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Starfox Adventures

Sujet : [Fiction] - Lylat Legacy
Timtris
Niveau 10
23 avril 2008 à 12:22:18

:-) lol, donc tout va bien qui fini bien :-)

Sur ce, prend ton temps pour faire la suite, et même si elle est très longue, on la lira. D'ailleurs, plus c'est long et plus j'apprécie :-)

davefox_is_back
Niveau 10
23 avril 2008 à 13:14:48

ouai la suite! la suite! :ok: :-)

davefox_is_back
Niveau 10
23 avril 2008 à 20:07:44

au fait foxfeather tu pourras me dire ce que tu penses de mon histoire ? Et vas y franco ^^ (c'est starfox story)

_aldo94_
Niveau 4
24 avril 2008 à 01:36:05

,j

FoxFeather
Niveau 6
24 avril 2008 à 01:49:03

D'accord aldo, je note. :noel:

FoxFeather
Niveau 6
24 avril 2008 à 15:36:28

Je sais pas Davefox, il parait que je suis trop dur dans mes jugements, je pourrais te briser le moral. :-(
Je ne voudrais pas me mettre tout le monde à dos ici... Trop tard? :noel:

MK4ever
Niveau 10
24 avril 2008 à 16:28:47

Si tu es un peu moins cru dans tes critiques ça peut se rattraper.
Je suis loin de déclarer la guerre pour un mot de travers.
Et puis avec l'annonce de la sortie de SSBB, je suis en joie. Je peux tout pardonner mon fils. :noel:

Bagdad606
Niveau 10
24 avril 2008 à 16:35:19

J'ai tout lu.

Je me souvient quand je lisait l'Ultime Requiem je trouvait sa excellent au possible. Enfin, t'as carrément explosé toutes tes limites la :rire: On se croit vraiment dans l'univers, les caractères des persos sont bien respéctés (bien que je ne connaisse pas trop ceux de Myu et Fay) franchement c'est que du bon, hormis un tout petit détail :noel:

Tu ne penses pas que Falco aurait du parler à Peppy et à Slippy de ce qu'avait dit Stanford avant de contacter le Gouvernement d'Eledard :question:

Enfin, c'est même pas un défaut sa :-)

Continue :noel:

Et je crois que le fait que tu fasses des pavés ne dérange personne :noel:

P.S:
Sa veut dire quoi sa : Geez Laweez :ouch2:
Et aussi, quand je t'ai dit que je pwnait la StarWolf en 20 secondes, je aprlait sur Fortune hein :noel: M'enfin, faudrait qu'j'essaye a Venom...

Bagdad606
Niveau 10
24 avril 2008 à 16:37:06

parlait sur Fortuna*

FoxFeather
Niveau 6
24 avril 2008 à 16:40:03

Merci Bagdad.

D'accord MK, je signe le pacte de non-agression. :noel:
Pour SSBB ouais, moi aussi je suis sur le forum là-bas depuis quelques mois et ça fait du bien d'être enfin fixé, même si je savais que ça tournais autour de Juin. :)

Bon je vais me remettre a écrire, histoire de pouvoir vous proposer le chapitre 2 (si vous le voulez) dans pas trop longtemps. Catastrophes et retours en perspective!

@ Bagdad l'aparoide ( :noel: ), Stamford n'a rien dit d'intéressant donc inutile d'en parler à Peppy et Slippy, enfin selon moi. :p
Geez Laweez, Falco le dit plusieurs fois dans LylatWars, c'est pour jurer de manière polie. :noel:

davefox_is_back
Niveau 10
24 avril 2008 à 17:05:45

ne t'en fais pas FoxFeather moi j'adore le cinéma alors les critique je connais bien ^^

si tu vas jeté un oeil aussi dur soit il ça me fera plaisir ^^

Timtris
Niveau 10
26 avril 2008 à 11:11:40

Ouais Geez Leweez, j'ai vu cette réplique juste hier en jouant à Lylat Wars :-)

FoxFeather
Niveau 6
26 avril 2008 à 14:37:08

Allez, un petit cadeau, courage à ceux qui reprennent les cours lundi. :noel:

Trois(quatre) personnages introduis dans ce chapitre, et des catastrophes en prévision! Ce chapitre met en place certaines facettes de la situation de Lylat deux ans après la guerre. Les explications seront complétées plus tard concernant certaines planètes.
Ne vous inquiétez pas, nous verrons presque tous les personnages - de la série dans cette fic, je les introduirai au fur et à mesure! :)

Bonne lecture à tous!

_______________________________________

:globe: Chapitre 2 – Sunrise :globe:

- Quelque part dans les ruines de la partie ouest de Shray-Lek, la capitale de Venom… -

Deux ans après la grande guerre de Lylat, Venom était toujours en proie à une crise économique sans précédent. La crise économique d’avant-guerre n’était rien en comparaison à celle-ci. Les habitants de cette planète, primates ainsi que reptiles tout aussi bien que les rares immigrés et la population méconnue des Anglars souffraient gravement du manque d’argent.

La vie sur cette planète était plutôt définie comme ‘survie’. L’argent manquait cruellement et dans certaines régions de la planète la population avait instauré une ‘monnaie de singe’, préférant s’appuyer sur des bien concrets que sur des bouts de papier sans valeur propre.

