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LEGO Marvel Super Heroes

Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra
Manablanc
Niveau 10
17 décembre 2013 à 09:27:23

Il se serais pas inpiré de Talim ? :noel:

Noctoir
Niveau 9
17 décembre 2013 à 16:18:07

Ouais mais ça me le rappelle quand même :hap:

Scaraugh
Niveau 10
17 décembre 2013 à 18:54:57

Tira est déjà en elle-même un perso de Soul Calibur. :hap:

Je l'ai carrément transposée dans un autre univers, y aurait juste les vêtements d’assassins, et la personnalité un peu moins folle et schizophrène si on voulait l'imaginer ! :rire:

http://soulcalibur.fr/index.php?attachments/tirsc5art1-jpg.333/

Manablanc
Niveau 10
17 décembre 2013 à 19:56:30

Ah bha

Manablanc
Niveau 10
17 décembre 2013 à 19:56:50

elle je la connais pas elle vient du combien moi j'ai joué que au 2 :noel:

Scaraugh
Niveau 10
17 décembre 2013 à 20:28:33

Du 3.

Manablanc
Niveau 10
17 décembre 2013 à 20:38:49

Ah bha voila

Pseudo supprimé
Niveau 10
18 décembre 2013 à 17:28:45

Biographie fictive numéro 11 :

Galao Transko (250-306), membre, lieutenant puis maître de l'association d'Haeli ainsi que chef des armées de ce même royaume, respectivement en 281, 283 et 294 jusqu'à sa mort à la bataille des trois royaumes en l'an 2E 306.

Né en l'an 250, soit à la moitié du siècle, Galao a eu une enfance assez malheureuse. Ses parents ne s'occupent pas bien de lui et il grandit dans un milieu assez modeste. Il est enfant unique : sa mère meurt en l'an 257 en accouchant son deuxième enfant qui sera mort-né. Quant à son père, il ne négligera jusqu'à sa mort en l'an 265. Galao s'habitue donc à se prendre en charge de lui-même et deviendra très vite un homme responsable.

Juste après la mort de son père, il estime qu'une vie perdue doit s'accompagner d'une autre vie perdue et c'est à ce moment-là qu'il tue son premier homme de sang-froid. Il apprend par ailleurs l'histoire de la guerre et d'Haeli, et n'ayant pas reçu de formation complète, il en reçoit une ciblée. Après quelques voyages, il s'installe à Keinnor en 267, alors que ses amis lui avaient proposés de s'installer avec eux dans les montagnes des Sitrick.

L'année d'après, en 268, il rencontre définitivement son cousin Erkeo, âgé de 4 ans de plus que lui qui a lui-même perdu ses parents. Déjà un poil insensible à cette époque, Galao ne le console pas, puisqu'il connaissait à peine ses oncles et tantes. Quelques semaines plus tard, Erkeo propose à son cousin qu'ils rejoignent l'association d'Haeli ensembles, ce que Galao refuse car sa doctrine est de faire justice soi-même et non pour les lois. Il décide alors de rejoindre les armées du royaume et devient soldat.

En l'an 269 donc, il devient soldat et fait la connaissance de bon nombre de personnes qui seront ses compagnons d'armes, notamment Lalia. A partir des années 270, une guerre commence à déchirer le royaume, même si elle n'est pas officielle, puisque des rebelles tentent de renverser le gouvernement. Après des années de combat, la rébellion finit par être matée lorsque l'association d'Haeli elle-même décide d'intervenir lors de la célèbre bataille de Nilondal, grande ville du nord d'Haeli, où les forces de la justice se sont jointes comme jamais auparavant aux armées. C'est là que Galao fait la connaissance de Osmond, maître de l'association d'Haeli et meneur de la bataille, ainsi que son neveu Thorgeir, et il retrouve son cousin qui malgré les années, a gardé le même titre qu'auparavant.

Cette victoire, en l'an 280, porte un coup définitif aux rebelles qui ne peuvent que emporter des villages innocents avant de se précipiter à leur perte. A l'an 281, la rébellion se terminer par leur victoire, l'une des dernières batailles restera le résultat de la destruction de plusieurs villages. Lalia renoncera à son titre de soldat après avoir trouvé deux orphelines qu'elle décide d'élever. Après avoir fait ses adieux, elle part à Unukor et Galao se retrouve seul, car la plupart de ses amis, des soldats, sont morts à la guerre.

Il a notamment pris plaisir à se battre mais ne désire plus faire partie d'aucune armée. Finalement, en rentrant à Keinnor, il décide de rejoindre l'association d'Haeli. Il est au départ très bien accueilli puisqu'il connaît pas mal de membres de l'association, notamment Osmond qui l'intègre directement. Pour ses actions pendant la guerre, Galao est nommé guerrier et à peine deux ans après avoir intégré la guilde, après avoir fait ses preuves donc, il devient lieutenant.

Les années qui suivent, des missions bien plus importantes lui sont confiés. Le pouvoir commence à lui monter à la tête, puisqu'il se rend compte que cette association est le meilleur moyen de se hisser dans la hiérarchie. Vers la fin des années 280, il sera accompli car seul son cousin Erkeo, plus âgé et plus ancien que lui, jalousera son statut.

Vers le début des années 290, il commence à convoiter le titre de maître. A sa plus grande déception, c'est Thorgeir qui est nommé second et alors qu'il appréciait avant, il commence à le détester et à accuser Osmond de l'avoir nommé ainsi juste parce qu'il est de sa famille et qu'il veut que les Svesson reste dans l'histoire. De son côté, Galao n'assurera jamais de descendance, car c'est un être profondément asexuel. Quant à son cousin, ce n'est pas faute d'avoir voulu.

Par la suite, une nouvelle génération se forme et Galao saisit cette opportunité pour continuer de se hisser dans la hiérarchie. L'arrivée de Leonas, Shanarie et Soerid l'encourage à monter les nouveaux contre son maître, ce qui réussit. Finalement, en l'an 294, Osmond Svesson et après avoir pleuré son oncle peu de temps, Thorgeir devient maître et il souhaite comme première décision de substituer Galao de son titre de lieutenant pour les nommer lui-même ses lieutenants.

Après avoir tendu un piège à Thorgeir, ce dernier mourra en mission peu de temps après et Galao étant le dernier lieutenant, il devient maître et commence à fonder sa dynastie. Pour commencer, pour lui faire plaisir, et parce que cela fait 25 ans qu'il fait partie de l'association, il nomme son cousin Erkeo lieutenant. Leonas et Shanarie, les deux tueurs professionnels et au dépit de leur réputation, sont eux aussi nommés lieutenant.

Les années qui suivent, vers la fin des années 290, Galao étend son pouvoir et montre ses désirs impérialistes. Il accueille très bien Sylvia qu'il considérera comme étant la vraie fille de Lalia, contrairement à Elena qu'il ne connaît pas. Petit à petit, il commence à être craint et l'un des premiers déserteurs est le berserker Dragar Mitus qu'il ne poursuivra jamais.

Mais le plus grand mouvement qui s'oppose à sa volonté de soumettre les deux autres royaumes reste la rébellion de son cousin Erkeo qui ne veut pas mourir soumis à Galao qui devient trop différent pour lui. Ainsi, par pure colère, il fait évader tous les prisonniers, déserte l'association et se réfugie dans les montagnes des Sitrick au sud du royaume. Peu après, Galao enverra Leonas et Shanarie à leur poursuite et ordonnera à Sylvia, dernier lieutenant restant, qui a obtenu son titre depuis plus d'une année, de rester surveiller l'association.

Des tensions commencent à monter entre elle et Soerid qui désire devenir lieutenant et l'absence prolongé de Leonas et Shanarie l'inquiètent. Il renforce donc les recrutements et nomme Soerid lieutenant après que celui-ci ait recruté le dangereux tueur Snekor le sinistre. Après la rencontre entre cinq des siens dont les deux lieutenants avec des membres de l'association d'Unukor à la frontière, rencontre qui tourne mal, il décide d'agir : il souhaite déclarer la guerre à Unukor, mais il veut être considéré comme un héros et le fait donc indirectement.

Sa première action est d'envoyer cinq archers à Adroder pour tuer deux membres de l'association d'Unukor, ce qui échoue et non seulement déclenchera les suspicions mais en plus provoquera la colère de l'arbalétrier Pascal qui essaiera de le tuer, il sera condamné à mort devant tout le monde, ce qui renforcera la réputation de maître tyrannique que portait déjà Galao.

Ses victoires continuent lorsque Leonas et Shanarie reviennent enfin, après avoir massacrés tous les prisonniers et son cousin Erkeo, et il avait déjà prévu le coup en nommant Soerid lieutenant, ce qui fait qu'il se retrouve avec quatre lieutenants et que son plan est en marche.

Son plan se poursuit et il envoie Leonas et Shanarie au château de Briamont, à Unukor, pour prendre au piège des membres de l'association d'Unukor, qui se conclue par la prétendue mort de Leonas et la mort de Percedon Ermedes, guerrier de l'association d'Unukor. Au retour de Shanarie, blessée et désespérée, il la condamnera à une punition de trois jours sans boire ni manger dans les cellules. Dès qu'elle est libérée, elle est envoyée partir tuer Snekor qui a déserté, ce qui est une sorte de condamnation à mort pour lui.

