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Starfox Adventures

Sujet : [Fiction] - Lylat Legacy
SHANICE003
Niveau 7
15 juillet 2008 à 23:02:21

Un anniversaire?

Ze_Shoset
Niveau 10
23 juillet 2008 à 16:35:51

Nous savons tous que tu est vachement occupé avec ton site, mais si tu pouvais ne pas oublier cette magnifique fiction... :hap:

[EagleDawn]
Niveau 10
23 juillet 2008 à 19:49:13

Lol ouais je verrai. J'ai des idées pour la suite mais je sais pas trop comment les agencer. Puis j'ai un planning chargé ouais. ^^ Enfin je devrai trouver le temps.

RaptorFire
Niveau 34
31 juillet 2008 à 10:11:26

Engage une secrétaire, ça libère en plus les pensées :lol:

Pseudo supprimé
Niveau 10
31 juillet 2008 à 10:13:48

Ho oui ça libère d'autres choses aussi :rire: :lol:

[EagleDawnII]
Niveau 10
05 mars 2010 à 00:26:03

Bonsoir à tous.
Ca fait un moment que j'avais oublié cette fiction. Puis dernièrement j'y ai repensé, et puis j'ai vu Raptor l'autre jour qui m'a demandé si j'allais la continuer. Au début je lui ait répondu que probablement pas. Après réflexion, j'ai pensé que ça pourrait être un bon exercice de reprendre ça, en attendant que je trouve d'autres idées. Bon j'ai oublié une partie de ce que j'avais prévu au départ, mais j'ai réussi à trouver d'autres choses.
Bonne lecture à ceux qui liront!

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _

:globe: Chapitre 5 – Paroles manquantes. :globe:

:d) Un an et demi plus tôt.

Il faisait froid ce jour là. Un de ces froids humides qui prennent aux os et à la chair, déchainant toute une série de frissons dans votre corps qui lutte pour se réchauffer. Somme toute le froid d’une aube estivale, mais sur Venom.
Le vrombissement régulier d’un train filant à toute allure fit trembler la gare. Les portes vitrées automatiques coulissèrent à l’approche d’un petit être d’âge avancé, qui se déplaçait promptement à l’aide de sa canne et tenait une petite mallette dans son autre main. Légèrement bossu, sa démarche et son pelage ça et là grisonnant laissait présager qu’il s’agissait là d’un vieux chimpanzé proche de la retraite. Il paraissait cependant déterminé à se rendre quotidiennement à son travail. Il n’avait pas d’autre alternative de toute manière. Son fils, ainsi que son gendre et ses deux petits fils furent tués pendant la guerre, et il se devait depuis lors de subvenir au besoin de sa fille, de sa bru, et de sa petite-fille.
C’est pourquoi il se trouvait ce matin encore, avant le levé du soleil, à la gare de sa petite ville relativement épargnée, dans la banlieue de Shray-Lek, pour prendre son train à destination de la capitale encore en ruine.

Mais aujourd’hui il serait en retard.

« Bonjour, un aller-retour pour Shray-Lek je vous prie. » Demanda le vieil homme à la guichetière, avec un petit sourire de circonstance, néanmoins sincère.

La guichetière entra la commande sur l’écran holographique et tendit les billets au client, lui rendant par la même occasion son sourire. « Voilà, bonne journée. »

Sur cet échange de politesses, le vieil homme se dirigea vers les tourniquets et passa son ticket. Il poussa péniblement sur les barres métalliques et continua son chemin jusqu’aux escaliers menant aux quais en surface. Il monta une à une les marches, et une brise glacée vint lui fouetter le visage une fois sorti de terre. Les rails s’allongeaient de part et d’autre du quai, et un petit nombre de personnes restait immobile derrière une ligne de sécurité, attendant leur train. Aucun échange de regard. Ils s’évitaient. Et pourtant ils n’étaient pas nombreux.
En y pensant, il avait du voir ces visages bien des jours de sa vie, et il ne les connaissait pas. Il culpabilisa ensuite de ne pas avoir pris le temps de connaître beaucoup d’autres de ces visages qui étaient là autrefois, mais qui ne reviendraient plus jamais. Tous ces visages sous les décombres de la capitale et des autres villes, ainsi que tous les visages flottant aujourd’hui dans l’espace, plus jamais il n’aurait l’occasion de les voir sur les quais de la gare.

Cette pensée insoutenable ne lui resta pas longtemps en tête. Alors qu’il blottissait son propre visage malheureusement incognito dans son écharpe, son train arriva dans un fracas métallique. A l’ouverture des portes, quelques personnes descendirent promptement.
Soudain, alors que d’autres commençaient à se hisser dans le train, des vociférations retentirent sur le quai. Les passants, intrigués, s’arrêtèrent pour observer. Une troupe d’individus encagoulés et vêtus de noir venait de monter les marches du quai. Bousculant quelques personnes sur leur passage, ils délogèrent les occupants du train tandis que l’un d’entre eux se dirigea vers la locomotive. Ouvrant la porte en hauteur, ce dernier se retrouva en contreplongée avec le conducteur.