Après la démise d’Andross, la guerre n’avait pas été totalement terminée. Malgré les appels à la paix et à la réconciliation du gouvernement de Corneria, les planètes de l’alliance aquatique d’Aquas et de Zoness avaient bombardé massivement Venom en représailles des attaques massives perpétrées à leur encontre malgré leur neutralité.

Les attaques ne cessèrent qu’après quelques semaines de combats, laissant une planète en ruine, des villes et des centres industriels dévastés, et ayant fait quelques centaines de milliers de morts. Beaucoup des citoyens innocents de Venom avaient formés une haine profonde envers les populations aquatiques. Les Anglars furent les premiers à souffrir de cette haine. Etant stigmatisés et chassés, puis victimes d’un génocide lors d’une guerre civile, ils se retirèrent dans les mers acides et invivables de Venom. Ainsi le monde les oublia.

La capitale Shray-Lek était en partie un tas de décombres et de cendres, toujours infesté de cadavres et d’ossements. Les survivants s’étaient réfugiés dans la partie Est de la ville. La misère était partout. Les prix étaient exorbitants et le marché noir était de mise. La population survivait tant bien que mal aux pénuries fréquentes de nourriture. Les plus faibles succombaient aux maladies et aux épidémies causées par le manque d’hygiène et de moyens médicaux.

Un gouvernement provisoire avait été établit, avec à sa tête quelques politiciens et conseillers venants de Corneria pour superviser la paix. Il n’est pas nécessaire de dire que les Cornériens ne se souciaient que peu de Venom, faisant face eux aussi à une reconstruction générale des infrastructures et de l’économie.

Un lézard parcourait les décombres de Shray-Lek Ouest dans l’objectif de sauver quelques personnes. Il gardait l’espoir de trouver les restes de sa famille pour pouvoir enfin faire son deuil. Il n’avait pas fait le deuil depuis ces deux longues années, venant tous les jours porter assistance aux équipes de déblaiement et de nettoyage chargés de restaurer Shray-Lek Ouest. Le travail était titanesque et les moyens dérisoires, mais les citoyens puisaient leur motivation dans la haine et l’espoir de revanche.

Alors que le Soleil se levait sur la capitale d’Eledard, la nuit recouvrait encore Shray-Lek. Le lézard répondant au nom de Grishi assistait une équipe de déblaiement. Ils s’attaquaient aux décombres d’un bâtiment écroulé. La pelleteuse souleva une enseigne. ‘Karliss – Bar, Tabac, Café’. Grishi avait l’habitude de venir ici avant la guerre. Il connaissait personnellement le patron. Celui-ci était partis au front au début de la guerre, et c’était sa femme qui avait reprit l’enseigne. Malheureusement une bombe lâchée par un Z-Gull de Zoness avait entièrement dévasté le bâtiment.

Grishi souleva une poutre, laissant une famille de rat s’échapper. Il eut un mouvement de recul, puis il envoya la poutre au loin. Les gars qui l’accompagnaient avaient détectés des signes biologiques sous les décombres. Après un déblaiement d’une petite heure, ils découvrirent un spectacle peu réjouissant. Deux cadavres reposaient côte à côte. L’un avait une morphologie plus petite que l’autre et était relativement préservé. Probablement un enfant, et il était tenu dans les bras de l’autre cadavre qui lui avait la peau entièrement carbonisée. La vague de chaleur de l’explosion de la bombe ne leur avait laissé aucune chance. Ils n’avaient probablement pas souffert bien longtemps, comme beaucoup d’autres.

Grishi détourna la tête, ce spectacle lui serrant un peu plus le cœur. Chaque jour où il découvrait un cadavre, son désarroi augmentait. Pourquoi tant de haine dans ce monde ? Quelle était le sens de cette guerre ?

Bien sûr il avait les réponses apportées par ses congénères, qui avaient été farcis par la propagande du temps d’Andross. La réponse à ces questions était simple pour eux: C’était la faute des Cornériens. Lui ne concevait pas les choses de la même manière. Il avait toujours été réticent à l’arrivée de l’anthropoïde répondant au nom de Oikonny à la tête de Venom. Malgré que celui-ci ait redressé l’économie avant et pendant la guerre, il le voyait dès le départ comme une source de problème. Pour lui tout le monde avait tord. Les Vénomiens étaient aussi en tord que les Cornériens. Une guerre ne se fait pas seule après tout.

Pour le moment il n’avait pas le temps de méditer à cela. Il se remit au travail, s’attaquant à un autre tas de gravas avec ses collègues. Il fit rouler une pierre de sa taille pour tenter de dégager ce qui était coincé en dessous. Soudain son regard fut détourné par une forme à sa gauche. Un primate se tenait debout en plein milieu de la rue. Il avait la main sur une plaie à l’épaule, et l’œil droit visiblement crevé que l’on pouvait apercevoir malgré sa tête incliné. Il se remit à marcher en boitant, visiblement soulagé de rencontrer des personnes encore vivantes.

Grishi s’approcha de l’homme, de même que tous ses camarades. Le primate leva la tête. « Oikonny ! » S’exclama l’un des collègues de Grishi en le pointant du doigt. L’homme présent devant eux, dans la pale lumière des étoiles du ciel carboné de Venom, n’était autre qu’Andrew Oikonny, le neveu de l’ex-Empereur Andross Oikonny.

