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LEGO Le Hobbit

Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra
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Niveau 10
07 juin 2014 à 10:07:06

Ah je me disais bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas :hap:

En fait j'essaie de faire comme un résumé wiki de la biographie d'un personnage fictif tiens :hap:

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Niveau 10
10 juin 2014 à 13:11:52

Petit up.

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Niveau 10
14 juin 2014 à 19:30:36

Chapitre 20 : La plus grande des unions.

Loghain Nagran dirige un énorme navire qui traverse les flots sans difficulté : le capitaine de la flotte de Vauvord, sur son bateau, ne rencontre aucune difficulté. Pour diriger cette même flotte, son propre bateau a changé de position au fil des mois de voyage : au départ, afin de se représenter, il a placé son navire devant, mais à présent, il préfère avoir la vue sur tous les bateaux et ils sont pile au milieu afin de gérer ceux de devant et de derrière. Loghain est fier de lui car il mène avec lui des centaines de navires parés à une guerre destructrice : un conflit territorial, la raison la plus légitime d'une guerre selon lui. Et au fur à mesure qu'ils se rapprochent, les soldats, les hommes et femmes d'équipage et les autres membres du bord commencent à s'impatienter mais Loghain, lui, est chaque jour plus enthousiaste, car il sait que chaque jour qui passe, la flotte se rapproche de son objectif. L'hiver touche à sa fin et pendant cette saison, les hommes d'équipage sont beaucoup restés à l'intérieur afin de ne pas être touché par le froid. Trois mois se sont écoulés depuis que les troubles intérieurs de Déra ont été résolus. Dans sa cale entièrement construit en bois, Loghain est assis sur une chaise, en face d'un bureau qui comporte de nombreuses cartes et de parchemins éparpillés. Il joue à un jeu de plateaux avec un de ses hommes d'équipage : il est rasé, d'âge moyen vêtu de cuir bouilli et chaussé de bottes humides.

L'homme : C'est à votre tour, capitaine.

Loghain se gratte la barbe qu'il a laissé pousser ces derniers mois, ne désirant pas s'encombre d'accessoires inutiles. Après avoir réfléchi, il fait avancer son pied. Sa stratégie de jeu met son homme en position de faiblesse.

L'homme : Ah ! Je n'avais pas prévu ce coup !

Loghain : Il faut prévoir tous les coups. Je croyais que vous aimiez bien ce jeu.

L'homme : Oui, je l'aime bien, capitaine, mais on peut aimer un jeu sans être fort à ce jeu, non ?

Loghain : Vous l'avez donc pris pour vous divertir ?

L'homme : Le voyage est long. Depuis combien de mois sommes-nous en mer ?

Loghain : Sept mois approximativement, quelques-uns s'occupent de compter les jours.

L'homme : Sept mois ? N'aviez-vous pas prévu une demi-année, capitaine ?

Loghain : J'y étais allé en environ six mois, la dernière fois mais les circonstances étaient différentes. Une mission d'infiltration n'est pas du tout la même chose qu'une invasion.

L'homme : Pour sûr. Mais c'est juste que malgré les quelques escales que nous avons accomplies, nous commençons à manquer de nourriture. Je pense que nous sommes partis trop vite, quelques semaines ne suffisent pas pour déplacer une grande armée sur la mer.

Loghain : Pourtant, j'ai réussi. Je ne peux pas imaginer Déra une seule seconde aux mains de ces barbares. Nous devons sauver ce pays.

L'homme : Je n'en doute pas, je dis juste que j'espère que nous serons bientôt arrivés car là, nous devons nous serrer la ceinture.

Loghain : Nous sommes des hommes de la mer. Manger un poisson cuit une fois par jour me suffit amplement, mais je suppose que ce n'est pas le cas de tout le monde.

Sans réfléchir, l'homme d'équipage saisit un autre pion et le pose quelques cases plus loin. Par réflexe, le capitaine se débarrasse de ce pion.

Loghain : Vous voyez ? Le pion était trop mis en avant. Ca a causé sa perte.

L'homme : Dois-je y voir une certaine signification ?

Loghain : Si j'ai placé notre bateau au milieu de la flotte il y a deux mois, ce n'est pas pour rien. Me mettre au devant de la scène me causerait du tort. Pour ma part, j'ai placé toutes les personnes qui méritaient d'être en sécurité au milieu.

L'homme : Notre roi est devant.

Loghain : Le roi de Ronône et le prince et la princesse de Taragne aussi. Où est le souci ?

L'homme : Leur vie est censée être plus importante que la nôtre.

Loghain : Oh, mais c'est eux qui ont insisté pour rester là. Ils veulent être aux premières loges lors de l'invasion. Ils veulent découvrir Déra

Ils sont interrompus au beau milieu de la partie et de leur discussion : juste après que le navire ait largement chaviré, la porte s'ouvre et c'est la cousine de Loghain, Leane, qui s'est visiblement installée sur ce bateau lors d'une escale, qui fait irruption.

Loghain : Oh, ma tendre cousine, quel bonheur de te voir !

Leane : Je dois te parler maintenant. Ta partie peut atteindre.

Loghain : Ce n'était juste qu'un divertissement, si tu trouves de quoi m'occuper, aucun souci !

Leane : Ce n'est pas une occupation. D'ici peu, nous allons arriver à Déra.

Loghain : Vraiment ? Je te suis.

En peu de temps, la cale de Loghain. Il s'habille d'une petite veste, fait sortir l'homme d'équipage et fixe le bureau sans attention. Il prend ensuite la main de Lean, la reluque un peu : il s'aperçoit qu'elle a opté pour une légère armure de cuir plutôt qu'une tenue de marin, un signe qui ne trompe pas : ils vont bientôt accoster dans les terres. En remontant vers le pont, ils voient et saluent quelques soldats qui boivent dans une autre salle allumée par des chandelles : ils sont en train de boire pour se porter chance, vidant les tonneaux et remplissant leurs chopes. De leur côté, le capitaine et son amante grimpent les escaliers et parviennent sur le pont. Ils prennent une bouffée d'air frais et se placent de part et d'autre afin d'admirer à une nouvelle occasion : des escaliers mènent à une plateforme à l'arrière du bateau et un mât dit "de Chatorol", ville septentrionale Vauvordienne où se mât a été construit pour la première fois, pointe vers l'avant. A l'aide de la proue, un marin guide le navire à travers le vent et les marées, se situant juste devant le mât où s'élève la voile carrée. Cependant, l'attention de Loghain n'est pas porté sur l'arrière de son navire mais bien sur l'avant. Sur le pont, la vie s'organise et en parcourant ce même pont avec Leane, le capitaine surveille chacun de ses membres d'équipage. A sa gauche, deux pêcheuses remontent un filet : elles sont parvenus à pêcher un banc de poisson.

Loghain : Tu vois, nous ne manquons pas de provisions ! Heureusement que vous êtes là !

Une pêcheuse : Ca n'a pas été facile de les pêcher. Plus on avance, moins il y a de poissons.

Loghain : Même les poissons ne veulent pas s'approcher de ce pays maudit.

L'autre pêcheuse : Un pays maudit ? Il ne faut pas exagérer, voyons.

Loghain : Dites, est-ce que vous savez vraiment où on va ?

Leane : J'espère que oui et sinon, c'est ta faute, Loghain. Il ne fallait pas emmener n'importe qui.

Loghain : Ce n'est pas moi qui les ai emmenés, c'est mon ami Rodolphe qui a considéré que nous avions besoin de pêcheurs car nos provisions ne suffiraient pas. Il avait raison.

Leane : Elles vont être tuées à l'approche de l'invasion.

Loghain : Nous avons tous prévu que ceux qui ne pouvaient pas se battre attendront que nous ayons pris la partie nord de Dagoni avant de quitter le bateau. Dans le cas échéant, quelques épées émoussées doivent bien traîner sur le bateau.

Leane : Et où il est, Rodolphe ?

Loghain : Mort d'une infection un mois avant que tu sois venue sur ce bateau.

Leane : Dommage. C'était un homme fort sympathique.

Loghain : Et il n'est pas mort en vain.

Comme quelques hommes s'approchent du bord, Loghain leur dit :

Loghain : On vient de pêcher votre repas ! Rapportez ça à l'intérieur !

Les hommes s'empressent d'obéir à l'ordre de leur capitaine et bientôt, ils sont une dizaine à transporter cette quantité de petits poissons piégés dans la mer parce qu'ils ont eu le malheur de nager près de la surface. Ce faisant, Loghhain contourne le grand mât puis se place à l'avant du bateau, sa cousine l'attrape par le bateau.

Loghain : A présent, dis-moi : voulais-tu que nous fassions une petite balade sur le pont ? L'odeur du poisson empeste, ici.

Leane : C'est l'odeur de la mer. Remarque, peut-être que tu as passé tellement de temps en mer ces derniers mois que tu n'en peux plus.

Loghain : C'est peut-être ça. Cela dit, mes différents voyages n'auront pas été vain. Lorsque je détruirai l'association d'Unukor, et les autres d'ailleurs, je m'en souviendrai.

Leane : Et après l'invasion ? Que ferons-nous ?

Loghain : Oh, ça va être long. Réparer les dégâts, faire prêter allégeance à l'ancien peuple de Déra, rattacher cette île à notre patrie. Pour mes bons et loyaux services, Gadan et Tordin auront intérêt à me confier des terres.

Leane : Lesquelles te plairaient ?

Loghain : Bonne question. Je veux bien voir la tête coupée de mes anciens camarades, mais je n'ai guère envie de prendre leur place. Haeli me plairait bien : ce royaume a une grande superficie, des paysages variés et de belles terres à exploiter. Le seul souci est que ce royaume est le plus barbare des trois, enfin, ce n'est pas grave. Dis-moi plutôt, pourquoi m'as-tu emmené ici ?

Leane : Il te suffit de regarder.

Loghain s'élève jusqu'au bord du bateau. La principale vision qu'il a demeure la vue des autres bateaux, aussi bien ceux que de son royaume que ceux des autres. Loghain aime beaucoup le symbole qui figure sur les voiles de ces bateaux : un faucon noir sur un fond rouge, qui peut porter beaucoup d'interprétations, en revanche, le symbole de Taragne, qui n'est même pas situé dans le même pays que le sien, est une simple croix courbé sur un fond rouge, rien de bien folichon, selon le capitaine. Finalement, il se dit qu'il se moque de ces bannières qui ne sont que des symboles.

Loghain : Je vois les bateaux.

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Niveau 10
14 juin 2014 à 19:32:15

Leane : Parce que tu portes ton regard sur les côtés et non devant.

Loghain : Tout à fait, j'ai décidé de me placer au milieu de la flotte, comme tu le sais.

Leane : Regarde l'horizon.

Loghain s'exécute et par delà la mer, par delà les nuages, une vision lui apparaît.

Loghain : Est-ce que je rêve où les terres paraissent de moins en moins lointaines ?

Leane : Voilà ce que je voulais t'annoncer : nous arriverons d'ici trois semaines, notre roi Gadan m'a envoyé une lettre pour le confirmer.

Loghain : Fantastique ! Je ne t'ai pas fait venir dans ce bateau il y a deux mois pour rien !

Leane : Je voulais venir ici. Tu me manquais trop. Je ne voulais pas être séparée de toi jusqu'à la fin de la guerre.

Loghain : Moi non plus. Heureusement qu'il y a eu cette escale car en plus de servir à ça, nous avons pu avoir des provisions supplémentaires. En fait, qu'en est-il de la lettre qui a été envoyé à Tordin ?

Leane : Nous n'avons pas reçu de réponses.

Loghain : Alors, tout se passe bien, Dagoni est contrôlé jusqu'à notre arrivée. Et si nous prenons Dagoni, le reste suivra automatiquement.

Leane : Ils ne pourront rien face à nous. J'ai confiance.

Loghain : Moi aussi, j'ai assez attendu pour tout. Plusieurs années de ma vie ont été gâchées à cause de ce misérable pays. Dès qu'il sera remis sur le droit chemin, j'espère bien en prendre le contrôle. Instaurer des nouvelles lois, ce serait bien. Nous pourrons ainsi nous marier.

Leane : Enfin !

Avant de s'éloigner du pont, Loghain ajoute :

Loghain : Tu sais, l'histoire dit que la première ère qui a duré plus de 1500 ans s'est achevée lors de la conquête de Déra. Que ce soit une île, un pays ou un continent, c'était une terre promise, car nous pensions que seule le vieux continent était habitable à long terme. Je crois qu'en cette année de grâce 310, ma chère, nous allons pouvoir assister à la fin de cette deuxième ère par la reconquête de Déra, j'ai tellement hâte.

Sur ces mots, Loghain embrasse sa cousine, puis ils retournent vers le milieu du pont tous les deux. Ils profitent du beau temps qui revient ainsi que de l'air ambiant. Joyeux, ils subissent et adorent la sensation de naviguer sur la mer. D'ici peu, ils savent qu'ils arriveront à Déra par Dagoni, il y aura un retour de force dans ces terres. Autrefois, les hommes du vieux continent étaient venus pour explorer Déra, à présent, ils sont venus pour conquérir Déra.
A Déra, trois mois de rassemblements ont été nécessaires pour unifier les armées, la plus difficile ayant été celle d'Haeli. Au final, c'est même celle d'Unukor, qui fut autrefois fortement réduite, qui s'est rassemblée le plus vite. Pour Graef et Haeli qui ont subi beaucoup de pertes au sein de leur armée, ça a été plus délicat. Beaucoup de personnes ont été recrutées, ont reçu un bref entraînement et ont pris les armes. Pour le royaume de l'est, certains mages de la secte prisonniers sont évoqués quant à leur participation dans ce conflit. Pour le royaume du sud, tous les combattants que Snekor avaient constitué n'ont pas été abandonné et leur participation à la guerre n'est plus à en douter. Parmi les assassins survivants, ils se sont scindés en deux groupes : les uns ont suivi le maître de la confrérie d'Unukor et les autres ont suivi Haldir, dernier lieutenant de Snekor honteusement oublié jusqu'à la prétendue mort de ce dernier, ils ont été, par ailleurs, capturés et ont accepté leur sort : pendant les trois mois d'hiver, ils ont rejoint l'armée et Haldir figure parmi les archers. L'assassin ne voulait en aucun cas trahir son maître, quoiqu'il ait pu penser et d'une manière ou d'une autre, il compte bien faire perdurer l'ordre des assassins. Pour cela, il doit être patient. Selon les rumeurs, tous les enjeux se joueront à la bataille qui aura lieu d'ici peu à Dagoni. En attendant, il s'entraîne pour se battre à l'armée avec ses quelques camarades encore en vie et les soldats. Ces derniers ne détestent que les assassins ayant détruit leur ancienne base désormais réparée et assassiné leur ancien commandant en chef maintenant remplacé et Haldir a juré que seuls deux assassins ont commis ce massacre : Nost et Tira, morts depuis quelques mois maintenant. Haldir fait tout pour rester en vie avec ses quelques amis qu'il lui reste, mais rien ne peut remplacer ses anciens camarades : Aero Nastaroth, Nost, Tira, Jercin, Diker, Luder, Hiden, Thele et surtout son maître Snekor. Alors qu'on a douté de sa loyauté lors des derniers instants des duels, Haldir a bien l'intention de se battre pour eux. Pour l'heure, il se contente de s'entraîner pour cette armée qu'il déteste tant au nom de la survie. Un entraînement simple l'attend en cette milieu de journée, simple et toujours efficace : tirer des flèches sur une cible. En l’occurrence, la cible est à une cinquantaine de mètres de sa position, accrochée à un chêne fleurissant près de la nouvelle base quasiment entièrement en pierre. Des soldats l'entourent, curieux, certains s'entraînent, d'autres regardent les entraînements, ils ont toutes les armes à leur disposition. Après avoir tiré cinq flèches, l'arc d'Haldir est complètement détendu et tous ses projectiles ont atteint le centre de la cible, alors qu'il avait les yeux fermés bien que ce soit le but. Il range son arc et lance quelques regards au soldat. Il souhaite leur montrer qu'il n'est pas leur allié dévoué mais qu'il souhaite quand même se battre à leurs côtés.

Haldir : J'ai fini mon entraînement, au suivant.