« Qui êtes-vous ? Vous n’avez pas le droit d’être ici, retournez vers les wagons pass… » Le conducteur n’eut pas le cœur à terminer sa phrase, se retrouvant nez à nez avec le canon d’un fusil d’assaut.

« Descendez. » Dicta calmement l’autre.

Le cheminot ne se fit pas prier et sauta promptement sur le quai, levant les mains en l’air. Son agresseur monta à sa place et referma la porte.
La sonnerie de fermeture des portes retentie dans tous les wagons, et toute la troupe armée monta dans le train, refoulant les autres passagers qui voulaient se rendre à leur travail, et qui devaient maintenant se résigner à prendre le prochain train ou à rentrer chez eux.
Le vieux chimpanzé, plus agacé que véritablement étonné de la scène, s’assit et se résout à attendre le prochain train.

A l’intérieur, le nouveau conducteur s’adressa à ses passagers - et complices - à travers l’interphone. « Mesdames et messieurs ce train est sans arrêt jusqu’à Shray-Lek. Je répète, ce train est sans arrêt jusqu’à Shray-Lek. »

Le leader de la petite bande convoqua tous ses comparses dans le premier wagon. Il leur intima quelques ordres et les haranguas. Une fois à la capitale, leur objectif était clair : Le Palais Présidentiel. Ou du moins ce qu’il en restait. Pas question de laisser ces pourris de Cornériens imposer leur gouvernement corrompu et immoral sur Venom. Il devait reprendre la tête et préserver l’honneur de sa famille, coûte que coûte.
___________________________

:d) De nos jours…

« C’est là… »

« C’est… à la hauteur de mes attentes. »

A travers les vitres de son cockpit, la chienne blanche était en mesure d’apercevoir à l’œil nu la station métallique qui flottait dans l’espace, sur un fond constellé d’étoiles. Les innombrables déchets spatiaux, réminiscences de la gloire passée de l’empire Oikonny, formaient une sorte de ceinture artificielle autour de l’immense planète aux reflets jaunâtres et verdâtres. Cet endroit constituait une véritable aubaine pour tous les investisseurs un peu douteux, et offrait une chance à certains dignitaires de l’ex-régime Vénomien de se faire oublier du monde. Pas toujours avec la meilleure compagnie cependant.

La station, vestige d’une tour de guerre Umbra, abritait aujourd’hui ce qu’on pourrait désigner comme hôtel de passage… ou son diminutif. C’était ici que Fay et Miyu s’étaient vues donner leur rendez-vous par Wolf. Club Arnoff, demain soir. Elles étaient en avance, mais comme il s’agissait d’un hôtel, elles espéraient pouvoir dormir ici pour une nuit. Cependant à la vision de cette boîte de conserve qui leur servirait d’abri, leur espérance se changea étrangement en désabusement.

« Tu es sûr que tu ne veux pas qu’on fasse demi-tour pour passer la nuit sur MacBeth ? Maintenant que je vois ça je ne suis plus très motivée… » Demanda Fay.

Après une brève réflexion, Miyu de répondre : « Non. Si nous choisissons de passer la nuit sur MacBeth Fox pourra nous localiser avec le virement effectué depuis mon compte. Ils n’acceptent pas le liquide là-bas, ce sont des maniaques de l’argent dématérialisé. Ici, c’est tout le contraire… »

« Si tu insistes. Tu sais que je suis avec toi, mais je pense toujours que tu aurais du prévenir Fox. »

« J’aurai aimé aussi crois-moi. Je l’aime beaucoup, mais tu sais comment il est. Il n’aurait jamais accepté que l’on vienne ici, encore moins pour traiter avec Wolf. Il débarquerait armé jusqu’aux dents et pulvériserait la station au moindre signe de son rival. Et je n’ai aucune envie de l’avoir dans les pattes pour cette enquête… Entretien… Interrogatoire… Ou peu importe. » Souffla Miyu.

Les deux pilotes approchèrent leur vaisseau en réduisant leur vitesse. Un grand parking à vaisseau avait été aménagé sur un espace, recouvert par un dôme d’ozone artificiel, tandis que l’immense proéminence centrale avait été transformée en série de suites nuptiales.
Traversa le champ de force, les deux Arwings vinrent se poser en douceur entre quelques épaves. Sautant en dehors, les deux femmes se dirigèrent vers la petite galerie servant d’entrée. Deux individus, une salamandre et un ours, gardaient l’entrée. A l’approche des deux mercenaire, le premier se permit un sifflement ouvertement équivoque.

« Voyons ce qu’on a là. Je pense qu’il y a moyen de vous faire entrer sans concession mesdemoiselles. » Lança-t-il avec un sourire carnassier. L’autre restait à première vue muet et impassible.

« Avez-vous entendu parler de O’Donnell récemment ? Nous sommes ici pour le voir. » Demanda Miyu, sans prêter quelconque attention aux élucubrations du saurien.

« Je regrette beauté, mais Lord O’Donnell n’est pas encore revenu. De toute manière il vous faudrait une raison valable pour le voir. Pas la simple demande de deux petites poules de luxe. » Rétorqua la salamandre.