-----------------------------

Miyu Lynx déambulait dans les couloirs de l’hôpital de Bliss Dayluck. Les murs étaient peints de différentes couleurs selon les étages. Ici ils étaient d’un vert très clair tendant au blanc, avec des frises jaunes. Un pâle éclairage de nuit illuminait les couloirs d’une faible lumière pour permettre aux patients de dormir. Malgré les couleurs chaudes et les éclairages, l’ambiance était assez lourde. Un hôpital restait un hôpital même bien décoré. Les animaux avaient cette faculté de ressentir la souffrance dans les endroits où les gens avaient soufferts. L’endroit était oppressant mais Miyu était là pour chercher des réponses et comptait bien les trouver.

Elle passa une série de chambres, où des malades reposaient, atteints de diverses maladies. Elle jetait de brefs regards en passant. Un patient reposait dans une position allongée sur son lit, il dormait. En fait il était dans le coma, mais on ne pouvait pas le savoir. Dans une autre chambre, elle vit un autre patient gémir de la douleur. Un respirateur artificiel lui injectait l’air directement dans les poumons. La chambre suivante était occupée par un enfant. Le petit léopard lisait un livre d’images. Il n’avait plus de poils sur la tête, et des seringues lui injectaient différents traitements directement dans le sang. Voyant Miyu ralentir le pas, il leva doucement la tête. « Maman ? » Demanda-t-il d’un air mal en point et d’une voix faible.

Miyu se contenta de remuer la tête en négation. Elle lut sur une feuille placardée sur le mur à côté de la porte ‘Traitement : Chimiothérapie’. La vue de ce mot lui serra le cœur. Elle ferma les yeux un instant puis continua de marcher.

Elle atteint le bout du couloir. Un cabinet de médecin en face, une salle d’opération sur la gauche. Sur sa droite, un ascenseur. Elle appuya sur le bouton pour l’appeler. Le petit interrupteur s’illumina validant sa demande.

Une infirmière arriva au détour du couloir. « Que faites-vous ici ?! Ce n’est pas l’heure des visites ! Je vous prie de bien vouloir partir ! » Fit l’infirmière en désignant l’autre bout du couloir avec sa grosse main pleine de plumes d’un regard menaçant.

« Je suis ici pour une raison et je ne partirais pas avant d’avoir trouvé ce que je cherche. » Se contenta de répondre la féline au pelage noisette, d’un ton tout à fait posé et calme, néanmoins autoritaire.

« Encore une drogué ! Nos médicaments ne sont pas en libre service ! Je me fiche pas mal de vos problèmes personnels, j’appelle la sécurité ! » Cria la chouette de forte corpulence en se dirigeant vers un communicateur fixé au mur.

« Pas aujourd’hui chère madame. » Répondit le lynx. Miyu serra le poing droit et tendis le majeur et l’index côte à côte. Elle envoya ses doigts dans la nuque de l’infirmière qui s’écroula au sol inconsciente. Elle n’était pas morte, juste assommée par une technique militaire.

La porte de l’ascenseur s’ouvrit, laissant pénétrer un jet de lumière puissant dans le couloir sombre de l’hôpital. Miyu entra dedans. Les portes se fermèrent tandis qu’elle étudiait le panneau de contrôle des étages proposés. L’hôpital comprenait 6 étages. Elle remarqua aussi deux étages supplémentaires en souterrain. Elle se rendit donc au deuxième sous-sol, appuyant sur le bouton qui s’illumina d’une pâle lumière jaune.

L’ascenseur se mit en marche et descendit donc les deux étages. Après une vingtaine de seconde une petite sonnerie retenti et les portes s’ouvrirent en grand, laissant Miyu voir un long couloir suspendu. Les deux côtés étaient fermés par des baies vitrées. Le lynx fit quelques pas et s’approcha d’une des vitres à droite, collant ses deux mains dessus comme pour mieux voir au travers. En contrebas étaient alignés des lits d’hôpitaux et un tas de machines tapissait les murs de la salle. Des patients étaient allongés sur les lits, inconscients pour la plupart. Des médecins en blouse blanche et portants des protections contre les microbes déambulaient, carnets en main.

On se serait cru dans un véritable laboratoire comme on en voit dans les films de science fiction. Il ne manquait plus que le cadavre d’extraterrestre à étudier. Elle aurait à la limité préféré voir ça que ce qu’elle s’apprêtait à voir ; Deux médecins conduisant un brancard entrèrent en poussant deux portes battantes. Sur le brancard reposait une forme couverte par un drap vert. Les deux médecins crièrent quelque chose d’inaudible pour Miyu à cause du double vitrage de la passerelle, mais instantanément un attroupement de médecins se forma autour du brancard qui avait été déposé en plein milieu de la salle. L’un des médecins s’approcha alors et retira le drap. Un corps. Un canin. Un loup.

FoxFeather
Niveau 6
26 avril 2008 à 14:37:44

La bouche de Miyu s’ouvrit en grand, ses yeux s’écarquillèrent, et elle eu un mouvement de recul, tendant sa main d’une manière défensive comme si cette vision l’agressait. « O’Donnell… » Laissa-t-elle s’échapper de sa bouche d’un chuchotement qu’elle seule pouvait entendre. Elle eut beau fermer les yeux et secouer la tête, quand elle rouvrit les yeux, le loup était toujours là, reposant sur le lit. Elle ne rêvait pas.

Le lupin avait l’air assez mal en point. On distinguait clairement qu’un trou béant avait prit la place de son œil gauche. Son corps était couvert de sang et ses différents membres partiellement déchiquetés. La bête était inconsciente et les blouses blanches continuaient de l’ausculter.

