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Sujet : Livre fini, mon avis..
]BestGeek[
Niveau 10
17 octobre 2014 à 19:55:34

Houla j'ai du retard pour les critiques, j'essaierai de faire ça demain. :noel:

Depuis la dernière fois j'ai lu Thérèse Desqueyroux de Mauriac, Bel-Ami de Maupassant, Du Bonheur un voyage philosophique de Frédéric Lenoir ainsi que J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian. :noel:

Neurot33
Niveau 41
18 octobre 2014 à 11:33:26

Je suis impatient de connaitre tes avis, notamment sur le dernier cité. :noel:

Neurot33
Niveau 41
27 octobre 2014 à 17:22:51

:d) Kafka sur le Rivage, de Haruki Murakami.

Il y a des livres dont il est aisé de parler, ce n'est pas le cas de celui dont je vais essayer de faire mon petit compte rendu aujourd'hui. L'histoire est pourtant simple, un adolescent de 15ans fugue de la maison familiale ou il vivait avec son père, car ce dernier lui a fait depuis longtemps une prédiction œdipienne. Pour l'occasion il se renomme Kafka, comme le célèbre écrivain Tchèque. Dans le même temps un vieux monsieur nommé Nakata, devenu simplet pendant l'enfance suite à drôle d'accident, mais qui a la faculté de parler aux chats, se lance dans une drôle de quête à travers les routes, que lui même ne comprend qu'au compte goutte. Sur leurs chemins ces deux personnages au destin croisé, et en quête d'eux même, feront de belle et terrible rencontre, dans un univers où la réalité glisse doucement dans le songe, à moins que ce ne soit l'inverse.

Vrai roman d'apprentissage, difficile pourtant de trouver un sujet principal dans cet ouvrage touffu. Le réel se pare de rêve, les métaphores prennent vie, les situations terre à terre trouvent place dans des décors oniriques, ou bien c'est l'inverse. Plus le livre avance et plus le rêve s’immisce dans le réel, avec un naturel incroyable, tout semble très cohérent. Le livre ne donne rien facilement, peu de chose sont expliqués clairement, l'imagination du lecteur fera le reste. Quelques indices sont quand même là, bien présent, il faut juste rester attentif. La symbolique prend une telle place dans cette oeuvre qu'une culture générale minimale semble requise. Peu de lecteur ont tout compris, tout saisi dans ce livre, et peu s'en sont plaints. C'est aussi mon cas, car, et pour paraphrasé une ligne du texte "Je ne m'ennuie jamais avec toi. Il se passe un tas de choses incompréhensibles, c'est le moins qu'on puisse dire, mais je ne m'ennuie jamais". Il faut se laisser porter, les choses arrivent, pourquoi ? Comment ? Elles arrivent, voilà tout. Je ne veux pas non plus faire croire que ce livre est incompréhensible, non, c'est juste particulier, cela demande un peu d'effort et d'imagination. Le jeu en vaut la chandelle.

En plus d'être d'une grande originalité, donc, ce livre sent la vie. Ce livre est vivant, l'écriture de Murakami n'y est pas pour rien, tout comme sa force pour créer des personnages touchants, tellement humains. Les 2 personnages principaux nous remplissent d'empathie, leurs diverses rencontrent nous font passer par toute les émotions, des plus durs, des plus délicates au plus délirantes et improbables. L'humour a aussi sa place dans ce livre, notamment entre Nakata le papy "pas très intelligent" et Hoshima le chauffeur routier qui l'accompagnera sur toute la 2ème partie du livre. Ce livre parle de beaucoup de chose, de la culture musicale et littéraire notamment qui prennent une grande place, de sujet très philosophique ou plus terre à terre. Le tout est très référencé. Vivant donc, et poétique aussi, très poétique. L’écriture de Murakami ici est très élégante bien que résolument moderne, son imagination est débordante dans ce livre parfois drôle, parfois si touchant. Je crois avoir dit ailleurs que Murakami est très imprégné de la (bonne) culture occidentale, c'est vrai, mais à y regarder de plus prêt sa sensibilité et son univers oniriques sont très japonais. Cette synthèse des "2 mondes" donne un cachet inimitable à ses écrits.

C'était mon 2ème Murakami, je crois que je commence un peu à cerner son style, son univers. Ce savant mélange de réalité simple et d'onirisme symbolique et poétique, dans un enrobage de grande qualité, à fait le bonheur de nombreux lecteur avant moi. Et moi aussi, il m'a eu. Sacré Murakami... à la prochaine.