Quand Haldir s’époussette les mains, il aperçoit quelques soldats qui se rapprochent. Il semblerait que un tout nouvel armement soit arrivé à Haeli de tel sorte à différencier chaque armée. En l’occurrence, les soldats de l'armée d'Haeli sont équipés d'armure de plates et de bronze et certains sont coiffés d'un heaume pointu. De plus, contrairement à ce que les assassins pouvaient croire, leur armement a aussi évolué : les haches est l'arme la plus présente et les masses d'arme et les marteaux de guerre sont également présents : il semblerait que le nouveau commandant en chef souhaite revenir aux ancienne traditions d'Haeli. Celui-ci est un homme robuste et vétéran de la soixantaine qui vient de rassembler ses soldats afin de les faire s'affronter, probablement dans le but de voir leur niveau. Ils forment donc un cercle, leurs armures lourdes empêchent beaucoup de déplacement et deux soldats en armure de bronze s'affrontent : un porte une hache d'armes, l'autre un marteau de guerre. Le bruit des armes résonne sur toute cette place où seul l'herbe n'est pas mêlé avec la pierre. Le cercle formé finit par se déchirer, car les deux soldats portent des coups qui ont tellement d'impact que les soldats préfèrent reculer pour ne pas être touchés. Après plusieurs attaques, le marteau de guerre tombe et son porteur tombe en arrière, clamant pitié. D'un geste de la main, le vieux commandant en chef, ami de l'ancien, nommé Renet Tarion, fait un geste de la main pour que le soldat portant la hache s'arrête.

Renet : Ce n'est pas encore ça. Vous devez vous entraîner plus vite !

Le soldat vainqueur : Je me suis bien débrouillé, commandant, non ?

Renet : Toi, oui, pas lui.

Le soldat vaincu est relevé par le soldat vainqueur qui le prend par la main couvert par un gant solide.

Le soldat vaincu : Je suis désolé, chef ! Il faudrait encore que je m'entraîne ! J'ai rejoint cette armée il n'y a pas longtemps, vous comprenez ?

Renet : Comme beaucoup d'entre vous. Il n'empêche que Shanarie Pnow et son association compte sur vous. Vous êtes l'infanterie et vous irez en première ligne.

Le soldat vaincu : Ils vont nous laisser nous battre en première ligne ?

Renet : Il n'y aura pas seulement une première ligne. N'avez-vous jamais appris comment on reprend une ville ? Nous avons besoin de toutes les personnes sachant se battre. Parce que nous devrons attaquer et nous défendre.

Le soldat vaincu : Et ces envahisseurs, quelle est la taille de leur armée ?

Renet : Selon nos informations, ils sont bien déterminés à reprendre leurs terres. Leur armée doit être gigantesque, plusieurs milliers de combattants au moins.

Le soldat vaincu : Nous sommes donc foutus !

Le soldat vainqueur : Allons, ne sois pas si pessimiste.

Renet : Nous sommes foutus si et seulement si tu considères que nous le sommes. Nous ne pouvons pas gagner si nous considérons déjà que nous avons perdus.

Le soldat vaincu : Je ne connais pas le vieux continent mais je suis sûr qu'ils sont bien plus nombreux que nous !

Renet : Eh bien, aux dernières nouvelles, je sais qu'il y a plusieurs royaumes qui vont prendre part à cette invasion.

Le soldat vaincu : Vous voyez !

Renet : Mais pour te rassurer, je peux te dire qu'ils doivent avoir un nombre limité de bateaux. Il faut plusieurs mois pour voyager d'un continent à l'autre et nourrir et faire vivre des soldats pendant tout ce temps-là, en plein dans les mers, ce n'est pas facile.

Le soldat vaincu : Nous ne gagnerons pas, commandant. Nous n'allons que les retarder et verser le sang inutilement. Peut-être que nous ferons mieux de jeter les armes.

Renet : Les soldats ne sont pas formés pour être des lâches !

Le soldat vaincu : Alors, nous sommes formés pour mourir ?

Renet : Oui !

Le soldat vaincu : Je ne veux pas mourir pour un pays vieux d'à peine 300 ans !

Le soldat vaincu, en pleutre qu'il est, bouscule quelques soldats avant de s'éclipser. Déçu de ce jeunot, Renet poursuit :

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Niveau 10
14 juin 2014 à 19:33:37

Renet : Je ne veux pas de pleutres dans mon armée ! Est-ce compris ?

Les soldats ne répondent rien.

Renet : Ecoutez-moi, je sais que la situation paraît désespéré. Mais ne l'était-elle pas aussi au moment où les assassins ont pris le pouvoir ? L'armée a quasiment été détruite, nous avons été obligés de nous réfugier dans l'association où nous pensions que nous avions plus de compte à rendre depuis la guerre. Et pourtant, grâce à quelques champions, la situation a été retourné. Nous savons qu'ils sont bien plus nombreux que nous, et pourtant, l'espoir subsiste. Le mal ne triomphera pas !

Le soldat vainqueur : Et pourquoi, dans cette histoire, ils représenteraient le mal et nous le bien ?

Renet : Tout simplement parce que nous souhaitons juste défendre notre patrie.

Le soldat vainqueur : Nous avons des ancêtres en commun. Cette guerre n'a aucun sens.

Renet : Nous n'avons pas le choix. Chaque peuple aurait pu se contenter de ses terre, mais cela s'est passé ainsi.

Une sergente : Commandant, vous avez l'air bien motivé.

Renet : J'ai reçu une lettre de Shanarie Pnow. Elle a envoyé, vous vous souvenez, il y a cinq jours, son lieutenant Garulf Melm afin qu'il vérifie l'état de nos troupes. Ils ont conclu que nous étions prêts à partir. Divers négociations ont été faites entre chaque royaume et nous avons rendez-vous à un point central du sud de Dagoni. Tenez-vous le pour dit, nous partons d'ici trois jours !

Trois jours, Haldir n'a plus à entendre que trois jours avant que sa situation s'améliore. D'un côté, il faudra sûrement plusieurs semaines pour parvenir à Dagoni mais rester dans cette base de pierre morose, à écouter le cliquetis des armes à longueur de journées et à fréquenter des personnes qui sont ses ennemis naturels le déplaît assez. Le discours mitigé du commandant en chef, il l'a écouté en cachette et accoutré d'une armure légère comme tous les siens en ces lieux qui ne vaut pas l'équipement des assassins, il s'appuie contre un mur. Un de ses camarades, du même âge que lui, s'approche, dégaine sa dague et l'enfonce contre le mur. Là, Haldir constate que l'acier est définitivement plus solide que la pierre.

Haldir : La vue du sang te manque tant que ça ?

L'assassin : Haldir, aucun de nous n'aime rester ici. Pourquoi nous ne nous échappons pas ?

Haldir : Peut-être parce que nous deviendrions des fugitifs.

L'assassin : Nous avons toujours été des fugitifs. Allez, qu'est-ce qui t'empêche de reformer l'ordre des assassins ?

Haldir : Ce n'est pas possible. Pas ici. Ce royaume n'est pas prêt pour être dirigé par l'ordre des assassins. Il est trop neuf, si je puis me permettre.

L'assassin : Insinues-tu que nous pourrions le refonder ailleurs ?

Haldir : Je pense juste qu'intégrer l'armée nous a permis de survivre ainsi que de nous donner une chance de participer à la guerre dont la bataille principale se déroulera à Dagoni. J'aimerais voir à quoi cette ville ressemble maintenant.

L'assassin : Les envahisseurs arriveront sûrement sur des bateaux...avec des canons ! La ville entière en paiera le prix. Ce n'est pas une place pour les assassins.

Haldir : Nous savons nous battre. N'est-ce pas suffisant ?

L'assassin : Nous ne serons les alliés de personne.

Haldir : Ce qui rendra les choses encore plus intéressantes.

L'assassin : Nous risquerons notre vie !

Haldir : Nous sommes la mort. Nous donnerons donc la mort.

L'assassin : Et si nous perdons notre vie ?

Haldir : C'est le destin de n'importe qui, aussi celui des assassins, je le crains. Mais personnellement, je pense que je ressentirai tellement de frissons que je n'aurai pas peur.

L'assassin : Et tu penses que nous aurons un rôle à jouer ?

Haldir : Absolument pas, c'est ça le plus intéressant. Nous serons totalement imprévisibles.

L'assassin : Je ne suis pas du même avis que toi.

Haldir : Pense comme tu veux. Mais sache une chose : nous partons dans trois jours. Tu fais partie de mes derniers alliés et d'une manière ou d'une autre, je compte rétablir l'honneur de Snekor et de tous les siens.

L'assassin : Avant de mourir, il n'avait plus confiance en toi.

Haldir : Il m'a pourtant formé ! Il a tellement été touché par la mort de Nost et Tira qu'il pensait qu'il n'avait plus personne ! Moi, j'étais là !

L'assassin : Peut-être que tu ne représentais plus rien à ses yeux.

Haldir : Pourquoi ? Je me suis battu à ses côtés ! J'ai assassiné pour lui ! J'étais fidèle à sa cause ! Je m'étais proposé comme champion, mais à la place, il a sacrifié des assassins inutilement !

L'assassin : Tu es donc déçu ?

Haldir : Pourquoi je ne le serais pas ? Chaque jour, je m'interroge sur comment Snekor m'a considéré juste avant sa mort. Cela hante mon esprit...

L'assassin : Jusqu'au bout, nous nous sommes battus avec lui.

Haldir : Ils étaient trop nombreux, à la salle des trônes. Nous n'aurions pas pu les vaincre. Crois-moi, même si j'étais caché, j'ai souvent essayé de tuer Shanarie et ses alliés en perçant leurs crânes de mes projectiles mais je n'ai touché que des personnes que je ne connaissais pas.

L'assassin : Je comprends que tu vises plus haut, désormais.

Haldir : Comme je l'ai dit, je vais rendre honneur aux assassins. Et tant pis si je ne suis qu'une fourmi au milieu d'un cyclone, je me battrai au nom de cet ordre que j'ai rejoint de mon plein gré.

L'assassin : Alors, je te suivrai. J'en doutais, mais je pense que tu peux être le digne successeur de Snekor.

Haldir : Tout se jouera dans les prochains jours.

Haldir observe donc les rassemblements qu'il trouve pathétiques : les résultats de cette armée ordonnée et violente. Heureusement, d'ici trois jours, il n'aura plus de compte à leur rendre. Il rentre donc à l'intérieur avec ses camarades, sans rentrer en contact avec les soldats de l'armée à l'intérieur et dans sa tête résonne cette date ultime : trois jours pour changer la face du monde, trois jours pour commencer à se déplacer, trois jours pour détruire toute alliance avec des personnes, trois jours pour que les assassins continuent d'exister.

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14 juin 2014 à 19:35:13

L'association d'Unukor et l'armée de ce même royaume ont toujours été unis et complémentaires. Ils ont tous les deux les mêmes buts, après tout : apporter la justice au royaume de l'ouest, protéger la veuve et l'orphelin et garantir la sécurité de chaque citoyen. Ce sont les moyens pour y parvenir qui sont différents. La guilde de justice comme les soldats obéissent directement aux seigneurs, dont le lien demeure respectivement le maître de l'association et le commandant en chef de l'armée. La famille régnante d'Unukor est la famille Uriron qui a réagi tardivement à toutes les menaces annoncées mais ces derniers mois, ils se sont impliqués. Plusieurs bateaux de la flotte Naraka, placés par Laïra Naraka, sont en train de protéger les côtes des envahisseurs, il en vient de la sécurité extérieur et intérieure. Ayant autorisé ça, les seigneurs ont aussi agi de leur côté, appuyant les alliances, resserrant les liens et envoyant des troupes et des négociateurs pour préparer la guerre. Plusieurs émissaires ont confirmé que les frontières de Dagoni sont extrêmement bien surveillées et que seule une puissante armée pourra percer cette défense. Après trois mois, Korus Pretam a levé le signal pour le départ imminent : le point de rendez-vous est fixé. Mains gantés posées sur sa balustre, il observe avec attention les mouvements de tous les siens. Il a beaucoup étudié l'histoire d'Unukor et voir l'armée et l'association unies lui apporte un grand plaisir. Il y a certes rarement eu des divergences entre eux, mais s'unir est toujours une opération délicate. Trois siècle se sont écoulées depuis la conquête et plus de deux siècles depuis que le royaume d'Unukor a été fondé. Il a été modelé en fonction du caractère de Thilian le bleu, dont le peuple ne sait de lui que les les légendes le concernant. Les faits sont différents puisque après la mort de cet honorable homme, divers seigneurs se sont suc cédés, tous plus différents les uns que les autres. En général, Unukor est parvenu à garder sa réputation où la valeur reste l'honneur, mais son histoire est comme d'habitude plein de controverses. Et pour cette guerre, il faudra oublier tous les différends. Malgré leur proximité, Unukor, Haeli et Graef ont évolué différemment et leurs origines peuvent expliquer toutes ces différences. L'an 310 a débuté, cela fait presque quatre années que la guerre opposant le royaume de l'ouest au royaume du sud s'est achevé mais beaucoup gardent les souvenirs de ce conflit dans leur mémoire. Néanmoins, ils ont pardonné à leurs anciens ennemis car ils savent que les responsables de l'ancien affrontement sont pour la plupart décédés et qu'ils ne parviendront pas à vaincre leur nouvel ennemi si ils se comportent comme avant, c'est à dire en vivant des conflits internes. De son balcon donc, Korus observe les mouvements des membres de l'association qu'il a honneur de diriger. Malgré la lettre de Dorcan que Brad lui a montré, il n'a pas perdu confiance en lui-même et s'est longtemps entraîné au combat pour mener ses troupes : il y a plusieurs centaines de membres à l'association d'Unukor, même si c'en a pas l'air comme ça, des membres meurent, d'autres viennent par après, et en fonction de tous les postes, ils bougent beaucoup ou non. Ces derniers temps, beaucoup de patrouilleurs se sont occupés de surveiller les frontières, notamment une troupe dirigée par Athalnir Tarick qui est revenu il y a peu. Pour son départ, Korus a comme à son habitude délaissé tout heaume afin que son visage fier soit vu des yeux de tous, quitte à se mettre en danger, en dehors de cela, il est équipé d'une manière classique : son épée et son bouclier sont posés sur son bureau et déjà, il porte son armure d'acier luisante par dessus des vêtements jaunes. Il y a peu, il a eu 34 ans et c'est en ce qui considère être la fleur de l'âge qu'il va mener les troupes. Il a la boule au ventre et le départ qu'il a lui-même fixé se prépare puisque soit les membres et le soldats contournent la base, soit ils passent par l'intérieur afin d'aller devant, leur organisation est telle que l'ordre parfait semble établi. En train de le regarder, il faut un certain temps à Korus pour qu'il se retourne, appelé par son lieutenant Ladia Gass, vêtue de sa tenue habituelle, son épée accrochée à sa ceinture, naturellement.

Ladia : Maître, nous sommes prêts à partir.

Korus : Et qu'est-ce qui nous attend ?

Ladia : La victoire.

Cette phrase a don de faire retourner Korus. Sur ce, il saisit son bouclier et accroche son épée rangée dans son fourreau à sa ceinture. Après cela, il contourne son bureau.

Korus : Tu m'as l'air bien déterminée, Ladia.

Ladia : Malgré mon passé, j'ai toujours été de nature optimiste. Vous l'êtes aussi, non ?

Korus : Ce n'est pas parce que je parais être un être lumineux que je le suis forcément. C'est un peu aller vite en besogne.

Ladia : Depuis que je suis ici, vous êtes le meilleur maître que j'ai connu.

Korus : Je ne suis pas le meilleur, tu dis ça parce que beaucoup de mauvais se sont succédés. J'essaie juste de rétablir l'honneur des maîtres de l'association. A cause des personnes comme Tordin, la justice d'Unukor a été basculé.

Ladia : Oui, c'est vrai, mais vous êtes là pour l'arrêter.

Korus : Je ne suis maître que depuis quelques mois, mais il me semble avoir compris les principes fondamentaux. Déjà, il y a tous ce qui est interne : régler les problèmes, donner les ordres, nommer les lieutenants, reléguer les tâches...mais à l'extérieur, il y a aussi l'autre point principal : mener ses hommes vers la victoire. Mais est-ce que la guerre, c'est la justice ?

Ladia : Nous avons une bonne raison de combattre.

Korus : Nous nous battrons quand même. Tu sais, Ladia, même si je suis un combattant hors pair, j'ai toujours détesté la violence. Le problème, c'est que j'ai dû souvent me montrer violent pour lutter contre la violence.

Ladia : C'est normal.

Korus : Je ne pense pas. C'est ça le plus grand paradoxe des guildes de justice. Nous devons nous battre contre le mal, mais n'apportons-nous pas le mal à ceux qui le font ? Quelque soit notre envie de bien faire, il ne faut pas omettre ce détail.

Ladia : Maître, vous tenez quand même à libérer Dagoni, j'espère ?

Korus : Oui. Libérer Dagoni, sauver ses habitants, protéger Déra des envahisseurs, mais surtout...tuer Tordin Igran. Ce salopard est resté trop longtemps en vie, il ne mérite aucune considération et qu'importe mes opinions, je le tuerai.