« Je vois. » Musa Fay. « Dans ce cas nous attendrons son retour ici. Nous prendrons une chambre. » Continua-t-elle.

« Très bien poupée, mais j’ai pas une face de réceptionniste donc c’est pas à moi qu’il faut t’adresser pour la chambre, sauf si… »

« Qu’est-ce qui vous fait croire que Lord O’Donnell va venir ici ? » Gronda soudain l’Ours, coupant son camarade.

« La ferme Feu… » Siffla l’autre.

« C’est une affaire qui nous concerne, » Répliqua la chienne blanche. « il devrait arriver d’ici demain soir, croyez-moi. »

L’ours émit un grondement sourd, comme intéressé par cette information. Après cela, les deux femmes s’engouffrèrent dans le bâtiment, la main prête à dégainer. Vu l’allure des videurs, il valait mieux se méfier de la clientèle. Les habitués devaient être de la pire espèce criminelle.

Miyu poussa la porte double qui donnait sur l’entrée. Elles se retrouvèrent sur le seuil d’une grande pièce qui à première vue n’avait rien d’un hôtel, mais ressemblait plutôt à une boîte de nuit, voire un bordel à en juger certains comportements. Le lieu empestait la cigarette et l’alcool, et la forte odeur commença à leur faire tourner la tête. Le tapage qui résonnait dans la salle contrastait violemment avec le vide silencieux de l’espace. Une musique new-age expérimentale aux basses saturées bourdonnait en fond tandis que des personnes se trémoussaient sur une piste de danse improvisée. Dans tous les coins trainaient des verres vides ou à moitié vide, des cendriers fumants et des vêtements, voire des sous-vêtements.
Après quelques secondes d’adaptation la musique ambiante, les deux mercenaires s’approchèrent d’un comptoir et firent sonner une petite cloche. Un moyen d’appel bien dérisoire vu le raffut. Par chance, le réceptionniste – un coyote au pelage clair et avec une coupe de cheveux stylisée – les avaient aperçues et retourna à son poste pour les accueillir. Il avait l'air euphorique.

« Bonsoir ! » Fit-il en les fixant avec des orbites rouges et un sourire couard.

« Bonsoir. Nous voudrions une chambre pour la nuit. » Répondit poliment Fay.

Le coyote, qui visiblement planait dans les hautes sphères de Vénom, s’empara d’un stylo et sorti le registre de compte d'une main tremblotante.

« Noms ? »

« Fay Spaniel, et Miyu Linx. »

« Chambres simples ou chambre double ? » Demanda-t-il pendant qu’il notait les noms.

La chienne regarda un instant sa coéquipière puis se retourna vers l’autre après un signe de tête. « Double. » La réponse suscita un sourire du réceptionniste et un haussement de sourcil plein de sous-entendus, dont les deux femmes s’indignèrent intérieurement.
Deux minutes plus tard elles se retrouvèrent, clé en main, dans le calme relatif de l'ascenseur. La cage métallique bruissait singulièrement du manque d'huile dans sa mécanique. L'ouverture de la porte au douzième étage, là où se trouvait leur chambre, donnait lieu sur un spectacle gênant. Deux corps enlacés l'un dans l'autre pour une caresse intime. Au bruit de l'arrivée des mercenaires, la femelle leva les yeux, et observa les deux femmes d'un regard empreint de dépravation. Miyu et Fay détournèrent le regard en passant alors que l'autre se cambrait et plantait ses griffes dans la chaire de son partenaire, parcourue de frissons.

C'est dans un soulagement qu'elles refermèrent finalement la porte derrière elles. Sans un mot Miyu alla s'allonger sur le lit, quelque peu exténuée par le voyage. Fay quant à elle ne se laissa pas dominer par la fatigue et entreprit d'examiner la chambre.

« Qu'est-ce que tu cherches? Tu me donnes le tournis à tout fouiller comme ça... » râla Miyu qui se mettait à somnoler.

« Miyu! » Gronda sa coéquipière, « Ce n'est pas parce que nous sommes loin du reste de l'équipe que nous sommes en vacance. Je crois que tu as l'air d'oublier un peu trop que nous sommes en mission, officieuse ou non. Le gros type a l'entrée m'avait l'air suspect, et en voyant cet endroit je ne serai pas surpris de trouver des caméras ou des micros un peu partout. N'endors pas ta vigilance. »

« Très bien. Mais moi j'ai besoin de dormir un peu, tu sais je ne me suis pas encore bien remit des évènements sur Eladard. » Répliqua la féline, se frottant le bras toujours endolori.

« Alors dors. Je suis fatigué aussi, mais je vais terminer cette inspection avant de me reposer. Fais en sorte de ne pas prendre toute la place sur le lit en t'endormant. »

Sur ces mots elle s'engouffra dans la salle de bain. Miyu se laissa aussitôt sombrer dans un sommeil lourd. De son côté Fay vit sa prudence récompensée. Elle trouva une micro-caméra au dessus de la douche. Mais cela devait plus relever du voyeurisme que d'une quelconque intention malveillante, pensa-t-elle. Après ça elle retourna dans la chambre et trouva son amie endormie. Elle régla son alarme sur huit heure le lendemain, et atteint la lumière avant de se coucher (toute habillée par précaution) et de s'endormir elle aussi, d'un seul œil.
___________________________

[EagleDawnII]
Niveau 10
05 mars 2010 à 00:26:20

:d) Autre part... Au même instant...

