Les meurtriers de l'ombre – Origins of Evil : Prime Edition
Déjà la huitième édition des Meurtriers de l'ombre, jeu génial adapté des « Loup-Garous de Tiercelieux ». Adapté au format « JVC » par Samus, puis réadapté à la sauce pokémon par SX-Drought, ce jeu a rapidement conquis les forums Pokémon X et Pokémon Version Noire 2, si bien que les places sont devenues très chères, et...
Attendez, je l'ai pas déjà dit ça ?
Bon, comme vous pouvez le constater, j'ai décidé de rebooté l'édition. Pourquoi ? Parce que le système de jeu adopté depuis la troisième édition est voué à l'échec. En effet, depuis que les MP's ont été autorisés, leur utilisation devient de plus en plus fréquente et les joueurs en abusent de plus en plus. Si bien que tous les rôles finissent par tomber avant même que le jeu n'est réellement commencé, souvent à cause de révélations de rôles par indices abusés interposés. Les zoroarks, devant ce groupe de citoyens unis, n'ont plus qu'un seul choix : se faire passer pour des "paysans", ce qui est bien sûr, tôt ou tard, voué à l'échec.
"Mais alors tonton Chuzy, comment y remédier ?"
C'est simple mon enfant, en effectuant une refonte totale des règles. Pour plus de renseignements, je vous envoie à mon deuxième post.
Pour ceux, qui ne connaissent pas, je vous renvoie à l'édition précédente :
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-30342-443828-1-0-1-0-jeu-les-meurtriers-de-l-ombre-7-bis.htm
Et pour ceux qui ne me connaissent pas, rapide présentation : je suis Pika-Chuz, je suis sur les forums Pokémon depuis juin 2010, et j'anime pour la première fois ce jeu après quatre participations. Je succède donc à SX-Drought, Nivarea, Nintales et ludicrousman. Je ne serais pas H24 sur l'ordi, donc pas la peine de me solliciter toutes les deux secondes !
Palmarès
1ère édition : vainqueurs Zoroarks (Nygma, seul survivant Zoroark)
2ème édition : vainqueurs citoyens (Barcelone97, Demon-Sword, TrinityCross, -Tuntun- et Nivarea survivants citoyens)
3me édition : vainqueurs citoyens (Payjybai, Pika-Chuz, jblh, Drark et SX-Drought survivants citoyens)
4ème édition : Abandon en cours – aucun vainqueur
5ème édition : vainqueurs citoyens (Pokemoner, Damiendu17, Tortipouss_2012, [luigi-man], Spellsnare, ludicrousman, Master-you, Sworm_Fell survivants citoyens)
6ème édition : vainqueurs citoyens (Xabab, sushiclub, BebeLuigi, Barcelone, rocknels, Elendel, [KirbyStar2], Superkram, Otwhap, keldeo survivants citoyens)
7ème édition A : Aucun vainqueur, partie annulée pour cause de triche
7ème édition Bis : Vainqueurs citoyens (pokémoner, Barcelone97, Elendel, [KirbyStar2] survivants citoyens)
Édition origins A : Aucun vainqueur, partie annulée pour cause de refontes dans le système de jeu.
Présentation
Un nouveau massacre avait eu lieu. Rosalia s'était vue dépouillée de plus de moitié de sa population. Les villageois avaient enfin abattu la dernière créature de l'ombre, mais à quel prix... Les zoroarks, plus rusés encore que lors de leurs précédents méfaits, avaient cette fois pénétrés dans les arcanes de la résistance, montrant une nouvelle fois qu'il faut se méfier des apparences. Par chance, pour la sixième fois d'affilé, les zoroarks avaient été exterminés jusqu'au dernier, et le massacre de PokéBlack Two ne se reproduit pas. Seulement voilà, à chaque massacre, de nombreux innocents meurent lacérés, dévorés, déchiquetés par des pokémon sanguinaires dont les scientifiques eux-même n'arrivent pas à expliquer le comportement. Et tandis que pokémonde vire dans le chaos plus total, les souvenirs les plus enfouis ressurgissent. Des secrets enterrés, cachés, que personnes ne veut ranimés. Cependant, il le faut, car c'est en regardant nos erreurs d'hier que nous pourrons avancer demain. Aujourd'hui, je vais dépoussiérer ces vieux dossiers. Tout simplement car tout est de ma faute.
