Assassin's Creed IV : Black Flag

Bien sur, et bienvenue. Je suis un noteur, comme Lenski.

Salut Alcahe !!!

merci !! je vais commencer par une anecdote si ça dérange pas (enfin surement plusieurs en faite ^^ )

Bonne chance. D'ailleurs, je vais continuer à écrire tes aventures, Alec du passé.

• Range son flingue.*

C'est pas trop tôt.

Qu'est-ce que tu fous avec ce flingue ?

Je tuais des Templiers imaginaires.

T'es sur que ça va ?

Bien sur que je vais bien. Enfin, je vais bien pour un taré. Au passage, bonjour BiBoU0812, je suis l'ancêtre et personnage d'Alec du futur, Alcahe, quoi. Ce dernier met très longtemps à poster mes aventures, alors pendant ce temps-là, je regardes Argaï ou je tue des Templiers imaginaires. Voilà.

Mdr !!!! J'ai rien compris xD ! !!!

Cherche pas, on est tout les deux sociopathes, masochistes, schizophrènes, on souffre de folie à deux et on est des psychopathes. Ca résume bien nos personnalités.

Effectivement.

• tue les deux alec*

Tout va bien ? ils n'ont eu le temps d'uriner sur personne ?

Non ils ont juste butés Jet.

• Ressuscite.*

Personne peut nous tuer. Personne.

Ah bon? J'ai entendu Alec du passé dire qu'il pouvait te tuer.
Prouves le contraire en le tuant.

• Enfonce la machette de Flamme dans le crâne d'Alec du passé.*

Aie. Ca fait un peu mal.

Voilà. on est immortel.

Bonjour tout le monde ! Après une très longue absence, je reviens sur le RP ! Et avec une Anecdote, histoire de donner un peu de travail à Alcahe
J'ai commencé cette nouvelle Anecdote, parce que je repars sur des bases un peu plus chronologiques Donc je garde la mission que j'avais avant, mais comme elle prend place plus tard, (et qu'elle m'énervait ), je la terminerai après Toute façon personne de ceux qui me lisent s'en souviennent j'suis sur

Donc voilà une nouvelle Anedote J'espère que ce début vous plaira, et Alcahe, j'ai pris tes indications en compte (notamment la trop grande chance de Liam), donc là si t'as des impressions comme ça, attends un peu, là ce n'est que le début
D'ailleurs au cas où tu aurais oublié mon perso, ce qui serait compréhensible, voilà le lien : http://rp-l-heritage-des-ombres.forumjv.com/1-105416-1635-1-0-1-0-liam-johnson.htm Juste pour l'histoire résumée, et là y a que la première Anecdote qui est "importante"

Anecdote :

~ Chapitre 2 : L’Ombre des mers, Partie 1 ~

Nouvelle-Zélande, mai 1794

La taverne du petit village côtier était bondée. A cette heure, tout le monde venait se prendre une table afin de discuter de sa dure journée en compagnie de ses amis, assis autour d’une bonne bière. Le village était si petit que tout le monde se connaissait, du moins de vue. Et lorsque des nouveaux entraient dans la petite taverne, ils étaient souvent mal vus, car c’était eux qui apportaient les ennuis. Au milieu de cette atmosphère joviale qui régnait dans la large pièce, alors que tous étaient en petits groupes réunis autour d’une table, un homme se trouvait assis seul, dans un coin. Bien qu’il fût assis, on devinait aisément qu’il n’était pas très grand. Il était vêtu d’une tunique blanche et rouge, et bien qu’il soit déjà dans l’ombre au coin de la pièce, son visage était à moitié masqué par une large capuche, blanche elle aussi. Seules ses lèvres émergeaient de l’ombre.

