues. »
L’annonce d’une nuit au chaud rassura Lifaen et le remit de bonne humeur pour le reste de la journée. Tout se passa très bien, dans le paysage verdoyant ou les monstres et orcs ne s’aventuraient pas, et en fin d’après-midi sous un une fine pluie, les deux héros poussèrent le battant de la porte de l’auberge et pénétrèrent dans l’ambiance enfumé de la grande salle.
« Bienvenue à l’auberge de la vieille anguille, dit le barman à la barbe sombre et broussailleuse, vous désirez une chambre, sans aucun doute.
- Oui, répondit Markus, ainsi qu’un petit déjeuner demain matin à la première heure, nous allons repartir très vite, demain, car le temps n’est pas en notre faveur.
- Bien messieurs, vous désirez autre chose ?
- Deux bières et une table tranquille. »
Quelques minutes après, les deux héros s’installaient chacun avec une chope dans un coin sombre de la grande salle.
Plusieurs minutes s’écoulèrent sans qu’aucun des deux ne parlât puis soudain la porte s’ouvrit à la volée….. et un homme ensanglanté transpercé de carreaux d’arbalètes s’effondra sur le seuil de l’auberge, avant de mourir il ne pus prononcer qu’une phrase.
« Des orcs….. Des orcs arrivent…..ils sont à quelques heures de marche de là…..je les ai entendu parler d’un Elfe, et d’une pierre magique pour leur chef. »
Puis, il s’effondra mort.
Bonjour !
Je trouve ton histoire très captivante elex, presque à la façon l´Héritage...
Je ne sais pas encore quand je vais écrire mon prochain chapitre *en manque d´inspiration aujourd´hui...*
ptit up, pour dire qque je mettrais la suite ce week
Chapitre 6 : Le siège de l’auberge !
Un souffle de panique s’abattit sur l’auberge, tous ses occupants (principalement des hommes, il faut tout de même le signaler) se levèrent d’un bond, renversant leurs chaises et se précipitant vers la porte. Lifaen bloqua celle-ci et monta sur la table, hurlant.
« Ne sortez pas ! Les orcs ne sont pas loin, vous ne feriez pas cinq lieus avant qu’il en vous rattrape et ne vous massacre.
- Et que proposes-tu, tu veux que l’on attende tranquillement comme du bétail que l’on amènerait à l’abattoir.
- Je propose que l’on se défende, Aubergiste !! !!!!!!!Vous avez des armes ?
- Je….je dois avoir ça dans la réserve, répondit l’aubergiste blanc comme un linge, j’ai de quoi approvisionner tous les hommes présents ici.
- Bien, dit Lifaen, apportez les ici. »
Tous les hommes s’activèrent préparant de quoi tenir les portes, prenant les armes offertes par l’aubergiste, et affûtant celles-ci.
Les heures s’écoulaient lentement, chacune passant les hommes se voyaient un peu plus sereins, pensant que les orcs avaient dévié de leurs route. Puis au alentour des minuit, un grand fracas se fit entendre à l’extérieur.
Lifaen réveilla les hommes qui se mirent en position sans un bruit, ils voulaient jouer sur l’effet de surprise, les orcs ne s’attendaient pas à tomber sur une troupe d’hommes armés.
« Il est tout de même étrange que les orcs se réunissent en tel nombre, dit un jeune homme, il est rare de nos jours que les orcs se déplacent en nombre important.
- Ce ne sont pas de simples orcs des montagnes, répondit Markus, ces orcs là sont plus forts, et plus entraînés que ceux que nous connaissons.
- Alors que faire ?
- Tenir ! s’exclama Lifaen, résister jusqu’au matin. »
Un silence pesant s’installa durant quelques secondes, puis un énorme bruit se fit entendre, les orcs étaient là percutant la porte qui ne résisterait pas longtemps, c’était certain.
Tous les hommes se mirent en position de combat, puis la porte céda et un flot noir se répandit à l’intérieur de la bâtisse.
Les orcs stoppèrent leurs courses, et regardèrent ébahis la troupe d’hommes présentes.
Le plus grand des orcs s’avança, une épée au poing droit et une arbalète au gauche, l’air carnassier et malsain, il déclara d’une voix caverneuse.
« Rendez-vous, hommes et vous ne souffrirez pas, je vous le promet.
- Que voulez-vous, demanda un vieil homme ?
- Nous voulons l’Elfe !! !!! ».
Les hommes se retournèrent vers Lifaen, tous semblaient en colère, ils avaient été retenus par ce même Elfe, c’est lui qui les avait obligé à rester.
« Si vous le voulez, dit un des hommes d’une voix forte, il faudra le prendre dans le sang.
- Je n’en attendais pas moins, ricana l’orc. »
Les deux camps se fixèrent, puis l’assaut fut donné, et ce fut le chaos. Lifaen sauta dans la mêlée et trancha un orc en deux avant d’en décapiter un autre, à sa droite, il vit trois orcs gisant aux pieds de Markus.
Les orcs n’étaient pas préparés à affronter une troupe armée sachant réellement se battre, et ils étaient maintenant désorganisés. Leurs chef, un dénommé Karn semblait être le seul à ne pas se soucier du niveau de l’ennemi, il entaillait, tranchait, décapitait les hommes à tour de bras.
« Lifaen !! !!!!!!!!!hurla Markus, occupe toi du plus grand. ».
Lifaen traversa la pièce tuant chaque orc passant en travers de son épée, il réussit à atteindre Karn qu’il fixa en essayant d’ouvrir son esprit pour bloquer Karn. Celui-ci sentit arriver la menace et se précipita vers l’Elfe, frappant de son énorme épée, Lifaen évitait les coups, ripostait du mieux qu’il pouvait, chacun des deux combattants voulant atteindre mortellement l’autre.
« Donne-moi la pierre, Elfe !! !!
- Tu crois vraiment que je vais te céder une arme qui pourrait détruire ce monde alors que tu es en infériorité.
- Alors, tu mourras !! !!! ».
Le combat reprit, mais Karn souffrait de son manque d’agilité par rapport à l’Elfe, et plus le combat avançait, plus celui-ci perdait des forces, finalement au bout d’un long moment, il s’écroula, et avant de mourir déclara.
« Ne crois pas que tu es tiré d’affaire, Elfe, Arrach possède des chasseurs plus redoutables que moi ».
Lifaen laissa le corps là, et aida les autres hommes à finir le travail, malheureusement de nombreux alliés avaient péri dans le combat. L’aubergiste avait lui survécu et il regarda les dégâts, puis dans un cri, il hurla.
« Sortez de mon auberge vous, votre ami et votre pierre !! !!! »