Dès lors, Ladia comprend que son maître n'a pas perdu sa motivation. Elle décide de passer, descend les marches et est la première des deux à atteindre l'extérieur. Le printemps revient bientôt, elle peut le sentir dans l'air. Korus la suit directement et il est accueilli avec triomphe.

Regnak : Vous voilà, maître, nous n'attendions plus que vous !

Si Regnak est surnommé "Le guerrier de bronze", il mérite mieux ce surnom maintenant que jamais. En plus d'être équipé de la tête au pied d'une armure de bronze jusqu'à tenir de sa main droite le pommeau de son épée de bronze, le berserker trentenaire a une réputation qui n'a cessé de croître. Apprécié de tous, il s'agit d'un coeur tendre qui se cache sous un corps massif, et ce même pour cet homme qui aime la violence. Il a souvent été désigné par les responsables, dont les plus connus et les plus nommés restent Rebecca et Oris, qui doivent être ceux qui ont donné le plus de missions ces cinq dernières années, pour les missions les plus violentes et les plus dangereuses : éliminer des sauvages qui s'aventurent trop près de la capitale et qui ont des envies hostiles, poursuivre des mercenaires et des meurtriers et participer des expéditions avec des patrouilleurs où ces derniers ont besoin de combattants, notamment à la mission menée par Loghain Nagran qui s'est terminée par la mort de Yûki Tenpoin, qui est peut-être considéré comme le meilleur archer que l'association ait eu ces dix dernières années. La seule vraie ignorance de Regnak est de ne pas savoir que Loghain Nagran a survécu en réalité, mais pour lui, cela doit avoir peu d'importance, il souhaite juste se battre pour Unukor comme il l'a toujours fait.

Athalnir : Nous sommes prêts à partir.

Physiquement opposés, Athalnir Tarick et Rek étaient les hommes les plus improbables à faire une alliance. Ils étaient déjà des habitués de l'association en l'an 305, mais l'arrivée de son petit frère à la guilde avait enthousiasmé Helmut qui leur avait proposé de s'allier et depuis, ils accomplissent beaucoup de missions ensembles. Côte à côte, ils regardent leur maître s'avancer entre tous ces gens. Athalnir est désormais un patrouilleur totalement mûr âgé de 25 ans et son épée d'acier est aussi reluisante que son épée longue. Meneur d'hommes, il est certainement l'un des patrouilleurs les plus reconnus de l'association et les représentent tous.

Elrond : Je suis devenu un meilleur tireur qu'avant !

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14 juin 2014 à 19:36:21

Les archers de l'association sont alignés avec les soldats archers. Ils sont très nombreux car leur principal but est de combattre à distance et ainsi de soutenir l'infanterie. Parmi les plus reconnus, il y a Elrond Camcacil, un archer à l'humour fin et aux qualités qui ne sont plus à remettre en cause. Il est parfaitement reconnaissable par son apparence d'archer : yeux bleus, cheveux longs, l'arc qu'il porte sur son dos et son épée présente en cas d'urgence. Cet archer de 24 ans a souvent pris les missions à la légère mais plus que quiconque, il saisit parfaitement les enjeux de la bataille qui va suivre. L'autre archer notable est Garon Arkway, aussi bien tireur d'élite que formateur hors pair. Il a 26 ans et a subi à peu près toutes les épreuves que peut connaître un homme. De nature réaliste, il a souvent répété à ses amis que la fin était proche. A côté de lui, Diane Ilmadil apparaît comme une jouvencelle, mais elle est loin d'être la jeune fille naïve qui a intégré l'association. Sous la tutelle de cet archer, cette femme de 20 ans est devenue une combattante renommée ainsi qu'une guerrière pleine d'ambitions. Elle est également de nature sociable et ses liens d'amitié avec les autres archers, dont Milena et Simon, sont solides et c'est ce genre de relations que les gens ont pour que leurs espoirs subsistent.

Milena : Korus est plus resplendissant que jamais !

Simon : Il en impose tellement !

Diane : Il est vraiment l'homme idéal pour nous mener !

Garon : Je confirme tes propos. Nous l'avons déjà vu en combat, il n'y a pas meilleur que lui pour reprendre Dagoni.

Diane : Ah, je suis certaine que les autres maîtres des associations doivent en imposer aussi !

Garon : Nous le serons bien assez tôt.

Korus reçoit beaucoup de flatteries et il est content mais fait mine de rien. Rester impassible est aussi un devoir de maître, puisqu'il ne doit pas se laisser submergé par ses émotions et rester concentré sur le plus important. A savoir, Lantan se situe un peu plus loin et de l'autre côté par rapport aux autres archers, car il reste toujours dans ce qu'il appelle "son petit groupe". Ce jeune archer est aussi considéré comme l'un des meilleurs de l'association. Son partenariat instable avec Aureg est surtout marquant par le fait qu'il n'a pas la même opinion vis à vis de Rytha Voluntiis qui a, selon lui, survécu uniquement grâce à une énorme chance tellement elle a mis sa vie en danger à de nombreuses reprises. De son côté, Lantan estime être un homme droit et loyal en plus d'être un combattant. Comme il a déjà participé à une guerre, il n'a pas peur pour celle-ci. Aureg, lui, s'est toujours comporté de façon mélancolique. Ce beau guerrier sait manier toutes les armes mais il a toujours eu une préférence pour les épées de fer, qu'il considère comme simples et efficaces. Là où son partenaire est vêtu d'une armure de peau qui colle à ses vêtements, lui porte une armure d'acier sans heaume qui lui permet de résister aux coups portés en plus de se déplacer rapidement, parce qu'elle n'est pas trop lourde et parce qu'il est habitué à la porter. Son amante Rytha, quant à elle, certains estiment qu'elle a évolué, d'autres pensent qu'elle est restée cette femme particulière qui a peut-être trop de caractères. Quoi qu'il en soit, elle apprécie tout particulièrement son rôle d'espion dans l'association et c'est lors des missions avec Aureg et Lantan qu'elle a pu accomplir qu'elle s'est le plus exprimée. Avant tout, le physique a beaucoup d'importance pour elle : elle coiffe impeccablement ses cheveux avec les moyens du bord, ils sont par ailleurs bouclés et s'habille dans une tenue légère dans la mesure du possible. Actuellement, elle porte des vêtements de couleur majoritairement bleus renforcés au niveau des coudes et des genoux et s'est armée de deux dagues, elle s'estime donc dangereuse malgré sa réputation de femme inoffensive. Ayant à peine dépassé les 25 ans, elle estime être en plein dans sa jeunesse et dans son âge d'or et son narcissisme est restée pleinement parmi ses caractéristiques. Cela dit, elle a un peu peur pour cette guerre, se souvent qu'elle était une prisonnière lors de la dernière et qu'elle s'était rapidement enfuie.

Rytha : Voilà le genre de maître qu'il nous faut !

Lantan : Bah oui, c'est bien pour ça que c'est notre maître, Rytha.

Aureg : Elle voulait dire qu'il est meilleur que Jicella et Tordin.

Lantan : Il faut dire que ce n'est pas difficile.

Aureg : Tu n'as pas confiance en lui, Lantan ? Quel autre maître aurait combattu à nos côtés ?

Lantan : Helmut Priwin l'a fait et je suis sûr que Cireg l'aurait fait si il avait été plus jeune. De plus, il était encore lieutenant, Korus, à ce moment-là.

Aureg : Peut-être, mais il s'est montré plus courageux que quiconque.

Rytha : Lantan, je crois que les circonstances sont différentes.

Aureg : Comme toujours. Il faut juste savoir si chacun d'entre nous est prêt.

Lantan : Nous avons eu des mois pour nous préparer à ça.

Aureg : Une vie entière ne suffirait pas.

Rytha : Oh, mon chéri, j'ai peur.

Aureg : Ne t'inquiète pas, je resterai toujours là pour te protéger.

Un peu prise de peur, Rytha se moque pertinemment d'être placée près des autres espions. Ceux d'Unukor, bien que cette caractéristique leur soit moins propre que ceux des autres royaumes, ont toujours été de nature discrète, ce qui n'est pas le cas de Rytha. Wulfrich et Dothina sont placés derrière des soldats et observent du coin de l’œil l'avancée de Korus qui signifie simplement pour eux que le départ est imminent. Dothina est toujours considérée comme une jeune espionne sympathique mais plein de mystères, on sait plein de choses sur elle et c'est peut-être mieux comme ça : elle se contente d'accomplir son poste d'espion car on ne lui demande rien de plus. Quant à Wulfrich Laudemon, il est espion depuis presque une année et pour lui, le temps passe ironiquement vite. Il est content d'avoir été arrêté car il est enfin devenu quelqu'un de bien. Il est devenu majeur et cette année, il aura 19 ans. L'année 309, son destin a basculé pour qu'il devienne un espion talentueux de l'association et il compte bien user de ses talents à l'avenir.

Wulfrich : Korus...honnêtement, quand je l'ai vu pour la première fois, je ne pensais pas qu'il serait maître un jour.

Dothina : Tu pensais que qui serait maître ?

Wulfrich : Dorcan avait effacé tous mes crimes. Peut-être aurait-il dû rester maître.

Dothina : Lui-même ne voulait plus de ce poste. Et puis, Tordin et Jicella sont passés avant lui. Il est le meilleur des trois maîtres.

Wulfrich : Le moins mauvais, je dirais plutôt.

Enfin, Korus salue les soldats de l'armée et fait face, avec Ladia qui se place à côté d'elle, en face de ses trois lieutenants. Le premier est Ingmar Erwin, cet archer de 27 ans qui a su dépasser son statut de sauvage et devenir un être tellement civilisé qu'il en est respecté. De plus en plus sociable, c'est désormais lui qui est considéré comme le meilleur archer de l'association et après avoir subi le joug de Tordin et de Jicella, il suit avec plaisir Korus. Pour cette bataille finale, il a pris son meilleur arc et a mis une armure de peau qui couvre tout son corps de tel sorte que seules ses peintures de guerre au visage sont visibles. Le deuxième est Felisa Razir, patrouilleuse réputée et ancienne garde, âgée de 27 ans également, bretteuse renommée, grande marcheuse, elle a elle aussi subi, et de façon plus marquée, la colère des deux prédécesseurs de Korus, et comme pour l'archer, ce dernier compte sur cette patrouilleuse qui sait mener des troupes et faire preuve d'autorité lorsqu'elle le veut. Elle s'est équipée comme une patrouilleuse classique : épée de fer et armure de cuir. Enfin, le troisième et le dernier, en plus de Ladia Gass, évidemment, le troisième lieutenant n'est plus à présenter pour Korus puisque Brad est un jeune homme totalement accompli qui aura 21 ans cette année, qui a appris à maîtriser, à l'aide de son amante de coeur Elyse Qurth juste à côté de lui, les sorts les plus puissants de sa magie innée en lui. Lieutenant depuis peu, il bénéficie de réputation de sauveur depuis des années maintenant et ce n'est pas près de changer, tellement il incarne beaucoup de valeurs. De son côté, pour Brad, Korus incarne ce que Brad aurait voulu qu'Helmut soit jusqu'à la fin de ses jours. En plusieurs mois, Brad a maîtrisé ses pouvoirs, s'est renseigné sur la situation, s'est un peu entraîné, en bref, il s'est confirmé. Elyse Qurth, quant à elle, est presque élevée au statut de lieutenant par sa relation avec ce lieutenant. Joviale, sociable et généreuse, on lui reproche juste un défaut physique : elle n'est pas assez protégée. Actuellement, elle porte une simple tunique blanche, et en tant que mage, elle estime que ses sorts la protègent mieux que n'importe quoi d'autre. Brad, de son côté, est équipé d'une armure de cuir renforcé par de l'acier, de tel sorte qu'il peut se déplacer très facilement.

Korus : Lieutenants, au rapport.

Les quatre lieutenants s'alignent en face de Korus. Elyse tenait Brad par le coude, elle recule donc un peu. Quelques membres gradés de l'armée les entourent.

Ingmar : Nous sommes là et nous attendons vos ordres.

Felisa : Nous avons tout ce qu'il faut pour partir.

Brad : Je me suis entraîné, j'ai appris des sorts et je suis prêt à combattre l'envahisseur.

Elyse : Je confirme ! J'ai soutenu Brad pendant ces derniers mois afin qu'ils apprennent les sorts les plus puissants et les plus utiles possibles ! Curieusement, il y en a certains que j'ai réussis à maîtriser aussi...

Brad : J'ai réussi à me surpasser aussi.

Korus : Il n'y a pas que toi. Vous êtes tous devenus meilleurs.

Ladia : Vous voyez, maître ? Plus rien ne nous fait peur.

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Niveau 10
14 juin 2014 à 19:37:59

Korus : Il nous faudra plus que du courage.

Après s'être adressé à ses lieutenants, Korus se tourne vers les autres troupes. L'armée et l'association ont l'air d'avoir la même composition : guerriers, berserkers, archers sont en commun alors que les patrouilleurs, les espions et les responsables restent des caractéristiques de l'association. Par ailleurs, les responsables sont les seuls à ne pas être équipés pour partir à la guerre, ils sont juste placés devant l'entrée, à faire des signes d'adieux à leurs camarades. Korus doute de lui-même, mais ses amis lui redonnent confiance et il est fier de mener ces troupes à la guerre. Il place donc toutes ses espérances en chaque homme et chaque femme présents.

Korus : Je n'ai rien à ajouter, je ne suis pas le genre de maître à faire de grands discours. Je tiens juste à apporter la justice comme mes prédécesseurs auraient dû le faire. Je ne peux donc rien faire d'autre que vous mener. Un grand voyage nous attend à travers les plaines et les paysage d'Unukor. Ah, quand j'y pense, vous auriez pu, pour certains d'entre vous, découvrir Dagoni sous un jour meilleur. Nous allons rencontrer l'armée d'Haeli et l'armée de Graef en un lieu que nous avons décidés. Nous nous unirons et ensembles nous vaincrons le mal !

Si la peur s'emparait de certains auparavant, il n'en est plus. L'arrivée de Korus a réussi à rallier tout le monde. Les tensions se sont apaisées, les liens se sont renforcés, désormais, les combattants vont pouvoir montrer les fruits de leur entraînement. Le maître démarre et il est suivi de ses lieutenants, puis des soldats gradés de l'armée, des centaines de personnes alignées et organisée se dirigent vers le nord-est. Un grand voyage de plusieurs semaines les attend avant l'instant fatidique.
Dès qu'il a entendu la clé tourner dans la serrure, ouvrant ainsi sa cage, une sorte de joie a empli Garv. Plusieurs mois à être enfermé derrière cette prison avec comme seule compagnie Betea, ce qui ne l'a guère dérangé, et quelques gardes ne l'a point satisfait, puisque sa liberté a été entaché. Heureusement, sa compagne a su le convaincre de l'importance de la future guerre à Dagoni et il a patienté jusqu'à ce jour tant attendu. Il n'est pas resté sans rien faire, il a trouvé un moyen d'apprendre la magie de manière détournée. Et alors que le moi de mars de l'an 310 du calendrier officiel approche, l'hiver touchant à sa fin, la dame de Graef a envoyé la capitaine de sa garde, Priscilla, pour mener les mages prisonniers de la secte à elle pour la dernière fois. Bien entendu, ils sont étroitement surveillés par un certain nombre de gardes, même par quelques soldats de l'armée qui ont peur des répercussions de leur libération. Garv et Betea, qui se sont un peu pris pour les chefs après que les autres prisonniers aient totalement assumés la mort d'Oella Turban, ont ordonné aux autres mages de ne pas se rebeller lorsqu'ils seront libérés et qu'ils pourront parfaitement prendre le pouvoir à Dagoni qui sera alors à feu et à sang. Et alors que ces mages étaient vêtus de vêtements de prisonniers, c'est à dire ceux faits avec du tissu avec des rayures blanches et noires, ils sont escortés jusqu'à la salle des trônes. Garv et Betea eux-mêmes ont été vêtus, à la différence que le capuchon n'est pas rabattu sur leur visage. Une trentaine de gardes les entourent, de tel sorte qu'ils ne puissent rien faire et Priscilla est juste devant eux, ne daignant pas leur accorder un mot.

Betea : Priscilla, on t'a déjà dit que tu prenais ton poste trop à coeur ?

Priscilla : Oui, tu me l'as répété je ne sais pas combien de fois.

Betea : Mais qu'est-ce que tu y gagnes, à servir notre dame ? De l'autosatisfaction ?

Priscilla : Je le fais pour que d'autres personnes n'aient pas à le faire.

Betea : Tu sacrifies ta vie pour d'autres ? Le contraire de l'égoïsme ? J'ai toujours pensé que ceux qui vivaient avec cette doctrine n'étaient pas heureux.