« C'est incroyable, c'est la chose la plus étrange que je n'ai jamais vu. »

« Vous croyez que c'est conscient? Je veux dire, ça vit comme nous? »

« Aucune idée. Mais il vaut mieux ne pas laisser ça se réveiller avant d'avoir une idée de ses capacités, et de la menace que cela représente. »

« C'est monstrueux. »

« Je n'irai pas jusque là, nous avons déjà vu d'autres formes de vie plus étranges. Simplement, cette chose est vêtue similairement à nous, et est pourtant si différente... »

« Tu crois qu'on devrait en référer à l'IDC? »

« Certainement pas, ils nous l'ôteraient des mains avant même qu'on ait pu en tirer un quelconque profit. »

« Ouais, c'est vrai. »

« Attends, ça bouge, rendort ça. »

« Tu crois que d'autres vont venir? »

« Comment tu veux que je sache, ça n'est probablement pas venu tout seul comme ça, mais on n'en sait rien. »

« Qu'est-ce qu'on fait alors? »

« Fais une prise de sang, si cette chose en a. »

« Ça a l'air... On peut même discerner clairement les sillons sanguins... J'en ai la nausée... »

« Arrêtes de jouer les petites natures, c'est une occasion unique. »

« Tais-toi... »

« En tout cas, je suis heureux de l'avoir trouvé avant que ça ne me trouve. »

« Parles pas trop vite, peut-être qu'ils nous ont trouvé avant qu'on le trouve. Je parle de nous en tant que tout Lylat. Et Ils, son espèce, peu importe ce que c'est. »

« C'est à voir, mais dans ce cas ça ne nous concernera plus. Il faut se dépêcher tant qu'on a l'exclusivité. »

« Et si c'était tout simplement un abruti de primate cancéreux? »

« Certainement pas, ça expliquerait la pilosité manquante, mais pas le physique... différent. Encore que même le pelage, il semble qu'il en reste sur le crâne. Mais c'est plus long que du pelage de singe. »

« Voilà j'ai fait la prise de sang. On fait quoi maintenant? »

« On attend les résultats. »
__________________________

:d) Sur Eladard... Quelques heures plus tôt...

« C'est pas juste, je v-voulais rentrer m-moi aussi! » Ronchonna Slippy.

« Nous rentrerons Slippy. » Déclara Peppy d'un ton catégorique. « Je n'ai pas voulu brusquer Fox parce qu'il était mal en point, mais je vais le convaincre. »

« Et comment tu va faire vieille branche? » S'enquit Falco.

« Son entêtement m'agace, et je dois lui rappeler que j'ai une famille. Il est parfois un peu égoïste dans ses décisions. Enfin je pense qu'il a tendance à oublier le reste quand il est dans ses idées, et sa situation de célibataire n'ouvre pas sa perspective des choses. Mais je suis sûr que je pourrai lui faire entendre raison. »

« J-j'espère! »

« En attendant, je vais parler à Miyu. Elle a l'air d'en savoir plus que ce qu'elle ne veut en dire. »

« Oui, enfin, je sais pas, il serait peut-être mieux de la laisser se reposer? Fay s'occupe d'elle. » Débita le faucon.

« Falco. » Fit le vieux mercenaire, en foudroyant son camarade du regard.

« Quoi? »

« Où sont-elles? »

« Qu'est-ce que tu veux dire? »

« Ne fais pas l'innocent, je te connais petite tête, tu as peut-être un pouvoir sur le beau sexe, mais quand il s'agit des hommes, tu es incapable de jouer un double jeu. Je sais qu'il se passe quelque chose, et je veux savoir quoi. » Répliqua Peppy en fronçant les sourcils.

« Est-ce qu'elle s-sont parties? » Demanda Slippy, l'air inquiet.

« OK vous m'avez eu. Fay m'a dit qu'elles savent où est Wolf. Apparemment elles vont sur Aire 6 pour le voir. » Avoua Falco. Il souffla ensuite, un soupir de déception de lui-même. Était-il si lisible que ça?

« Aire 6 hein? Mais c'est loin d'ici, je me demande comment Wolf peut se trouver là bas dans l'état où il est. Enfin, je ne l'ai pas vu mais d'après ce qu'en ont dit les médecins... Il sera incapable de voler aussi loin. »

« S-s-surtout qu'il n'a c-certainement pas de vaisseau à d-disposition sur cette p-planète! » Renchérit Slippy.

« J'en sais rien moi, Fay m'a juste dit ça. Mais Miyu en sait peut-être d'avantage. Et puis si Wolf a survécu, ça ne m'étonnerait pas que l'autre fouine verte s'en soit tiré lui aussi. Je veux dire Powalski, j'ai entendu qu'un lézard furetait dans les affaires de quelques amis récemment. Enfin, amis, plutôt des anciennes fréquentations. » Répondit l'Avien.