Miyu observa pendant quelques minutes la scène. Au bout d’un moment un médecin s’approcha avec dans les mains un sac hermétiquement fermé. Le trou de l’œil gauche du loup fut nettoyé des microbes minutieusement. Le médecin qui tenait le sac l’ouvrit avec une délicatesse extrême. Il en sortit un objet encore inidentifiable. L’objet en question fut entièrement nettoyé avec des produits aseptisant et le médecin le posa à la place de l’œil gauche du loup. L’opération commença, les médecins allaient relier le nouveau capteur au cerveau du lupin. Ainsi allait renaître le nouveau Wolf O’Donnell, selon les dernières volontés inscrites dans le testament d’Andross Oikonny.

Eledard avait acheté au prix fort la paix avec Venom lors de la grande guerre de Lylat. Les armées d’Andross épargneraient la planète si celle-ci se pliait à un certain nombre d’exigences réclamées par Andross. Soigner intégralement Wolf O’Donnell en cas de défaite était l’une de ses exigences.

Miyu fut interrompue dans son observation par le bruit de l’ascenseur qui signalait que quelqu’un allait descendre. Elle commença à courir vers le bout du couloir, tout en conservant son regard sur Wolf à travers la baie vitrée. Elle se cacha finalement derrière deux caisses de médicaments. Une odeur puissante s’en dégageait mais c’était ça ou être attrapée.

La porte de l’ascenseur s’ouvrit, laissant pénétrer la lumière dans le couloir suspendu. Trois hommes en tenue élégante et d’apparence relativement riche en sortirent. Celui qui était en tête, un aigle légèrement âgé d’après son physique, se retourna vers ses compagnons en tendant le bras gauche pour pointer la salle où reposait Wolf en contrebas. « Voici la salle de recherche réservée aux expérimentations. Vous pouvez voir à l’heure actuelle un patient de notre défunt confrère le Docteur Andross, qu’il nous a recommandé de soigner. Bien sûr nous avons tout de suite accepté de nous en occuper, vous savez nous tenons Andross en grande estime sur Eledard, tant pour ses recherches brillantes que pour sa grande générosité à notre égard. » Déclara-t-il en réajustant sa montre précieuse sur le poignet gauche avec sa main droite.

Les deux autres hommes, visiblement un reptile et un primate acquiescèrent d’un air satisfait, avant de se remettre à marcher pour suivre le premier homme. L’Avien présentait les différents projets qu’il menait en tant que directeur de l’hôpital. « Veuillez me suivre dans mon bureau, c’est plus loin. Je dois vous parler de quelque chose d’important. Très important. » Dit l’aigle en avançant avec une démarche assez imposante.

Les deux collaborateurs acquiescèrent une fois de plus, en suivant le directeur les mains croisées dans le dos, jetant des regards partout, cherchant à satisfaire leur curiosité. Miyu se fit toute petite alors que les trois hommes passèrent devant les caisses. Ils ne la remarquèrent même pas dans l’ombre du couloir. « Bingo ! » Se chuchota-t-elle à elle-même.

Le directeur ainsi que les deux Vénomiens continuèrent à marcher. L’Aigle au plumage vert et doré s’arrêta enfin en face d’une porte sur sa gauche. Il sortit une carte magnétique du fond de sa poche qu’il inséra dans la fente d’un dispositif adjacent à la porte. Il tapa un code de sécurité et un son de validation retentit dans le couloir. La porte s’ouvrit d’un bruit électrique, laissant entrer les trois personnes dans la pièce, qui devait être le bureau du directeur. Une fois entrés la porte se referma, et un ‘clic’ retenti signalant le verrouillage de cette dernière.

Miyu s’extirpa de sa cachette et se mit debout, arrangeant sa veste légèrement froissée, et frottant son pantalon pour dégager la poussière. « Il faut que je trouve le moyen d’écouter leur conversation. » Se dit-elle doucement à elle-même.

Le lynx s’approcha de la porte à pas de loup, et colla sa grande oreille à la porte, espérant pouvoir entendre quelque chose. Rien. Elle prit une pause pour réfléchir. En regardant en l’air elle aperçut le conduit de ventilation. « Ah arrête Miyu, ce n’est pas un film d’espionnage ! » Se chuchota-t-elle.

Après quelques minutes d’observation et de réflexion, la féline de rendit compte qu’il n’y avait aucun moyen de savoir ce qu’il se passait à l’intérieur. Elle du se résigner à attendre qu’ils sortent, d’ici là elle réfléchirait à un plan pour les neutraliser.

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L’hôpital se dressait immensément devant le renard. Sa structure blanche immaculée parsemée de vitres un peu partout était entourée de jardins et d’arbres d’un vert encore très sombre dans l’obscurité encore présente à l’aube. Le ciel indigo-orangé était partiellement couvert de magnifiques Cirrocumulus teintés par le soleil à peine levant.

Fox passa par la grille d’entrée piétonne. Il longea la route qui menait au parking. Aucune trace de la moto que Miyu avait volée. Il amena sa main pour se frotter la nuque. « Miyu… Où es-tu ? » Chuchota-t-il. Il fit le tour du complexe, ce qui lui prit bien deux bonnes minutes. Il arriva à l’arrière du bâtiment. Soudain, il aperçut, devant une entrée de service, une cylindrée couchée sur le sol. Il s’approcha au pas de course et inspecta la moto. C’était bien la bonne, une Azuki, comme l’avait dit le teckel qui était son propriétaire.

