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Starfox Adventures

Sujet : [Fiction] StarFox.
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_FoxMcCloud_
Niveau 10
12 juillet 2013 à 14:47:32

Avant la lecture, il est primordial de préciser que c’est un reboot de la saga, autrement dit, j’ai fait comme si tous les jeux n’avaient jamais vu le jour. J’ai apporté des modifications par rapport à l’histoire, à l’univers de la série et aux caractères des personnages. Il est donc normal que tout ne correspondent pas à l’univers original. Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture.

Chapitre 1 : Le changement.

-Que ressentez-vous ?
-Je ne sais pas… C’est très bizarre.
-Expliquez-vous.
-C’est un mélange de colère, de tristesse et… de peur.
-Comment l’avez-vous appris ?
-Un de ses amis et collègues que je connais depuis l’enfance me l’a dit, dès qu’il est rentré, il y a quelques jours. Il m’a raconté tout ce qu’il c’était passé…
-Je vois.
-Je vais partir.
-Pensez-vous que c’est la bonne solution ?
-Plus rien ne me retient ici. Je n’ai connu que la mort, sur cette planète.
-Quand nous reverrons-nous ?
-Dans quelques années, je l’espère.

Cette annonce lui était rentré dans le crane tel un coup de poings qui ouvre des plaies et prend un certain temps à cicatriser.
C’était impossible de se changer les idées, tout le monde en parlait autour. Il est vrai qu’il est difficile de penser à autre chose, mais tous les médias s’étaient emparés de l’affaire, de la mort du Héros. Tout le monde ne parlait que de ça.
Et quand les gens voyaient le fils du Héros, tout le monde avait pitié, tout le monde « comprenait » ce qu’il ressentait en cet instant. C’est facile de comprendre. Il n’en avait que faire, il voulait être tranquille avec cette histoire, avoir la paix.
Le pire, c’est qu’il devait en parler à un psy, un foutu psy qu’il voyait chaque semaine depuis son enfance, depuis la mort de sa mère.
Maintenant, il était tout seul.

Le dernier transport qui quittait la capitale était pour dix-huit heures trente, en direction de Katina, cela lui laissait à peine une heure et demie pour rassembler ces affaires.
Il était resté planté quelques minutes devant le panneau des horaires, à la gare, les mains au fond des poches, le museau caché dans son écharpe beige, le visage vidé de toutes expressions. Le renard tentait de se protéger du vent glacial que transportait le vent.
Finalement, il tourna les talons et finit par rejoindre son appartement, passant en-dessous des speeders qui volait quelques mètres plus hauts.

Lorsqu’il entra dans son modeste logis, il déposa sa veste et son écharpe sur une chaise et se dirigea vers sa chambre.

-Votre projet de départ tient toujours, monsieur Fox ? lança une voix cassé et grave, venant de la cuisine.
-Oui, R.O.B., je suis désolé, répondit l’interrogé.

R.O.B. était un robot-à-tout-faire, un peu plus grand que son maître. Il avait été offert par la mère de celui-ci lorsqu’il était beaucoup plus jeune.

-Je me suis trouvé un acheteur potentiel, continua R.O.B.
-C’est bien, au moins tu ne t’ennuieras pas.
-Si, de vous.
-Oh, tu me flattes, là, dit le renard en sortant une valise de l’armoire en bois. Quoi de neuf, sinon ?
-Un appel de Miyu, cette après-midi, dit le robot en tendant le téléphone à son maître.

Celui-ci sortit une seconde valise et la posa sur le lit.

-Ouais, t’as essayé de m’appeler ?
-Ah Fox ! J’ai un super coup, là et… commença Miyu.
-C’est encore un des tes plans foireux ? coupa Fox.
-Non, non, non. J’te jure c’est super…
-J’ai pas le temps, là. Désolé.
-Fox, ‘fait pas chier, sérieux ! Un speeder u-wing à moitié prix !
-J’ai pas le temps, je t’ai dit.
-T’es lourd, sérieux.
-C’est ça, salut.