Ses succès continuent. L'arrivée du lieutenant Golador Bledinis pour faire des négociations lui permet de provoquer la colère du royaume de l'ouest : après un duel judiciaire contre Sylvia, il est enfermé et amputé. Il Peu après, il apprend la mort du seigneur d'Haeli et de son héritage ainsi que celle de Cireg Jeatrem, maître de l'association d'Unukor, ces nouvelles le raviront et lui permettra de conserver son titre et de devenir chef des armées. La nomination d'Ugur en tant que lieutenant en tant que meneur d'armées n'est pas étranger à son nouveau titre.

Après la déclaration de guerre de Helmut Priwin, nouveau maître de l'association d'Unukor et l'avènement de l'an 306, il rassemble les armées et renforce les fortifications de la base. Deux mois plus tard, la terrible bataille des trois royaumes commence et perché sur ses remparts, il attend avec impatience l'occasion de tuer Helmut.

Il part au sommet de la base alors que les troupes adverses réussissent à faire une percée, juste avant la destruction des remparts et regarde tranquillement la bataille pendant un moment, bien qu'il se rende compte de l'impact de ses décisions, de son âge qui avance et du fait que la guerre ne se passe pas comme il l'aurait voulu. Petit à petit, il envoie ses derniers fidèles "à la mort" mais son seul plan est d'affronter Helmut seul, ce qui marche.

Le duel s'engage entre eux deux et même si il a l'avantage au début, Helmut s'acharne. Le combat prend une tournure différente lorsqu'ils découvrent les cadavres d'Elena et de Sylvia. Intentionnellement, Galao provoque la colère d'Helmut, ce qui causera sa perte : il est transpercé par l'épée de son adversaire et chute du sommet.

Galao Transko décède donc à l'âge de 56 ans lors de la bataille des trois royaumes. Sa mort reste l'un des aboutissements du conflit et inattendue pour lui qui s'attendait à remporter une victoire de plus et à devenir l'homme le plus puissant d'Haeli. Si près de son but, il était.

_Arthurvador
Niveau 27
18 décembre 2013 à 18:27:56

Comme Yoda tu te met à parler? :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 10
18 décembre 2013 à 18:57:54

Lire ces derniers chapitres as-tu ? :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
19 décembre 2013 à 11:16:27

Biographie fictive numéro 12 :

Helmut Priwin (281-306), membre, lieutenant puis maître de l'association d'Unukor, respectivement en 297, 303 et 305 jusqu'à sa mort en l'an 306.

Né en l'an 281 à Adroder, capitale d'Unukor, Helmut est ce que l'on appelle un citoyen moyen. Il grandit paisiblement dans les quartiers moyens de la ville, élevé par un père et une mère qui l'aiment beaucoup. Il connaît une enfance particulièrement heureuse qui lui permet de connaître et découvrir le monde qui l'entoure.

Très tôt, Helmut veut suivre les traces. En l'an 287, alors que Helmut s'apprête à recevoir sa formation, le maître de l'association d'Unukor dont il fait partie depuis de nombreuses années souhaite le nommer lieutenant, mais le père refuse pour le moment, puisqu'il souhaite encore s'occuper de sa famille, son travail lui demandant déjà d'être longtemps absent.

L'année d'après, en 288, Bercidan Gesor, le maître de l'époque actuel et Cireg Jeatrem, son plus fidèle lieutenant, le remplace. Le père d'Helmut est assez triste car c'était cet homme qui lui avait permis de devenir celui qu'il était devenu, mais Helmut n'était âgé que de 7 ans et ne comprenait pas. La joie revient l'année d'après, en l'an 289, lorsque Brad, son petit frère naît. Sa naissance a demandé un effort considérable et étant son aîné de huit ans, les parents d'Helmut ont demandé de bien veiller sur lui. Peu après, ils découvrent qu'ils possèdent un énorme potentiel en lui et ils se promettent de ne rien se dire.

Brad est beaucoup élevé par sa mère, car cette même année, le père est finalement nommé lieutenant, beaucoup poussé par Cireg, et on commence à lui confier des missions plus importantes. Helmut, quant à lui, continue sa formation jusqu'en 293, à l'âge de 12 ans.

Les trois années qui suivent, Helmut commence à vouloir décider de son avenir. Son père, pendant son temps libre, lui enseigne l'art de manier l'épée. Très vite, Helmut se familiarise avec cette arme et au bout de ces trois années, il est rompu à l'art de combattre. Pendant ce même temps, il s'occupe avec sa mère de Brad, qui est promis à un avenir brillant et qui était déjà à l'époque un charmant garçon que l'on a envie de protéger.

En l'an 295, à l'âge de 6 ans, Brad commence sa formation de la même manière qu'Helmut. Il s'absente donc beaucoup plus souvent de chez lui, ce qui fait que sa mère se sent de nouveau seule. C'est à partir de ce moment-là qu'elle tombe malade et Helmut reste à son chevet le plus souvent qu'il peut. Cette même année, il fait une promesse à son père : il promet de servir la justice en rejoignant l'association d'Unukor.

L'année d'après, en 296, son père revient de sa dangereuse mission, il est blessé mortellement et rien ne peut le sauver, c'est pour cela qu'il décide de revoir sa famille pour ses derniers instants. Il meurt dans les bras de son fils aîné, tandis que son fils cadet ne comprend pas ce qu'il passe, alors qu'il se trouve chez lui également. Peu de temps après, leur mère meurt, et Helmut et Brad ne savent pas si c'est vraiment de sa maladie ou de son chagrin.

Pendant le reste de cette année, Helmut décide de s'occuper de Brad. Ils vont tous deux aux funérailles de leur père et de leur mère, au cimetière d'Adroder, et Helmut a l'occasion de rencontrer le maître de l'association d'Unukor, Cireg Jeatrem, ses deux lieutenants dont son fils, Jerrick, âgé de 18 ans, et il aperçoit à peine Elena qu'il apprendra à connaître plus tard. A la fin de l'année, il s'entraîne sans relâche pour être au niveau.

Ainsi, en l'an 297, il est fin prêt : il porte une armure neuve et est équipée d'une épée bien aiguisée. Il a fait son choix et emmène Brad dans un endroit où il pourra terminer sa formation et y loger car Helmut ne peut plus s'occuper de lui. Au départ, Brad se sent abandonné, mais ensuite, Helmut lui aussi lui fait une promesse : celle qu'il rejoindra l'association d'Unukor, ce qu'il fera.

Après, Helmut s'intègre directement et fait la connaissance des membres de l'époque. Il devient guerrier et s'attache à Elena, une jeune guerrière de 17 ans avec qui il devient ami, et bien plus encore. Partenaires, Helmut accomplit la plupart de ses missions avec elle. Ils se font d'ailleurs vite remarquer car malgré leur jeune âge, la plupart de leurs missions sont couronnés de succès.

La première étape de leur montée dans la hiérarchie part d'un événement malheureux : le lieutenant principal de Cireg meurt en l'an 300 et il décide de nommer son fils lieutenant, alors que celui-ci n'a que 22 ans. Cireg promet ensuite à Helmut et Elena de les nommer lieutenants si ils continuent d'accomplir avec brio leur mission, car à ce moment-là ils sont un peu trop jeunes.

En l'an 301, Brad a 12 ans et il a terminé sa formation, presque devenu adolescent. Helmut prend congé pour quelques semaines pour le revoir et il se rend compte à quel point son cadet a mûri. Brad se réinstalle dans son ancienne maison et après qu'il ait emménagé, Helmut revient dans l'association, regrettant tout de même de ne pas avoir pu lui présenter Elena qui était en mission. Brad, de son côté, est fier de ce qu'est devenu son grand frère et le considère dès cet instant comme un modèle.

L'année d'après, en 302, à l'âge de 13 ans, en attendant de pouvoir devenir membre, Brad devient assistant d'un forgeron réputé de la ville pour se familiariser avec les armes. Une fois de plus, Helmut est fier de lui, mais il n'a pas le temps de le féliciter car il multiplie les missions.

Début de l'an 303, Helmut et Elena sont nommés lieutenants et on leur confie d'ores et déjà des missions de première importance et au dépit de leur jeune âge, ils sont appréciés de leur titre pour la plupart.

A partir de l'an 304, Helmut envisage de présenter Brad à l'association, mais il préfère attendre qu'il ait l'âge requis comme il a fait. La fin de cette année se termine mal, puisque le frère de Cireg meurt et que Jerrick part se venger de son oncle et ne revient pas avant de nombreux mois.

Il n'est pas encore rentré lorsque Helmut de prendre à nouveau congé pour le seizième anniversaire de Brad. Devenu un garçon responsable, Helmut l'emmène à la base de l'association d'Unukor où il présente ses plus proches amis dans cet ordre respectif : Athalnir, Regnak, Elena, Percedon, Aureg et Lantan, parmi tant d'autres. Le jour même, son petit frère rencontre Cireg Jeatrem et devient un nouveau membre de l'association d'Unukor. Helmut est toujours fier de lui et étant à ses côtés pour un certain temps, il peut désormais veiller sur lui à plein temps.