Fox releva la moto et la posa contre le mur. Il se dirigea par la suite vers l’entrée de service. La porte était en piteux état, et mal entretenue. Elle ne devait pas souvent être empruntée. Il remarqua que la serrure avait été forcée. Il tira sur la poignée et la porte s’ouvrit toute seule en grand avec un léger grincement, laissant pénétrer la pâle lumière du jour levant dans le couloir obscure de l’hôpital.

Il pénétra dans le complexe prudemment, bien qu’il n’y ait normalement aucun danger de se faire tuer ou blesser dans un hôpital, son instinct lui disait d’être prudent. Il marcha donc le long d’un couloir, puis il tourna et traversa un autre couloir. A travers les hublots des portes on pouvait deviner des chambres de patients, ou autres locaux médicaux.

Soudain les oreilles du mercenaire se dressèrent alors qu’il entendit des pas résonner au bout du couloir dans lequel il se trouvait. Avec un réflexe de soldat il chercha un endroit pour se mettre à couvert. Il ouvrit la première porte qu’il trouva et s’engouffra dans la salle en fermant silencieusement la porte derrière lui, alors qu’une infirmière arriva au détour du couloir.

Il était plaqué contre le mur à gauche, dans le noir total. Seul un faible rayon de lumière offert par le pâle éclairage des veilleuses du couloir pénétrait à travers le hublot, illuminant ce qui avait l’air d’être le bout d’un lit. Sa vision de renard s’habitua peu à peu à l’obscurité. Après quelques secondes il distingua une forme sur le lit. Cette chambre était occupée par un patient.

A travers le hublot il vit l’infirmière passer. Une grosse chouette qui se tenait le cou comme pour soulager une douleur. Le bruit de ses pas diminua peu à peu. Quand il jugea qu’elle était assez loin, Fox ouvrit la porte. Il n’avait alors pas prévu que le patient se réveille. Fox se figea, les oreilles se dressant et sa respiration coupée alors que le malade poussa un cri affreux à glacer le sang jusqu’au bout des doigts.

Après quelques secondes de choc intense, Fox se remit à bouger, expirant l’air qu’il avait gardé trop longtemps dans ses poumons, reprenant sa respiration. Il entendit les pas de l’infirmière revenir à une cadence plus soutenue. Elle courrait. « C’est maintenant ou jamais ! » Se dit le renard à lui-même. Il démarra sa course d’un pas silencieux pour atteindre le plus rapidement possible le bout du couloir. Trop tard.

L’infirmière aperçut le mercenaire qui s’enfuyait. « Eh ! Vous là-bas ! Arrêtez ! J’appelle la sécur… » Elle n’eut pas finit sa phrase que le patient poussa un deuxième cri strident la forçant à se boucher les oreilles et à fermer les yeux alors qu’elle était devant la porte grande ouverte. Quand elle rouvrit les yeux après le cri le renard n’était plus là. Elle se dirigea vers le communicateur le plus proche pour appeler la sécurité.

Fox était déjà loin. Il entra dans un nouveau compartiment de l’hôpital, du moins il le supposait par le changement de la couleur de la peinture, celle-ci était désormais verte avec une frise jaune. Il passa une double porte à battant et se retourna pour vérifier que personne ne le suivait. Il pu lire par la même occasion le mot ‘psychiatrie’ inscrit sur la porte qu’il venait de franchir. Ce mot lui fit froid dans le dos, il était chez les fous sans le savoir, lui qui avait une certaine phobie de ce qui touchait à la folie.

Il décida de prendre l’ascenseur pour changer d’étage, au cas où l’alerte avait été donnée à son étage. Il appuya sur le bouton qui s’illumina. Il appuya à plusieurs reprises nerveusement dessus jusqu’à ce que les portes s’ouvrent, laissant entrer la lumière dans le couloir. Il pénétra dans l’ascenseur et décida de se rendre au deuxième sous-sol, sachant que Miyu aurait fait pareil.

Les portes se fermèrent et l’ascenseur se mit en marche. Fox perdit légèrement l’équilibre au démarrage, et se rattrapa à une paroi. Au bout de vingt secondes l’ascenseur s’arrêta et les portes s’ouvrirent, offrant un panorama sur la passerelle suspendue fermée par les baies vitrées et sur les salles de recherche en contrebas.

Le mercenaire commença à marcher dans le couloir. Il traversa sans trop prêter attention à ce qui se passait en dessous de lui. Il atteint le bout du couloir, passant devant quelques caisses de médicaments, puis sans trop comprendre ce qui se passait, il se retrouva plaqué au sol.

Il prit conscience que quelqu’un l’attaquait. Avec un réflexe il se débattit, repoussant la personne qui était sur lui. Celle-ci résistait, en lui chuchotant des mots qu’il ne prenait pas la peine d’écouter. Il continuait de se débattre et dégagea finalement son bras. Fox tenta de donner un crochet avec le peu d’allonge qu’il avait, mais la personne attrapa son poignet d’un mouvement vif. « Calme-toi ! » Dit-elle d’une voix légèrement plus forte en plaquant les bras de Fox au sol dans un effort. « C’est moi ! Regarde ! » Continua la personne.

Finalement Fox arrêta de se débattre, concentra son regard sur le visage de la personne. De longues oreilles légèrement touffues, un visage aux formes harmonieuses et au pelage couleur noisette strié de bandes noires. « Miyu ! » Dit-il d’un ton surprit.