Après quelques minutes, l’homme se leva. Certaines conversations s’arrêtèrent alors, pour le regarder passer. Ce n’était pas seulement le fait que ce nouveau venu cache son visage qui intriguait les habitués, mais plutôt le large couteau qui pendait à son côté gauche, et un autre plus petit qui dépassait de son épaule droite. L’homme continua son chemin droit vers la porte, sans se soucier des regards interrogateurs qui se posaient sur lui. Lorsqu’il arriva près de la porte, presque toutes les conversations avaient cessées. L’homme encapuchonné tourna légèrement la tête sur le côté, et murmura « Au revoir. » Aucune réponse ne lui parvint. Il haussa les épaules et ouvrit la porte, faisant entrer un courant d’air frais par la même occasion. L’inconnu encapuchonné sortit en refermant la porte derrière lui, au grand soulagement des habitués. Ils espéraient bien ne plus le revoir.

Debout devant la porte de la taverne, Liam inspira un bon coup. L’odeur qui régnait à l’intérieur était plus que désagréable, pensa-t-il. Il ôta sa capuche afin de mieux sentir le vent frais sur son visage. Après tout, il n’avait plus aucune raison de se dissimuler. Matahi, son mentor Assassin, celui qui lui avait tout appris, l’avait envoyé ici dans le but de glaner quelques informations sur un pirate qui sévissait non loin d’ici, mais il n’y avait aucune information de ce côté. Personne n’avait jamais vu ce mercenaire, qui agissait dans l’ombre, mais il était déjà la cause de nombreux enlèvements, pillage ou morts plus mystérieux les uns que les autres, et ses hommes, qui lui étaient fidèles au plus au point, le servait sans poser de question. Visiblement, s’il y était venu, le pirate avait déserté le petit village, et aucun des habitants ici n’oserait ouvrir la bouche pour lui parler de cet homme. Cependant, Liam était sûr d’une chose : personne n’aurait oublié la venue du mercenaire ou de son équipage, tout comme les villageois mettraient du temps à oublier la présence de Liam.

Mais ce n’était pas des villageois que Liam souhaiter se faire repérer. Il était dans le village depuis maintenant trois jours, et il n’avait encore eu aucun signe apparent des pirates, que ce soit visible ou dans les conversations des pêcheurs côtiers. Le jeune garçon était pourtant sûr qu’ils se trouvaient là. Mais apparemment, aucun d’entre eux ne se montreraient tant qu’un autre étranger, qui plus est armé, se trouverait dans le village. Il n’y avait donc plus qu’une seule solution : Liam devrait faire semblant de s’éclipser.

Quelques heures plus tard, le jeune homme pénétra à nouveau dans le bâtiment. A peine avait-il ouvert la porte que la chaleur l’enserra. Quelques bougonnements lui firent comprendre qu’il devait refermer la porte derrière lui, et ce le plus vite possible. Liam avança d’un pas et attendit sur le seuil, le temps de s’habituer aux effluves de nourriture et de transpiration qui se mêlaient à l’intérieur. Il posa à nouveau son regard sur les différentes tables. Son œil exercé avait déjà repéré les véritables habitués, du moins ceux qui étaient présents depuis son arrivée presque à chaque moment. Même à cette heure tardive, certains restaient fidèles au poste. Liam avisa une table où se tenaient trois grands gaillards solidement bâtis. Deux d’entre eux avaient le crâne rasé, tandis que le troisième arborait une barbe touffue, certainement taillée au couteau. Des sabres étaient posés contre la table, et un pistolet se trouvait dessus. Les trois hommes le fixèrent un instant avec un regard noir, puis Liam détourna les yeux, désireux de ne pas s’attirer d’ennuis.

Le jeune garçon posa son regard sur une seconde table non loin, où se trouvait un homme d’une cinquantaine d’années, qui sirotait sa bière, assis seul à sa table. Son visage portait une large cicatrice sur toute la joue gauche, alors qu’une brûlure qui devait être récente recouvrait la moitié supérieure droite de son front. Il portait une barbe mal taillée, juste autour des lèvres et sur le menton. C’était la première fois qu’il le voyait depuis son arrivée. Liam remarqua les deux chaises vides autour de la table. Il était presque la seule personne à ne pas être entourée d’amis à sa table. Du coin de l’œil, le jeune homme devinait le regard sombre des trois hommes, qui était encore posé sur lui. Il se dirigea donc vers la table où l’homme était assis seul, comme s’il s’était agi de sa destination première. Alors qu’il passait devant la table et commençait à tirer la chaise, l’ouïe et la vue exercées du jeune Assassin sentirent immédiatement d’imperceptibles changements dans l’atmosphère. L’homme assis à la table leva brusquement la tête pour regarder Liam. Ce dernier décela une lueur de peur qui traversa le regard de l’inconnu, tandis que sa tête oscillait lentement, lui faisant signe de partir. Un bruit infime derrière lui fit comprendre à Liam que les trois hommes s’étaient tournés dans sa direction pour le fixer. Visiblement, le garçon avait attisé leur curiosité…