Cependant, à peine arrivé, Helmut craint pour la vie de son petit frère car il rêve de la scène de la mort de son père et l'incompréhension de Brad de ce moment. En se réveillant, il est rassuré par son ami Percedon et il apprend le retour de Jerrick, qu'il part tout de suite voir. Les trois lieutenants sont de nouveau réunis et il apprend que Jerrick a tué l'assassin du frère de Cireg, ce que ce dernier n'apprécie pas.

Peu après lui vient l'occasion de partir à une mission importante avec son frère. Cireg l'envoie, avec Elena, Regnak et l'archer Garon. Il choisit lui-même d'emmener Brad avec lui. Lorsqu'ils arrivent à la frontière où doit se dérouler leur mission, non seulement ils sont mal reçus par les chevaliers, mais en plus ils rencontrent des membres de l'association d'Haeli avec exactement la même composition que la leur. Il doit calmer la dispute entre Elena et Sylvia, qui avouent être deux soeurs adoptives, juste avant d'être pris au piège par le garde de la frontière, Auloth, et il s'alliera avec les membres de l'association d'Haeli pour vaincre tous les gardes. Leur première divergence arrive lorsque Helmut décide de faire prisonnier Auloth, alors que Soerid, lieutenant de l'association d'Haeli, lui fracasse le crâne avec son marteau de guerre. Ils se séparent juste après et ressentent les premiers signes d'hostilité entre les deux guildes.

Peu après son retour, Helmut apprend l'attaque des archers sur ses amis Aureg et Lantan, il est l'un des premiers à vouloir agir, mais Cireg ouvrira une simple enquête menée par Jerrick qui n'aboutira pas à grand chose. Helmut décide alors de redoubler de prudence vis à vis de son petit frère, mais il le laisse tout de même partir à la recherche d'Elrond disparu mystérieusement. Son petit frère part donc avec Garon, Percedon qui décide de veiller sur lui comme lors de sa première mission avec lui, Regnak et Athalnir. Suite à leur absence prolongé, Elena part les sauver, ce qui réussit : aucun parmi eux n'est mort, il y a juste des blessés, mais Helmut s'est tout de même beaucoup inquiété.

A cette affaire bizarre suit une rencontre avec les seigneurs ainsi qu'au chef de la garde Fornandos qu'Elena a aussi sauvé. Lors de cette entrevue, Helmut s'emporte et les seigneurs ne veulent pas écouter ce qu'il raconte à propos des intentions hostiles d'Haeli, il repartira donc bredouille et déçu.

Une nuit, il apprend de Cireg des problèmes au château de Briamont et il demande pour participer à cette mission importante où Percedon l'accompagnera. Après un long voyage, ils parviennent à ce château, y entrent après une escalade du pont-levis bloqué, parcourent toutes les salles et trouvent des cadavres gisant dans une. Ils sont ensuite attaqués par deux lieutenants de l'association d'Haeli : les tueurs Leonas et Shanarie. Leur combat se poursuit jusqu'à une salle haute qui donne droit sur le fleuve : Helmut parvient à faire tomber Shanarie dans ce même fleuve, sans savoir qu'elle survivra, mais il ne peut rien faire pour sauver Percedon, embroché par la lance de Leonas. Son ami lui demande alors de sauter dans le fleuve pour survivre et de protéger tous ses amis. Helmut tombe dans le fleuve pendant que le château se détruit et il s'évanouit près des débris.

Pseudo supprimé
Niveau 10
19 décembre 2013 à 11:16:49

Il se réveille quelques jours plus tard, sur un lit d'hôpital avec Elena, Brad, Jerrick et Cireg à son chevet. Son ami Percedon est déjà enterré et Cireg refuse de faire quoi que ce soit, car c'est un pacifiste convaincu et interdit Helmut d'agir contre sa volonté en attaquant Haeli et en provoquant une guerre. Leurs points de vues divergent, mais Helmut est toujours soutenu par Brad, Elena et Jerrick.

Après avoir récupéré, Helmut fait connaissance, en rentrant à la base, du nouveau lieutenant, Golador Bledinis, de 20 ans plus âgé que lui qu'il n'apprécie guère. Pour se tester, ils font un duel qui sera interrompu par Cireg qui demandent aux lieutenants de préparer une réunion où ils feront le point de la situation. Au sein de cette même réunion, Cireg demande à un des lieutenants de partir faire des négociations à Haeli, Helmut se propose mais Cireg préfère choisir Golador.

Helmut se concentre ensuite sur ce qui pourrait se passer à la base et avec Jerrick, il envoie le responsable Thordod surveiller les prisonnoiers. Cela n'empêchera pas Leonas, toujours vivant, de libérer tous les prisonniers et de tuer le pauvre Thordod. Peu après, il apprend la capture de Golador, amputé de sa jambe et les provocations de Galao, maître de l'association d'Haeli. Plus déterminé que jamais, Helmut souhaite agir, surtout après avoir appris que Leonas était vivant par un prisonnier, mais il est une nouvelle fois arrêté par Cireg.

Le maître commence à douter de la fiabilité de son lieutenant et l'accuse même de trahison. Accusé de tous les torts, il est innocenté dans le bureau du maître par Jerrick qui avoue lui-même avoir trempé dans ses crimes et avoue détester plus que tout son père. Cireg le renie et le bannit, ce qui causera sa mort, puisqu'il est assassiné par son fils alors qu'il nommait Helmut second. Plein d'espoir, Helmut ne peut le sauver et les dernières paroles de son maître sont les pardons qu'il lui adresse ainsi que sa demande de tous les protéger lorsqu'il sera maître. Désirant cacher la vérité, Jerrick affronte Helmut lors d'un duel à l'épée, jusqu'à l'intervention d'Elena qui croira Helmut et non Jerrick.

Helmut devient maître, enferme Jerrick dans les cellules et organise les funérailles de Cireg où tous lui adressent un grand hommage. Par la suite, accompagné d'Elena et de Brad, il annonce lui-même aux seigneurs qu'il déclare la guerre à Haeli, ce qui surprend tout le monde.

Il participe ensuite au procès de Jerrick et écoutera le peuple qui veut le condamner à mort. C'est lui-même qui exécute son ami, ce qu'il regrette, car ses dernières paroles parlent d'une fin du monde, rêve peut-être prémonitoire. Quelques jours plus tard vient la nouvelle année, il organise la fête à la base.

Comme Elena s'est enfermée dans sa chambre suite aux récents événements, il la retrouve et puis il lui adresse plein de mots doux. Ils se rendent compte qu'ils sont plus qu'amis et ils partagent l'acte amoureux avant de clôturer l'année en beauté en dansant ensembles.

Les mois qui viennent, Helmut prépare son armée, nomme Elena second, dans la plus grande des tensions et sans fêter leur respectifs 25e et 26e anniversaires. Il dirige à la fois les soldats des armées et les membres de l'association d'Unukor qui partent avec eux. Son désir est d'en finir en tuant le tyran Galao Transko, mais la guerre ira plus loin qu'il ne le croit.

Le voyage dure plusieurs semaines et déjà à la frontière, ils doivent affronter des chevaliers qui désirent protéger leur patrie. Ils continuent leur avancée et les troupes d'Haeli se replient vers la base de l'association où ils se dirigent. Le dernier soir, Helmut décide de placer un campement non loin de la base, envoie quelques éclaireurs, dont parmi eux, certains meurent et organisent une dernière réunion avec ses plus proches hommes et surtout discutent une dernière fois avec ses plus proches amis.

Le lendemain, il mène les armées et suite au refus de Galao de se rendre, la bataille commence. Aux premières lignes, il réussit une percée et il se rend compte qu'ils ne sont plus seuls après la destruction des remparts. Ils affrontent ensuite la troupe ennemie entre la base et les remparts avant d'en mener une autre vers une autre entrée en confiant la direction de celle qui reste au chevalier Fornandos Duroc.

Leur montée dans la base est interrompue par une attaque de chevaliers et de soldats ennemis. Encerclés, ils sont sauvés par des archers et continuent leur grimpé tandis que la troupe de l'archer Yûki les protège. Puis, ils rencontrent le lieutenant Sylvia. Helmut ne peut pas aller à l'encontre de son amoureuse et lui adresse ce qui sera ses adieux et puis les deux femmes s'affrontent en duel tandis que la troupe continue sa montée.

Cette même troupe se réduit jusqu'à l'arrivée au sommet où les derniers hommes de Galao préfèrent se rendre plutôt que de mourir pour lui. Helmut ressent alors une menace bien plus grande que Haeli et envoie aussi bien ses amis que ses anciens ennemis combattre cette menace. Une de ses dernières volontés est que Athalnir et Regnak qui sont restés à ses côtés protègent Brad.