« Ouais c’est moi. » Répondit-elle en chuchotant alors qu’elle lâchait son emprise sur Fox. Elle se releva et réajusta ses habits.

Fox se releva à son tour. Il remit sa veste et se frotta le poignet. Il fixa enfin Miyu et fronça les sourcils. « Mais qu’est-ce qui t’a prit ! » Dit-il, parlant tout haut.

« Shhhhh ! » Fit Miyu un doigt sur la bouche. « Ecoutes, si tu veux bien on pourra parler de ça plus tard. Le directeur est à l’intérieur de cette salle et il sait des choses que nous devons savoir. » Expliqua-t-elle à voix basse.

Fox roula ses yeux et laissa tomber ses bras. Il voulait réprimander Miyu mais il oublia cette idée après avoir pesé le pour et le contre de la situation. « Bon très bien, t’as un plan ? Et dis-moi ce qu’il se passe dans cet hôpital ! Cet endroit est assez bizarre non ? » Questionna Fox.

« Tu ne veux pas savoir. » Se contenta-t-elle de répondre, ce qui déplu quelque peu à Fox. « En ce qui concerne le plan… Je ne sais pas encore. Il y a trois hommes dans cette pièce, dont deux Vénomiens. » Expliqua-t-elle.

« Des Vénomiens ? » Demanda Fox en écarquillant les yeux. « Bah, sûrement des riches qui viennent dépenser leur fric pour soigner leur maladie ou se refaire une plastique du visage. » Continua-t-il.

« Non. » Répondit Miyu en secouant la tête, penchée contre la porte pour toujours essayer d’entendre quoi que ce soit à travers. « Le directeur parlait de quelque chose de très important, et les deux Vénomiens étaient des scientifiques. Un lézard et un marmouset… »

« Ils ont le droit d’être ici, nous sommes en temps de paix, et ce n’est pas rare que Venom ait des contacts avec Eledard. » Coupa le leader en montrant ses mains comme si elles aidaient à démontrer son explication.

« … et ils parlaient d’Andross, et de son testament. » Reprit la féline.

« Pardon ? » Fit Fox en écarquillant les yeux et en penchant sa tête sur la gauche, comme choqué par le nom évoqué. « Son testament ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » Demanda-t-il enfin.

Miyu se contenta de hausser les épaules en remuant la tête en signe de négation. « Si je suis venu ici c’est bien pour le savoir. » Dit-elle.

« Comment as-tu su que tu trouverais quelque chose ici ? » Demanda le renard.

« Un message sur mon biper que j’ai reçu pendant notre conversation sur le GreatFox, je t’expliquerai plus tard, tu risquerais de tout faire rater maintenant. » Répondit le lynx.

« Moi ? Tout faire rater ? Dis donc, je suis encore le leader ici non ? » Dit Fox sur un ton offusqué.

« Ah ! Laisse tomber ! » Reprit Miyu en soupirant. « Très bien, j’entends bouger, prépare toi ! »

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FoxFeather
Niveau 6
26 avril 2008 à 14:38:04

- Quelques minutes avant… Corneria City… Bâtiment de l’IDC ou ‘Interplanetary Defense Council’… -

La salle s’étendait en longueur. Les murs étaient recouverts de plaques de bois vernit d’un marron relativement sombre. Le bois était sculpté et travaillé par les plus grands maîtres en la matière. Cela donnait une touche assez classe à la pièce. Au milieu de celle-ci, une longue table ovale très étirée entourée de chaises d’apparence très élégantes. Elle s’accordait parfaitement à la boiserie. Contrastant totalement, divers écrans holographiques étaient incrustés dans les murs. Sur ces écrans, diverses chaînes d’information s’alternaient en boucle. Enfin, au fond de la salle, des deux côté, de grandes baies vitrées.

Assis autour de la table, plusieurs personnes. Ils regardaient soit des notes écrites qu’ils avaient prises, soit les écrans holographiques ou encore discutaient entre eux. Le seul siège au bout de la table était encore vide. A côté de celui-ci, une autre chaise, mais celle-ci n’était pas vide. Quelqu’un se tenait droit dessus, les bras croisés. Sur son blazer blanc était accroché un insigne avec son rang et son nom. ‘Lieutenant Chester’. Le lieutenant était un félin, un guépard pour être précis. Il avait un pelage jaune parsemé de quelques tâches marron. Des yeux rouges et un museau peu long. Il portait un communicateur un peu comme celui de Fox, et pratiquement les mêmes vêtements.

Chester attendait patiemment dans la salle de réunion. Il observait les personnes présentes dans la pièce. A gauche de lui se tenait le Général Jagger, aux commandes des armées de Fortuna. En face de celui-ci, le Général Herman, dirigeant les forces de défense de Katina. A la droite de celui-ci se tenait une sorte de castor, d’une morphologie relativement imposante pour quelqu’un de son espèce. Il avait le visage couvert par une écharpe qui cachait les ravages de la maladie. Cette maladie il la tenait de la pollution des eaux de Zoness, planète qu’il représentait en tant que Chef de Guerre à l’IDC. A sa propre droite, un hippopotame souffrant d’une flagrante obésité. Celui-ci était le chef des Défenseurs d’Aquas. Devant lui était disposé quelques apéritifs qu’il dégustait en attendant.