Priscilla : Nous ne parcourons pas ce couloir pour que nous discutions de moi.

Betea : J'essaie juste de faire passer le temps !

Priscilla : Tu devrais t'estimer heureuse que l'on t'accorde une chance ! Te rends-tu simplement compte des répercussions que toi et tes amis ont causé ?

Betea : C'était pour rendre Graef meilleur.

Priscilla adresse un signe à un de ses gardes et celui-ci frappe Betea du manche de sa lance. Elle pousse un petit cri puis exécute quelques bonds en faisant semblant d'avoir mal avant d'être rattrapée par Garv.

Priscilla : Nous ne sommes donc pas d'accord sur les méthodes.

Betea : Là, nous sommes d'accord.

Priscilla : Béatrice, saisis donc cette opportunité. Nous allons te donner l'occasion de sauver Déra.

Betea : Et toi, vaillante capitaine ? Tu ne comptes pas sauver Déra ?

Priscilla : Ma place n'est pas à Dagoni. Elle est à Graef, prêt de ma dame.

Betea : C'est juste une excuse pour que tu puisses survivre !

Priscilla : J'ai tellement perdu que seuls quelques éléments de vie me maintiennent en vie.

Betea : Et moi, tu crois que je n'ai rien perdu ?

Priscilla : Fais en sorte qu'on ne perde rien de plus. C'est tout ce que je te demande. Peux-tu faire les choses à notre façon, pour une fois ?

Betea : Grr...vous ne changerez pas d'avis et vous non plus. Tant pis.

Le parcours le long de couloir dure encore un petit moment et Betea, qui a l'habitude de se plaindre, en profite pleinement. Elle ne cille même pas au moment où elle parvient avec tous les siens à la salle des trônes, car même si Talia a pris la peine de la décorer, notamment en y ajoutant des éléments colorés, il n'y a rien de neuf. Cependant, pour une fois, le deuxième trône n'est pas vacant : un noble aux cheveux noirs du même âge que Talia, de corpulence normal et en train de réfléchir, regarde la scène dans le plus grand calme. Talia, quant à elle, a encore décidé de se montrer resplendissante et s'est vêtue d'une robe verte. Dès que Garv et Betea sont placés juste devant les marches, les mages derrière eux et les gardes les entourant, elle se lève.

Talia : Vous voilà de nouveau libres...avez-vous compris la leçon ?

Le seigneur : Ce n'est pas une leçon qu'il fallait pour eux, mon épouse...

Talia : Marth ! Nous nous sommes mis d'accord sur la punition qui doit être infligé à ces mages !

Marth : La politique ne m'intéresse pas vraiment, mais ils ont essayé de nous détruire ?

Talia : Tout à fait. Qu'est-ce que cela change, mon amour ? Ils sont capables de détruire, alors autant qu'ils utilisent leurs dons pour détruire notre ennemi commun. Nous avons besoin d'eux et ils ont besoin de nous.

Marth : Et après la guerre ? Qu'est-ce qui les empêchera de se rebeller ?

Talia : Rien ne dit que nous gagnerons.

Marth : Et si nous gagnons ? Autant partir sur une note positive, chère épouse.

Talia : Leur bon sens les empêchera de se rebeller. Béatrice, j'ai été clémente avec toi et on me l'a souvent reproché, alors prouve-moi que tu n'es pas restée en vie pour rien !

Betea : Je compte bien saisir cette opportunité, cousine, pour...

Talia : Ne dis rien. Il n'y a rien à ajouter, nous en avons débattu pendant ces derniers mois : toi comme ton compagnon méritez une seconde chance. Et même si ton compagnon est originaire du bas peuple...

Garv réplique, outré :

Garv : Eh ! Ce n'est même pas vrai !

Talia : Comme je le disais, avant qu'un certain homme m'interrompt, tu as droit à une seconde chance, Béatrice, et Garv aussi. Alors, si vous gagnez, je me moque de ce que vous faites. Mariez-vous, empruntez des terres, vous avez votre avenir en main. Mais je ne sais pas si notre relation pourra être la même qu'avant. Après tout, tu es responsable de la mort de mon père et de mon oncle...

Betea : Je ne changerai jamais.

Talia : Je sais...mais peux-tu te servir de tes pouvoirs pour une bonne cause ?

Betea : Eh bien, Garv, qu'en penses-tu ?

Plus déterminé que jamais et ayant attendu ce moment pour répliquer depuis longtemps, Garv parle.

Garv : Je ne me battrai pas pour vous. Pas pour la justice, pas pour la paix, pas pour l'armée, pour rien du tout. Je me moque de l'indépendance de Déra, de la libération des peuples autochtones. Mais j'ai envie de combattre l'invasion, parce que je n'aime pas les gens du vieux continent. Ils sont encore plus sévères avec la magie oubliée qu'ici ! Et ils sont prêts à apporter ce qu'ils avaient jurés d'éviter : la destruction. Je vais leur montrer qui est le plus puissant dans ce domaine. Je suis Garv, et mon nom n'est peut-être pas celui qui retentira le plus, mais je vous garantis que ceux qui périront de ma main se souviendront de moi !

Il s'adresse ensuite aux mages :

Garv : Nous avons échoué. Pour quelle raison ? Eh bien, nous avons sous-estimé notre ennemi. Mais pour cette bataille, nous aurons des alliés improbables pour se sacrifier à notre place ! Vous voyez ? Nous avons un ennemi qui est tellement puissant qu'il n'accepte même plus de s'allier à nous et il s'appelle Pilan Cale !

Talia : Oui. Personne ne l'a repéré ces quatre derniers mois, c'en devient très étrange...

Garv : Ce n'est pas fini ! Je disais donc : vous, êtres fanatiques dont je ne connais sûrement pas le nom, car tous les mages de la secte à part elle me sont devenus indifférents après la bataille, ne voulez-vous pas prouver que vous êtes des êtres forts ? Si nous gagnons cette bataille, nous serons considérés comme des héros ! Il en faut peu pour qu'une réputation monte !

Enfin, il s'adresse à Betea et comme il s'agit d'un discours plus personnel, il la prend par les mains.

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14 juin 2014 à 19:39:16

Garv : Et toi Betea, ou Béatrice, je ne sais pas comment tu souhaites t'appeler. Avant de te rencontrer, je n'étais qu'un être sombre qui n'aimait personne. Les choses n'ont que partiellement changées, mais grâce à toi, j'ai appris que j'étais capable d'aimer. Tu es bien la seule femme issue de la noblesse qui a un minimum d'intérêt. Tu es belle, robuste, puissante, généreuse et peut-être trop aimante, c'est ça qui t'empêche d'être une femme parfaite. Alors, nous deux, saisissons l'opportunité de prouver que nous sommes inséparables et boutons l'envahisseur hors de Déra !

Talia : Hum...bien, je suppose que c'était censé vous encourager. Je n'ai rien à ajouter, j'aurais tellement aimé partir avec vous...

Betea : Oh Talia, s'il te plaît, tu es bien contente de rester ici pour survivre !

Betea est frappée par le même garde.

Talia : Mais si vous perdez, je ne survivrai pas non plus.

Betea : Ca n'arrangerait personne. Garv a tout dit. Un long voyage nous attend et puis après, il y aura un événement qui marquera l'histoire du monde à jamais !

De la salle des trônes partent les mages de la secte désormais libres et les soldats de l'armée censés les surveiller. En effet, ils sont tous conviés à rejoindre l'association de Graef et les autres soldats, ils l'ont tous devinés. Garv n'est guère enchanté de pouvoir attribuer des têtes connues à ces anciens ennemis, mais voir que beaucoup d'espoirs reposent en lui le satisfait. De son côté, Betea souhaite affirmer ses identités : celle de noble et celle de mage de la secte. Au final, elle aime sa cousine tout comme elle aime Garv, même si ce n'est pas de la même manière et elle va se battre en leurs deux noms. Et pour la première fois de leur histoire, ils feront partie des alliés.
L'entraînement d'Ysille s'achève. Plus le temps avance et plus cette jeune fille se révèle être cette élue de la magie. Quelques rares spectateurs ont épié ses entraînement, notamment Girlac et le frère aîné de cette jeune mage a compris rapidement qu'elle n'avait pas menti. Ysille a amélioré sa magie de feu et en général, a appris à maîtriser des sorts de la magie de destruction en général. Pour leur entraînement, ils se sont concoctés un terrain simple mais efficace : une allée d'herbe entourée d'arbres, non loin de la base de l'association de Graef quasiment reconstruite et plutôt bien entretenue par Amroth et ses collègues qui ont su s'allier à l'armée et apaiser les tensions. Sur ce terrain, donc, Ysille cesse d'avoir des tourmentes et libère ses pouvoirs. Elle a su trouver le moyen de gérer parfaitement son entraînement. A ce moment précis, vêtue d'une tunique verte, elle plie les genoux, écarte ses doigts et balance quelques boules de feu. Thane tend ses mains à son tour et parvient à ce qu'elles se consument dans l'air.

Thane : Ysille, montre-moi que tu vaux mieux que ça !

Eloignés d'une dizaine de mètres environ, Ysille souhaite profiter au maximum de sa distance. Elle avance de deux pas, rassemble ses deux mains et créé une sorte d'orbe lumineuse : il s'agit d'une boule de soleil, un condensé de lumière et de feu. Elle tend ensuite ses bras et l'envoie sur Thane qui l'évite de justesse. Heureusement, Ysille arrête son sort parce qu'elle en a les pouvoirs avant que sa boule ne consume les arbres derrière son adversaire d'entraînement.

Thane : Eh ! Tu as fini par maîtriser ce sort ?

Ysille : Oui ! Je l'ai arrêté à temps, n'est-ce pas ?

Thane : Il ne fallait pas t'en servir contre moi. Ce sort est un condensé de puissance capable d'être projeté et extrêmement destructeur si on ne l'arrête pas.

Ysille : Je voulais juste te montrer que je le maîtrisais.

Thane : Il faudra leur montrer à eux. Dis, tu as moins peur, maintenant ?

Ysille : Je suis plus confiante. Mais j'ai toujours peur.

Thane : C'est normal, nous avons tous peur. Mais si tu maîtrises les sorts que je t'ai appris, nous aurons des chances de gagner. Ne leur accorde aucune pitié, parce qu'ils ne t'en accorderont pas.

Ysille : Je devrai me servir de tous les sorts que tu m'as appris ?

Thane : Oui, en particulier ce sort de foudre que tu ne pourras utiliser que là-bas. Créer un orage dévastateur ciblé, seul un élu de la magie pourrait le faire. Bien entendu, tu pourras aussi te servir du tourbillon de flammes et des autres sorts de destruction.

Ysille : Je tâcherai de bien m'en servir !

Thane : Nous t'aiderons. Tu as préféré opter pour une magie offensive, soit, mais surtout, ne reste pas éloignée des mages qui utilisent des sorts de guérison.

Ysille : Mais pourquoi tu tiens tant à m'aider, Thane ? Tu es sorti de nulle part, tu es un étranger et ton attention s'est porté sur moi.

Thane : C'est un de mes royaumes voisins qui organise cette invasion, pour la seule et unique raison d'avoir des terres supplémentaires. Je ne veux pas que cela se passe ainsi.

Ysille : Mais pourquoi moi en particulier ?

Thane : Tu es une élue de la magie et je ne l'ai découvert que bien trop tard.

Ysille : Il y en a une dizaine d'élus, pourquoi moi spécifiquement ?

Thane : J'ai aussi rencontré Brad Priwin à Unukor, mais il connaissait l'existence de ses pouvoirs depuis bien plus longtemps que toi. Quand je t'ai rencontrée, désolé du terme, tu n'étais qu'une novice.

Ysille : Tu as prêté tant d'attention à mon égard ! Je sais que le monde a besoin de moi, mais quand ma mère est morte, j'ai perdu foi en moi...tu m'as rendue plus forte, plus courageuse, plus optimiste.

Elle se rapproche de plus en plus.

Ysille : Thane...je suis contente de t'avoir rencontré.

Elle tend ses lèves pour embrasser Thane, mais ce dernier le repousse délicatement.

Ysille : Tu ne veux pas ? Pourquoi ? Nous nous aimons pourtant.

Il rétorque donc :

Thane : Il n'y a pas de place pour des sentiments lors d'une guerre.

Déçue, Ysille ne dit plus rien. Elle se rassure en pensant à tout son entraînement : ses derniers mois, la jeune fille s'est constamment améliorée et l'idée d'une guerre l'effraie moins qu'avant, d'autant plus qu'elle a déjà pu assister aux prémices.

Thane : Nous partons aujourd'hui.

Ysille : Maintenant, tu penses ?

Thane regarde le ciel et déduit l'heure en fonction de la position du soleil.

Thane : Oui, maintenant, allons-y.

Thane et Ysille ne tardent pas et quittent leur terrain d'entraînement. Retournant à la base de l'association de Graef, ils peuvent admirer la base de l'association de Graef quasiment reconstruire par la méthode des architectes commandés par Amroth Melwasùl, le nouveau maître qui prend ses nouvelles responsabilités très au sérieux. D'abord, les fortifications ont été renforcées et des nouvelles tours abritant de nouveaux endroits ont été érigées. Les fondations, en plus d'être en pierre, ont été renforcées par des briques, le résultat est esthétiquement beau. Une grande porte a été installé à l'entrée, permettant plus d'entrées et de sorties en même temps. La salle principale qui réunit les membres, la tour du maître, les chambres, la salle d'entraînement des mages, la grande bibliothèque, la salle des missions, les cuisines, tout y a installé de manière moderne. Hélas, les membres de cette nouvelle association n'ont pas le temps de profiter des nouvelles opportunités qui leur sont offertes, puisqu'ils sont appelés à la guerre. Par ailleurs, durant la reconstruction, Amroth n'a pas cessé de communiquer et d'échanger plans et stratégie avec les maîtres des autres associations. Et à l'entrée, on peut apercevoir le lieutenant Bronn Mormont sortir. Quand il est arrivé, avec ses airs de barbare alcoolique, personne ne pensait qu'il accéderait à ce titre. Il a 45 ans et il représente les berserkers de toutes les manières possibles. Il est équipé d'une armure de fer et de sa grosse hache, comme lorsqu'il est venu, mais il porte aussi des bons vêtements et des sigles représentent son affiliation à l'association. Sortant avec quelques camarades, il s'avance vers l'allée.

Bronn : Venez, camarades ! Notre maître nous attend.

Beaucoup de guerriers et de bersekers le suivent, fiers d'avoir enfin un représentant au sein de leur guilde. Girlac préfère rester en retreint, teinté d'une semi-admiration envers cet homme qui a été quelques fois son ami, quelques fois un étranger qui ne lui ressemblait pas. Il est équipé d'une armure d'acier à sa taille et il se refuse toujours de porter le heaume à l'âge de 19 ans, et après toutes les épreuves qu'il a traversés, il est plus déterminé que jamais. Il se souvient alors de son premier jour ici, quand tout lui semblait inconnu et que pour la première fois, il a accepté la proposition de sa mère : rejoindre l'association de Graef. Aujourd'hui, il ne le regrette pas. Aaron Lodert marche à ses côtés, ce jeune homme qui représente les espions mieux que tout homme. Sa tenue noire et teinté de vert et même si il n'en a pas l'air, il est bien protégé. Ses talents pour l'infiltration ne sont plus à remettre en cause et pour le combat, quelques dagues sont accrochées à sa ceinture et il peut s'en servir comme il le souhaite.

Aaron : C'est le moment.

Girlac : Je sais. Le maître a demandé que nous nous rassemblions.

Aaron : L'armée est juste là. Oh là ! C'est impressionnant !

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Niveau 10
14 juin 2014 à 19:40:31

Dès qu'ils ont traversé les fortifications, Aaron et Girlac ont une vue parfaite sur tout le terrain jusqu'aux arbres. Les membres de l'association semblent s'être réunis en parfaite harmonie avec les soldats de l'armée dont les armures dorées leur donnent l'aspect solide et resplendissant. Des centaines de soldats sont présents, l'espion et le guerrier ne peuvent les compter précisément et cela leur donne de l'espoir, car ils pensaient que la plupart d'entre eux avaient perdu lors de la guerre. En revanche, ils sont perturbés lorsqu'ils voient des mages de la secte, et c'est Egiella, cette jeune mage qui a survécu miraculeusement là où la plupart de ses amis sont morts lors de la bataille, qui les interpelle et clarifie la situation.

Egiella : Ne vous en faites pas, ils sont de notre côté.

Girlac : Je n'en suis pas aussi certain que toi.