Il s'approche de Galao et comme ils sont seuls, le duel entre maître commence. Après un affrontement à égalité, ils découvrent les cadavres d'Elena et Sylvia, dont le dénouement de leur duel fut une égalité douloureuse et Helmut apprend de la bouche de Galao que sa bien-aimée était probablement enceinte. Sa rage multiplie ses talents de combat, et alors qu'il continue d'être blessé à des points sensibles, il parvient à briser la hache de son adversaire, à le transpercer de son épée et à le faire chuter du sommet de la base.

Cependant, il se rend compte que bien que son pire ennemi soit mort, la bataille ne s'arrête pas. Désespéré, une vision de Percedon lui apparaît : son ami lui demande de ne pas perdre espoir et d'aller lui-même combattre la menace pour sauver son frère et arrêter cette bataille. Reprenant courage, Helmut fonce vers l'endroit où il a envoyé son frère à tout allure.

Epuisé et blessé, il sauve son frère d'un sort mortel et lorsqu'il arrive dans la salle où il se trouve, il s'aperçoit que les membres de l'association de Graef participent eux-mêmes au combat. La vérité est ensuite percée au grand jour lorsqu'un sort psychique d'Ibytrem échoue sur Brad, le vieil homme apprend à tout le monde que Brad est l'élu de la magie, alors qu'Helmut le savait déjà.

Son dernier geste est on ne peut plus héroïque, car il absorbe toute la magie d'un sort mortel. Il a sauvé tout le monde d'une mort certaine et accompli, ses dernières paroles sont adressés à son frère qui libère ses pouvoirs juste après ce choc émotionnel.

Helmut Priwin meurt donc à l'âge de 25 ans en l'an 306 et sa disparition est tragique dans le sens où il était maître depuis peu de temps, mais aussi héroïque puisque son dernier geste lui permettra de rester dans les légendes.

Pseudo supprimé
Niveau 10
19 décembre 2013 à 11:18:40

:cd: Petite annonce :cd:

Les biographies des deux maîtres sont publiés ! A partir de maintenant, je commence à écrire le chapitre final du volume 1 ! :oui:

Cette musique peut vous donner un petit aperçu de ce qui se passera, même si le titre n'a rien à voir avec ce qui va se passer bien évidemment :hap: : http://www.youtube.com/watch?v=OlNkfqjnPv8

Radical900
Niveau 10
20 décembre 2013 à 13:29:49

Oh mon dieu :bave: toujours de mieux en mieux

Pseudo supprimé
Niveau 10
20 décembre 2013 à 20:15:58

Le chapitre final sortira probablement dimanche :oui:

Manablanc
Niveau 10
20 décembre 2013 à 20:24:23

Ouiiiiiiiii :bave:

Pseudo supprimé
Niveau 10
21 décembre 2013 à 21:16:15

Chapitre 25 : La fin de Déra.

Six ans auparavant, an 300, à Jeoreg. C'est le début du printemps, le début de ce nouveau siècle prometteur et le 300e anniversaire de la conquête de Thaob a été fêté il y a peu. A la bibliothèque, la jeune adolescente Carcia, fraîchement débarquée, visite la bibliothèque et recherche un livre qu'elle pourrait lire. Pour cela, elle va s'adresser au responsable de la bibliothèque.

Carcia : Bonjour, monsieur !

Le responsable : Bonjour, mademoiselle. Désirez-vous que je vous aide ?

Carcia : Oui, s'il vous plaît. Je recherche un livre. A lire pour le plaisir, pour l'apprentissage, un truc comme ça...

Le responsable : Ici, nous en avons des centaines. Quel type voulez-vous en particulier ?

Carcia : Je dirais...un livre sur la magie !

Le responsable : Ah, intéressant ! Nous en avons une pléthore ici. Suivez-moi.

Le vieux responsable guide la jeune fille à travers tous les couloirs de la bibliothèque où sont dirigés tous les livres, aussi bien des neufs que des vieux. Elle croise le regard de plusieurs lecteurs qui la regardent dans le plus grand des silences, et ils sont assez nombreux, puisque une grande proportion de la population sait lire. Ensembles, ils parviennent entre deux rangées, assez hautes et assez larges.

Le vieux responsable : Nous y voilà !

Carcia : C'est grand, quand même ! Je vais avoir du mal à faire mon choix !

Le vieux responsable : Nous sommes à Jeoreg, ma petite, c'est la capitale de la magie ! Encore heureux qu'il y ait beaucoup de livre sur ce domaine.

Carcia : Oui, vous avez raison.

Le vieux responsable : Si je puis vous aider, je vous signale que d'ores et déjà ils sont classés par ordre alphabétique selon le nom de famille de leurs auteurs.

Carcia : Ca ne m'aide pas. Je vais plutôt les prendre au hasard, jusqu'à ce que je trouve un livre qui m'intéresse !

Le vieux responsable : Cela risque de vous prendre du temps, si vous voulez mon avis, mademoiselle.

Carcia n'écoute pas le vieil homme et elle se décide très vite, puisqu'elle prend le livre juste devant elle. Elle ne daigne pas lire le nom de l'auteur mais lit à voix haute le titre.

Carcia : "Introduction à la magie oubliée". Mmh...

Le vieux reponsable : Quoi ?

Le vieil homme, dès qu'il a entendu le titre, regarde dans la direction de Carcia. Dès qu'il aperçoit ce livre, il se précipite vers la jeune fille.

Le vieux responsable : Rendez-moi ça !

Carcia : Pourquoi ?

Le vieux responsable : Ne l'ouvrez surtout pas !

Carcia : Je ne vois pas où est le problème. C'est un titre alléchant.

Le vieux responsable : Ce livre n'est pas censé se trouver ici, puisqu'il est à moi !

Carcia : Ah bon ?

Le vieux responsable : Rendez-le moi !

Carcia : Bon, d'accord...

La jeune fille rend le livre au vieillard qui le range dans sa sacoche.

Le responsable : Ne soyez pas vexée. Tous les autres livres sont à votre disposition.

Carcia : Pourquoi je peux pas lire celui-là ? Il a l'air intéressant...

Le responsable : Que nenni ! Je refuse à quiconque d'y toucher ! Ce livre est maudit !

Carcia : A ce point-là ? Mais c'est quoi "la magie oubliée" ?

Le responsable : Une forme de magie qui a disparu, et heureusement.

Carcia : Il y a plusieurs formes de magies ? Je ne savais pas.

Le responsable : Tu ne pouvais pas savoir, ma petite. D'ailleurs, peu de personnes le savent à présent. Fut une époque où toute les magies étaient légales. Jusqu'au jour où on voit qu'elle n'ait pas de limites. Peu après la conquête, Thaob vit les conséquences des sorts les plus dangereux et décida de les abolir.

Carcia : Il y a des sorts vraiment dangereux ?

Le responsable : Oh que oui. Des sorts capables de changer le monde.

Carcia : Et maintenant qu'ils sont illégaux, plus personne ne les utilise ?

Le responsable : Non, plus personne. 300 ans se sont écoulés et seuls quelques écrits détiennent encore le savoir de cette magie. Tu comprends donc que ce livre ne doit pas tomber entre certaines mains.

Carcia : Pourquoi vous ne brûlez pas ce livre, si ce qu'il contient est dangereux ?

Le responsable : Parce que nous le voulions ou non, la magie oubliée fait partie de notre histoire et de notre patrimoine culturel et l'oublier, c'est oublier une partie de nous. Ne t'inquiète pas, ces livres sont surveillés par des sages qui ne les laisseront pas tomber entre des mauvaises mains ?

Carcia : Mais...et si quelqu'un se sert de la magie oubliée, qu'est-ce qui se passera ?

Le responsable : Ce qui se passera ? C'est très simple. Il ne restera absolument plus rien de ce monde. Il sera détruit et nous mourrons tous. Alors espère que ce jour n'arrivera jamais !

Voilà six ans que ces mots lui ont été adressées. Au fond d'elle, elle savait que ce jour arriverait. Le pauvre vieillard a eu de la chance de mourir deux ans après cette scène, et de vieillesse.

Gorvelin : Carcia ! Réveille-toi ! Vite !

Carcia ouvre doucement les paupières. Pendant tout ce temps, elle était inconsciente et c'est cette scène qui lui est revenue. Elle revient à présent à la réalité : la plupart de ceux qui l'ont accompagnés sont morts, les autres essaient de fuir de cette salle où règnent le chaos. Au fond de la salle se trouve son ancien maître, Ibytrem Qurth, qui n'a désormais plus rien d'humains, d'après elle, il ressemble plus à un démon qu'autre chose. Un démon face à un autre démon. Brad, le jeune garçon innocent qu'elle avait rencontré à ses dépends une demi-heure auparavant, s'est transformé. Il est plus puissant que n'importe quel mage et il est peut-être leur seul espoir.

Gorvelin : Allez, lève-toi ! Nous n'avons plus beaucoup de temps ! Je ne partirai pas sans toi !

Carcia : Je...je suis toujours blessée.

Gorvelin : Je te porterai ! Allez, viens !