Oui, vous avez bien compris. Moi, Harmonia, je suis à l'origine du chaos. Aux origines du mal.
Tout a commencé il y a quelques années. Lassé de vivre dans mon château en ruine, sans aucun but dans la vie, je me suis mis en tête de voyager à travers le monde. Durant de nombreux mois, j'ai arpenté des terres lointaines, rencontré des espèces de pokémon dont la plupart n'étaient pas encore recensées, j'ai fait des rencontres inoubliables... Mais j'ai dû revenir à la réalité. Mon expérience de grand voyageur m'avait permis de m'affirmer un peu plus, et pourtant, je ressentais absolument l'envie de m'établir définitivement quelque part.
Alors que je retournais vers Unys, passant par les terres isolées du Nord, je me suis retrouvé dans une petite et calme bourgade nommée Ixe-Town, un étrange petit village, qui ne recevait que peu de visites et qui était entièrement composé de paysans vivant de leurs terres. Leur croyance était elle aussi étrange puisqu'ils vénéraient deux grand dieux, un Donphan Shiney, gardien du jour et des bonnes récoltes, ainsi qu'un Feurisson chromatique, protecteur nocturne du village contre l'énigmatique dieu des enfers « Ray ». Je me plus beaucoup dans ce petit hameau où les collecteurs des impôts d'Unys ne passaient qu'une à deux fois par an, si bien que ce qui devait être juste une étape de mon voyage se transforma en résidence à plein temps. J'habitais une petite chaumière en plein centre-ville, et je m'investissais dans les activités agricoles. J'étais plutôt doué pour ça, mais il faut dire que je m'étais lié d'amitié avec les pokémon eau des environs, si bien que leur attaque « Danse-pluie » n'avait plus de secrets pour moi.
Cette faculté à faire tomber la pluie fit de moi le héros du village, et on m'appela rapidement, « la réincarnation du grand Dieu à Trompe ». Ce fut donc tout naturellement que je fus nommé maire du village (ainsi que chef spirituel), et j'étais apprécié par tous les campagnards. Les mois passèrent, je ne ressentis pas la pression de l'isolement. La vie suivait son court et peu de choses venaient troubler la quiétude de Ixe-Town.
Cependant, on me l'avait bien assez dit auparavant, on ne peut pas fuir son passé indéfiniment. Et par une belle nuit d'automne, mon passé griffa à ma porte. D'un côté, j'attendais sa venue. Je le pensais même un petit peu en retard. Lorsque j'ouvris la porte, ce fut donc sans surprise que j'ouvris à mon père adoptif : un zoroark. Je le laissais rentrer. Je comprenais ses paroles, tous ses dires. Et pourtant, il ne parlait pas. A contre cœur, je lui répondis à la négative. Il n'en était pas question. Le monde avait besoin de moi ? Qu'importe, j'avais fui cette vie depuis longtemps. C'était à la fois mon idéal et ma réalité : être au calme. Je ne comprenais pas pourquoi on comptait encore sur moi après ce que j'avais causé au monde. Alors je fis ma plus grosse erreur : je lui dis que je ne voulais plus jamais le voir, que sa vie serait meilleure sans moi. Je m'étais déjà débarrassé de tous mes autres pokémon, je n'allais pas faire d'exception. Même pour mon plus vieil ami. Il serait mieux sans moi. J'avais changé, je n'étais plus « l'élu ». J'étais enfin moi. Je l'ai donc mis à la porte. Celui à qui je devais tout. Je lui ai tourné le dos. Je le sus plus tard, mon acte était semblable à un parricide. Qu'importe, ce qui est fait et fait. Et je ne pouvais pas prédire la suite.