Il posa le téléphone sur la table de nuit et plia quelques vêtements dans les valises.
Il n’avait parlé à personne de son départ, sauf à son psy. Il se doutait bien que, tôt ou tard, on remarquerait son absence. Il avait délibéré et ça lui était égal.

Fox prit ses deux valises et chancela un moment, puis les déposa devant la porte. Il ne lui restait plus qu’une demi-heure avant le départ.
Il se tourna vers son habitat et vérifia qu’il n’avait rien oublié, tirer les photos des murs, nettoyer partout…

-Ok, R.O.B., c’est la dernière fois qu’on se voit avant un moment. Je compte sur toi pour la vente de l’appartement, hein ? dit Fox.
-Bien sûr, monsieur, répondit celui-ci.
-Voilà…-il regarda R.O.B. un instant- Prends soin de toi.
-Vous plus que moi, monsieur.

cyrius122
Niveau 10
12 juillet 2013 à 22:41:43

Le style est bien écrit et la narration donne envie de connaître la suite. Je t'encourage à continuer.
:)

_FoxMcCloud_
Niveau 10
13 juillet 2013 à 01:51:34

Merci. :)

RaptorFire
Niveau 35
13 juillet 2013 à 10:07:51

Mickael More :peur:

Sympa comme début, hâte de voir la suite :)

_FoxMcCloud_
Niveau 10
13 juillet 2013 à 11:23:48

Je fais plein de clin d'oeils, disons ça comme ça. :noel:

Merci. :)

cyrius122
Niveau 10
18 juillet 2013 à 15:10:25

A quand la suite ? :)

_FoxMcCloud_
Niveau 10
19 juillet 2013 à 16:41:46

Fin juillet :)

cyrius122
Niveau 10
22 juillet 2013 à 00:27:58

Oki ! :-d

_FoxMcCloud_
Niveau 10
27 juillet 2013 à 19:27:52

Suite demain soir ou lundi. :)

_FoxMcCloud_
Niveau 10
30 juillet 2013 à 00:03:38

Chapitre 3 : Fantôme du passé.

Comme l’avait prévu Fox, l’après-midi allait être beaucoup plus cauchemardesque que la matinée. Il s’était rendu après le déjeuner avec Slippy et Bill dans la cour principale. Le commandant Fay, le capitaine Neil, deux autres officiers (qui devaient être les tuteurs des pilotes et des ingénieurs) ainsi que des soldats les attendaient. Lorsque toutes les recrues arrivèrent, ils furent conduits dans une immense salle climatisée qui ressemblait à un hangar, où étaient disposés de part et d’autre de longs parcours de plusieurs centaines de mètres. Devant ceux-ci étaient disposées des machines semblables à des speeders u-wing recouverts de bâches.
A côté de Fox, Bill eut un sursaut d’excitation, et, devant le regard interrogateur de son ami, lui chuchota que ce fut dans ces machines que c’était passé la simulation de pilotage.
Le commandant Fay, toujours accompagné des officiers et des soldats, se plaça devant une de ces machines avant de s’éclaircir la gorge :

-J’espère que vous vous êtes reposé durant la pause-déjeuner et que vous avez repris des forces. Cette après-midi, vous allez travailler, comme je l’ai annoncé hier, avec votre trio. Chacun des trios va se positionner devant un de ces simulateurs et va travailler en équipe, dit-il en tirant la bâche qui recouvrait l’engin. Nous allons imaginer une scène où l’artilleur devra traverser ce parcours (il le montra du doigt), et y récupérer des documents. Durant la traversée, il sera attaqué par toutes sortes d’ennemis qui lui emboîteront le passage. A partir du moment où il est touché, il recommence depuis le début. Le pilote, quant à lui, le couvrira à partir de ce simulateur. Chaque fois que son vaisseau sera touché, il devra se poser, ce qui équivaut à une courte période de quelques secondes où le simulateur ne répondra à aucune manœuvre. A ce moment-là, l’ingénieur devra réparer le simulateur, qui possède les mêmes caractéristiques qu’un vaisseau ordinaire. Chaque fois que vous réussirez une épreuve, vous recommencerez et la difficulté sera alors augmentée. Vous pouvez vous mettre en place.