Chester détourna son regard du mammifère amphibien et regarda dans le miroir en face de lui pour apercevoir les autres participants à la réunion. Il n’eut pas le temps de les observer. Le bruit de la porte qui s’ouvrait retentit dans la pièce. Tous les regards se tournèrent vers le nouvel arrivant.

Un uniforme rouge. Des bottes noires bien cirées. Des bras croisés dans le dos. Un képi rouge. Des épaulettes dorées. Des médailles. Des oreilles pendantes. Un museau proéminent. Une sucette dans la bouche et une tasse de café dans la main.

Général Pepper, en chair et en os. L’allure à la fois sévère mais totalement négligée du Général fit sourire Chester. Les autres se regardèrent entre eux avec des airs désabusés alors qu’il renversa quelques gouttes de son café sur la moquette bleu marine.

« Bonjour messieurs ! » Fit le général d’une voix enjouée, la sucette le gênant dans sa diction alors qu’il marchait vers son siège au bout de la table. Il n’eut que de simples marmonnements comme réponses. Il s’assit confortablement dans sa chaise, les mains croisées sur son ventre, en posant sa tasse à côté d’une pile de documents sur sa droite. « Alors Chester, quelles sont les nouvelles ? » Reprit-il d’une voix puissante, toujours avec sa sucette dans la bouche.

Voyant que soudain toute l’attention était portée sur lui, Chester fut un peu gêné. Il éclaircit sa voix avant de parler, en ouvrant un calepin qui était posé devant lui sur la table. « Et bien… Nos collègues nous ont rapportés quelques nouvelles inquiétantes, mais rien de très grave pour l’instant. » Il s’arrêta de parler alors qu’il cherchait les notes qu’il avait prises.

« Et bien ? Poursuivez ! » Fit le Général Pepper en retirant provisoirement la sucette de sa bouche pour savourer le sucre collé à l’intérieur de ses joues et prendre une rasade de son café encore brûlant.

« Euh… Nous avons reçu une transmission du docteur Swiney, sur Eledard. Il était occupé et n’a pas pu venir pour assister à la réunion et il s’en excuse, mais il nous a fait part de nouvelles relativement… préoccupantes. » Expliqua le guépard aux yeux rouges.

« A savoir ? » Demanda Jagger, le général de Fortuna.

« Plusieurs choses. Selon lui, Eledard recevrait en ce moment des menaces d’un expéditeur inconnu. Les lettres reçues font état du décompte d’un ultimatum. Récemment ils ont interceptés plusieurs terroristes qui étaient chargés de poser des objets… étranges, et ce à plusieurs points stratégiques tel qu’à proximité du bâtiment de la Défense Nationale. Ils ignorent encore si certains terroristes y sont parvenus. » Enonça-t-il d’une longue tirade. Il avala sa salive, laissant aux autres personnes présentes le temps d’assimiler les informations, puis il reprit, « Autre chose, je ne suis pas sûr que cela ait un quelconque lien, mais il semblerait que Andrew Oikonny ait été aperçu il y a quelques instant à Shray-Lek, dans les décombres de la partie ouest de la ville, d’après nos équipes de surveillance. » Continua-t-il.

« Et bien il faudra surveiller ça de près. Nous ne sommes plus en guerre et n’avons donc pas le droit d’abattre Oikonny, mais il faut tout faire pour qu’il ne reprenne pas le pouvoir. » Déclara le Général Pepper.

« Je ne vous permets pas de douter de l’efficassssité du nouveau gouvernement Vénomiens à assurer sa légitimité ! » S’écria un lézard qui était assit à côté du Général Jagger, représentant le gouvernement de Venom à l’IDC.

« Calmez-vous M. Xillius, je n’ai jamais dit cela, je souhaite simplement que nous nous assurions que Oikonny reste à sa place. » Reprit Pepper, légèrement gêné.

« Alors ssssurveillez d’abord vos mercenaires ! Il ssssemblerait que des cargos à desssstination de Venom ait été attaqués récemment, et par ce qui ssssemblait être des Arwings sssselon les témoins ! » Reprit Xillius d’une voix moins forte mais tout aussi autoritaire.

« Je n’ai aucune autorité sur les mercenaires parcourant le système mon cher monsieur. Les attaques de pirates ne sont pas le problème du Conseil. Et il semblerait que les menaces qui planent sur Eledard soient un peu plus importantes. Veuillez mettre vos problèmes personnels de côté M. Xillius ! » Répondit le Général Pepper, aussi président du conseil, d’une voix ferme, en jetant le petit bâton de plastique qui soutenait la sucette avant qu’elle soit entièrement engloutie.

« Du calme voyons. » Intervint le Castor, représentant de Zoness. « Nous enverrons notre soutient à Eledard en cas de problème. Je crois qu’il vaut mieux attendre voir ce qu’il se passe, et laisser Eledard enquêter seul sur ce problème. » Continua-t-il.

« Depuis quand des meurtriers peuvent-ils sssse permettre d’intervenir dans la converssssation ? » Reprit Xillus en s’adressant au Chef de Guerre de Zoness.

« Ça suffit ! » Hurla le Général Pepper en se levant et en tapant du poing sur la table. « M. Xillius ! Veuillez arrêter ce petit jeu tout de suite où nous serons forcés de vous exclure de ce conseil ! »

« Justisssse doit-être faite pour le peuple de Venom également ! Je ne tairais pas la vérité sous prétexte que nous ssssommes en temps de paix ! » Déclara vigoureusement le lézard, en se levant.