Egiella : Carcia me l'a assuré et elle tient ses promesses directement de notre maître. Et malgré le fait qu'il n'ai pas encore choisi de mage comme lieutenant, il n'y a rien à lui reprocher.

Aaron : Ils ont essayé de nous tuer !

Egiella : Nous avons aussi essayé de les tuer.

Aaron : Oui...pour nous défendre !

Egiella : Ils ne sont pas tous responsables de ce qui est arrivé, certains ont juste suivi les ordres. Parfois, il faut savoir pardonner.

Girlac : C'est arrivé bien trop récemment pour que nous puissions les pardonner.

Egiella : Nous n'avons pas le choix, nous avons un ennemi commun.

Et alors qu'ils ont parlé tout en accomplissant leur chemin, ils croisent Thane et Ysille. Cette dernière est très contente de voir son frère.

Ysille : Girlac ! Je suis contente de te voir !

Girlac : Es-tu prête ?

Thane : J'ai fait d'elle la mage que vous souhaitiez qu'elle devienne. Elle a beaucoup progressé et je pense qu'elle est prête.

Ysille : Ne vous inquiétez pas, je montrerai aux ennemis de quoi je suis capable !

Girlac : Je n'en doute pas. Tu sais, Ysille, nous n'avons pas souvent été d'accord, mais à présent, j'ai confiance en toi. J'espère qu'il n'est pas trop tard pour te le dire.

Ysille : Absolument pas !

Girlac : Parfait. Il est donc l'heure d'en découdre.

Au fur et à mesure que Bronn avance, quelques hommes qui le suivent se détachent afin de s'aligner avec les soldats dont ils s'estiment s'en rapprocher aussi bien physiquement que psychologiquement. Avant de partir, Amroth attendait son deuxième et dernier lieutenant, puisque Pithot Brude, cet ancien patrouilleur équipé d'une armure de cuir ainsi que de son épée et sa hache à une main rangés sur son dos. Confiant, il n'a peur de rien et semble relativement opposé à Bronn qui se met en face d'eux, puisque Pithot se trouve à côté d'Amroth et de sa femme Angelica qui l'accompagne à la bataille.

Bronn : Me voilà, maître.

Amroth : J'attends que tout le monde soit là et nous pourrons partir.

En disant cela, Amroth jette un coup d’œil et observe les mouvements des siens. Lui aussi craignait beaucoup l'invasion dans le passé mais à présent, ses craintes se sont un peu atténuées, même si il admet que leur seule armée ne suffira pas. D'un côté, il estime que son parcours a été long avant de devenir maître et que lorsqu'il est arrivé dans l'association il y a presque 21 années, il ne pensait qu'il s’élèverait aussi eux. Il l'a vu évoluer, il a été le témoin de nombreux événements qui se sont déroulés au sein de cette guilde et maintenant, son devoir est de veiller sur eux. Orphelin depuis l'âge de 13 ans, Amroth a su compenser la perte des siens par son immense savoir sur la magie. Il est l'exemple typique de l'homme qui s'est engagé pour s'élever dans la société et qui a affronté plein d'épreuves pour parvenir au rang des meilleurs mages de Graef. Pour la bataille, ses vêtements de mage en tissus noirs et verts ne le protègent guère, mais cela semble lui suffire, d'autant plus que sa magie et, le cas échéant, ses sorts, le protègent. Amroth est à présent âgé de 37 ans et il n'est pas seul : tous les membres le suivent. Maîtrisant tous les types de magie, il est bien décidé à ne pas suivre les pas des deux précédents maîtres et de rattraper leurs nombreuses erreurs. Néanmoins, malgré toutes les bonnes décisions qu'il a pu prendre, deux choses lui sont reprochées : le fait de ne pas avoir de lieutenants mages, on pense alors qu'il est traumatisé par l'expérience des anciens et enfin le fait d'avoir eu l'obligation d'utiliser les mages de la secte pour participer à cette guerre, ce n'est pas un secret puisqu'ils ont été envoyés par la dame de Graef elle-même. Ils préfèrent juste ne pas croiser le regard avec leurs anciens ennemis. Jusqu'au bout, le maître est accompagné : de ses alliés, de ses anciens ennemis et de sa famille. Il est père de famille et il se soucie beaucoup de son fils qui grandit de plus en plus vite et qu'il a de moins en moins l'occasion de voir. Heureusement, sa femme, considérée comme la meilleure archère de la guilde est là, à ses côtés.

Angelica : Regarde, mon amour, ils sont tous là. C'est à toi de les mener.

Très différente de lui, Amroth, jusqu'au moment où il l'a épousé, ne pouvait pas imaginer rencontrer l'amour un jour car même si il avait la réputation d'un homme fort sympathique lors de sa jeunesse, la magie et la justice semblaient être ses premières préoccupations. Angelica a enfilé sa tenue d'archère et s'est testée plusieurs fois ces dernières semaines : à l'âge de 34 ans, c'est toujours une combattante hors pair ainsi qu'une très bonne viseuse. Lors de sa vie, elle a eu des hauts et des bas et s'est souvent demandée si cela n'aurait pas été mieux si elle était née à Graef et non à Haeli. La perte de son père ainsi que la blessure responsable de sa cicatrice l'ont profondément marquée, mais elle se rassure en pensant à son mari qui s'est élevé très haut dans la hiérarchie, raison pour qu'elle soit fier de lui, ainsi qu'à son fils, doté d'une bonne intelligence et capable de beaucoup de choses pour son âge. Pour la guerre, elle n'a pas fait dans l'original : un arc, deux dagues et des couteaux de lancer, elle est vêtue de cuir et elle est complémentaire avec Amroth et sa bonne foi a été visible lorsqu'elle a refusé sa nomination en tant que lieutenant car elle pense être avant tout une archère. Ayant confiance en elle et étant toujours sincère, elle est impressionnée par la vue de cette armée et de l'association, non pas parce que cela engendrera de la violence, mais parce que ça représente l'espoir.

Angelica : Amroth, je crois que tu dois leur parler.

Amroth : Que pourrais-je leur dire ?

Angelica : Je ne sais pas, ils ont besoin d'espoir, tu ne crois pas ?

Amroth : Si leurs compétences et leur savoir-faire s'est amélioré.

Pithot : C'est le cas, j'ai pu observer des patrouilleurs jongler entre toutes leurs compétences.

Bronn : Les guerriers et les berserkers ont leurs armes totalement affûtées, si je puis dire !

Angelica : Et nos mages, les as-tu vus ? Ils se sont redressés malgré ce qui a pu leur arriver lors de la bataille. L'arrivée de Thane et la progression d'Ysille qui ne nous a pas menti concernant son statut d'élue a dû les encourager.

Amroth : Oh, je crois que je vais juste annoncer le départ.

Amroth s'avance d'un pas et d'un signe de la main et d'un geste, il ordonne le rassemblement. Toutes les troupes sont alignées : les soldats, présents par centaines, les guerriers et les berserkers, relativement peu nombreux, les mages, dont beaucoup de jeunes sont présents, seuls quelques-uns se sont désistés, notamment Clarisse que certains traitent de couarde, même si Amroth leur demande lui accorder un peu de dignité, et les autres mages sont rassemblés, donc, Carcia, Gorvelin, Jetie et tous les autres sont plus motivés que jamais, les patrouilleurs et les espions constitueront également une aide non négligeable et enfin les mages de la secte qui collaborent avec eux uniquement parce que les forces du vieux continent représentent les ennemis de tous.

Amroth : Nous avons un puissant ennemi qui a déjà frappé et qui ne s'arrêtera pas. Nous devons l'arrêter ! Je sais que si vous ne vouliez pas l'arrêter, vous ne seriez pas ici, mais sachez que je vous parle de la pire guerre que Déra connaîtra dans toute son histoire. Non, nous n'y arriverons pas seuls, c'est pour cette raison que nous devons rejoindre nos alliés. Unissons-nous, même si c'est pour la dernière fois et sus à l'ennemi !

Et en meneur, Amroth pivote et parcoure l'allée en direction du nord-ouest. Traverser les alentours de la capitale ainsi que la nature de Graef risque d'être un moment bien plus agréable que de libérer Dagoni. Néanmoins, leur grand nombre donne déjà espoir au peuple : le maître est suivi de toutes les troupes dont il aurait pu rêver et ensembles, ils sont capables de vaincre n'importe quel type d'ennemi, à condition que cet ennemi soit capable d'être vaincu.

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Niveau 10
14 juin 2014 à 19:41:37

La base de l'association d'Haeli se vide petit à petit. Lors de l'ancienne guerre qui pouvait être qualifiée de guerre civile, c'est à cet endroit précis que la bataille a eu lieu, déjà déchirante à l'époque. Cette fois-ci, les trois royaumes vont s'allier et Shanarie Pnow compte une bonne fois pour toutes réparer les erreurs de son prédécesseur. Le fait est que le départ doit avoir lieu ce jour même et de nouveau, les soldats de l'armée se sont rassemblés, composés aussi des assassins à leur plus grand malheur et des nouveaux soldats. Les fortifications n'ont donc pas été renforcées au profit d'une stratégie offensive : en effet, beaucoup d'entre eux n'ont jamais posé le pied à Dagoni et pour les plus égoïstes des combattants, la seule raison pour laquelle défendre Dagoni est que si elle tombe, Keinnor sera la prochaine ville à être assiégée. D'ordinaire, on n'enseigne pas aux membres de la justice comment résister à un signe et à une attaque provenant de la mer, alors leur tactique principale est de réunir le plus de combattants possibles qui soient doués dans des domaines variés. Pour cette raison, Shanarie a décidé de rassembler les soldats de cette nouvelle armée trois jours avant le départ, même si elle n'a pas le temps de tester les centaines de soldats. Pour nourrit tout le monde, la tâche est difficile et parfois, la maîtresse doit se mêler des affaires politique et économiques d'Haeli. Traversant un couloir, le jeune responsable Varnir presse le pas, de tel sorte que son épaule se cogne contre un soldat portant une lourde armure et qu'il tombe maladroitement à terre en se faisant mal.

Le soldat : Eh ! Fais attention, mon garçon !

Le soldat ne daigne pas prêter attention une seconde supplémentaire au responsable qui se sent outré, non pas parce qu'il a commis une maladresse, mais parce qu'il est encore appelé "mon garçon" alors qu'il estime pleinement adulte, ayant dépassé la vingtaine depuis un moment. De manière générale, tous les soldats avancent à un rythme rapide dans un sens opposé au sien. Dès qu'il ouvre la porte de la salle des responsables, quasiment vidée, d'autres empruntent cette même porte. Il rejoint alors son mentor Ragnarok Asthor, désormais âgé de 60 ans, assis sur une chaise en bois.

Varnir : Ragnarok ! Le rassemblement est en train de se faire ! Nous devons partir !

Ragnarok : C'est eux qui partent, pas nous.

Varnir : Nous devons au moins leur dire adieu.

Ragnarok : Je sais, mais un rassemblement, c'est long, n'est-ce pas ? Aide-moi à me lever.

Varnir s'exécute. En même temps, il observe la salle qui paraît bien authentique, maintenant qu'elle est vide. D'ordinaire, des papiers de missions sont affichées, mais là, il n'y a plus rien et Ragnarok le constate tout aussi bien que lui, ajoutant :

Ragnarok : C'est devenu vide.

Varnir : Oui, aujourd'hui est un grand jour.

Ragnarok : Les gens ont l'air plus enthousiastes que lors de la précédente guerre !

Varnir : Cette fois-ci, ce n'est pas cet endroit qui est attaqué.

Ragnarok : Ils vont quand même risquer leur vie. J'aimerais aller avec eux, mais je suis de plus en plus faible, donc je ne peux pas.

Varnir : Garulf a 54 ans et il maîtrise encore très bien l'épée. Galao est mort au combat à l'âge de 56 ans.

Ragnarok : Je sais, Varnir ! Eux ils sont nés combattants, pas moi. Je n'ai d'autres choix que de leur adresser mes adieux. Beaucoup d'entre eux ne reviendront jamais, peut-être même tous si ils perdent. Nous serons livrés à nous-mêmes. Moi-même, je les verrai probablement pour la dernière fois.

Varnir : Ne dites pas ça, Ragnarok ! Beaucoup d'hommes parviennent à atteindre l'âge de 70 ans, certains ont même atteint les 80 ans !

Ragnarok : Je ne suis pas comme eux. Tu sais, j'ai connu beaucoup de choses lors de ma vie et je ne m'étais jamais imaginé vivre plus longtemps que 60 ans. Ma vie touche à sa fin...

Varnir : Si jamais vous dites vrai, alors merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je voulais rejoindre l'association d'Haeli, mais j'étais un bien piètre combattant, alors je voulais donner des missions, je ne pouvais faire que ça ! Vous m'avez donné une chance, un avenir, il ne sera peut-être pas très mouvementé, mais il me plaît comme ça.

Ragnarok : Ce n'est rien Varnir, c'est tout à fait normal. Des gens sont nés pour se battre, d'autres doivent les soutenir. Nous sommes de ces gens-là. Ecoute-moi, si jamais ils échouent, si jamais Déra est rattaché au pays de Carône, je n'y survivrai pas. Mais toi, ne gâche pas ta vie, tu as encore une longue vie devant toi. Si jamais ils prennent possession d'Haeli et des autres continents et qu'ils te donnent l'occasion de survivre si tu les sers, quitte à renoncer à ta patrie, fais-le.

Varnir : Je ne veux pas vous trahir !

Ragnarok : Il ne faut pas penser comme ça, vivre n'est pas trahir. Trop de sang a déjà été coulé, j'ai perdu tant d'amis, Itard, Aero, Zos, Mirie, je ne devais pas leur survivre, tu comprends ? Ma vie a duré trop longtemps.

Varnir : Ragnarok...

Ragnarok : Je parle trop négativement, c'est ça ? Ne t'inquiète pas, j'ai dit tout ce que j'avais à dire. Réfléchis-y à l'avenir.

Sur ces mots, Ragnarok quitte la salle à un rythme bien trop lent et Varnir le suit, allant bien trop vite que lui. Les autres responsables sont à leurs côtés et certains d'entre eux admirent les soldats qui portent des armures aussi luisantes que résistantes, bien que le but premier est de résister aux attaques ennemies, pas d'avoir de belles armures comme les Unukoriens et les Graefiens comme ils disent. Ils pénètrent dans la salle principale où les soldats et guerriers de l'association sortent vers l'extérieur et, à un rythme plus lent, Erica, Tina et Ithon discutent. L'archère semble anxieuse tandis que sa nièce éprouve de la compassion pour elle. Quant à Ithon, il écoute sans piper mot.

Erica : Maudine n'est toujours pas revenue...je m'inquiète !

Tina : Il faut un certains temps pour effectuer un aller-retour du sud, non ?

Erica : Mais là, cela prend trop longtemps.

Tina : Elle t'a envoyée une lettre pour dire qu'elle était bien arrivée, non ?

Erica : Et depuis, plus de nouvelles.

Ithon : Peut-être que les préparatifs prennent plus de temps que prévu.

Erica : Je lui ai envoyé une lettre il y a deux semaines et je n'ai pas eu de réponses.

Ithon : Voilà ! Peut-être qu'elle l'a reçue mais que tu n'as pas encore reçu la réponse. Les messagers mettent parfois beaucoup de temps à arriver, même avec les chevaux.

Erica : Il n'empêche que je m'inquiète.

Ithon : Nous serons bientôt sous le feu de l'action. Nous avons beaucoup vécu, Erica, tu te souviens ?

Erica : Ca va être pire que toutes nos épreuves réunies. Je ne sais pas si je suis prête. Et Tina, es-tu sûre de vouloir te battre ?

Tina : Parfaitement !

Erica : Tu n'as pas peur ?

Tina : Si, comme tout le monde, mais je suis confiante. J'aurais juste aimé, moi aussi, que le reste de la famille vienne à temps.

Ithon : Il est vrai que le soutien de la famille Namel serait non négligeable.

Ils sortent à leur tour, suivis des responsables et même si l'armée d'Haeli doit être la moins grande, voir des centaines de soldats s'aligner ainsi avec les membres de l'association les impressionne. Erica Namel, à l'âge de 34 ans, a beaucoup vécu mais a souvent combattu seule ou avec des petits groupes, aujourd'hui, elle ne peut être qu'aidée : pour commencer, sa nièce Tina à peine majeure est présente, toujours aussi souriante malgré la peur qui la tenaille, l'archerie n'est plus un secret pour elle et sa tenue d'archère rouge et noire est assez élégante en plus de bien la protéger. Pour se défendre, son arc est son principal atout, seule une dague accrochée à sa ceinture l'aide pour le corps à corps. Son partenaire est toujours là, cet ancien chevalier de 32 ans, qui ne doute plus de personne. Son armure d'acier est scintillante en désaccord total avec sa face figée, car il est uniquement concentré sur sa mission. Il avance au même rythme qu'Erica alors que certains sont déjà placés. Le combat est quelque chose d'inné en lui, mais il se rend parfaitement compte, ce lieutenant qui n'est plus jeune depuis longtemps, qu'il va très certainement se retrouver en première ligne et que son devoir impliquera de mener des troupes. Erica, quant à elle, représente tout ce qu'un archer peut vouloir être : sa cape bleue est soufflée par le vent, son arc en if est rangé sur son dos, sa tenue de cuir brune renfermée par des ceintures vertes au-dessus de vêtements bleus restent sa manière classique de se vêtir. Ce lieutenant qui a fait ses preuves ne craint plus rien.