« Bon très bien, nous ne pouvons rien faire pour elles. Je ne tiens pas à me déplacer jusqu'à Aire 6. Je pense que notre présence n'y serait que malvenue. Je vais convaincre Fox de retourner à Corneria. On parlera de tout ça avec le général, en chair et en os. Il a peut-être des informations sur ce qui se trame. Et le docteur Swiney s'est volatilisé, et on en a aucune trace aux dernières nouvelles. Il faut tirer tout ça au clair. Nous reviendrons demain pour raisonner Fox. »

[EagleDawnII]
Niveau 10
05 mars 2010 à 00:41:15

Et voilà, j'aurai du me relire avant.
Il y a des fautes.

Aussi, j'aimerai apporter une modification à un chapitre précédent. Le passage dans les ruines de Shray-Lek où ils découvrent Andrew Oikonny doit normalement se situer environ deux ans auparavant. Quelques semaines/mois après la guerre de Lylat. Un peu avant le passage du début de ce chapitre quoi.

[Timtris]
Niveau 8
05 mars 2010 à 15:48:26

Hm hm, tu écris toujours aussi bien, avec un vocabulaire varié et une bonne syntaxe, aussi clair que fluide.

Toutefois je suis perdu dans le scénario, mais ça, c'est ma faute :-d

Tiens, maintenant que j'y suis, j'ai relu le coup de ta phrase qui m'a marqué " Powned par son propre rêve " concernant la fic que je faisais avec Davefox, et je ri de moi-même, en me voyant prendre ce commentaire au quart de tour, alors qu'il n'y avait pas de quoi.
J'étais... jeune ( ouah, meme pas 2 ans en arrière, innocent et... je prenais à coeur cette histoire de sentiments qui ne sont que vains en fin de compte. )

Je ne sais pas si tu t'en rappelle, mais bref, j'ai pas envie de donner les détails...
Ordure, tu m'avays démontay, tricheur :noel:

Bonne suite, je relirai à l'occase la totalité de la fic :ok:

Sombracier29
Niveau 10
05 mars 2010 à 16:18:07

Tien, je connaissai pas cette fic !
Chouette j'aurais de quoi lire ce soir ^^

[EagleDawnII]
Niveau 10
05 mars 2010 à 16:19:25

Je me souviens Timtris, il n'y avait pas de quoi le prendre au quart de tour en effet :noel:

[Timtris]
Niveau 8
05 mars 2010 à 18:26:00

Non c'est sûr, je tenais trop à coeur ce que je disais et faisais dans cette fic, et j'étais très susceptible sur ce sujet.
Mais bon, j'ai compris et changé entre temps...
Parce que le temps passe, tandis qu'on lui cours après ou qu'on le laisse passer :noel:

RaptorFire
Niveau 34
05 mars 2010 à 18:43:35

Oh oui, oh oui, oh oui !

Je lis ça demain et je fais un com pavé, obligay :bave:

Merci merci merci merci merci merci merci merci...

[EagleDawnII]
Niveau 10
05 mars 2010 à 19:51:25

Raptor :d) De rien :noel:

Timtris :d) Je conçois. Moi aussi je vois qu'avant je m'emballais pour certaines choses qui me tenaient à cœur, et aujourd'hui j'y porte un regard indifférent.
Bon faut que je précise mes idées pour la suite.

:globe: Ah oui, un petit résumé, vu que vous avez probablement oublié des trucs et que vous avez pas envie de tout vous retaper (et je vous comprends, j'ai pas tout relu moi même en reprenant):

Prologue :d) Fox, Miyu, et Fay, ces deux dernières nouvelles dans l'équipe StarFox, se retrouvent sur Eladard pour enquêter sur un étrange ultimatum au gouvernement. Ils interceptent un terroriste et l'étrange dispositif qu'il avait dans son sac. Fox sauve Miyu in extremis.

Chapitre 1 :d) La StarFox se retrouve sur le GreatFox pour un rapport.
Après une petite altercation, Miyu quitte le GreatFox et se dirige vers Eladard de nouveau pour mener sa propre enquête. Pendant ce temps Fay et Falco interrogent leur captif. Il n'est rien qu'un vulgaire pantin et ne sait rien. Peppy et Slippy n'avancent pas non plus sur le dispositif réquisitionné.
Une fois sur le pont, le reste de l'équipe découvre que Fox et Miyu se trouvent sur Eladard. Ils font leur rapport au General Pepper et décident d'envoyer Fay à la recherche de leurs deux coéquipiers.
Fox atterrit pendant ce temps sur Eladard et retrouve la trace de Miyu, à l'hôpital de Bliss Dayluck.

Chapitre 2 :d) Environ deux ans auparavant, après la cessation des combats sur la surface de la planète Venom, des groupes s'organisent pour reconstruire la planète. L'un d'eux découvre Andrew Oikonny.
De retour sur Eladard, Miyu s'infiltre dans les sous-sols de Bliss Dayluck. Elle découvre la dépouille de Wolf O'Donnell mal en point, puis tente d'espionner le directeur. Elle est rejoint par Fox quelques minutes plus tard.
Pendant ce temps, une réunion de l'Interplanetary Defence Council (IDC) avait lieu. Un rapport inquiétant de la situation est dépeint, et la conversation prend une tournure dramatique lorsque le représentant de Venom, Xilian, décide de se retirer, et de soustraire Venom au Conseil par la même occasion.