« Eledard n’aura aucun traitement de faveur, ni Eledard ni aucune autre planète d’ailleurs. Nous leur devons de l’aide parce que nous coexistons ensemble dans ce système solaire ! Maintenant rasseyez vous M. Xillius je vous prie ! » Reprit le Général Pepper en attrapant sa tasse de café pour boire une gorgée.

Le lézard représentant de Venom plissa ses yeux, rétrécissant ses paupières écaillées et jeta un regard noir au chien de meute qu’étais le Général Pepper. Sa bouche se contorsionna en une grimace, et il serra ses poings posés sur la table. « Aucun traitement de faveur hein ? Et alors où étaient les ssssecours quand Venom traversait la guerre civile ? Où étaient les aides quand notre économie s’est effondrée ? Et où étaient les renforts de l’IDC quand Zoness et Aquas nous ont lâchement attaqués après la démise de l’empereur Andross ?! J’exige des réponses ! » Cria-il furieusement.

Le castor représentant Zoness se leva à son tour. « C’est une honte ! Comment pouvez-vous nous accuser ! Avez-vous vu ce que Venom a fait subir à la population de Zoness ? Vous voyez mon visage ?! Ceci est votre œuvre ! » Cria le chef de guerre de Zoness en désignant son propre visage. Les personnes présentes grimacèrent lorsque le castor retira son écharpe pour dévoiler son visage rongé par la maladie.

Le lézard siffla de colère et recula. « Peut-être que ce n’est pas une ssssi mauvaise chose que Oikonny soit de retour après tout ! Certains mériteraient qu’on leur apprenne des manières ! » Déclara-t-il. Après ça il se dirigea droit vers la porte. « Venom ne fait plus partie du Conseil de Défensssse Interplanétaire ! Hssss !» Cria-t-il avant de quitter la salle en bousculant une secrétaire au passage, faisant tomber une pile de papiers qui s’éparpillèrent dans le couloir devant le bureau.

Les personnes présentes se regardèrent pendant quelques secondes. Le castor remit son écharpe. Chester s’affala dans son siège, avant d’être rappelé à l’ordre discrètement par le Général Pepper par un regard en coin. Ce dernier se rassit et posa ses coudes sur la table en croisant les mains. « Et bien, je crois que la situation ne va pas aller s’améliorer d’ici quelques temps. Chester ? »

« Oui mon Général ? » Demanda le guépard en se levant et en saluant son général.

« Contactez StarFox dès que possible. Faites ce qu’il faut pour renforcer la surveillance aux périmètres extérieurs de la Fédération Cornérienne. Créez une commission pour enquêter en collaboration avec Eledard sur la menace. Et enfin, apportez-moi une autre sucette. » Dicta Pepper.

« Bien mon général ! » Répondit Chester en resaluant le chien de meute. Il quitta ensuite la salle en saluant chaque personne autour de la table pour aller remplir ses objectifs. Premièrement le bureau du Général pour une sucette.

Le gros Général vêtu de son uniforme rouge ferma les yeux quelques secondes en soupirant puis il les rouvrit et se leva de son siège pour se diriger vers le fond de la salle. Alors que les autres personnes présentes engagèrent une discussion, il s’arrêta en face des baies vitrées et croisa les mains dans son dos, contemplant le lever de soleil à travers ses grosses lunettes de pilote. Sol se levait pile sur l’axe Est-Ouest de Corneria City, éclairant toute l’avenue bordée d’immenses buildings de tout genre. Le centre de l’IDC était construit à l’Ouest, tout au bout de l’axe, donnant une vue plongeante sur toute la ville, et sur son avenue principale baignée par la douce lumière de l’aube. « Profitons-en encore un peu avant que Sol ne soit éventuellement caché par d’épaisses colonnes de fumées… » Se murmura-t-il à lui-même.

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En espérant que ce chapitre continuait dans vos attentes! :p

Bon je retourne à la rédaction du chapitre 4. :)

Timtris
Niveau 10
26 avril 2008 à 18:05:20

Ouah, c'était très très long mais j'ai tout de même tout lu.
De nouveaux personnages, de nouvelles questions, la suite promet d'être active :ok:

RaptorFire
Niveau 35
26 avril 2008 à 18:13:06

:ouch: La longueur est impressionnante, tout comme la description ^^

J'ai relevé juste une ou deux fautes sur tout cela, ce qui est une performance incroyable :ok:

Par contre, tu disais qu'on allait voir presque tous les persos de la Série, mais alors, où sont Léon et Pigma ? :snif:
Je rigole ^^

Le truc que j'ai le plus aimé, c'est quand Fox " crie " sur Miyu, et aussi Pepper avec sa sucette :lol: ( Vive le ptit clin sur la b.d :ok: )

Bref, rien à redire à part ça ^^

MK4ever
Niveau 10
26 avril 2008 à 20:40:36

Bon et bah rien à redire !!
J'ai un p'tit côté Pepper avec ma sucette dans la bouche dès que je le peux !! :lol:

FoxFeather
Niveau 6
26 avril 2008 à 21:15:12

Ah si seulement je savais dessiner, j'aimerai pouvoir vous représenter ce à quoi je m'imagine. ^^

davefox_is_back
Niveau 10
26 avril 2008 à 21:26:13

moi aussi j'aimerai pouvoir representer ce que je pense c'est pour cela que je vais faire une série ou des films de starfox ^^

sinan génial ta fic continus j'adore ^^

Sujet : [Fiction] - Lylat Legacy
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