Seul, dans le noir, le pokémon illusion ne s'attendait pas à la férocité des campagnards, qui n'avaient jamais vu ce genre de bête. Il ne s'attendait par à ce faire repérer si facilement, et l'attention qu'il portait à se discrétion s'était volatilisé lorsque je l'avais mis à la porte. Mais je ne regrette rien : j'avais renoncé à mon rôle de sauveur. C'était mon idéal et ma réalité. J'avais trouve l'équilibre intérieur. Les paysans n'étaient pas à ce niveau de spiritualité : armés jusqu'aux dents, ils pointèrent leur carabines chargée vers celui qu'ils avaient tous confondus avec Ray. Une créature de la nuit inconnue, qui erre sans but en plein centre du village, il n'y avait aucun doute pour eux. Je ne pus sortir à temps. Je ne pus les prévenir à temps. Je ne pus le sauver à temps. Les coups partirent. Le pokémon fut blessé de tous les côtés. Il avait repéré le danger, mais bien trop tard ! Sa fuite désespérée vers les bois semblait vouée à l'échec. Mes cris retentirent, hélas masqués par le bruit des canons. Les coups fusèrent sans que je puisse les retenir. Lorsque le zoroark qui m'avait élevé et qui m'avait tant donné réussi enfin à s'extirper de cet abattoir en direction de la forêt, je vus enfin ses yeux. Il n'eut là aussi pas besoin de parler, son regard en disait bien assez long. Un mélange de tristesse et de haine. De tristesse envers ma réaction qu'il avait pris comme une trahison. Une haine envers les humains, ces viles créatures qu'il considérait comme pacifique et qui finalement avez tenté de mettre fin à ses jours.
Alors lorsque quelques années plus tard on gratta une nouvelle fois à la porte, je n'eus pas ce sentiment d'accueillir un ami. Lorsque je lui ai ouvert, je savais très bien que j'ouvrais à la faucheuse. Qu'importe. Mon ami les avait déjà tous monté contre nous, les humain, stupides créatures qui ne sommes capables que de faire le mal. Alors j'acceptais mon destin, que j'avais cherché après tout. Lorsque le vibroscur me trancha la gorge, je n'éprouvai aucun remords et aucune tristesse.
Du monde des morts, Arceus me demanda de suivre les évènements, touchant une simple petite bourgade perdue d'une petite cinquantaine d'habitants. Cela l'intriguait. C'était un jeu pour lui. Pour moi juste de la curiosité : comme allaient réagir les villageois contre de plan diabolique des zoroarks ? Les créatures avaient tout préparé. Ils avaient tué quelques victimes qu'ils observaient depuis des mois, puis pris leur place, tout simplement. Ayant appris le langage humain, il était désormais impossible de différencier les pokémon révoltés des humains. Qu'ils tuaient les uns après les autres, sans que les simples d'esprit ne comprennent ce qui décimait la population de Ixe-Toxn. Le troisième maire depuis mon assassinat, quelqu'un d'un peu plus érudit, compris le stratagème des intrus. Il annonça tout ça à tous les villageois, sachant pertinemment que cela le condamnait. Les cinq zoroarks infiltrés le tuèrent le soir même. Mais il était trop tard : son décret était passé, et les villageois allait l'appliquer à la lettre. Chaque jour désormais, un habitant mourra à l'échafaud. Alors, mon ami réunit ses collègues pour la première fois, dans l'ombre de la nuit : désormais, pour ne pas compromettre leur couverture, ils allaient devoir se calmer sur les assassinats et se réduire à un meurtre par nuit. Ils allaient devoir participer aux débats de jour, et accepter la sentence en cas de condamnation. Dans le même temps, je découvris que certains villageois avaient développés des aptitudes assez intéressantes.
Alors je compris : sous mes yeux, un jeu diabolique s'était mis en place. Ixe-Toxn était le théâtre parfait pour cela : isolé, perdu, c'était un prototype. Les prémices d'une guerre morbide. Et sous ma forme fantomatique, je compris qu'Arceus m'avait fait une faveur : il avait fait de moi le maître du jeu, un jeu morbide, sadique, dangereux, mais au combien plaisant.
Moi, N, l'élu de la prophétie, suis devenu le Game Master...