Neurot33
Niveau 41
31 octobre 2014 à 19:20:10

:d) Fondation, de Isaac Assimov.

Une oeuvre phare de "l'age d'or de la science-fiction" qui a même obtenu le très prestigieux prix Hugo de la plus grande série de science-fiction/fantasy de tous les temps. Un sacré mythe donc, voici ici mon humble avis sur le premier tome de cette célébrissime saga interstellaire.

Hari Seldon, à l'aide d'une science de son invention, la psycho-histoire, affirme pouvoir prédire l'avenir de l'Univers à grande échelle. Et ce qu'il prédit, c'est l’effondrement de l'empire tout puissant et florissant actuel sous 300 ans, suivi d'une très très longue période de ténèbres. Alors, il met en route le projet Fondation sur une planète isolé dans la périphérie de la Galaxie. Son but : diminuer sensiblement la période d’obscurantisme et de décadence dont s'apprête à subir toute la Galaxie. Mais ce projet à de nombreux détracteurs, et beaucoup de difficultés l'attentent. Seldon peut il vraiment avoir tout prévu ?

Ce roman n'en est pas vraiment un, c'est autan un recueil de nouvelle. Ici 5 nouvelles qui s'étendent sur 1 bon siècle permettent de voir l'évolution du projet Fondation, de sa création, puis de son expansion dans l'Univers. Et on l'impression de voir la construction de l'humanité dans celle de la Fondation. L'utilisation de la religion, de la politique, puis du commerce pour étendre son influence. Les intrigues géo-politique sont aussi légions. Les influences de l'Empire Romain sur l'organisation de l'Empire Galactique sont évidentes, comme de la noblesse moyenâgeuse pour celles des mondes dissidents de plus en plus nombreux avec la décadence de l'Empire. L'univers dépeint par Asimov ici est d'une grande crédibilité, certaines choses ont vieilli comme la considération de l'énergie atomique comme énergie ultime, mais est-ce si important ? Non. L'ensemble est très cohérent, les différentes crises arrivent logiquement, et les méthodes pour les régler sont très intelligentes, et un brin cynique. On peut voir en Fondation une Allégorie de l'évolution de notre société passée (et future ?).

Dans le fond, c'est vraiment très bon, très réfléchi, intelligent, l'intrigue global est vraiment passionnante. Dans la forme je vais émettre quelques réserves. Format nouvelle et intrigue s'étendant sur une longue durée oblige, les personnages changent au fil du livre. Nos "agents" de la Fondation font leur "besogne" et disparaissent. Certains marquent plus que d'autre, 2 sortent vraiment du lot et ont d'ailleurs le droit à le plus de page, ce sont les seuls où une empathie s'installe. Pour le reste, le vrai héros et personnage principal, c'est la Fondation. Aussi les ellipses sont omniprésentes, entre les nouvelles bien sûr mais aussi pendant. Le livre regorge de dialogue et tout ou presque est résolu et expliqué par ce biais. Ce n'est pas gênant en soit, mais c'est un peu trop schématique. Le tout ne varie pas assez dans sa structure narrative, dans son rythme. Pour ce qui est de l'écriture c'est simple, sans fioriture, mais très lisible et finalement assez agréable. Une oeuvre très accessible en somme.

Il en ressort une oeuvre très intéressante vraiment, qui a un poil vieilli sur la forme, mais qui garde sur fond une grande attractivité pour n'importe quel lecteur de SF d'aujourd'hui. Une fois ce tome 1 fini, on a juste envie de connaitre la suite.

Iracond
Niveau 4
06 novembre 2014 à 00:35:55

Neurot33,

Très bon choix pour Crime et Châtiment. Ce livre m'a aussi beaucoup marqué, et je crois qu'il figure facilement dans mon top 5.

Attention aux spoils pour ceux qui ne l'ont pas lu :)

Effectivement, Raskolnikov est un personnage fascinant! le réalisme dans ce grand roman est imposant. Il y a des moments qui m'ont fait trembler ( cf le vicieux Prophyri, et aussi la confrontation avec Svidrigaïlov). J'ai adoré ce livre, il m'a vraiment apporté quelque chose, et parfois j'en ai même versé des larmes (la fin surtout, et la mort de sa mère Poulkhiera, la misère de la famille Marmeladov).