Malgré les mouvements de tête de l’homme en face de lui et ses lèvres qui bougeaient légèrement, Liam prit place face à l’inconnu. Ce dernier émit un léger soupir, comme s’il se résignait à son sort. Liam lui adressa un grand sourire, comme s’ils se connaissaient depuis longtemps.
- Alors, comment tu vas, vieille canaille ? lui demanda-t-il.
L’homme ne répondit pas et baissa les yeux. Liam appuya son pied sur celui de l’inconnu, qui leva immédiatement les yeux d’étonnement. Le jeune Assassin plissa légèrement les yeux, sans se départir de son sourire faussement chaleureux. Puis il se pencha par-dessus la table et enserra son « ami » avec son bras gauche. Liam savait par expérience que si quelqu’un l’observait, il porterait son attention sur ce geste. Le jeune homme en profita pour dégainer discrètement sa dague. Il se rassit, toujours un grand sourire amical aux lèvres, et posa la pointe acérée de sa lame sur le genou de l’homme face à lui, en dessous de la table. L’inconnu sursauta légèrement, puis se ressaisit, comprenant qu’il n’avait plus le choix.

- Quoi de neuf depuis la dernière fois mon ami ? demanda Liam pour la seconde fois. Cela fait plusieurs jours que je te cherche dans cette taverne, mais pas moyen de te débusquer ! s’exclama-t-il d’un ton jovial.
- Désolé… déclara l’inconnu le plus bas possible. J’étais parti pêcher loin dans la mer ces derniers temps.
- Tu aurais tout de même pu me prévenir ! Du coup, mon séjour ici aura été inutile, ou presque ! Je suis obligé de repartir dès demain matin, à l’aube, déclara Liam d’une voix assez forte pour que plusieurs personnes de la taverne l’entendent. Enfin, au moins je t’ai vu, je peux te prévenir que John nous invite toujours le mois prochain, comme prévu. Nous nous reverrons là-bas, l’ami !
- Euh…
Le pêcheur hésita un instant, puis sentit presque immédiatement un objet froid et coupant s’enfoncer dans sa peau. Il se reprit instantanément.
- Oui, bien sûr, chez John ! s’exclama-t-il. Eh bien, bon r’tour à toi alors, on s’reverra là-bas !

Liam lui adressa un petit sourire entendu. Il se leva de nouveau pour étreindre le pêcheur, et en profita pour glisser sa dague dans son petit foureau. Il replaça la chaise contre la table, et croisa le regard de son « ami », regard qui se fit lourd de reproches pendant un court instant. Liam n’y prêta pas attention et se dirigea vers le barman, qui astiquait des chopes de bière derrière son comptoir.
- Bien l’bonjour messire, lança le tavernier. Qu’est-ce que j’peux faire pour vous ?
- Je viens vous dire que je loue encore la chambre une nuit, puis je partirai demain matin, déclara Liam, une nouvelle fois d’une voix forte.
- Très bien, pas d’problèmes. Par contre, j’préfère que vous payiez maintenant, si ça vous dérange pas. J’ai trop eu à faire à des voleurs.
- Oui, je comprends, répondit Liam.