Chapitre 3 :d) Fay retrouve Fox et Miyu, et quelques instants plus tard, ils sont découverts par le directeur, accompagné de deux Vénomiens. Fay les sort de l'impasse. Le directeur s'éclipse pour une affaire.
Quelques minutes plus tard, plusieurs explosions retentissent, et le bâtiment s'effondre.
Fox fait un rêve étrange à propos de sa destiné. A son réveil, Fay l'aide à se dégager, et une fois Miyu retrouvée, ils tentent de sortir du bâtiment. Ils trouvent sur le chemin la dépouille de Wolf, qu'ils transportent également hors de danger. Une fois sortis, Fox, Wolf et Miyu sont emmenés dans un autre hôpital, et Fay retourne au GreatFox.

Chapitre 4 :d) A bord du GreatFox, les membres de la StarFox se préparent à rendre visite à leurs collègues blessés. Peppy fait part de son idée de retourner sur Corneria en attendant.
A leur approche de la planète, ils aperçoivent une présence hostile qui s'éloigne. Abandonnant l'idée de la poursuivre, ils rejoignent l'hôpital. Fox est couché dans son lit dans l'incapacité de bouger, et Miyu est présente. La StarFox fait le point sur la situation dans une discussion qui tourne au vinaigre après l'intervention d'un médecin clamant avoir vu Wolf s'échapper. Fox s'énerve et annonce qu'ils le poursuivront une fois rétablit.
Pendant ce temps, Miyu et Fay discutent dans la chambre d'à côté, et Miyu fait part à son amie de ce qu'elle sait vraiment. Ils décident de se rendre au rendez-vous laissé par Wolf dans sa suite, le surlendemain au soir, dans la station de Aire 6.
Au même moment, Wolf, en agonie dans un recoin de la capitale, est retrouvé par son camarade Léon Powalski. Ils décident de se rendre sur Zoness pour une thérapie expéditive avant de rejoindre le rendez-vous fixé.

Chapitre 5 :d) Un an et demi plus tôt, sur la planète Venom, un groupuscule terroriste s'empare d'un train en direction de la capitale. Leur objectif semble être de réaliser un coup d'état.
A l'heure actuelle, Miyu et Fay arrivent a destination. Le Club Arnoff se révèle peu fréquentable. Elles décident tout de même d'y passer la nuit.
Au même instant, pendant la nuit, deux inconnus discutent sur une étrange découverte...
Peppy met à jour le secret de Falco, qui avoue savoir où se trouvent Miyu et Fay. Il décide cependant de convaincre Fox de se rendre sur Corneria.

Voilou. Écrire ça m'a permis à moi aussi de me remettre tout en tête et de cerner l'ensemble...

RaptorFire
Niveau 34
06 mars 2010 à 11:14:09

Dans le Porlogue, ce n'est pas Falco qui est sur Eladard avec les autres ? :(

Enfin bref, comme promis, un petit com pavé pour fêter le retour d'une fiction qui, tout à fait franchement, n'avait pas le mérite d'être abandonnée ( Salaud va :noel: )

Originalité :

En dehors de l'intrigue de l'histoire, de la venue de personnages abandonnés et pourtant symboliques à la Série, ainsi que de certains clins d'oeil des bd.s StarFox, pour ce dernier chapitre, j'ai trouvé que ce n'était pas mal d'avoir une situation temporelle pour deux époques. On peut expérimenter et faire plusieurs liaisons entre. Et puis le simple fait d'avoir un retour vers le passé montre à lui seul que tu cherches à nous montrer quelque chose. Donc, GG :ok:

Arène la mieux exploitée :

J'aime bien le motel, son ambiance non-rassurante et ses fréquentarions. Du garde d'entrée jusqu'à la chambre, j'ai trouvé que l'ensemble était plutôt bien décrit, même si la chambre manque de descriptions. Et pour le quai de la gare, je n'ai rien à redire là-dessus :ok:

Personnages les mieux exploités :

Du vieux singe au garde d'entrée, en passant par un ou deux mercennaires entre temps, chaque personnage est parfaitement respecté et ne joue pas de second plan. C'est une des particularités de ta fiction. Peu importe qui, chaque personnage dans ton histoire tient un rôle tout à fait naturellement, possédant son propre caractère et ses mimiques personnelles. Avec la description, c'est certainement un des points les mieux travaillés.

Action :

Bon. Ce point-là est assez HS car un texte digne de ce nom ne peut pas tout le temps contenir des fusillages à gogo ou des courses poursuites. La venue de la bande dans le train rempli d'une certaine façon ce critère, ils foutent quand même des gens dehors et se dirigent prestement vers une destination importante pour un Coup d'Etat. Pour le reste, ben niet, mais c'est pas un reproche, au contraire.