Carcia : Avons-nous un endroit où fuir ? Regarde Ibytrem, regarde où nous sommes, c'est l'apocalypse...on me l'avait prédit, Gorvelin, on m'avait prédit la fin du monde...j'aurais dû m'y préparer. C'est la fin, Gorvelin, nous ne pouvons plus rien faire...

Gorvelin : Tant que nous sommes toujours vivants, ce ne sera pas la fin !

Sur ces mots, le jeune mage soulève son amie. Il l'aide à marcher en enroulant son bras autour de son épaule. Tous deux rejoignent Amroth qui essaie de protéger les derniers survivants.

Amroth : Fuyez ! Fuyez !

Athalnir : Nous ne fuirons pas ! Nous avons promis à Helmut de veiller sur Brad !

Regnak : Nous n'allons pas ternir la mémoire d'Helmut en laissant Brad mourir !

Amroth : Nous ne pouvons plus rien faire, vous entendez ? Soit ce garçon gagne, soit nous mourrons tous !

Athalnir : Nous n'allons pas abandonner !

Amroth : Si vous voulez l'aider, Ibytrem vous tuera comme il a tué tous nos amis jusqu'à présent !

Regnak : A quoi bon survivre si c'est pour que Brad meure ?

Amroth : Taisez-vous et partez ! Tout de suite !

Regnak dégaine son épée de bronze.

Regnak : Hors de question ! Je vais...

Le sol tremble de nouveau et il semblerait que tant de puissances magiques combinées rendent le bâtiment totalement instable. Plusieurs morceaux du toit s'écroulent et le berserker évite de justesse d'être écrasé.

Regnak : Non, je ne veux pas, le laisser...

Amroth : Fuyez, je vous dis !

Pour la première fois, Regnak se force d'obéir et il regrette amèrement ce qu'il fait. Athalnir est du même avis que lui et pourtant ils suivent, Ragnarok, Loka, Gorvelin, Carcia, Aaron, Garv et tous les survivants. Amroth, paralysé par la peur, reste là et seule son épouse peut le faire changer de place.

Angelica : Amroth, viens !

Amroth : Je, j'ai envie de venir mais...

Le mage regarde les deux mages commencer leur affrontement. Ils augmentent d'abord leur vitesse et ils assènent tous deux un coup de poing : leurs poings se croisent et en plus de créer un tremblement de terre, un rayon blanc qui émanent d'eux vient s'élever au ciel, conséquences du sort que chacun a envoyé.

Amroth : Brad, élimine ce mal, je t'en supplie...

mroth se sent comme impuissant, paralysé face à tant de magie. Il finit cependant par s'en aller, en rejoignant son épouse ainsi que les autres survivants de son groupe. A présent, Brad et Ibytrem demeurent seuls dans la salle, si on ne compte pas les très nombreux cadavres qui y gisent.

Ibytrem : Je n'avais jamais vu un tel pouvoir auparavant ! Je suis bien content de t'avoir rencontré et d'avoir réveillé ton pouvoir, élu de la magie !

Brad : Silence.

Ibytrem : Tu ne te contrôles plus, c'est ça, l'unique souci. Moi, je possède d'immenses pouvoirs et je les contrôle tous, c'est pour cela que tu ne peux pas me vaincre !

Brad : Je les vengerai tous.

Ibytrem : Approche donc, je t'attends ! Ce moment tant attendu va finalement arriver ! Dès que je t'aurai tué, je pourrai en finir avec ce monde !

Brad : Tu mourras avant.

Ibytrem : Non, car ma magie est quand même supérieure à la tienne !

Les deux adversaires se rencontrent de nouveau : leur poing chargé de magie se croisent et il en résulte un violent impact. Le vieil homme utilise alors son poing gauche et il repousse Brad quelques mètres plus loin, sans que celui-ci ne tombe, puisqu'il ne fait que glisser sur le pavé.

Ibytrem : Impressionnant. Un être de constitution normal aurait été propulsé jusqu'à l'entrée de la base ! Mais que pourras-tu faire face à ça ?

Ibytrem place ses mains de part et d'autre, plie ses doigts et une sorte d'orbe tourbillonnante, blanche et éclatante se forme. Il l'envoie alors à l'adolescent qui ne fait que bouger son bras vers la droite, ce qui repousse l'orbe qui traverse le mur et détruit la pierre.

Ibytrem : Même la magie oubliée ne te fait pas trembler. Je vais devoir donner le tout pour le tout !

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Niveau 10
21 décembre 2013 à 21:19:40

Ibytrem augmente sa vitesse de déplacement et Brad fait de même. Après avoir plié les genoux, l'adolescent accomplit un énorme bond qui le mène presque au plafond, il charge ensuite son poing droit de magie et se propulse vers le sol en direction de son ennemi. Le vieillard esquive juste à temps tellement la vitesse de propulsions était grande, mais un trou courbé s'est formé suite à l'impact.

Ibytrem : Ah, on dirait qu'il ne restera bientôt plus rien de notre terrain d'affrontement !

Ibytrem tend son bras droit pour lancer un sort mais Brad se trouve trop près de lui pour qu'il fasse quoi que ce soit : il lui saisit le bras droit et jette à terre. Il essaie de l'achever d'un coup de poing chargé de magie, mais le vieillard utilise son bouclier puis le frappe à son tour, Brad est de nouveau en l'air. Il décide alors d'envoyer un autre sort vers le bas : des décharges électriques s'échappent de ses mains et surpris, le vieillard se fait prendre. Son pied s'enflamme ensuite et lorsqu'il atterrit, il éjecte le vieux mage d'un coup de pied jusqu'au mur à l'autre bout de la salle. Même si sa robe est un peu brûle, Ibytrem se content de sourire et de se relever.

Ibytrem : Bel enchaînement. Tu sais, il y a des mages qui s'entraînent des années pour parvenir à ton niveau, et ils n'y arrivent jamais.

Brad : Je m'en moque. A quoi cela sert d'être puissant si c'est pour être maléfique ?

Ibytrem : Moi, maléfique ? Regarde-toi. Tu es un vrai démon. Cette base va bientôt s'écrouler à cause des dégâts que tu y causes !

Brad : Je n'ai tué personne...

Ibytrem : Et tu n'as sauvé personne non plus. Avec un pouvoir comme celui-ci, si je te laisse survivre, tu emporteras bien des vies.

Brad : Non, je ne suis pas comme vous.

Ibytrem : Tous ceux qui ont le pouvoir tuent des gens.

Brad : Menteur !

Brad charge sa magie surpuissante pour continuer à affronter son ennemi, mais ce dernier se téléporte derrière lui, tend ses mains et fend l'air pour trancher l'adolescent. Celui-ci a eu le temps de se retourner et de créer un bouclier magique. Suite à quoi il frappe Ibytrem au visage, qui répond par un coup de poing, puis ils bondissent tous les deux en l'air et leurs pieds se croisent aussi, puis, ils envoient tous les deux un sortilège de flammes, qui continue lorsqu'ils atterrissent et qui s'arrêtent lorsqu'ils se rendent compte que ce sort est envoyé en vain.

Ibytrem : Ne viens pas me dire que tu veux sauver le monde en possédant une magie pareille !

Ibytrem croise ses deux mains et il refroidit l'atmosphère. Ce sort est contrecarré par Brad qui, presque inconsciemment, réchauffe l'atmosphère pour que la température de la pièce revienne à la normale.

Ibytrem : Comment...comment as-tu pu posséder un tel pouvoir tout ce temps sans t'en rendre compte ?

Brad : Si ce pouvoir me permet de te vaincre, alors, je m'en moque complètement.

Le vieil homme sourit à ce qu'il considère comme une provocation, ouvre ses mains et envoie des décharges d'énergie qui se mettent autour de Brad qui ne comprend pas ce qui lui arrive, puis il ferme ses poings et les décharges se détruisent dans une violente explosion. L'armure de l'adolescent est brisé et cette même personne se retrouve à terre, désormais protégé par ses simples vêtements.

Ibytrem : Un mage n'a pas besoin d'armure, ne t'en fais pas !

Ibytrem souhaite l'achever mais son adversaire disparaît tout bonnement. Il réapparaît derrière lui et lui frappe d'un poing de feu au visage, ce qui le propulse quelques mètres plus loin.

Ibytrem : Je comprends mieux, tu possèdes tous les sorts en toi, et il te suffit de me regarder les lancer pour savoir comment les lancer sur moi !

Brad : Je veux vous battre avec votre propre magie.

Sur ces mots, Brad charge une orbe tourbillonnante de la même façon que Ibytrem l'avait fait peu avant. Alors, le vieillard décide de faire de même pour que les résultats en soient d'autant plus catastrophiques. Une violente bourrasque et les deux combattants sont propulsés, alors que les murs et une partie du plafond s'écroulent.

Ibytrem : Si nous ne mourrons pas de nos sorts, nous mourrons à cause de l'effondrement de cette fortification !

Brad et Ibytrem s'affrontent maintenant dans un espèce de jeu rapide. Ils se téléportent tous les deux à de nombreuses reprises, ne restent visibles que pendant quelques secondes et lorsqu'ils rencontrent, leurs poings se croisent. Ce jeu se poursuit pendant quelques minutes, jusqu'à ce qu'ils parviennent au milieu de la salle et leur nouvelle rencontre se conclut par une égalité et un impact toujours plus violent, ils reculent ainsi tous les deux de la même distance.