Alors que le jeune garçon sortait sa bourse, les pièces d’or qui se trouvaient à l’intérieur luirent. Cela attira bien évidemment l’attention de l’aubergiste, mais aussi celle des personnes alentours, dont les trois hommes mystérieux. Liam sortit une poignée de pièces et les déposa sur le comptoir.
- Par contre, vous aurez un p’tit supplément, déclara le tavernier.
- Un supplément ? Et pourquoi donc ? s’indigna Liam.
- Parce que t’es un étranger, et qu’ça marche comme ça ici. On peut pas vous faire confiance à vous autres.
Liam voulu rétorquer, puis se ravisa. Il savait plusieurs regards posés sur lui et, après réflexion, le jeune homme y gagnerait à passer pour un étranger qui se soumettait facilement. Ainsi, la surprise serait plus grande lorsque ses adversaires, le sous-estimant, découvriraient sa véritable nature.
- Très bien, je l’ignorais, dit-il simplement. Tenez, voici vos sous, poursuivit-il en tendant la main.
Avec un petit sourire au coin des lèvres, le barman saisit l’argent. Puis il reprit son air sérieux et lui adressa un hochement de tête, signe que Liam pouvait à présent se retirer dans sa chambre. Le garçon lui répondit par un même mouvement de tête, et fit demi-tour. Sans prêter attention au regard des trois hommes qui était toujours posé sur lui, Liam se dirigea vers la porte de sa chambre. Cependant, une quatrième paire d’yeux le suivait lentement, sans que le jeune homme ne s’en rende compte.

(Désolé pour la coupure, le message était trop long et le code de confirmation ne marchait pas.. )

• remue la poussière en se frayant un passage entre les poutres de bois pourri, et fait craquer le plancher *

Anecdote :

~ Chapitre 2 : L'Ombre des mers, partie 2 ~

Alors qu’il venait de monter les escaliers qui menaient aux dortoirs, à l’étage supérieur, une main saisit Liam par le col. Le jeune Assassin se retourna presque immédiatement et assena un coup de poing à l’aveuglette dans le ventre de son agresseur. La riposte prit l’homme de court qui lâcha prise et recula en titubant et en toussant. Toujours dans la même position, bien solide sur ses appuis, Liam attendit et étudia son adversaire. C’était un homme plutôt âgé, et le garçon venait certainement de lui briser les côtes. Avant qu’il ne sache comment se comporter, l’homme posa sur lui un regard empli de colère et lui cracha presque au visage :

- Mais t’es qui toi, bordel ? vociféra-t-il. Ca te prend souvent d’agresser comme ça des gens qui veulent te parler ? continua-t-il moins fort pour moins attirer l’attention, mais d’un ton toujours aussi plein de reproches.
- Je… Je suis désolé… marmonna Liam, couvert de honte.
- T’es désolé hein ? Mais c’est pas pour moi que tu devrais l’être, mais plutôt pour ce pauvre gars que t’as mis dans la merde !
- Pardon ?
- Mais lui, bon sang !
Alors qu’il lui parlait, l’homme se pencha par-dessus la rambarde de façon à avoir vue sur le rez-de-chaussée et pointa une autre personne du doigt, assise dans la grande salle, en bas. Après un instant, Liam reconnut l’homme quinquagénaire avec lequel il avait discuté autour de la table, quelques minutes plus tôt.
- Pourquoi t’as parlé à ce pauvre bonhomme ? déclara-t-il à nouveau. T’as rien dans l’crâne ? Tout le monde t’a remarqué, avec ton accoutrement stupide d’étranger ! Il va se faire avoir par les pirates si…
- Les pirates sont donc bien dans cette ville ! le coupa Liam.
L’homme s’arrêta et hésita. Puis il cracha au sol et se lança, cette fois-ci en chuchotant :
- Oui, évidemment ! Ils nous terrorisent, mais si on ouvre la bouche, on crève ! Alors maintenant, ils ont forcément repéré un débile comme toi qui s’affiche, et ils vont se jeter sur ce pauvre gars à qui t’as parlé, croyant que tu le connais !
- C’est justement ce que je veux, déclara Liam posément.
- Ce que… Quoi ? Mais t’es malade ?
- Non, pas du tout. Je cherche justement ces pirates. Seulement ils n’ont pas l’air de vouloir se montrer tant que je suis là. Alors je fais semblant de partir, de parler à cet homme. Ainsi comme tu l’as dit, les pirates croiront que je le connais et iront le chercher. Je pourrai donc les trouver.
- Mais t’es un sacré enfoiré dis moi ! Et le gars, t’en fais quoi ? Voilà pourquoi on déteste les étrangers, tout ce que vous savez faire, c’est foutre la merde !
- Eh, calme-toi mon vieux, rétorqua Liam. J’ai tout prévu. Je vais suivre cet inconnu, et quand les pirates lui tomberont dessus, je le sauverai en les prenant par surprise, puis je lui dirai de partir en lui donnant de l’argent pour m’excuser de ce que je lui ai fait subir. Comme ça, il est tranquille, et j’ai les pirates, ça te va ?
- T’es un malade… répondit l’homme en secouant la tête. Tu cherches à trouver l’Ombre des mers et ses hommes ? T’en viendra jamais à bout mon gamin !
- Que sais-tu d’eux ? demanda-t-il simplement.
- L’Ombre des mers terrorise toute la région… Personne l’a jamais vu, mais la mort et les mystères le suivent partout. Ses hommes sont tous des colosses, des brutes sans sentiments… Imagine, un pirate capable de commander des gars comme ça… Certains racontent qu’ils l’ont vu, un homme colossal, de plus de deux mètres, des cheveux longs flottant dans le vent, et une tête monstrueuse, au regard d’acier… Des bras si musclés qu’il pourrait facilement porter une charrette… Recouvert de cicatrices, de blessures… Portant tellement d’armes qu’ils n’ont pas pu les compter… Et une cruauté sans égale. Il faut au moins ça pour contrôler son équipage et semer ainsi la terreur…

