Après avoir testé la version E3 de PES 2014, j’ai été de nouveau invité chez KONAMI pour essayer une version beaucoup plus avancée pour pouvoir émettre un avis comparatif quant à ces deux démos.
Comme les hommes ponctuels que nous sommes (parce que j’étais accompagné d’un ami), on arrive les premiers là-bas. Et cette fois-ci, on a le droit à la vidéo de présentation ainsi qu’une explication des nouveautés du jeu, vous verrez tout ça un peu plus bas.
Une fois la vidéo finie, on lance directement la démo et on découvre le nouveau design du menu, à la verticale et aux couleurs du Bayern. Classique et classe selon moi. 
J’avais oublié de le préciser dans mon précédent compte rendu, mais il existe maintenant un 3eme « mode » pour les passes et les tirs : le mode avancé. Dans ce mode, un indicateur visuel apparait à l’écran à chaque fois que l’on effectue une passe/tir et honnêtement, ce n’est pas très beau, un peu à l’image de la courbe sur les coup-francs. Il semblerait que dans ce mode l’utilisateur sera à même de mettre l’effet souhaité au ballon, mais ça reste à confirmer.
Dans cette version il y a deux sélections nationales qui font leur apparition : l’Allemagne et l’Italie. On choisit tous les deux une équipe et on lance le match !
Première chose que l’on remarque, c’est qu’il y a désormais aucune baisse de framerate et que la présentation est fluide ! Peu après, on voit Buffon et sa barbe parfaitement détaillée et on en reste sans voix. Bouche bée même, car le Fox Engine encore une fois nous montre une qualité visuelle qui en est presque artistique ! L’art, ça se contemple avec les yeux, et en silence. 
Pendant toute la minute de présentation c’était le silence, et cela sonnait comme un hommage à la fin de l’ancien moteur de jeu, des erreurs du passé et tout ce qui va avec. Mais surtout comme la renaissance d’un challenger qui peine à se faire une place dans le tableau des ventes, derrière ce terrible monstre marketing qu’est EA. Bref, désolé si je m’égare, c’est l’émotion !
Comme je l’avais fait précédemment, je vais commencer par énumérer les points noirs qui m’ont marqué durant ces heures de jeu :
- L’arbitre a entendu nos critiques, et n’est plus du tout généreux. Au contraire, il lâche maintenant des cartons à tout-va pour un oui ou pour un non. Il ne connait plus l’avantage : même si un joueur, en position de but, reçoit une passe millimétrée de son coéquipier, si ce dernier est bousculé après la passe (même un petit peu), il y aura faute.
J’ai dit « les points noirs » ? Excusez-moi. C’est le seul gros défaut notable de cette version car tous les points négatifs de l’ancienne ont été corrigés !
- Les gardiens sont maintenant très bons
- Presque plus de latence au niveau de la réactivité des commandes
- Les défenseurs sont très bien alignés (même si il leur arrive toujours parfois de perdre leur âme)
- Les passes sont moins « manuelles » bien qu’elles ne soient plus téléguidées pour autant.
Oui, KONAMI écoute les testeurs et les fans et c’est une très bonne chose !
Parlons maintenant gameplay. La stratégie de jeu jouera un rôle très important dans ce prochain opus. C’est fou toutes les possibilités tactiques qu’on a désormais. A l’image du football américain et des « tracés » établis par les entraineurs, on peut prédéfinir des tactiques à mettre en place dans une zone du terrain bien définie et l’activer en plein match et ainsi créer des combinaisons pour déstabiliser l’adversaire ! Le Team-Play, c’est sous ce nom barbare que se cache un moyen légitime de terrasser un Real Madrid, avec une équipe beaucoup plus modeste par le biais d’une stratégie en béton. Néanmoins, il faudra garder une certaine cohérence avec le style de jeu « de base » de l’équipe choisie !
A noter aussi qu’il est maintenant possible, sur une phase de six mètres, de faire avancer/reculer sa ligne défensive en fonction de la situation du match.
J’ai enfin pu voir ce que donnait le heart, et c’est tout simplement bluffant. Je ne pensais pas que c’était aussi prononcé… on ressent vraiment les humeurs du « 12eme homme » et le soutien qu’il apporte à l’équipe ! On était menés par 3 buts d’écart, et d’un coup nos joueurs se donnaient à fond et faisait un maximum d’effort pour presser, récupérer le ballon et marquer rapidement. Au final on a réussi à marquer 2 buts, du grand art !
KONAMI a aussi fait un gros effort sur les latéraux : j'ai vu un Lahm monstrueux courant sur tout son couloir pendant 90 minutes, une vraie bête !
Un autre point qui a changé, c’est les penaltys et les coup-francs. En effet, un peu comme dans FIFA il y a maintenant un marqueur (que l’on peut activer, ou désactiver si on joue à plusieurs en local) qu’il faudra déplacer pendant que le joueur effectue sa course. Ce qui est très impressionnant, c’est la panenka : ce n’est plus un plat du pied grotesque, c’est une vraie panenka ! Que l’on peut faire au milieu, à gauche ou à la droite d’un Buffon qui aura l’impression de revivre un chapitre de sa coupe du monde 2006.
Moi qui suis un très grand fan des gestes techniques, j’ai eu la curieuse impression qu’il y avait moins tricks réalisables. C’est surement qu’une impression, mais j’ai été frustré de réaliser qu’en maintenant le stick droit, et en maintenant la flèche arrière, Neymar ne faisait plus passer le ballon au dessus de sa tête d’un contrôle orienté magique. J’espère réellement que ça sera intégré dans la version finale. Sinon, dribbler est encore plus jouissif avec des joueurs de renommé comme Özil par exemple avec lequel j’ai mis un magnifique petit pont à notre ami Chems. Joga bonito !
Au risque de me répéter, je tiens quand même à rappeler que cette sensation de découvrir un nouveau jeu et d’être totalement perdu est omniprésente ! Au même titre, cette sensation de découverte de l’inconnu, alors que c’est PES, est omniprésente aussi et ce n’est pas pour nous déplaire.
A la suite de plusieurs parties en 2vs2 avec Chems, Kurt (qui nous ont plombé 5 buts), neiji_2010 et rs4baby on a tous prit notre pied comme jamais : ça criait, s’agitait dans tous les sens et c’est exactement ces moments là qui ont fait que j’ai cet amour inconditionnel pour PES. On était presque une quinzaine et c’était le feu partout, et je pense que les soirées pizza entre pote devant PES seront bien plus fantastiques que ce que je peux imaginer.
Alors mes amis, faisons vraiment cette minute de silence car l’ancien PES est mort. Et tel le phénix qui renait de ses cendres, il a donné naissance à ce bijou vidéo ludique qu’est PES 2014.
En conclusion, je confirme mes dires et ceux de plusieurs testeurs car c’est une réelle simulation de football. Tout ce qui est impossible à réaliser en vrai, est impossible à réaliser dans ce jeu. Pardon EA mais ce fameux slogan est plus approprié à PES maintenant :
"If it's in the game, it's in the game"
Bref, j’ai joué à PES 2014. 
