Il y avait un donjon, sombre et maléfique derrière. Pfeuh, j'avais vu bien pire. Un gars avec des cicatrices partout était l'accusé au tribunal. Et, pourtant, j'ai tenu la séance entière sans hurler de peur ou vomir, contrairement à ce faible d'avocat de la défense.
Et la musique était bonne. A vrai dire, j'essayais de repérer les notes de musique.
- Mademoiselle, je sais que vous faites et vous vous faites de films... C'est normal, après tout, pour une personne comme vous. Une fois que ce sera fini, vous serez parfaite avec les hommes en blanc...
( Tu as trente minutes. )
Je ne suis pas folle mais vous pourriez le devenir rapidement si vous me cherchez trop. La mort vous attend si vous appelez un asile.
- Oui... Madame la "Zoroark"... PROUVEZ-LE. Prouvez-le que vous avez du sang de Zoroark.
Ces pouvoirs d'illusion peuvent être du plastique, après tout. Je me souviens d'une personne, dans un tribunal, qui avait fait ceci avec juste cinq acolytes! Prouvez-le!
Alors j'avança ma main vers son front et enfonça mes doigts dans sa tête, le faisant hurler de douleur. Et je lui montrai tout.
La naissance de N, son père humain, le rejet de ma meute et la traque qui s'en était suivit. Je lui laissai voir comment Celebi nous avait sauvé la vie durant cet hiver sans fin, la manière dont je m'étais livrée à son culte... Puis la façon dont mon fils m'avait rejeté, comment j'avais combattu les miens, tué ma chair... Je lui livrai le secret de mes guerres passées.
Elle me montrait une histoire... Mais... Je suis TRES sceptique. TRES.
-Vous avez peut-être des pouvoirs, mais cette histoire peut être fausse, après tout, si c'est vrai, vous êtes un Zoroark, un fieffé tueur!
/RPoff :
Je vais sûrement devoir changer de perso à la fin du RP.
Et alors ? Ce n'est pas nous les méchants de cette édition, à Kalos un Zoroark peut se balader en toute liberté. C'est dans l'article 5 du texte de loi sur les Pokemons Citoyens de 1879.
- Ah oui... C'est vrai. J'avais oublié cet extrait-là de Kalos. Mais. Je ne crois toujours pas en votre histoire!
Et moi je n'ai pas envie de me metamorphoser devant le premier guignol venu, on a pas élevé les Gruikuis ensemble que je sache. Enfin, sachez que je sors demain un journal qui se nommera le Arbok emmêlé.
Un journal? Mais... A qui allez-vous le vendre? Les citoyens, en ce moment-même, savent tout ce qui ce passe, et rien ne peut sortir de la ville!
( Gratuit ou payant ? )
Il y a des pigeons partout et puis je ne laisserais pas le choix aux gens.
Ah bon? Vous allez les menacer? Sauf que, je ne pense pas que le maire qui sera élu vous laissera faire...
( Merci de m'ignorer )
Payant Damien.
"Tout le monde aime le Arbok vous savez. Enfin tout le monde aimait le Arbok et... et... Oh que d'émotions."
( Donc je le lirais pas. )
- Aimait? Cela voulait-il dire que vous avez déjà fait ce journal dans le passé?
Je t'en donnerais un.
"Il y a très longtemps, lorsque les grands anneaux de pouvoir furent forgés. Neuf furent donnés aux hommes mais c'était une idée de merde parmi tant d'autres vous savez... Enfin je divague. Que je ne vous reprenne plus à me regarder sous la douche, que ce soit clair. Sur ce il me semble que j'ai un kebab sur la broche."
-A...A...
Depuis quelques jours, j'avais une sorte de douleur à la tête. Je... Me sentais mal.
Je l'évanouis alors sur le sol, devant la demoiselle.
Je me contentai de hausser les épaules. "Sans doute une grosse fatigue de sa part. Pas de quoi en faire un fromage."