Alors qu’il terminait de dire ces mots, l’inconnu quinquagénaire à qui Liam avait parlé s’était levé. Il lançait des petits regards furtifs sur les côtés. L’ayant lui aussi remarqué, l’homme qui venait de parler à Liam lui saisit la manche. Soudain, des chaises reculèrent avec fracas. Les deux hommes au crâne rasé, mystérieux et imposants, se dirigèrent vers le quinquagénaire, suivis de leur troisième compagnon. Le brouhaha ambiant s’était immédiatement stoppé. Tous avaient les yeux fixés sur les trois hommes et le pauvre pêcheur, qui s’était figé sur place. En quelques enjambées, les trois colosses arrivèrent à hauteur du pêcheur. Les deux chauves l’empoignèrent fermement par les bras. Sans même chercher à se débattre, l’homme cria seulement :
- J’le connais pas, j’vous jure ! Pitié, me faites pas de mal, j’le connais pas, j’sais pas qui c’est !
Le troisième se contenta de lui mettre un poignard sous la gorge, ce qui eut pour effet de faire taire immédiatement les jérémiades du pêcheur. Plus une seule personne dans la taverne n’osait respirer. Tous avaient compris qui étaient ces hommes. Sans perdre une seconde, les pirates embarquèrent le pauvre pêcheur vers une porte au fond de la salle, qui donnait sur le garde manger. Les deux chauves s’y engouffrèrent avec le pêcheur, tandis que le troisième se retournait pour faire face à l’aubergiste :
- Personne vient nous déranger, dit-il d’une voix grave. On ressort bientôt. Et t’empêche l’autre étranger de sortir, qu’il reste dans sa chambre. Sinon, j’te bute.
Puis il entra à son tour, claquant la porte derrière lui.