Ibytrem : Ce petit jeu a assez duré.

Brad : Si je peux gagner du temps pour eux, alors je ferai durer ce combat autant de temps que je peux !

Ibytrem : Pauvre imbécile. Tes amis n'ont nulle part où suivre. Personne ne peut être sauvé !

Brad : Alors je vous tuerai !

Brad croise ses deux mains et charge un immense rayon de lumière.

Ibytrem : Tu as raison, finissons-en !

Ibytrem fait de même : il lance le même sort. C'est ainsi que les deux rayons se croisent et une lumière plus grande encore résulte de leur rencontre. Cette lumière, pile au milieu de la trajectoire, détermine qui sera le vainqueur de ce combat.

Ibytrem : Tu ne peux pas contrôler ce pouvoir, tu vas le comprendre !

Brad commence à perdre le contrôle de son rayon et Ibytrem prend l'avantage.

Ibytrem : Je suis le plus puissant !

Brad : Mais vous n'avez aucune volonté dans ce que vous faites ! Si j'y mets toute ma rage, toute ma colère, toute mon énergie, toute ma volonté, je peux y arriver ! Oui, je le peux !

A la même manière que Helmut a repris courage lors de ses derniers combats, Brad se bat pour tous ceux qu'il désire protéger et il reprend l'avantage. Son rayon domine celui de son adversaire.

Ibytrem : Non, c'est impossible ! Nooooon !!!!

Ibytrem est désormais impuissant : un adolescent l'a vaincu, s'est montré plus puissant que lui dans le domaine de la magie. Il se prend l'immense rayon, la lumière n'a jamais été aussi éblouissante et lorsque Brad a fini de lancer ce sort, il voit son adversaire.

Brad : J'ai...j'ai réussi ?

Mais Ibytrem est toujours vivant. Son corps disparaît et il se téléporte juste derrière l'élu de la magie. Celui-ci a à peine le temps de se retourner que le vieillard l'attrape par l'épaule et transperce son torse de son poing chargé de magie.

Ibytrem : Simple, mais efficace. Tu m'as certes vaincu, mais mon pouvoir de régénération m'a empêché de mourir.

Et tandis que le vieillard lui adresse un sourire de victoire, Brad agonise. Il retire alors son poing ensanglanté du ventre de l'élu.

Ibytrem : En 72 ans de vie, c'était le duel de magie le plus intense et le plus intéressant auquel j'ai jamais participé ! Tu peux être fier de toi, personne ne m'a jamais tenu tête.

Le sang de Brad s'échappe par la bouche et il tombe couché sur le dos, les bras tendus et les yeux fermés.

Ibytrem : Tu as bien failli m'arrêter ! Mais c'est fini, tout est fini, je n'ai plus aucun obstacle !

Les longs cheveux blancs d'Ibytrem reviennent enfin à leur position normale, mais ses yeux restent toujours noirs, car ils doivent garder cette couleur pour qu'il puisse lancer le sort ultime. Dès lors, il se met à genoux et croise ses mains, doigt par doigt.

Ibytrem : Un nouveau monde va naître, enfin ! Des siècles de malheur et de souffrance pour les humains qui se sont déchirés entre eux ! Ce monde injuste et maléfique va être détruit !

Un espèce d'aura noire se forme autour du vieillard : ça y est, le sort est lancé. Une vague, une sphère noire grandit, grandit, grandit. Les corps les plus proches sont engloutis, emportés et après leur passage dans cette sphère qui croît, il n'en reste plus rien. Seul le corps de Brad, après être absorbé, reste intact, dans ce monde de ténèbres. Ibytrem, concentré sur son sort qu'il ne peut interrompre, remarque tout de même ce détail.

Ibytrem : Intéressant. Même après sa mort, il parvient à garder son corps intact. Il était vraiment le plus puissant.

L'influence de son sort ne touche pas que la salle, non. Il semblerait que ce sort est capable de toucher le monde entier. Petit à petit, la base est emportée et ce ne seront plus les vivants qui sont touchés. En parcourant les couloirs, Amroth, qui surveille le groupe en étant à sa queue, est le premier à remarquer quelque chose d'anormal.

Angelica : Ne t'arrête pas, Amroth, nous devons repartir !

Mais les pierres qui servent de fondations autour d'eux commencent à être emporté par cette vague noire.

Amroth : Angelica, ce qui se passe maintenant, une seule chose peut l'expliquer.

Carcia : C'est le sort ultime ! Ibytrem l'a lancé !

Regnak : Cela veut dire que Brad a échoué ? Non, c'est impossible !

Le berserker souhaite faire demi-tour, mais Garv l'attrape d'une main pour l'empêcher de partir.

Garv : C'est trop tard.

Un mage : C'est quoi cette vague noire, bon sang ?

Aaron : Il ne vaut mieux pas s'en approcher.

Un mage : Il faut que j'en aie le cœur net !

Aaron : Non, reviens !

C'est trop tard, le mage est déjà parti et il court vers cette vague noire qui croît de plus en plus vite. Il plonge sa main dedans et sa main disparaît.

Le mage : Aaaaaah !!!

Amroth : Reviens ! Reviens !

Le mage trébuche et tombe sur le ventre. Sa tête affichant le désespoir est la dernière partie de son corps à disparaître sans jamais revenir.

Amroth : Courez ! Courez pour vos vies !

La panique générale s'installe, les survivants augmentent considérablement leur vitesse car cette vague n'épargne personne. Les malheureux qui trébuchent sont absorbés, car quiconque essaie de les absorber périt aussi. Loka, qui se comporte de manière égoïste habituellement, aide Ragnarok à courir.

Loka : Courage, nous pouvons y arriver !

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Niveau 10
21 décembre 2013 à 21:20:41

Athalnir est en tête de groupe et regarde souvent derrière lui : le groupe se réduit à vue d'oeil, mais il s'inquiète d'abord pour sa propre vie et celles de ses plus proches amis et n'a donc pas le temps de pleurer les défunts. Il est le premier à emprunter la porte d'entrée de la salle principale pour parvenir à l'extérieur et à faire des signes à Yûki qui pointe son arc vers lui pour lui signaler un danger immense ainsi que le fait qu'ils sont alliés, alors que celui-ci mène les troupes contre les dernières forces d'Haeli entre la base et les remparts où se défend notamment encore Itard.

Yûki : Que faites-vous avec des ennemis ? Et ceux qui ne sont pas d'Haeli ni des vôtres, d'où ils sont ?

Regnak : On n'a pas le temps pour ça ! Nous allons tous mourir si nous ne faisons rien !

La largeur de la porte oblige les survivants à sortir un par un et il se dépêche pour ne pas être absorbé.

Yûki : Expliquez-moi ce qui se passe !

Fornandos : Il te suffit de lever les yeux, regarde ce qu'il se passe.

Une vision apocalyptique apparaît dès lors à l'archer. La base n'est plus. Les pierres, tous les matériaux, tous les meubles d'intérieur sont absorbés. Ce sort ne laisse aucun survivant.

Amroth : Arrêtez de vous battre ! Fuyez ! Fuyez pour vos vies !

Au fur et à mesure que l'influence de ce sort grandit, les gens arrêtent de se battre et commencent à fuir dans toutes les directions possibles. En courant, Yûki n'a le temps que de poser une question.

Yûki : Il ne reste plus que vous ?

Athalnir : Je crains que oui...

Carcia : C'est un cauchemar ! Un véritable cauchemar !

Gorvelin : Fuyons ! Que l'apocalypse s'arrête ! Pitié ! Pitié !

Les survivants continuent de fuir et les chevaliers se replient, certains abandonnent leurs armes ou leur heaume. Fornandos, quant à lui, est blessé de tous les côtés et ne peut plus marcher. Sedor et Dilinne se précipitent à son secours, après avoir regardé les effets de ce sort mortel.

Dilinne : Venez, Fornandos ! Nous devons partir d'ici !

Fornandos : Non, laissez-moi...

Sedor : Quoi ? Nous n'allons pas vous laisser mourir !

Fornandos : Vous allez mourir si vous essayez de me secourir ! Je ne suis que l'ombre de moi-même et trop blessé pour fuir...j'ai bien assez vécu, mais vous pas assez ! Ne mourrez pas pour moi, fuyez !

Dilinne, à contrecœur, emporte son frère qui ne veut pas rester là. En fuyant, ils regardent tous deux une dernière fois le vieux chevalier.

Fornandos : Fuyez ! Survivez !

Fornandos n'a même pas la dignité de mourir debout, encore à genoux, le sort s'approche de lui, il jette un regard sur ceux qui se présentent derrière lui, qui fuient, certes, mais qui sont encore vivants. Après un ultime sourire, il regarde la mort en face et est emporté en moins d'une seconde.

Amroth : Nous n'avons nulle part où fuir, nous allons tous mourir...