Erica : Notre maîtresse est là-bas !

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Niveau 10
14 juin 2014 à 19:43:38

Et en chemin, comme à l'accoutumée, ils ne se contentent pas de profiter du climat qui commence à redevenir doux et agréable mais ils observent aussi les membres de l'associations alignés avec les soldats se fondre dans la masse. Les assassins, par exemple, se sont placés de manière à être distingués mais pas de manière à être reconnus, par exemple, Haldir est vêtu comme un assassin puisqu'il en est un et il utilise l'une des premières techniques qu'on lui a appris : se fondre dans la masse. Mais il s'en sert juste pour se cacher, afin de pouvoir arriver à Dagoni sans encombre et débuter cette guerre. De part et d'autre, les hauts gradés se placent et ils peuvent avancer entre les membres dits lambda mais qui infléchiront considérablement le cours de la guerre. Haeli compte beaucoup sur ses berserkers et ses guerriers pour le corps à corps et ils sont réputés comme étant les meilleurs de tout Déra. Parmi eux, il y a Lucien, qui souhaite se battre au nom de tous les siens, Sylvain Oradrir, ce berserker blond de 26 ans avec de la carrure qui s'est remis de ses blessures. Ses intentions n'ont pas changé, puisque son maître mot est de protéger les siens et pour cela, il usera de son épée longue.. Toru Kamizu est à côté de lui et il est un peu moins confiant : presque âgé de 22 ans, il n'est pas aussi musclé que Sylvain ou que son ami défunt Itard, mais son passé de chevalier fait de lui un excellent combattant. Il est là, fier, avec tout son équipement : sa cotte de mailles avec le sigle de l'association, ses gants et ses bottes en cuir, sa lourde espadon sur le dos et ses deux hachettes à la ceinture, un équipement suffisant pour mettre à bas n'importe quel ennemi.

Sylvain : C'est le moment.

Lucien : Nos amis ont été vengés, mais nous ne les avons pas encore honorés.

Un guerrier : Il n'est jamais trop tard.

Toru : Notre ultime combat.

En face d'eux, il y a les combattants qui sont, forcément, un peu moins bourrins. Les patrouilleurs, les espions et les archers sont de ces gens-là. Même si les espions ne comportent plus de membres illustres depuis la mort de Procellan Anir, leurs dons pour les attaques discrètes et l'infiltration va être mis à l'épreuve. Quant aux archers, ils sont principalement représentés par Claunor et Jeina, en ne comptant pas Tina qui suit sa tante, mais beaucoup d'autres sont connus et attendent leur heure de gloire ou, de manière plus honorifique, le moment où leurs flèches s’abattront sur les ennemis en hauteur de manière à aider l'infanterie. Les patrouilleurs remplissent plusieurs rôles et ils sont formés au combat. Si Loka s'était montrée un peu pleutre lors de la précédente guerre, elle n'a pas cessé de s'améliorer, les nombreuses blessures qu'elle a reçues lui ont servi de leçon. Quant à Daruca, la présence d'un autre la rend toujours confiante et son chimpanzé Jald la comprend mieux que personne, c'est pour cette raison qu'elle l'emmène à la guerre : elle ne peut pas s'en séparer et dans n'importe quelle circonstance, Jald peut être utile. Si Loka peut être considérée comme une bretteuse en emportant avec elle seulement son épée de fer qu'elle affectionne, Daruca varie son style de combat, puisqu'elle possède un arc, une dague, des fléchettes paralysantes, on peut dire que cette patrouilleuse de 37 ans a de nombreux atouts et son statut lui permet de conserver cette apparence de nomade avec ses vêtements rouges et violets, ses tatouages, ses perles sur ses oreilles, son bandeau sur la tête et ses cheveux très noirs.

Loka : Dis, Daruca, tu as déjà participé à une guerre avant ?

Daruca : J'ai déjà beaucoup vécu, mais une guerre ? Non, à vrai dire.

Loka : Alors pourquoi es-tu plus confiante que moi ?

Jeina : Il faut l'avouer, Loka, tu as toujours été une femme un peu peureuse. Il y a de quoi, peut-être...

Claunor : Ne l'angoisse pas encore plus. Nous sommes là.

Daruca : Eh bien, pour te répondre, je vais simplement te dire que je n'ai pas appris à avoir peur.

Enfin, Erica, Ithon et Tina finissent leur parcours qui semblent s'être déroulé aussi ailleurs. Tina se range du côté des archers, placée comme une soldat et prête à obéir aux ordres. Erica se place à côté de Thedina, elle-même à côté de Shanarie, elle-même à côté de Garulf et c'est là qu'Ithon se place. La maîtresse et les quatre lieutenants se sont réunis et ces gestes n'ont été marqués que par quelques signes de tête. Shanarie décide alors de se montrer de plus après avoir adressé un signe de la tête à Thedina et à Garulf. Pour ce dernier instant à l'association d'Haeli avant le départ, Shanarie est décidément fière du parcours qu'elle a accompli et même si elle ne connaît pas le parcours des autres maîtres, doit se douter qu'il en va de même pour eux. Après avoir été orphelin, après avoir vécu et tué dans l'ombre, voilà qu'elle se révèle, à l'âge de 35 ans, l'une des meilleures maîtresses que l'association ait connu : à présent, peu de personnes doutent encore d'elle. Ce parcours, elle ne le doit pas qu'à elle. A la précédente guerre, elle a survécu par miracle et elle est devenue maîtresse par nécessité. Elle a cependant su saisir cette opportunité pour devenir quelqu'un de meilleure. La première personne dont elle s'est entourée est Thedina qui est rapidement devenue son amante. Mais en plus de sa beauté, cette jeune femme de 25 ans s'est révélée être une excellente bretteuse ainsi qu'une femme sensible proche des siens. Souffrir de la perte de sa famille a rendu Thedina généreuse, altruiste et attentionnée. Shanarie l'a choisie aussi bien pour ses qualités de combattante que de personne. Toutes ses qualités physiques sont de mises et comme beaucoup, elle s'est équipée comme au premier jour : son armure d'acier renforcée aux épaules surplombe ses vêtements bleus et son épée d'acier fétiche, elle la maîtrise à merveille. De l'autre côté, elle a choisi un vétéran non pas moins sympathique : Garulf Melm, désormais âgé de 54 ans. Ce vieil homme a toujours utilisé son épée au service du peuple et ce encore plus depuis que Shanarie l'a choisi pour être lieutenant de l'association d'Haeli. D'aucuns disent qu'il s'est plus impliqué que n'importe qui et que sa réputation lui a valu de l'influence partout. Pour l'heure, c'est sur le champ de bataille qu'on a besoin de lui : équipé d'une épée et protégé par son armure d'acier, il se battra toujours quelque soit son âge. Il a prévenu les siens au sujet de cette invasion et maintenant, il va user corps et âme pour défendre Déra qu'il a toujours considéré comme sa patrie entière, même si il est Haelien dans l'âme : il ne craint pas quelques cicatrices de plus. Déjà présentés, Ithon et Erica ont eux aussi été choisis pour des critères et Shanarie n'a jamais été déçu, ni par eux, ni par elle. Portant tous les cinq le sigle de l'association, la guilde de justice est plus unie que jamais. La maîtresse, quant à elle, est habillée de manière totalement nouvelle : elle n'a pas l'air protégée, mais elle l'est par une cotte de maille sous ses vêtements noirs. Certainement pour l'esthétique, elle porte une cape noire et comme habituellement pour le combat, elle porte des bottes en cuir et une ceinture en cuir. Enfin, pour se battre, elle a choisi son épée avec laquelle elle a pourfendu Snekor et s'est également équipée de quelques dagues.

Shanarie : Tout le monde est prêt ?

Shanarie s'adresse directement aux siens, aussi bien aux membres qu'aux soldats de l'armée. Beaucoup répondent par un signe positif. Ses lieutenants confirment par les dires suivants :

Erica : Je me suis assurée que ma nièce et les autres archers ne ratent pas leur cible.

Thedina : Les patrouilleurs et espions, je m'en suis occupée.

Garulf : Les guerriers et les bersekers ont reçu un entraînement approprié.

Ithon : Et les soldats semblent prêts aussi.

Seuls les responsables ne sont pas armés et leur rôle est de surveiller l'association en leur absence. Ragnarok et Varnir ressentent la même sensation : fiers de ce rassemblement mais inquiets vis à vis du futur sort de leurs conjoints. Shanarie regarde ce rassemblement avec satisfaction.

Shanarie : Ainsi, tout le monde est là.

Comme à l'accoutumée, Shanarie se charge de faire un petit discours, histoire se rassembler encore plus les troupes.

Shanarie : Vous savez, quand la situation paraît désespérée, il y a toujours moyen de remonter. Je ne vous ai jamais caché mon passé et vous ne m'avez jamais refusé. L'heure est venue de prouver que votre entraînement a porté ses fruits. Quant à moi, je vais prouver que je suis digne de vous tout comme vous êtes dignes de vous-mêmes ! Déra est notre patrie et elle n'appartient pas à des personnes dont les ancêtres lointains ont colonisé l'île ! Ne nous laissons pas faire ! Nous sommes nés pour résister, alors, défendons-nous !

Dès que les cris de triomphe retentissent, Shanarie, ses lieutenants, ses patrouilleurs, ses guerriers, ses berserkers, ses archers, ses espions et ses soldats en général se mettent en marche en direction du nord, à savoir la direction la moins difficile à prendre, mais dont l'aboutissement est le même que pour les armées des deux autres royaumes. Une marche bien angoissante face à l'ampleur de la situation, mais quand l'espoir subsiste, l'union va de même. Les forces d'Haeli, tout comme celles d'Unukor et celles de Graef, vont prouver qu'elles sont capables de défendre leurs terres.

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Niveau 10
14 juin 2014 à 19:44:28

Snekor le sinistre, ancien maître de la confrérie des assassins d'Haeli et seigneur de ce même royaume a été condamné à des mois d'errance. Perdre contre Shanarie Pnow a été la pire des hontes de sa vie et pourtant, il a décidé de continuer de vivre, car une vie éternelle ne s'achève pas et qu'il peut encore trouver un sens à ses actes. Les siens, soit ils ont péri, soit ils se sont rendus et Haldir est le seul assassin connu de sa confrérie à avoir survécu, et Snekor ne sait même pas ce qu'il est devenu. La disparition du corps de Snekor peut avoir éveillé les soupçons, puisqu'il est loin, très loin. Il a d'abord cherché les assassins, puis il s'est vite rendu compte que les autres confréries n'ont pas suivi son plan initial. C'est là qu'il s'est posé la question : "Est-ce que les assassins sont faits pour régner sur Déra ?". Snekor a d'abord fouillé de fond en comble Unukor et n'a pas trouvé le moindre assassin et il a également visité Graef où les résultats étaient les mêmes : les assassins n'ont même pas essayé de s'emparer du pouvoir. Avant d'abandonner, Snekor a décidé de fouiller un dernier endroit : la confrérie des assassins de Dagoni. Il n'ignore pas que le prince Tordin Igran s'est emparé de la capitale, mais il pense qu'il n'a pas eu suffisamment de jugeote pour trouver une base souterraine. En s'y infiltrant, Snekor a tué une demi-dizaine de ses soldats sans éveiller les soupçons. Il a été accueilli par la maîtresse de Dagoni qui lui a promis de lui apporter des réponses. Il a donc attendu quelques jours dans cette sombre base avant de se rendre au même endroit que la dernière réunion. Snekor a changé de tenue et sa nouvelle ressemble toujours à celle d'un assassin, en revanche, il a conservé les mêmes armes. Et lorsqu'il ouvre la porte, la salle est éclairée par un feu qui crépite et la maîtresse des assassins de Dagoni est assise, mains pliées et genoux courbés en face de ce feu qui fume et qui réchauffe la pièce.

Snekor : Puis-je enfin avoir des réponses ?

La maîtresse : J'ai peut-être des réponses à tes questions, mais je n'ai pas de solutions.

Elle se retourne doucement et toute en restant assise, elle ouvre un papier plié et le lit rapidement avant de fixer Snekor.

La maîtresse : Sais-tu ce que ce papier contient ?

Snekor : L'écriture n'a pas de limites.

La maîtresse : Ca, oui, je peux te le dire. Même avant notre naissance, l'écriture était déjà acquise depuis des millénaires. Et même nous, nous ne parvenons pas à nous représenter combien de temps un millénaire.

Snekor : Comment savez-vous que je suis un Immortel ?

La maîtresse : Parce que j'en suis une aussi. Et contrairement à toi, je me souviens de tous ceux qui étaient avec moi lorsque je suis venue à Déra.

Snekor : Des siècles se sont écoulés. Je ne m'en souviens pas.

La maîtresse : Certains se souviennent de chaque moment de ma vie. Moi, je me souviens de chacune de mes morts. Noyée, étranglée, égorgée, pourfendu et récemment pendue, les Immortels ne sont pas condamnés à des morts naturelles. Mais avant tout, je me souviens de chaque personne que j'ai rencontrée, sa voix, son visage, son attitude...

Snekor : Ce ne doit pas être agréable. Il y a forcément des choses que l'on oublie.

La maîtresse : Pas moi. Mais revenons à cette lettre, à ton avis, qui l'a écrite ?

Snekor : Cela peut être n'importe qui.

La maîtresse : Il se trouve que c'est la maîtresse des assassins de Graef. Elle a tout avoué.

Snekor : Avoué quoi ?

La maîtresse : C'est elle qui a tué l'ancien maître de ta confrérie. Enfin, rectification, c'est elle qui a envoyé cet étranger le tuer.

Snekor : Quoi ? Mais pourquoi ?

La maîtresse : Il n'était pas l'homme qu'il croyait être. En réalité, il vous a manipulé pour obtenir le pouvoir à Haeli au nom du vieux continent.

Snekor : Quoi ? C'était un infiltré du vieux continent ? Mais il était maître bien avant...

La maîtresse : Bien avant la première guerre, en effet. Snekor, crois-tu que tous les espions du vieux continent sont venus après la guerre ? Ma collègue de Graef a eu des bonnes intentions, mais elle s'est aussi montrée faible et pusillanime. C'est une lettre de démission qu'elle m'a envoyée il y a un mois en annonçant qu'elle n'était plus capable de gérer la confrérie de ses assassins qu'elle n'a obtenue que suite à plusieurs coïncidences. Tous les assassins de sa confrérie sont rentrés dans la vie publique.

Snekor : Comment ? Mais...elle nous a trahis !

La maîtresse : Non, Snekor. Nous devons nous rendre à l'évidence. Le temps des Assassins est révolu.

Lorsque plusieurs points lumineux apparaissent, quand les chandelles s'allument et lorsque Snekor s'aperçoit qu'il est très loin d'être seul dans la salle et que pendant la conversation, plusieurs assassins sont entrés, tout change. La table en bois est longue et Snekor, qui est à l'autre bout, voit des assassins ou simplement des gens venant de partout, soit ils s'asseyent, soit ils restent contre les murs à observer la situation. Parmi eux, il reconnaît le maître de la confrérie d'Unukor.

Snekor : Vous ! Que faites-vous ici ?

Le maître : C'est aussi ma place.

Snekor est dubitatif jusqu'au moment où la maîtresse l'interpelle.

La maîtresse : Assieds-toi aussi, Snekor, j'ai encore beaucoup de choses à dire.

Il décide de s’asseoir, mais la confort du siège ne le rassure guère.

La maîtresse : Ne parlons pas de ceux qui ont disparu sans laisser de trace, parlons plutôt de nous. Te souviens-tu de mon nom exact, Snekor ?

Snekor : Pas du tout.

La maîtresse de Dagoni retire alors sa capuche. Depuis leur dernière rencontre, elle a changé de visage, mais elle reconnaît son visage fin et sa chevelure blonde.

La maîtresse : Je m'appelle Araness Velasur. Tu te souviens de moi, maintenant ? J'étais la fiancée de Rhemas le rouge.

Petit à petit, la mémoire de Snekor lui revient.