Au final cette vieille peau de Aliona a bien fait de mourir! j'ai adoré le parallèle avec les idées de Lacenaire dans le discours de Raskolnikov : il y a deux catégories d'hommes, ordinaires et extraordinaires. Et aussi si Newton devait éliminer 10000 personnes inutiles sur terre pour découvrir la gravité, ce serait un sacrifice nécessaire. C'est juste bluffant. J'en ai encore des frissons rien que d'en parler!

Bref à tous ceux qui ne l'ont pas encore lu, bon dieu qu'est ce que vous attendez? De préférence lisez la traduction de Markowicz en deux tomes chez Babel. Elle est un peu chère, mais la qualité de la traduction est irréprochable, c'est la plus fidèle à tel point que parfois ça ne ressemble pas du tout à du français! il a su calquer du russe sur du français, ce mec est un fou ou alors un génie.

Neurot, tu as fait un très bon choix de débuter avec Crime et Châtiment, c'est le premier "grand" roman de Dosto, il est très accessible et facile à lire, maintenant tu dois continuer: le suivant sera Les Demons (c'est un colosse ce livre), puis L'Idiot (mon dieu la fin de ce livre m'a marqué) et pour finir en apothéose...Les Frères Karamazov, le roman le plus imposant comme l'a affirmé Freud :).

D'ailleurs je suis entrain de relire Crime et Châtiment en anglais! pour améliorer un peu mon vocabulaire.

Neurot33
Niveau 41
06 novembre 2014 à 18:22:10

Moi aussi j'ai eu les yeux humides sur certains passages, la fin et l'histoire de Marmeladov notamment. Une vraie leçon ce livre tant il fait se poser des questions, toujours d’actualisées, car il parle de choses universelles. Et ce sans manichéisme la plupart du temps.

La traduction dans laquelle je l'ai lu était sans doute moins fidèle que celle "de Babel", mais je dois avouer que j'ai aimé son élégance, pour le coup. Tout en restant dans le ton de l'époque je trouve. Enfin, je ne suis pas non plus un spécialiste.

Pour mon prochain Dosto je pensais plus à L'Idiot, enfin je verrai, je ne fais jamais de choix définitif.

]BestGeek[
Niveau 10
07 novembre 2014 à 20:17:19

Thérèse Desqueyroux, Mauriac.

Prix Nobel de littérature 1952, on s'attaque à un monument là.

Ce livre, c'est l'histoire de Thérèse Desqueroux, qui a tenté d'assassiner son mari, mais qui est acquittée. Car oui, quand on est bourgeois, il ne faut pas ternir son image ; on ne joue pas sur l'honneur de la famille. Ça c'est juste le début, la première page. L'histoire qui suit est bien pour que toutes les condamnations. Son mari se fait bourreau et l'enferme, la séquestre. Durant sa captivité, elle ne peut faire qu'une chose, penser à son acte, réfléchir tout simplement...
Donc Thérèse Desqeyroux nous plonge dans la tête de cette femme, qu'on ne peut aimer, ni détester. C'est avant tout un roman psychologique, même si les dialogues viennent rythmés ce récit.
Personnellement, j'ai apprécié cette dénonciation des codes de la bourgeoisie et de ses moeurs. Néanmoins, on regrette la platitude des personnages (vous allez me dire que c'est voulu... :noel: ), et puis le fait que certains passages soient vraiment agaçants.
Le style est très inhabituel, la narration alterne les commentaires externes du narrateur avec les pensées et les réflexions de Thérèse. C'est assez troublant au début mais ça va, on s'habitue.

En résumé, un bon livre, qui ne pas vraiment marqué.

]BestGeek[
Niveau 10
07 novembre 2014 à 20:28:54

:d) Bel-Ami, Maupassant.

Ah Maupassant, l'homme qui vous fait aimer la littérature.

Pour l'histoire on la connaît tous, c'est l’ascension sociale de Georges Duroy, jeune journaliste ambitieux et sans scrupules, dans la Paris de la fin du XIXème.
En tout cas, pour faire court, j'ai été très emballé. Les personnages de l'époques sont attachants et ont vraiment une identité propre.
La trame est très intéressante, sur fond de dîners mondains et de salles de rédaction, l'on apprend la vraie définition de l'opportunité, du cynisme, de l'arrivisme.
Au niveau du style, sans fioritures, c'est agréable et efficace.
Par contre, Maupassant n'est pas tendre avec les femmes quand même. :noel:

M'enfin bref, du bon classique.