Liam sentit la prise sur son bras se relâcher. Il se retourna, de façon à faire face à l’homme qui lui avait adressé la parole. Celui-ci recula de quelques pas, puis lui cracha aux pieds.
- Pauvre fou… T’arriveras jamais à bout d’ces gars là ! Mais rien que pour ce pauvre malheureux, t’as intérêt à aller te faire buter par ces mecs en essayant d’le sauver ! dit-il avec dédain.
Liam ne prit même pas la peine de répondre. Il savait qu’il avait mis ce pêcheur dans une situation plus que délicate, mais c’était le seul moyen de débusquer les pirates. Et il avait confiance en ses capacités. Ces brutes ne devaient pas être très rapides. Pendant qu’il les occuperait, le pêcheur n’aurait qu’à fuir, loin…

Cependant, Liam ne pouvait prendre le risque de rester dormir ici. Quelqu’un pourrait aisément s’introduire dans sa chambre, même un pirate. Il devait partir tout de suite. Penché au-dessus de la rambarde de façon à surveiller la porte du garde-manger, Liam patienta. D’ici peu, l’aubergiste viendrait vérifier que le jeune homme est bien dans sa chambre. Et il se devait d’y être, ou jamais son plan ne marcherait. Le garçon se retourna et pénétra à l’intérieur de la pièce qui lui était réservée. Il referma la porte derrière lui et s’assit sur son lit. Il eut à peine le temps d’observer la fenêtre qu’il entendit des pas dans les escaliers. La porte de la chambre s’ouvrit, laissant entrevoir le tavernier.

- Oh, pardonnez-moi messire, s’excusa-t-il. Je… Je voulais commencer à faire le ménage ici, je ne savais pas que vous étiez là… Eh bien, je reviendrai, encore pardon.
Liam lui sourit. Il n’était cependant pas dupe quant aux intentions de l’aubergiste. La porte se referma d’un claquement sec, et le jeune garçon entendit un cliquetis dans la serrure. Comme il l’avait deviné plus tôt, le tavernier venait de fermer sa porte à clé.

Liam ne perdit pas une seconde. Il se leva prestement et alla se positionner près de la fenêtre. Il leva le battant de bois qui la fermait, et passa la tête à l’extérieur. Le sol était tout proche, et les pierres du mur offraient des prises plus que faciles pour entreprendre une désescalade. Liam passa ses jambes dans l’encadrement de la fenêtre et s’assit sur le rebord, alors qu’il se pliait en deux pour passer le haut de son corps. Il se retrouva bientôt assis sur le rebord, à l’extérieur. Sans même prendre la peine de refermer le battant, il se décala et s’accrocha aux pierres qui constituaient le mur. Il put facilement positionner ses pieds et ses mains grâce aux pierres qui ressortaient, et se laissa lestement tomber au sol. Il rabattit la capuche de sa tunique sur sa tête et s’élança.

Le jeune homme contourna le bâtiment par le gauche, côté le plus court pour arriver face à l’entrée. La taverne était située au bord de la route. De l’autre côté de cette dernière, juste en face de l’auberge, s’étendaient un petit surplomb d’herbe touffue et quelques arbres. Collé contre la paroi du bâtiment, Liam regarda furtivement sur les côtés pour vérifier que personne ne se trouvait là. Par chance, comme la nuit était déjà bien avancée, les lieux étaient déserts. Le garçon s’élança et traversa la petite rue. Il sauta sur le surplomb, et s’enfonça un peu dans la végétation, se cachant parmi les arbres et les fougères. Il se tourna face à l’auberge et attendit.

Liam n’eut pas à patienter très longtemps. Au bout d’une dizaine de minutes, des bruits sourds se firent entendre dans le bâtiment. Soudain, la porte s’ouvrit à la volée, inondant la petite rue de lumière. Liam se baissa un peu plus même s’il savait qu’on ne pouvait le repérer. Le pirate barbu s’avança en premier en descendant les trois marches de bois qui menaient à la porte de la taverne, bientôt suivi par ses deux compagnons, qui portaient chacun le pêcheur par un bras. Le pauvre homme regarda en face de lui, dans la direction de Liam. Pendant une fraction de seconde, ses yeux se plissèrent, et Liam crut qu’il l’avait repéré. Mais l’homme détourna les yeux. Le barbu, qui tenait dans sa main gauche une cagette remplie de provisions certainement volées à l’instant, somma ses compagnons de se remuer, par ce qui ressemblait plus à un grognement que des paroles. L’étrange quatuor se mit alors en marche. L’auberge se situant pile à l’entrée du petit village, ils prirent la direction qui sortait, leurs pas résonnants dans la nuit, tandis que les pieds traînants du pêcheur frottaient le sol.