Les deux chevaliers ont rejoint le groupe principal qui se replie, mais ce n'est pas, hélas, le cas de tous les combattants. Certains ne font pas attention à ce qui les entourent et continuent de se battre, jusqu'à mourir misérablement. D'autres trébuchent sur les débris des remparts et la plupart d'entre eux, on ne vient pas les sauver. A présent, il ne reste plus rien de la base de l'association d'Haeli, ce sont des siècles d'histoire qui s'envolent ainsi. Le sort se prolonge jusqu'aux plaines les entourant, là où a lieu le plus clair de la bataille.

Regnak : Arrêtez de vous battre ! Fuyez ! Fuyez !

La plupart des combattants utilisent leur instinct, ressentent le danger et arrêtent de se battre, comme l'a fait Itard qui a rejoint au dernier moment le groupe principal. Les chevaliers les plus imprudents sont emportés par ce terrible sort qui n'épargne personne et qui élimine surtout les plus faibles. C'est ensuite les espions et les patrouilleurs qui commencent à fuir après que l'ordre leur ait été donné où quand ils se sont aperçus que tout autour d'eux disparaissait mystérieusement.

Dothina : C'est quoi ça ? Qu'est-ce que c'est, ça ?

Procellan : Je ne sais pas, mais tous ceux qui sont emportés ne reviennent pas ! Ne réfléchissons pas et partons !

Et tandis que les plus rapides et les plus courageux survivent temporairement, c'est encore beaucoup de vies qui sont emportées inutilement, dans la plus grande des souffrances. D'un autre côté, les archers retenant en otage Shanarie fuient. Après que Podrick ait été absorbé accidentellement, ils ne réfléchissent pas et continue à fuir par delà les plaines, en direction du campement.

Simon : Je suis essoufflé, quand allons-nous nous arrêter ?

Milena : Jamais, tu entends ? Podrick a été absorbé par cette vague et n'est pas revenu. S'arrêter, c'est mourir, tu comprends ?

Simon : Je ne le réalise pas. C'est peut-être notre fin à tous...

Shanarie : Mais c'est quoi ce "sort" ?

Garon : Je ne sais pas. Notre objectif n'a pas changé, en tout cas. Allons jusqu'au campement !

Elrond : Et si ça s'étend jusqu'au campement, que faisons-nous ?

Garon réfléchit tout en courant.

Garon : Je ne sais pas.

Garon et Elrond mène le groupe, ne surveillant plus Shanarie puisqu'elle ne peut que fuir en leur compagnie et elle y va plutôt vite malgré toutes les épreuves qu'elle a subies ce jour même. De l'autre côté, Rosendil et tous les membres de son groupe ont commencé à paniquer. En fuyant vers le bois, un champ de force les arrête, sort généré par des fanatiques de la magie oubliée.

Rosendil : Qu'est-ce que c'est que ça ? Qui êtes vous, bordel ?

Un mage : Vous ne fuirez pas.

Une mage : Notre maître a lancé le sort ultime.

Une membre : Cet endroit a absorbé le château ! Vous voulez notre mort ou quoi ?

Un mage : Oui, nous voulons votre mort et la nôtre aussi. Un nouveau monde doit surgir des débris de l'ancien monde, un monde meilleur et tous ceux qui ne pourront survivre mourront.

Rosendil : Laissez-nous fuir ! Je veux pas mourir maintenant !

Cette sphère mortelle, noire ne cesse de croître. Ceux qui ne courent pas meurent instantanément et de plus en plus de gens perdent espoir. Il s'agit bien de l'apocalypse annoncé, la fin de Déra, prévisible et inarrêtable.

De là où il est, Ibytrem ne peut voir les étendues de son sort, mais il ressent une certaine fierté d'être parvenu à son objectif. Tout autour de lui, c'est le noir absolu, il ne reste rien, sauf le corps étendu de Brad.

Ibytrem : Enfin, j'y suis parvenu ! Rien ne m'a arrêté, rien du tout ! Tout ce temps passé dans ce monde mauvais, ma jeunesse cruelle, l'humanité souffrante, c'est terminé ! Ce monde disparaît !

Soudain, le vieil homme s'aperçoit que lui-même est en train de subir son propre sort.

Ibytrem : Quoi ? Non, ce n'est pas terminé ! Qu'est-ce qui m'empêche de prolonger ce sort ! Ce monde n'est pas encore entièrement détruit ! Le temps ne s'est passé assez écoulé ! Je suis le plus puissant des mages de Déra, le plus puissant mage de tous les temps ! Rien ne peut surpasser ma volonté ! Je ne peux pas me faire emporter par mon propre sort !

En s'affaiblissant, il tourne la tête vers la droite : Brad n'est pas mort. Le trou sur son ventre se reforme et une magie blanche le relève. Debout, ses yeux sont blancs et lumineux.

Brad : Je suis la lumière dans les ténèbres.

Ibytrem : Tu...tu as survécu ? Je t'avais tué, tu étais mort, j'en étais certain !

Et là, Brad se met à parler avec une voix pas naturelle, comme si la magie avait pris conscience.

Brad : La régénération, c'est ce qui t'a empêché de mourir. Ca m'a empêché de mourir aussi.

Ibytrem : Tu...tu as su comment j'avais survécu à ton rayon ? C'est ce qui t'a permis de survivre ?

Brad : Tout juste.

Ibytrem : Tu as l'air d'être en pleine forme et je ne peux pas interrompre ce sort ! Que vais-je faire ?

Brad : Je vais l'interrompre.

Ibytrem : Arrête ! Tu ne peux pas être plus puissant que moi ! Je suis le plus puissant !

Brad : Non, tu ne l'es pas.

Brad s'approche d'Ibytrem sans fléchir, se met en face de lui et écarte ses deux bras pour que la position acquise pour utiliser le sort change.

Ibytrem : Arrête ! Arrête ! Je suis si proche du but ! Tu ne peux pas...

Brad : Je le peux.

Avec toute la magie qui lui est offert, l'élu frappe le torse d'Ibytrem. Un éclat de lumière se forme, un éclat qui détruit les ténèbres : le sort se dissipe et le vrai monde réapparaît. Mais l’entropie a joué son rôle et la base reformée s'écroule sur eux. Il ne reste que des débris de l'association d'Haeli et les derniers morts de la bataille sont ceux écrasés sous la pierre. Les survivants observent ce spectacle ahurissant d'un œil ébahi. Ils se retournent lentement, ce n'est pas un rêve, ils ne doutent plus : la lumière est revenue.

Carcia : Le sort...s'est arrêté ?

Gorvelin : Oui, regarde. Le Soleil brille de nouveau. Nos prières ont été exaucées. Ce cauchemar est terminé.

Les survivants les plus douteux fixent leur attention sur les débris qui n'ont pu laisser aucun survivant à l'intérieur de la base fortifiée désormais entièrement détruite. Les morts absorbés par le sort ultime le reste et c'est à la fois les pleurs et la joie qui se mélangent. Tous les tués de la bataille sont pleurés et les survivants s'embrassent, se prennent dans leurs bras. Athalnir et Regnak, confus, regardent quelqu'un sortir des débris.

Athalnir : Rek, regarde ! C'est Brad !

Regnak : Oui, tu as raison...

L'adolescent sort presque intact des débris, comme si la magie elle-même avait pris forme et l'avait protégée. Il se redresse et du point où il est, observe qui sont les survivants : il n'y en a guère.

Athalnir : Non, regarde ! Ibytrem est toujours vivant, nous devons secourir Brad !

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Niveau 10
21 décembre 2013 à 21:22:24

Le vieillard est en effet sorti vivant des débris, mais pas avec la même forme que Brad : il saigne partout et seuls ses derniers pouvoirs. Il tente de s'approcher de lui pour l'achever, en même temps que d'observer les dégâts qu'ont causé son passage à cet endroit. Avant même de parvenir à sa cible, il tombe couché sur les dos sur les pierres.

Ibytrem : Non, j'ai échoué, pourquoi ?

Brad : Vous avez essayé de détruire le monde. Le monde ne s'est pas laissé faire.

Ibytrem : C'est toi, seulement toi...si tu n'étais pas venu, j'aurais pu accomplir mon oeuvre, en finir...mais tu es venu ! J'espérais te rencontrer, mais je n'aurais jamais penser que tu serais la cause de mon échec. Comme je regrette...

Brad : C'est vos seuls regrets ? Regardez ce que vous avez fait. Moi, j'ai défendu les miens comme je pouvais...

Ibytrem : Oui, j'ai détruit partiellement le monde, que partiellement.

Brad : C'est déjà beaucoup trop ! Quel genre de tyrans il faut être pour accomplir ce genre de monstruosités ?

Ibytrem : C'est ce que je disais...un monde partiellement détruit, c'est la pire des douleurs. Car cette destruction a tué des gens, mais d'autres ont survécu. Ces survivants, se remettront-ils de cette apocalypse ? Ils auront beaucoup de difficultés et quoiqu'ils leur arrivent, ils s'en souviendront toujours. Si j'avais totalement détruit ce monde, il n'y aurait eu personne pour pleurer et la douleur aurait été moindre.