Description :

Nous y voilà. Domaine sur lequel tu t'illustres parfaitement. Je ne sais pas comment tu fais, mais on peut dire sans retenues que toue ta fic est remplie de descriptions. Les paroles des personnages, les éléments des décors, et surtout la narration remplissent bien ce critère. Ce qui drôle, c'est que lorsque le narrateur parle (toi), on a l'impression qu'il n'a rien à nous cacher. Genre tu lui poserais une question il te répondrais dans l'instant même sans réfléchir, et avec honnêteté. Pourtant, lorsqu'on lit, on voit bien que l'intrigue ne fait que de commencer, on en est déja au chapitre 5 et on ne sait quasiment rien. Tout peut arriver.

Préférence :

Tu le sais, le simple fait d'avoir une suite me comble de bonheur :noel:
Et puis pas que moi je pense. J'espère que d'autres membres du forum suivront tout comme moi cette fiction :ok:
Et puis, tu pourrais aussi poster cette histoire sur le forum de SSBB, là en plus il y aurait des gens qui arriveraient à te trouver des défauts ( moi je peux pas, j'aime trop :noel: )

Enfin voilà. Bien content d'avoir la suite de cette intrigue, et impatient de découvrir ses fondamentaux :ok:

[EagleDawnII]
Niveau 10
06 mars 2010 à 17:16:14

C'est trop long et trop hors sujet pour le forum SSBB :noel: Les gens liront pas.

Merci pour le commentaire. Oui en effet j'me suis trompé c'est Falco et pas Fay dans la prologue. Mais j'ai écrit ça a la va vite.

Merci pour la remarque sur les personnages. Je déteste les fictions où on trouve des personnages de second plan inutile, j'ai toujours été favorable à la masse plutôt qu'à un héros unique. Un monde se bâtit sur la diversité, et c'est pas compliqué je pense de développer des caractères différents, suffit de prendre exemple de ce qu'on voit dans la réalité.
Mais je n'étais pas certain de bien rendre tout ça, merci de le vérifier.

Pour autant mes descriptions ne me satisfont pas, j'ai parfois des détails essentiels qui m'échappent et des précisions que je n'ai pas la place de caser à cause d'une potentielle entrave a la lecture. Je préfère privilégier la fluidité que les descriptions, mais il y a un moyen de concilier les deux, et je n'y suis pas encore parvenu totalement...

RaptorFire
Niveau 34
06 mars 2010 à 19:30:47

Tu sais, des HS, y en a pleins le forum là-bas aussi :noel:

Oui, après c'est vrai que la longueur vont en décourager plus d'un, mais y aura toujours les GEBs ... ou pas :noel:

Enfin bon, si tu veux t'améliorer, un bon conseil ... continue cette fiction :noel:

[EagleDawnII]
Niveau 10
07 mars 2010 à 02:56:58

Je suis ultimement satisfait de la tournure que prend le prochain chapitre, j'espère que vous le serez tout autant :noel:

[EagleDawnII]
Niveau 10
11 août 2010 à 13:14:51

C'est alors que passa devant elle une grande créature avec fière allure. Créature qui ne la vit pas. Par chance, la blouse bleu marine qu'elle portait se fondait bien dans l'obscurité. Cette créature l'effraya, mais l'intrigua aussi. Un énorme félin bipède, qui se tenait avec une prestance tellement... humaine. Et puis il était habillé. Elle, elle ne portait que cette blouse et ses sous-vêtements. C'était à croire qu'elle était la barbare, et que cet espèce d'animal représentait la civilisation. Pour peu que ce fut un primate, elle se serait crue réveillée dans l'univers de la Planète des Singes.

Pour le moment elle devait réagir, malgré la tétanie qui avait frappé l'ensemble de son corps. Si cette bête la voyait, elle pourrait la déchiqueter très aisément avec ses longues griffes acérées. Et si c'était 'ça' qui était censé s'occuper d'elle, 'ça' ne tarderait pas à se rendre compte de sa disparition et de revenir sur ses pas pour la trouver là, sans défense, au milieu de ce couloir, de cet enfer métallique et glacé. Elle devait faire vite.

Une fois que la créature eut passé le tournant, elle fit un bond hors de sa cachette, atterrissant gracieusement et silencieusement sur ses pieds dénudés. Elle se dépêcha de rejoindre la porte que son prédateur avait laissée ouverte. Une lumière aveuglante se dégageait de l'ouverture, et le temps que sa pupille se contracte et s'adapte à ce contre-jour, elle se trouvait dans l'incapacité totale de distinguer au dehors.

Elle s'engouffra vivement dans l'ouverture, et fut baignée de la douce lumière... d'une étoile. Pas le Soleil logiquement, puisqu'elle dégageait une lumière légèrement plus froide en terme de couleur. Mais cependant assez chaude à son goût. Elle sentit les picotements de la chaleur qui décongelait presque littéralement ses pieds et ses doigts. Elle s'arrêta un moment pour observer. Elle était à haute, très haute altitude; sur une terrasse en contrefort d'un haut building qui s'étendait encore au dessus d'elle. En contrebas, une ville toute entière s'offrait à ses pieds. Une ville animée, à en juger par le flot de moyens de transport. Une ville immense, avec des immeubles encore plus élevés que celui où elle se trouvait. Une déconcertante sensation de petitesse s'empara d'elle, et il ne fallut qu'une brise froide pour la plaquer contre le mur dans son dos. Elle ne pouvait pas s'attarder ici, mais le vertige la paralysait. Elle avala sa salive et tenta de reprendre ses esprits, fermant les yeux quelques secondes. Quand elle les rouvrit, elle tourna sa tête à droite pour observer que la terrasse se continuait sur une dizaine de mètre, vers une autre porte.