Toujours caché au bord de la route dans les fourrés, Liam prit la même direction. Il restait à leur niveau, mais veillait à rester dissimulé et silencieux. Il les suivit ainsi jusqu’à ce qu’il juge être à assez bonne distance du village côtier. Il dégaina alors sa dague avec sa main droite, et prit son petit couteau dans la gauche. Il s’arrêta, laissant volontairement ses proies prendre de l’avance. Il saisit un caillou qui se trouvait au sol, et le lança en avant, du côté opposé. Dans la nuit silencieuse, la pierre résonna sur les pavés, et la petite troupe s’immobilisa immédiatement. Le pirate barbu regarda ses camarades, puis leur fit signe de rester en place. Il s’avança vers là où le caillou était tombé. Sans perdre un instant, Liam sortit des fourrés en bondissant. Il percuta de plein fouet le pirate qui tenait le bras droit du pêcheur, et, alors qu’il tombait, il lança son petit couteau dans la direction du second pirate. Il l’atteignit à l’épaule, et le colosse hurla de douleur en lâchant le bras gauche du pêcheur. Liam tomba à terre, et effectua une roulade pour se remettre aussitôt sur pied.
-Fuis ! cria-t-il à l’intention du pêcheur. Va-t-en, tout de suite, je m’occupe d’eux !

Liam sentit une force lui presser le cou et le soulever de terre. Le troisième pirate venait de lui passer le coude autour du cou, et allait à présent le lui briser. Haletant, tout en donnant en vain des coups de coude dans le ventre de son agresseur, Liam vociféra à nouveau de toutes ses forces :
- Mais t’attends quoi ? Va-t-en !
Mais le pêcheur restait sur place, comme figé, bien que plus rien ne le retienne de courir. Le pirate que Liam avait percuté se releva, et le second arracha la lame de son épaule en hurlant, avant de la laisser tomber par terre. Cependant, étrangement, ils ne firent rien pour attraper le pêcheur. Toujours en train de se débattre contre la force colossale qui le maintenait en l’air, Liam sentait ses forces faiblir, et lâcha sa dague. Soudain, aussi improbable que cela puisse paraître, le pêcheur se mit à sourire, puis à rire.
- Tu ne croyais quand même pas que tu allais vaincre ces trois hommes, mon garçon ? demanda-t-il tout en s’esclaffant.
Liam, incapable de répondre tant il suffoquait, ouvrit les yeux et la bouche d’étonnement. Le pêcheur se mit à rire de nouveau.
- Et tu pensais que tu allais me sauver ? Comme c’est aimable de ta part ! Mais sache que tu n’as pas besoin de me sauver de mes propres hommes ! cria-t-il tout en se rapprochant de Liam. C’est dommage, ton plan aurait pu être bon. Mais tu es trop prévisible, et ta discrétion… N’en parlons pas. Mais le pire, c’est que tu pensais sincèrement que tu allais battre mes trois hommes ? Tu as voulu jouer au plus malin, te faire passer pour un faible… Seulement un faible, armé, portant la tenue des Assassins de surcroît… Il y a plus discret… Alors certes, l’idée de faire croire que tu es soumis pour mieux surprendre était une bonne idée, ce n’est pas moi qui vais te dire le contraire… Seulement retiens bien ceci : personne ne sait mieux tromper les apparences que moi ! C’est d’ailleurs pour ça que les gens m’appellent… l’Ombre des mers !
Les poumons vides, la tête lui tournant, Liam perdit connaissance, et tout devint noir.

Je corrige pas

Bonne chance au correcteur

Ben il est pas obligé de tout faire d'un coup hein Mais y a carrément moins d'activité qu'avant ici

Vous voulez même pas lire un peu, sans corriger ? Juste le début !

Puis je faire un perso ?

Juste un perso?

Si tu compte participer au RP tu peux en tout cas

Nathar je lirai peut être un peu plus tard