Brad : C'est ça que vous vouliez ? Pourquoi ? Vous avez tué vos disciples, vos proches, vos amis, mon frère et tous les autres, parce que vous êtes un fou !

Ibytrem : Je n'ai pas toujours voulu ça...fut une époque où j'aimais ce monde. Mais plus je vieillissais, plus j'affrontais la réalité. Cela m'indignait et m'attristait, je voulais agir. J'ai succombé au pouvoir.

Brad : Au pouvoir maléfique.

Ibytrem : Il n'y a qu'un seul pouvoir, présent sous différentes formes. C'est le pouvoir. Aujourd'hui, tu m'as vaincu, sais-tu ce que cela signifie ? Tu es plus dangereux que moi, et comme comparaison, il te suffit de regarder les dégâts que j'ai causés.

Brad : Je ne suis pas comme vous !

Ibytrem : C'est ce que je pensais aussi. Que j'étais un homme bon. Je m'étais trompé. Tu te tromperas aussi et le monde en paiera le prix. Le pouvoir n'est que le moyen offert aux hommes de détruire le monde qui leur permet de vivre. Tu perdras le contrôle. Aujourd'hui fut la preuve que ce monde n'est que temporaire et qu'il est sensible.

Brad : Alors il faut le protéger, tout comme nous devons protéger les nôtres. En voulant agir contre cette humanité que vous jugiez cruelle, vous vous êtes montré plus cruel que tous les hommes.

Ibytrem : Je pensais que c'était pour la bonne cause. Es-tu content, Brad Priwin ? Je vais mourir avec des regrets.

Brad : C'est tout ce que vous méritez. Je sais déjà ce que le monde pensera de vous.

Ibytrem : Je ne serai pas là pour le voir...Ibytrem Qurth, c'est ainsi que je m'appelle, ainsi que l'on m'a appelé pendant 72 ans...j'ai eu tellement de surnoms, accomplit tellement d'actions différentes, mais l'humanité retiendra les dernières.

Brad : Certains parlaient de vous comme l'un des plus grands mages de Déra. Vous avez détruit votre réputation.

Ibytrem : Tu as raison, il ne me reste plus rien. La magie que je possédais a disparu, elle ne peut plus me protéger de ma mort imminente.

Brad : Reposez en paix, dans ce cas.

Ibytrem : Impossible, désormais. Tout ce que je te souhaite, c'est de ne jamais succomber au pouvoir. Car c'est le pouvoir qui détruira les hommes.

Et alors que le vieux mage prononce ses dernières paroles, les guerriers les plus aguerris et les moins blessés s'approchent, l'arme au poing de l'homme qu'ils savent désormais comme responsable de cette apocalypse. Brad les arrête immédiatement.

Brad : Arrêtez ! Arrêtez ! Il est mort, c'est fini, tout est fini...

Les guerriers baissent leurs armes et leur vue vers le cadavre du tyran est optimale. Quoi qu'il ai fait pendant sa longue vie, la réputation de cet homme est brisée, mais si c'était seulement ça, le monde se porterait bien. Ibytrem Qurth, ancien maître de l'association de Graef et l'un des plus grands mages de tous les temps s'est éteint à l'âge de 72 ans, c'est officiellement la dernière victime de la bataille des trois royaumes qui fit plus d'un millier de morts.
Ce conflit qui a opposé tous les royaumes de Déra, tant d'idéologies différentes a pris fin de cette manière dramatique. Depuis sa base, à des centaines de kilomètres de là, le maître de l'association de Graef, Pilan Cale, qui portera désormais ce titre définitivement, a utilisé un sort spécial de vision pour observer tranquillement toute la bataille. Il a d'ailleurs laissé son épouse Maria Glewyth regarder lui aussi l'affrontement.

Pilan : Cette bataille est terminée.

Maria : Je viens de le voir. Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle pour vous, maître ?

Pilan : Je partage une pensée pour Ibytrem Qurth. C'était un excellent mage, si pas le meilleur. C'est lui qui m'a mené sur la voie de la magie, m'a appris les bases, lui qui m'a nommé maître.

Maria : Mais peut-être était-il temps qu'il repose en paix ?

Pilan : Voilà son seul souci : il s'est intéressé trop tard à la magie oubliée. Il s'est donc précipité vers son objectif et c'est triste à dire mais il a servi d'exemple. Je ne ferai pas les mêmes erreurs que lui.

Maria : Il était si proche de son but. Pendant un moment, j'ai cru que nous allions périr aussi.

Pilan : Qui l'aurait cru ? Un garçon de 16 ans s'est opposé à ce que l'on croyait être le mage le plus puissant de tous les temps et il l'a vaincu.

Maria : Définitivement ? Vous ne comptez pas le ressusciter comme vous l'avez fait pour moi ?

Pilan : Tu es une belle femme trentenaire qui a encore la vie devant elle. Ressuciter Ibytrem ne servirait à rien : son objectif était de mourir. Il a eu une belle vie complète, 72 longues années, alors ne les gâchons pas, laissons-le reposer en paix.

Maria : C'est vous qui décidez à présent. Lui mort, que comptez-vous faire ?

Pilan : Profiter de ce monde, tout simplement. Et à partir d'un moment, être plus acteur que spectateur.

Maria : Que voulez-vous dire ?

Pilan : La bataille se serait terminée autrement si j'y avais participé. Après avoir regardé ceci, j'ai pu comprendre que le destin ne tient qu'à un fil et que l'humanité me fascinera toujours.

Maria : Serait-ce trop vous demander que de citer des exemples ?

Pilan : Bien sûr, il suffit de voir les combattants. Chacun d'entre eux appartenait à un camp bien défini et avait son idéologie propre. Des assassins de deux royaumes qui s’entre-tuent entre eux, l'un voulait retrouver sa gloire passée et a échoué de façon tragique, l'autre a été gênée par la magie de mon défunt maître. Parmi eux, un homme immortel, tué par la femme qu'il a gardé en vie. Des combattants d'une patrie désirant protéger leur royaume et qui ont assisté à la destruction de leur base et à la perte de tous leurs lieutenants, face aux combattants d'une autre patrie qui se sont précipités vers leur perte, sauf ceux qui ont eu la chance de retourner au campement qu'ils avaient établis. Les survivants qui ont perdu leurs lieutenants et leur maître. Les mages de notre association qui ont tout fait pour arrêter nos alliés et qui ont dû finalement fuir pour laisser un adolescent affronter leur ancien maître.

Maria : Ces mages, ils vont sûrement revenir ici.

Pilan : Ils ne m'aiment pas, mais ils aiment l'association de Graef. Je les laisserai revenir, je pourrai même réintégrer Carcia, comme preuve de ma bonne foi. Ou alors pour ne pas être retiré de mon poste pour avoir aider indirectement avec Ibytrem.

Maria : Et ceux qui sont morts là ? Devons-nous prévenir ceux qui sont restés ici ?

Pilan : Non, Amroth et les autres les préviendront, je te rappelle que nous ne sommes pas censés avoir vu cette bataille.

Maria : Bien. Et ensuite ?

Pilan : Je n'ai plus grand chose à dire, seulement une chose : l'association de Graef est désormais la plus puissante. Si nous avons perdu quelques-uns des nôtres, ce n'est rien à côté des pertes d'Unukor et surtout d'Haeli. A se demander s'ils parviendront à se remettre de toutes ses pertes et à tout reconstruire. Il leur reste néanmoins beaucoup : leur honneur, leur sens de la justice et les liens qui les unissent. Ca aussi, c'est fascinant.

Maria : Même s'ils arrivent à tout reconstruire, rien ne sera plus comme avant.

Pilan : Non. Les dégâts sont irréversibles et le monde entier a basculé. Et puis, rappelons que le sort qu'a utilisé Ibytrem n'avait plus utilisé depuis près de trois siècles.

Maria : Vous ne pensez pas que cette affaire risque de diaboliser la magie oubliée ?

Pilan : Et alors ? Je m'en moque. Qui peut nous interdire de l'utiliser ? La magie est présente comme l'air est présent, nous l'utilisons comme si c'était naturel. Rien ne m'empêchera de l'utiliser.

Maria : Et cet élu de la magie ? Son pouvoir a l'air de surpasser celui de la magie oubliée.

Pilan : Ce n'est pas n'importe qui, mais comme l'a dit Ibytrem, il ne contrôle pas totalement ses pouvoirs. Avec le temps, deux choses pourront lui arriver : soit il mourra en abusant de sa magie de la même façon que l'homme qu'il vient de tuer, soit il la maîtrisera et dans ce cas, ce sera un allié de taille.

Maria : Quels sont vos projets, désormais ?

Pilan : Les mêmes qu'avant. Fonder ma dynastie.

Pilan se rapproche de son épouse, l'embrasse puis touche son ventre rond.

Pilan : A présent, cela se voit que tu es enceinte. D'ici quelques mois, notre enfant naîtra. Rien que pour lui, je peux patienter. Après tout, notre monde est vaste et plein de possibilités, profitons-en jusqu'à la mort. Inutile de le détruire inutilement.

Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra
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