Snekor : Je vous croyais morte.

Araness : Qui pourrait m'avoir tué ? Leonas ? Il a toujours été jaloux de Rhemas et c'est de là qu'est né sa haine envers les Immortels : il voulait être l'être unique en se débarrassant de tous ses Immortels. Fort heureusement, il n'a pas réussi.

Snekor : Je ne connaissais pas ses plans.

Araness : Nous avions tous des plans différents. Te souviens-tu du moment où nous avions quitté notre île natale ? C'était une île abondante de ressources, c'est vrai, mais pouvaient-elles sans cesse se renouveler pour des êtres éternels ? Il nous fallait une nouvelle terre. Il fallait nous lier au sang des mortels. Déra était une terre nouvelle, plus riche que la nôtre et nouvellement colonisée, nous avons pu nous y infiltrer sans problème. Sur notre île, j'étais un petit peu la chef, alors, je voulais l'être aussi sur cette terre. Nous étions des étrangers qui ne voulions pas révéler nos origines et seul Rhemas le rouge nous a accueilli au détriment de ses deux frères dont la réputation est décidément beaucoup trop grande pour ce qu'ils étaient réellement. Rhemas était peut-être le plus brutal, mais il était un véritable homme soucieux de tous. Voilà pourquoi je suis tombée amoureuse de lui. C'était grâce à moi que toi, Leonas et tous les autres aviez réussi à devenir ses amis.

Snekor : C'est vrai. Je m'en souviens.

Araness : Sa mort a causé de l'impact, bien plus d'impacts que celle de ces crétins de Thilian et d'Alaok, tout simplement parce qu'il était l'ami des Immortels. Nous avions tous un but bien particulier. Je voulais que Rhemas devienne un immortel, il m'aimait et je l'aimais, nous étions faits l'un pour l'autre, mais c'est comme si nous étions d'une race différente. Tout est parti du jour au lendemain. Il aurait pu devenir le seigneur d'Haeli éternellement, mais il a préféré se battre pour avoir la ville de Dagoni. Il est mort de son goût du combat. Je l'ai pleuré, oh oui, plus que tout être humain peut pleurer. Nous avons tous réagi différemment. Toi aussi, tu étais empli de chagrin.

Snekor : Je pleurais un ami, la seule bonne personne de ce pays qui était déjà maudit et corrompu à l'époque.

Araness : J'aurais voulu diriger pour lui, mais je me suis dit qu'un jour ou l'autre, les gens se méfieraient, alors je me suis écartée du pouvoir. C'est là que Leonas a voulu m'épouser, car même si nous étions stériles et que nous ne pouvions pas avoir d'enfants, la compensation de notre vie éternelle, il m'aimait. Moi, je n'ai jamais aimé cet homme au coeur de pierre. Pendant toute ma vie, je n'ai aimé que Rhemas et je me souviens encore de lui comme si il était mort hier. J'ai rejeté les avances et c'est là qu'il a commencé à haïr les Immortels. Je l'ai compris bien trop tard. Après la mort de Rhemas, je me suis installée à Dagoni et nous ne nous sommes plus jamais revus. Les années sont passées...

Snekor : Nous avons pris des chemins différents. J'ai tenté de trouver un sens à ma vie à Déra...

Araness : Moi aussi. Puis je me suis rendue compte que les seigneurs essayaient d'imiter les trois frères, en vain. Après un siècle, j'étais convaincue que les souverains étaient inaptes. Je me suis donc réunie avec ma sœur et mes deux frères, puisque nous étions nés du même père qui était l'un des derniers représentants de la précédente génération des Immortels. Nous nous sommes dits : puisque nous sommes des Immortels, alors pour rendre Déra meilleur, comme l'aurait voulu Rhemas, il fallait tuer toutes les mauvaises personnes. Ainsi est née la confrérie des assassins : je me suis installée à Dagoni, ma sœur à Graef et mes deux frères à Unukor et Haeli.

Snekor : Que sont-ils devenus ?

Pseudo supprimé
Niveau 10
14 juin 2014 à 19:45:46

Araness : Morts. Leurs cœurs arrachés par cette pourriture de Leonas. Il était plus doué que n'importe qui : il tuait les siens par pure jalousie et par pur narcissisme puis il disparaissait. Je l'ai retrouvé il y a un siècle, je lui ai transpercé le coeur puis j'ai brûlé son corps et pourtant il a encore survécu. Il a été tué par une mortelle.

Snekor : Je sais. Shanarie Pnow, toujours vivante aujourd'hui, la femme qui a failli me tuer et qui m'a vaincu, de toute manière. Une honte.

Araness : Au départ, je n'y croyais pas. J'ai donc envoyé quelqu'un pour le vérifier, puis j'ai vérifié par moi-même : il était bel et bien mort. Oh, son corps, je l'ai pris, je l'ai déchiqueté en petit morceaux, j'ai envoyé certaines parties à des corbeaux, ses bras, j'ai brûlé ses jambes et son torse et sa tête, je les ai envoyés à la mer, aussi en plusieurs morceaux. Dommage qu'il était mort, il n'a rien pu ressentir, cet enfoiré. Un nouveau jour s'élevait pour les Immortels. Mais d'un autre côté, chaque confrérie était dirigé par des assassins mortels, à part la mienne. Dans cette confrérie, le secret de mon immortalité a toujours été tenu secret par les assassins, parce qu'ils avaient peur de moi et parce qu'ils m'étaient loyaux. Ils n'ont jamais rien dit et pendant plus de deux siècles, j'ai vécu dans l'ombre.

Snekor : Comme nous tous.

En apprenant cette vérité qu'il ne connaissait pas, Snekor commence à être perturbé.

Araness : Maintenant, notre survie ne dépend qu'à un fil. Ton ancien maître était un espion et je suis bien content qu'il ait été tué, le maître d'Unukor, qui est ici, n'a plus de confréries et la maîtresse de Graef a totalement disparu. Toi-même, tu as failli mourir.

Snekor : Aurait-ce été mieux ? Tous les miens sont morts.

Araness : Tes assassins mortels sont morts. Mais finalement, sommes-nous faits pour vivre avec les mortels ? L'expérience nous a appris que non, Snekor. Mais nous ne sommes pas finis.

Snekor : Combien reste-t-il d'assassins ?

Araness : Immortels, montrez-vous.

Une vingtaine de personnes se lèvent, dont le maître d'Unukor, ce qui surprend Snekor qui semble ému.

Snekor : Nous sommes encore une vingtaine...

Araness : Une vingtaine ici. Les vingt originaux à ne pas avoir été massacrés par la folie de Leonas. Sais-tu ce que je fais après la mort définitive de Leonas ? C'est simple. Je n'ai pas fait que regarder Déra s'effondrer. J'ai préparé notre avenir. J'ai fait en sorte que les nôtres ne soient pas morts en vain.

Snekor : Mais...comment ?

Araness : J'ai une nouvelle doctrine. On naît Immortel ou on le devient. Tous ceux qui sont nés immortels sont ici. Mais ceux qui le sont devenus, j'ai fait en sorte qu'ils participent à cette bataille qui doit arriver dans quelques jours, cette bataille qui précédera la chute de Déra. Ensembles, nous tous, anciens comme nouveaux Immortels, nous formerons une famille. Cette ville est prise, le reste suivra. La première génération des Immortels, mon père me l'a raconté avant de mourir, avait essayé de s'installer au vieux continent et a échoué. Nous avons aussi échoué à Déra. Nous devons nous rendre à l'évidence : nous ne sommes pas faits pour vivre avec les mortels.

Snekor : Que me proposez-vous, Araness ?

Araness : C'est simple. Nous réunissons les jeunes Immortels et nous repartons sur notre île natale. Déra ne peut plus accueillir.

Snekor : Ai-je encore le temps de réfléchir à cette proposition ?

Araness : Tu as jusqu'à la fin de la bataille, le temps que nous ayons réuni tous les Immortels. Réfléchis bien, Snekor.

Ainsi, la réunion s'achève. De manière générale, Snekor n'arrive pas à canaliser toutes ses informations, à accepter cette vérité. Une bonne partie de ce qu'il pensait savoir s'est avéré faux. Tout a changé, ses amis ont péri, ses alliés ont péri, ses espoirs de garder le pouvoir ont été anéanti, seule cette ultime proposition peut le remettre sur le droit chemin. Les Immortels quittent la salle silencieusement et ce faisant, Snekor s'interroge avec fermeté : A-t-il encore un avenir ?
Plusieurs semaines ont été nécessaires pour que toutes les armées atteignent leur objectif. Il s'agit d'une petite colline surélevée où l'on peut voir la capitale à l'horizon, au nord. Ce point a été fixé par Garulf, c'est l'endroit où il avait retrouvé Thane Naraka, ce dernier s'étant placé là avec Elyse pour avoir une vue parfaite de la ville avant d'y aller. Entouré d'arbres, c'est l'endroit idéal pour placer des troupes, pour installer des campements et préparer une attaque. Unukor, Haeli et Graef ont décidé de s'unir sous une seule bannière et ils se mêlent entre eux sur ce terrain qu'ils ont dû atteindre en éliminant les gardes de Tordin postés à la frontière, dont le but était de protéger les alentours de la capitale. Quelques rescapés ont pu se réfugier sous leur bannière et les armées des trois royaumes ont été renforcées par l'arrivée d'une quatrième armée : celle du clan Naraka, dont l'armement est plus avancé puisqu'ils possèdent tout le savoir-faire de leur royaume d'origine au vieux continent et cette même armée est dirigée par Thane Naraka, qui, malgré son jeune âge, est considéré comme un général tout à fait respectable. Et alors que leur petite sœur est déjà à l'intérieur de la ville, Laïra Naraka est partie avec Korus et ses troupes et a été très contente de retrouver son petit frère et de participer à la libération de la capitale indépendante de Déra avec lui. Les Unukoriens sont arrivés les premiers, suivis des Graefiens et puis enfin des Haeliens, arrivés en fonction de leur distance géographique avec le lieu. Ceux qui sont arrivés en premiers ont installé des campements, motivé leurs troupes et éliminé tous les espions de Tordin dans l'espoir qu'il ne soit pas informé de leur présence. Successivement, les gradés se sont rencontrés et ensembles, Korus Pretam, Shanarie Pnow et Amroth Melwasùl, ils sont en train d’élaborer des stratégies. Leurs cultures et passés diffèrent de sorte qu'ils ont chacun proposer un moyen différent de reprendre la ville :
Korus propose de reprendre la ville par le sud, car c'est là que se trouve l'entrée principale, la ville peut être reprise du sud au nord en passant par le château où se terre son pire ennemi, ainsi, les citoyens pris en otages peuvent être libérés et les ennemis éliminés efficacement du sud au nord, ainsi, le port pourra être défendu.
Amroth, au contraire, propose d'attaquer par le nord. Le port doit être repris le plus vite possible afin de pouvoir riposter contre l'invasion et préparer la bataille maritime le plus rapidement possible, d'autant que rien n'empêche les troupes de libérer la ville du nord au sud.
Enfin, Shanarie propose de reprendre par les côtés : les murs brisées, entrer et sortir dans la ville n'en sera que plus simple et les troupes pourront se battre aussi bien au sud qu'au nord.
Ces stratégies sont préparées minutieusement. Or, dans ce cas-ci, chaque stratégie a ses avantages et ses inconvénients. Voilà pourquoi, dans leur tente où une carte est posée sur une table au milieu, les lieutenants et les généraux tranchent. En entendant les propositions des maîtres respectifs qui, mis à part leurs divergences du point de leur stratégie, s'entendent plutôt bien même si ils ne s'étaient jamais rencontrés auparavant, certains ont décidé de donner leur avis. Brad Priwin, Pithot Brude, Garulf Melm, Thane Naraka et Thedina Zadus semblent les premiers à avoir proposé une stratégie mélangeant les trois proposées : les quatre armées seront divisées en quatre troupes : l'une attaquera le sud, la deuxième le flanc gauche, la troisième reprendra le port au nord et la quatrième par le côté droit. Les murs sont hauts et difficiles à briser, mais cette stratégie convaincante, étayée par des nombreux arguments, finit par convaincre les autres lieutenants, généraux et commandants : Ingmar Erwin, Felisa Razir, Ladia Gass, Ithon Beorce, Erica Namel, Bronn Mormont, Laïra Naraka et tous les hauts gradés des armées, puis, c'est les maîtres qui finissent par approuver. Le reste de leur soirée consiste donc à décider qui mènera chaque troupe et cette décision prise, ils décident qu'ils ont besoin de repos. Certains dorment à la belle étoile, sous la voûte étoilée, d'autres se couchent dans leur tente. Et cette dernière nuit qui figure parmi les plus angoissantes s'achèvent là.
Brad Priwin est l'un des premiers à se lever. Il croise quelques soldats gigotant leur lance et se place au bord de la colline. A première vue, la ville de Dagoni ne semble pas avoir été prise par celui que Brad connaît sous le nom de Tordin Igran : les hautes murailles demeurent impressionnantes et certains bâtiments s'élèvent dans le ciel. Il a du mal à croire que cette ville changera considérablement d'ici peu. Il est rapidement rejoint par Elyse qui s’agrippe à son bras et pose sa tête sur son épaule.

Elyse : C'est le moment, Brad. Il paraît que la dernière entrevue a été mouvementée.

Brad : Notre stratégie a été choisie. Nous reprendrons la ville par tous les côtés.

Elyse : Sais-tu par quel côté tu vas la reprendre ?

Brad : Par le côté droit, ou, géographiquement parlant, par l'est. J'ai entendu dire que c'est là que se trouvent les fermiers, premières victimes de ce règne tyrannique. Je pense que nous devons d'abord sauver les victimes extérieures avant de sauver les victimes intérieures.

Elyse : Les autres Unukoriens vont avec toi ?

Brad : Pas tous, non. Tu comptes me suivre, toi ?

Elyse : Jusqu'au bout du monde !

Brad : Je te comprends, les armées ont décidé de se mélanger. Les généraux et maîtres veulent des combattants de chaque royaume de tous les côtés, y compris le royaume de ton pays.

Elyse : Je suis contente qu'il y ait des gens de mon pays. En revanche, je crois être la seule Vauvordienne...

Brad : Crois-moi, tu n'es pas la seule de ton royaume à t'opposer à ces tyrans...

Pseudo supprimé
Niveau 10
14 juin 2014 à 19:46:18

Le Soleil est encore très loin d'atteindre un point culminant lorsque les troupes s'avancent assez rapidement. Placés de part et d'autre de cette colline, ils ont l'air d'être plus que des centaines, des milliers. Ils ne tiennent plus en place et ont hâte d'en découdre, tous ont choisi leurs postes : au nord, Amroth Melwasùl mènera l'assaut et il sera accompagné notamment de son lieutenant Bronn Mormont, de sa femme Angelica Melwasùl. Aussi, Garulf Melm s'est proposé pour le soutenir et Ladia Gass a fait de même. Enfin, Laïra Naraka, spécialiste dans le niveau maritime et meneuse d'hommes s'est proposée. Le flanc droit, Brad Priwin a décidé de s'en occuper et il ne sera pas seul : Elyse Qurth a décidé de l'accompagner. Pithot Brude les accompagne pour représenter l'association de Graef et parce qu'il est un combattant très terre à terre et Ithon Beorce et Erica Namel se sont proposés pour reprendre la ville par le côté. Comme Shanarie Pnow hésitait entre les deux côtés, elle a appuyé la proposition de ses deux lieutenants et accompagnée de Thedina Zadus, elle attaquera le côté gauche. Ils seront accompagnés de quelques mages dont le rôle est de les aider à détruire pour pénétrer dans Dagoni, tout comme pour le côté de l'est et l'entrée par le sud. D'ailleurs, l'attaque par le sud, c'est Korus Pretam qui la dirige, accompagné de ses deux lieutenants Ingmar Erwin et Felisa Razir ainsi que de quelques généraux de l'armée. Leur but principal est de trouver et de tuer Tordin Igran qui se trouve sûrement à l'intérieur. Thane Naraka y va aussi, combattant chevronné sur terre qu'il est. Ils dirigeront chacun des troupes respectives où se mêleront les armées d'Unukor, d'Haeli, de Graef et de Naraka, sans compter les assassins et les mages de la secte dont ils ont besoin.
Unis et rassemblés, ils n'attendent plus que le rassemblement de départ. C'est maintenant Korus et Garulf qui sont placés au bord de la colline, chacun scrutant le paysage. De l'horizon, les hautes murailles sont visibles, et Korus guette une entrée plus que n'importe quel autre soldat. Garulf commence à parler, d'un ton bas qui s'accroît rapidement.