Elle fit face à son objectif, et face au vent aussi, un vent léger qui faisait virevolter ses longs cheveux bruns tirants ça et là sur le rouge bordeaux. Elle marcha devant elle sans regarder à gauche, vers le vide, et en se tenant au mur à proximité. Pas à pas sa silhouette élancée s'approchait de la porte. Mais pas à pas, la terrasse se faisait plus étroite. A la fin, elle arriva au passage le plus réduit, quelques dizaines de centimètres à peine, avec uniquement une rambarde basse entre elle et les centaines de mètres de vide.

Elle ferma les yeux, envahie par une sensation de tournis, comme si elle venait d'ingurgiter une certaine quantité d'alcool. Elle tenta tant bien que mal de se plaquer contre le mur, mais les yeux fermés, elle perdit l'équilibre. Elle écarquilla les yeux et se retrouva face au vide, sur la pointe des pieds. Comme aspiré par celui-ci, elle passa sans pouvoir se retenir par dessus la rambarde basse.

Sa respiration se coupa, alors qu'elle s'inclinait à l'horizontale avant de tomber. Elle ne vit pas sa vie défiler devant ses yeux. Elle ne vit qu'un visage. 'Son' visage. Son cœur se serra si fort qu'elle avait la sensation qu'il allait imploser. Il allait l'abandonner ici, dans ce monde étrange. 'Il' était si fort, si confiant. Mais elle savait qu'elle était perdue sans lui. Fermant les yeux, elle tendit la main vers ce visage si beau, si attirant. Ce visage qui lui souriait, et qui comme déformé par ses propres sentiments, se crispa soudain dans une grimace d'effroi. 'Il' la voyait tomber, sans ne pouvoir rien y faire. Elle se sentit coupable. 'Il' se sentait coupable. Elle mourrait ainsi, et jamais il ne la serrerait dans ses bras. Jamais il ne la tiendrait par la main... A moins que...

Quelqu'un attrapa sa main tendue.

Elle ne comprit pas ce qu'il se passait. Elle aurait pensé qu'une chute serait bien plus effrayante, qu'elle se sentirait aspirée en bas. Au lieu de ça elle avait la sensation d'être suspendue. Elle ouvrit les yeux, et se trouva effectivement suspendue par le poignet à une... patte, velue et terminée par de longues griffes noires. Une patte qui la tenait fermement. D'une telle fermeté que la puissance dégagée fit parcourir en elle un frisson intense. Elle leva les yeux, et se trouva nez à nez avec un visage de félin. Plus précisément, il ressemblait à un tigre, mais il possédait des traits étrangement... humanisés. Entre deux striures noires sur le pelage de son visage, deux yeux énormes, deux pupilles de félin la fixait. Sa mâchoire se retroussa légèrement, comme si il s'apprêtait à faire un effort.

C'était le cas. Il la remonta dans un effort qui semblait ne pas en être un, vu la facilité déconcertante avec laquelle il soulevait son corps. Certes elle était mince, mais un corps n'était tout de même pas quelque chose que l'on soulève avec aisance.

Il la déposa calmement sur la terrasse, et elle s'affala sur le sol, les cheveux en bataille. Elle haletait, et avait le visage crispé par la peur. Au moment de la chute, elle n'avait pas vraiment eu peur. Elle était surtout submergée par la tristesse et le désespoir. Mais une fois hors de danger, une bouffée de frayeur cumulée remonta en elle, apportant avec elle une forte nausée. Elle se retint une nouvelle fois de vomir. Elle haleta encore quelques secondes, puis releva la tête, vers la créature qui venait de la sauver.

Ses yeux pénétrants la toisaient toujours avec autant de profondeur. Elle avait l'impression d'être sondée de part en part, d'être jugée. Il entrouvrit la gueule, dévoilant des canines monstrueusement grandes. Il pourrait lui ouvrir la gorge d'un seul coup s’il le voulait. Elle s'attendait à le voir rugir. Rugir de colère. Rugir de fierté. Rugir pour la rappeler à l'ordre. Mais elle ne s'attendait pas à ça.

« Petite imbécile. »

Sa mâchoire tomba. Qui aurait cru que cet immense félin articulerait des mots. Des mots dans sa propre langue. Qui plus est des mots si blessants... Elle fut partagée entre surprise, crainte, gratitude, respect, admiration, et indignation. Puis un nouveau frisson la parcourut. Cette fois plus puissant, trop puissant. Sa tête tourna de nouveau, puis elle finit par s'évanouir...

RaptorFire
Niveau 34
12 août 2010 à 13:58:43

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH !!!!

Je lis :noel:

Sujet : [Fiction] - Lylat Legacy
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