]BestGeek[
Niveau 10
07 novembre 2014 à 20:35:12

:d) Du Bonheur, un voyage philosophique.

Difficile de juger un essai. :noel:

En tout cas, il est idéal pour aborder la philosophie du bonheur. Des grands antiques, à Montaigne puis Spinoza et enfin Schopenauer, l'on parcourt les pages au gré de leurs pensées, et c'est très intéressant.

Lenoir écrit vraiment simplement, il vulgarise une branche particulièrement compliquée, je lui tire mon chapeau.

Désolé si c'est court, mais je n'ai rien d'autre à dire. :noel:

]BestGeek[
Niveau 10
07 novembre 2014 à 21:02:14

:d) J'irais cracher sur vos tomes, Vian.

Attention ce livre peut être choquant, d'ailleurs après réflexion, il l'est.

Cru, violent, malsain, il a été censuré à sa sortie aux USA pour pornographie et immoralité envers la société américaine, puritaine. Il faut dire que le fond est dérangeant pour les Etats-Unis : ce livre est une ferme condamnation de la ségrégation raciale, du racisme, de la condition des personnes de couleurs aux Etats Unis dans les années 40.

L'on suit Lee, qui a la vengeance dans la peau. Ce Noir de sang mais blanc de peau a perdu son frère, il va passer son existence à le venger. Il se fait copain-copain avec une bande d'ados, s'ensuivent des scènes très érotiques avec ces derniers (pour l'époque c'est vraiment osé), avec plus tard, un déchaînement de violences atroces, inouïes pour arriver à une fin qui ne vous laisse pas de marbre.
Oh mais c'est déjà fini !?! Et oui, ça se lit très vite car même si c'est peu ragoûtant, on est pris dans la frénésie de ce bouquin, à chaque pages, on en redemande.

Vian nous livre une prose simple, bien différentes de son style poétique habituel.

Malgré tout je comprends ceux qui crient au délire "psychopato-pornographique", on en vient à se demander si tant de violence et de sexe sert à quelque chose ?

]BestGeek[
Niveau 10
07 novembre 2014 à 21:06:17

J'viens de me rendre compte en fait, que ce que j'ai aimé dans ce bouquin, je ne l'ai pas aimé dans American Psycho. :noel:

Neurot33
Niveau 41
08 novembre 2014 à 10:46:21

Le truc c'est que jusqu'au bout tu ne sais pas jusqu'où ira Lee dans sa vengeance, alors une empathie s'installe... C'est sans doute pas trop le cas dans American Psycho. :noel:

]BestGeek[
Niveau 10
08 novembre 2014 à 13:31:34

Ouais c'est ça. Dans American Psycho, c'est trop "gratuit". :noel:

Neurot33
Niveau 41
08 novembre 2014 à 23:47:54

On va rester dans le Boris Vian. :noel:

:d) L'écume des jours.

Premier livre de Boris Vian, écrit à seulement 26 ans, ce livre est un vrai livre sur l'amour. Oui car ici c'est un amour véritable qui sert de fil conducteur à tout ce bazar. L'amour de Colin, jeune homme qui vit très proprement sur sa grosse réserve d'argent, et de Chloé. L'amour aussi d'Alise pour Chick, l'ami de Colin qui a l’obsession de collectionner tout ce qui concerne l'incroyable écrivain-philosophe Jean-Sol Partre (toute ressemblance avec un personnage réel de la même époque est totalement fortuite), ce qui nuit grandement à ses maigres revenus d'ingénieur.

Une histoire d'amour, une tragique histoire d'amour. L'histoire du passage de l'adolescence à l'age et la vie adulte, aussi. Une histoire qui prend forme dans le surréalisme, dans un univers absurde, burlesque, satirique, totalement délirant. Un monde de jazz où la musique de Duke Ellington peut faire changer la forme des murs, où l'appartement de Colin régresse en même temps que la situation de son propriétaire. Un univers où des poulpes sortent du lavabo ce qui permet à Nicolas, le cuisinier de Colin, de préparer un bon petit plat. Dans l'écume des jours on fait des cocktails différents avec un piano suivant les notes joués, les souris sont bien plus que des animaux de compagnie, le cancer est un nénuphars qui vous pousse dans les poumons et les fleurs remplacent la chimiothérapie.... Un monde féerique, poétique, et pourtant si cruel par bien des aspects. Vraiment drôle parfois, assez guilleret dans un premier temps, le livre sombre dans sa deuxième partie dans le drame, et le burlesque devient plus oppressant qu'amusant. Quand l'absurde se superpose au tragique, difficile de rester insensible (la terrible scène de l'enterrement...). L’idolâtrie, le travail, la religion, la finance, le mercantilisme, la police et beaucoup d'autres en prennent pour leurs grades. Les métaphores sont légions, les jeux de mots aussi, le tout sonne très cynique, seul l'amour et le jazz gardent leurs puretés.