Garulf : Quand cet érudit Brandos Liolac m'a annoncé la vérité, je ne pouvais pas y croire. Je me suis forcé d'y croire. Aujourd'hui, je suis content d'en avoir parlé. Oh, j'en ai vécu des combats lors de ma vie, mais celui-ci dépasse l'entendement.

Korus : Merci pour tout, lieutenant Garulf. Votre côté conciliant m'impressionne. Ces derniers jours, vous avez unis les derniers liens qui ne l'étaient pas encore.

Garulf : C'était nécessaire, maître Korus, plus que nécessaire.

Cessant de scruter le paysage, Garulf et Korus se retournent et se placent auprès des leurs. Les troupes sont rassemblées de tel sorte à pouvoir attaquer et se séparer rapidement.

Garulf : C'est la première fois en trois siècles que Déra doit affronter un ennemi aussi puissant. Mais c'est aussi la première fois que les royaumes de Déra sont unis sous une seule bannière. Face à un ennemi commun, nous nous sommes alliés, nous sommes plus forts et plus unis que jamais. Dans notre tête, nous sommes déjà victorieux. Mais dans les faits, la menace se profile, les navires ennemis se rapprochent et cette ville dont nous portons tous l'héritage en nous est sous le joug d'un tyran.

Chaque maître ou gradé semble vouloir faire son discours, et ils enchaînent, parfois en bougeant, parfois en restant fixe.

Korus : J'ai toujours su qu'un jour, nous réglerions nos différends car au fond de nous, nous savons que nous sommes les citoyens d'un seul et d'un même pays. Et connaissant l'histoire de Déra, je pense que les royaumes n'ont pas été créés dans le but d'être en conflit, d'être différents, au contraire, nous sommes complémentaires. Nous sommes les descendants des fondateurs d'un seul et même pays et qu'importe ce que peuvent penser nos ennemis, nous sommes des êtres avec des valeurs. Et nous ferons tout pour qu'elles soient conservées.

Shanarie : Le peuple ne demande que justice. Et que nous soyons chevaliers, soldats ou membres de la justice, nous représentons la même chose aujourd'hui, parce que nous avons les mêmes objectifs. Ils comptent sur nous pour les défendre, pour que le mal et l'injustice disparaissent à tout jamais ! Et même si nous n'avons pas toujours accompli notre rôle, aujourd'hui nous nous battrons pour l'accomplir. Pour la liberté, pour la paix, pour le peuple, nous vaincrons et nous mourrons en essayant ! Dagoni n'est peut-être pas notre ville, mais Déra est notre pays et nous devons leur montrer que nous sommes prêts à mourir pour le défendre !

Amroth : Nos ennemis ne sont plus loin. Je suis sûr d'avoir raison lorsque je dis que les précédents conflits nous ont tous laissé un goût amer du combat et de la mort. Mais je vous assure, si vous avez douté de vos chefs auparavant, sachez qu'avant toute chose, nous combattrons l'injustice et retrouveront notre liberté ! Notre ennemi est là et se joue de nous, montrons-leur de quoi nous sommes capables ! La douleur est encore présente en nous, alors libérons notre colère et usons de notre talent contre eux ! Nous nous sommes unis pour ce jour !

Même Brad se met à parler :

Brad : La peur vous tenaille sûrement et je comprends ce que vous ressentez car elle me tenaille aussi. C'est pourtant avec le courage dans l'âme que je vous dis que la victoire est totalement envisageable. Nous avons les armes, nous avons la magie, nous avons la motivation. Je sais que la justice n'a pas toujours triomphé, et que nombre d'entre nous allons mourir dans cette bataille. Est-ce une raison pour faillir ? Non ! Nous devons nous battre pour tous ceux qui sont morts pour nous et pour ceux qui ont confiance en nous ! Ensembles, reprenons Dagoni ! Sauvons Déra !

Enfin, c'est Thane qui conclut le discours :

Thane : Cette guerre nous a déjà causé beaucoup de torts, mais elle nous a aussi rassemblés. Soldats, alliés, amis. Ce sentiment est quelque chose que le vieux continent a apparemment oublié. Il est plus puissant que n'importe quelles armées. Plus résistant que n'importe quel vaisseau maritime. Il est indestructible. Aujourd'hui, chaque enfant, chaque mère, chaque père qui va naître, ils comptent sur nous pour leur donner un avenir dans un monde libre et paisible. Mais je ne vous mentirai pas, ce sera l'enfer. On a perdu des gens biens, on va en perdre encore. Droit devant sera un no man's land. Beaucoup d'entre vous périront. La peur va vous submerger. Mais lorsque vous commencerez à perdre espoir, vous n'aurez qu'à regarder autour de vous, car vous n'êtes pas seuls dans ce combat ! Alors, battons-nous pour Déra ! Finissons-en !

Ces discours ont eu l'effet de galvaniser les troupes avant leur départ ultime. Sous la lueur du jour, ils démarrent, descendant le flan de cette colline. Les troupes mélangées commencent à se séparer et les meneurs, ainsi que leurs suivants les plus proches commencent à pousser des cris de triomphe. Le chemin jusqu'à Dagoni paraît long mais nul doute qu'ils le parcourront très rapidement. Pour certains, il faudra passer l'entrée sud, pour d'autres, il faudra contourner. Quoi qu'il en soit, ce jour est un grand jour car le pays de Déra va connaître le plus grand conflit sur son territoire qu'il n'ait jamais connu. Ainsi débute la lutte pour l'indépendance définitive et de conquête de territoire qui bouleversera le monde à jamais.

Fin du chapitre 20

Pseudo supprimé
Niveau 10
14 juin 2014 à 19:50:35

:cd: Récapitulatif du RPG :cd:

Liste des participants : Alexisquin_back, _Arthurvador, Kerotroll, antoinedel10, radical900, Jejedu25000 (OnchOnchPro), Noctoir, Scaraugh (Xiliae), manablanc, [Sweet]4 et MatWakerPast

Carte de Déra : https://image.noelshack.com/fichiers/2013/36/1378654704-carte-de-dera.jpg

:d) Association d'Unukor

Maître de l'association : Korus Pretam

Lieutenants : Ingmar Erwin, Felisa Razir, Brad Priwin et Ladia Gass.

Guerriers : Aureg, Diane Ildamil +autres

Patrouilleurs : Athalnir Tarick+autres

Archers : Elrond Camcacil, Lantan, Garon Arkway, Milena, Simon+Autres

Espions : Dothina Sauthis, Rytha Voluntiis, Wulfrich Laudemon +Autres

Berserkers : Regnak "Rek"+Autres

Responsables : Rebecca, Oris+Autres

Mages : Elyse Qurth

Nouveaux : ?

Membres défunts d'Unukor : Bercidan Gesor, Le père d'Helmut et de Brad, la mère de Jerrick, Percedon Ermedes, Thordod, Cireg Jeatrem, Jerrick Jeatrem, Dragar Mitus, Victor, Golador Bledinis, Elena, Helmut Priwin, Podrick, Dorcan Ume, Yûki Tenpoin, Iras Pimben, Hidina

:d) Association d'Haeli

Maître : Shanarie Pnow

Lieutenants : Thedina Zadus, Garulf Melm, Ithon Beorce et Erica Namel

Guerriers : Lucien+Autres

Patrouilleurs : Loka, Daruca+Autres

Espions : Que des inconnus

Archers : Claunor, Jeina, Tina Namel+Autres

Berserkers : Sylvain Oradrir, Toru Kamizu +Autres

Responsables : Ragnarok Asthor, Varnir+Autres

Mages : Aucun

Nouveaux : Aucun

Membres défunts d'Haeli : Osmond Svesson, Thorgeir Svesson, le père d'Itard,Kirgho, Tristan, Lotor, Hugh, Jack, Pascal Corid, Erkeo Transko, Rebin Runtard, Titus, Zaran, Soerid, Sylvia, Galao Transko, Ugur, Bared, Dralos, Udille, Nageth, Hadid, Prene, Mirie, Procellan Anir, Zos, Itard Roos.

:d) Association de Graef

Maître : ?

Lieutenants : Amroth Melwasùl

Mages : Ysille Turban, Carcia, Gorvelin, Clarisse Mathot,Egiella, Jetie+Autres

Responsables : Que des inconnus

Patrouilleurs : Pithot Brude+Autres

Espions : Aaron Lodert+Autres

Guerriers, Archers, Berserkers : Angelica Melwasùl (Archère), Bronn Mormont (Berserker), Girlac Turban (Guerrier)+Autres

Nouveaux : ?

Membres défunts de Graef : Odos, Cabain Woet, Hermod Gunnof, Ibytrem Qurth, Trazis Palvon, Havor Vaman, Dronur Recas, Micam, Soril, Sollen, Mellissa, Errek, Berheis le Fort, Oella Turban.

+Membres de la secte ayant péris : Vami, Phyr et Dea parmi les nommés.

Personnages hors association (principaux comme secondaires) :

:d) Vieux contient :

Thane Naraka
Laïra Naraka
Siannah Naraka
Brandos Liolac
Vakella
Tordin Igran
Ferhon Cavain
Ferhan Cavain
Mernor Garant
Loghain Nagran
Leane Nagran
Le roi Gadan le troisième

:d) Adorateurs de la magie oubliée :

Pilan Cale
Garv
Betea/Béatrice Valien

:d) Assassins :

Snekor le sinistre
Haldir
Le maître de la Confrérie des Assassins d'Unukor
Araness Velasur, maîtresse des assassins de Dagoni

:d) La famille Namel :

Maudine Namel
Revia Namel
Torgran Namel
Rurkia et Lurkia Namel
Maella Namel

:d) Autres

Jicella Drarin
Maria Glewyth
Julia

Prologue : Publié le 18/08/2013

Volume 1 : Terminé.

Chapitre 1 : Les associations de défense des royaumes. Paru le 21/08/2013.
Chapitre 2 : Premières missions. Paru le 23/08/2013.
Chapitre 3 : Traques et captures. Paru le 29/08/2013
Chapitre 4 : Des hommes puissants et mystérieux. Paru le 1/09/2013.
Chapitre 5 : Rencontre violente et missions dangereuses.Paru le 3/09/2013.
Chapitre 6 : La voleuse, les imprévus et les affaires étranges. Paru le 5/09/2013.
Chapitre 7 : Des actes impardonnables. Paru le 08/09/2013.
Chapitre 8 : La magie oubliée.Paru le 11/09/2013.
Chapitre 9 : La confrérie des assassins. Paru le 15/09/2013.
Chapitre 10 : La capitale indépendante. Paru le 21/09/2013.
Chapitre 11 : La quête du savoir. Paru le 26/09/2013.
Chapitre 12 : Ennemis et amis. Paru le 29/09/2013.
Chapitre 13 : Des blessures non refermables. Paru le 07/10/2013.
Chapitre 14 : Le pouvoir absolu. Paru le 16/10/2013.
Chapitre 15 : Tensions et catastrophes. Paru le 23/10/2013
Chapitre 16 : Rien ne sera plus comme avant. Paru le 29/10/2013
Chapitre 17 : Père et maître. Paru le 02/11/2013.
Chapitre 18 : Déclaration de guerre. Paru le 09/11/2013.
Chapitre 19 : La nouvelle année. Paru le 16/11/2013.
Chapitre 20 : Le passage de la frontière. Paru le 22/11/2013.
Chapitre 21 : Bataille sur plusieurs fronts. Paru le 27/11/2013.
Chapitre 22 : Impuissances et trahisons. Paru le 02/12/2013.
Chapitre 23 : Les deux sœurs rivales. Paru le 09/12/2013.
Chapitre 24 : Le devoir d'un frère. Paru le 16/12/2013.
Chapitre 25 : La fin de Déra. Paru le 21/12/2013.

Tout le volume 1 se trouve sur ce topic : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-30346-1369004-35-0-1-0-fic-rpg-hs-les-royaumes-de-dera.htm

Volume 2 : En cours d'écriture (25 chapitres prévus)

Chapitre 1 : Un monde changé. Paru le 08/01/2014.
Chapitre 2 : La justice à tout prix. Paru le 17/01/2014
Chapitre 3 : Des unions pour la paix. Paru le 24/01/2014
Chapitre 4 : La retraite d'un maître. Paru le 31/01/2014
Chapitre 5 : Des contrées inconnues. Paru le 07/02/2014
Chapitre 6 : Des secrets non gardés. Paru le 15/02/2014
Chapitre 7 : Criminels en fuite et véritables criminels. Paru le 22/02/2014.
Chapitre 8 : Le renouveau des associations. Paru le 01/03/2014.
Chapitre 9 : Les infiltrés. Paru le 08/03/2014
Chapitre 10 : Les ennemis dans l'ombre. Paru le 15/03/2014.
Chapitre 11 : Le plus puissant de tous. Paru le 22/03/2014.
Chapitre 12 : Le jugement dernier. Paru le 30/03/2014.
Chapitre 13 : Rédemption. Paru le 19/04/2014.
Chapitre 14 : Prise de pouvoir. Paru le 27/04/2014.
Chapitre 15 : Situation incontrôlable. Paru le 04/05/2014.
Chapitre 16 : La première flotte. Paru le 11/05/2014.
Chapitre 17 : La lutte de la magie. Paru le 17/05/2014.
Chapitre 18 : Présages dans le sang. Paru le 26/05/2014.
Chapitre 19 : Court délai. Paru le 01/06/2014.
Chapitre 20 : La plus grande des unions. Paru le 14/06/2014.
Chapitre 21 : Le siège de Dagoni. A paraître deuxième moitié du mois de juin 2014.

Pseudo supprimé
Niveau 10
14 juin 2014 à 20:03:38

:globe: La bataille de Dagoni : 1ère partie :globe:

Pas de choix en soi, mais j'ai préparé la disposition des troupes, cela vous convient-il où voulez-vous que votre/vos personnages changent de disposition ? :)

:cd: Au nord :cd:

:d) Amroth Melwasùl mène la reprise du port.
:d) Les lieutenants Bronn Mormont, Ladia Gass et Garulf Melm sont avec lui.
:d) Il est également accompagné de sa femme Angelica Melwasùl, des mages Jetie et Egiella, de l'espion Aaron Lodert, des archers Claunor, Jeina, Garon Arkwat et Elrond Camcacil, de la guerrière Diane Ilmadil et des espions Wulfrich Laudemon et Dothina Sauthis ainsi que de Laïra Naraka+plein de soldats, évidemment.

:cd: Au côté droit :cd:

:d) Brad Priwin mène l'assaut.
:d) Il est accompagné d'Elyse Qurth, de Thane Naraka, des lieutenants Pithot Brude, Ithon Beorce et Erica Namel.
:d) Ysille Turban et Girlac Turban sont avec eux, ainsi que le guerrier Lucien, les archers Milena, Simon et Tina Namel, les mages Carcia et Gorvelin+tous les soldats les accompagnant et la plupart des assassins, Haldir pénétrant par ce côté.

:cd: Au côté gauche :cd:

:d) Shanarie Pnow mène l'assaut.
:d) Seule son lieutenant Thedina Zadus l'accompagne.
:d) Elle est également accompagnée par les berserkers Toru Kamizu et Sylvain Oradrir, les mages de la secte Garv et Betea seront là ainsi que quelques autres, Aureg, Lantan et Rytha Voluntiis vont avec eux également. Et bien entendu, il y aura encore tous les autres soldats.

:cd: L'entrée sud :cd:

:d)Korus Pretam mène l'assaut.
:d)L'accompagnent ses lieutenants Ingmar Erwin et Felisa Razir.
:d)Sont également avec lui la patrouilleuse Daruca, le berserker Regnak et le patrouilleur Athalnir Tarick, le commandant en chef Renet et plein de soldats, spécifiquement ceux d'Unukor.

Parmi les ennemis, il y a ceux dans le château menés par Tordin Igran, dont les hommes les plus puissants sont Mernor Garant, Ferhon et Ferhan Cavain et il compte bien les utiliser. Au nord, le roi Gadan le troisième prépare l'assaut avec tous les royaumes qui ont décidé de se battre avec lui, Loghain Nagran et sa cousine Leane mènent l'assaut depuis le milieu.

Vakella cherche aussi un rôle dans cette bataille, Siannah Naraka et Brandos Liolac sont eux aussi à l'intérieur de la ville, prêts à agir.

Cela vous convient ? :)

Noctoir
Niveau 9
15 juin 2014 à 11:51:37

Moi ça me va :oui:

[Sweet]4
Niveau 16
15 juin 2014 à 13:09:20

Merci pour cette remise à niveau d'Haldir :oui:

Et ça me va aussi :ok:

Pseudo supprimé
Niveau 10
16 juin 2014 à 19:07:23

Rectification : Thane Naraka va au sud, et pas à l'est.

Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra
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