Le livre en soit est très bien écrit, très poétique, capable de mélanger une écriture classique chiadé, un style plus moderne et des néologismes. Un peu de redondance quand même dans les dialogues, avec une utilisation systématique des "dit Colin", "dit Chloé", "dit Nicolas", à chaque ligne. Un détail, mais dans un livre qui est assez garni en dialogue, composer de phrase courte, cela devient un peu lourd, gênant. Erreur de jeunesse ? Mais pas de quoi bouder cet Objet Littéraire Non Identifié qui vaut le détour pour l'imagination de son univers, souvent satirique, et la pureté de ses émotions.

]BestGeek[
Niveau 10
09 novembre 2014 à 11:07:31

Tiens justement, je suis en train de le lire. :noel:

Verwandlung
Niveau 9
10 novembre 2014 à 17:14:21

J'avais lâché aux 3/4 de L Ecume des jours par pure flemme mais à l epoque il m avait semblé que les phrases courtes et cette redondance des dialogues etaient un effet de style plutôt réussi et non une maladresse, non? Enfin peut-etre que je dis nmpk, n empeche que tu m'as donne le gout de m y remettre ^^

Neurot33
Niveau 41
10 novembre 2014 à 18:32:03

C'est peut être un effet de style, ça y ressemble, mais je ne le trouve pas réussi, usant même sur la longueur. Au milieu du livre il y a plusieurs chapitres aux dialogues omniprésents qui s’enchaînent, et là ça a vraiment commencé à me gêner. C'est quelque chose propre à ce livre, ce n'est pas présent sur "J'irai cracher sur vos tombes" par exemple.

JerichoTheBest2
Niveau 10
13 novembre 2014 à 10:21:00

Je viens de finir Puzzle, de Thilliez.

Excellent bouquin, qui ne ressemble à aucun de ses autres livres. Une vraie descente aux enfers qui prend de l'ampleur à chaque page. Un jeu mystérieux, des personnages intrigants, un cadre horrifique, et un personnage principal qui est toujours sur le point de craquer.

Ce que j'ai aimé dans ce livre et comme dans tous les livres récents de Thilliez (ça se sentait moins avant) c'est le travail de recherche scientifique, il vulgarise la science et ça rend bien lorsqu'on le lit, avec un style qui aide à la compréhension.

Sinon pour parler de l'histoire, c'est vraiment une histoire de fous (et c'est le moins que l'on puisse dire), les péripéties mais aussi les dialogues des personnages sont ultra intéressants, et, la ou Thilliez aurait pu tomber dans la surenchère et le n'importe quoi, tout est construit, maîtrisé, et ce, jusqu'au dernier et ultime chapitre, point d'orgue de cette histoire qui, je suis sur, laissera pantois la majorité des lecteurs !

Quant à l’hypothétique "plagiat" sur The Game, je réfute totalement, le postulat du début y ressemble, mais après on s'en éloigne fortement, et à la fin, c'est plus du tout la même chose.

Enfin, je ne vais pas spoiler, mais lisez-le ! :noel: (surtout qu'il vient de sortir en poche).

Neurot33
Niveau 41
14 novembre 2014 à 14:48:45

Ça a l'air sympa. Il me tenterait bien, même si je ne suis pas trop thriller à la base.

JerichoTheBest2
Niveau 10
14 novembre 2014 à 15:02:09

Il est vraiment bien, je pense que même si on n'est pas fan de Thriller, on peut apprécier :oui: Puis c'est cool d'être dans le point de vue d'une personne qui vit le jeu, et non pas dans la schéma classique enquête avec le point de vue de policier (même si Thilliez excelle la aussi).

C'est aussi à ça qu'on reconnaît un bon auteur, il se renouvelle et tente des livres qui sortent de son schéma classique (comme Vertiges lui aussi excellent et éprouvant).

Sujet : Livre fini, mon avis..
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