Il fit signe aux soldats d’enlever les bâches, tandis que les recrues tentèrent de retrouver leurs trios.
Bill salua Fox et Slippy, tandis que ces derniers partirent à la recherche du faucon. Enfin, ils le trouvèrent, toujours rigolant avec Katt Monroe. Lorsqu’il les vit, son sourire s’évapora, et dit quelque chose à Katt avant de s’approcher d’eux.

-Alors, c’est avec vous que je suis, dit Falco, comme s’il était déjà lassé.
-Trio CHARLIE ?! hurla un soldat.
-Ouais, répondirent-ils d’une même voix.
-Placez-vous là, ordonna le soldat qui montrait le simulateur.

Le trio s’exécuta, tandis que le soldat donna à Fox un gilet noir, parsemé de petits fils blancs.

-C’est pour quoi ? demanda le renard, intrigué.
-C’est pour recevoir des décharges quand tu te feras toucher, répondit le soldat, qui s’éloignait en riant.
-Il plaisante, là ? lança Fox à l’adresse de Slippy.
-Bon, c’est quoi vos noms ? demanda Falco.
-Fox.
-Slippy.
-Ok, dit le faucon en regardant Slippy d’un œil amusé, vous faites ce que je vous dis, et tout devrait bien se passer, d’acc’ ?

Avant que Fox n’ait pu protester, le commandant Fay hurla de sa grosse voix :

-Rappelez-vous que vous y arriverez seulement si vous travaillez en équipe !

Falco sauta dans le simulateur, tandis que Slippy se tenait prêt à côté de l’engin et qu’un soldat apportait à Fox une sorte de tazer énorme.
Une alarme retentit et tous les artilleurs foncèrent vers l’objectif. Fox les imita. Il y avait une quinzaine de mètres entre les deux bordures du parcours tandis qu’il se ruait vers les documents.
Soudain, une espèce de robot surgit de derrière une caisse et tira sur Fox. Ce dernier fut projeté en arrière et reçut une décharge électrique accompagnée d’un cri de douleur. Il se releva aussitôt et retourna au début du parcours, appliquant la consigne. Il recommença et fut accompagné par un encouragement de Slippy.
Fox avança de nouveau, le blaster-tazer en joue, visant la caisse derrière laquelle avait bondi le robot qui l’avait couché.
Dans son champ de vision, sur sa gauche, il aperçut un deuxième robot qui lui tira dessus. Le renard fit une roulade de côté et tira sur le robot qui s’effondra, tandis que l’autre derrière la caisse réapparu aussitôt. Fox lui sauta dessus, et, à bout portant, lui rendit la décharge électrique. Il se releva, l’œil à l’affut.
Il n’était plus qu’à quelques mètres, mais il avançait prudemment. Puis, la voix étant libre, le renard courut vers l’objectif qui se trouvait à portée de main. Sortant de nulle part, un troisième robot tira dans sa direction. Avec un réflexe incroyable, Fox l’esquiva et coucha le robot.
Dans un dernier regard vers sa victime, Fox aperçut, trop tard, une grenade qui le fit reculer de plusieurs mètres, accompagné de décharges électriques.
Il revint une nouvelle fois au début, de mauvaise humeur.
Il ne regarda même pas Falco lorsqu’il sortit du simulateur.

-Qu’est-ce que tu fous, Fox ? cria le faucon. Regarde, à côté il se démerde mieux que nous ! Active-toi ! acheva-t-il en remontant dans le simulateur.

En effet, lorsque Fox regarda à sa droite, il vit qu’un des trios avait récupéré l’objectif, ce qui eut pour effet de le rendre encore plus de mauvaise humeur.
Il ne savait pas ce qui l’avait retenu de mettre une décharge à Falco, il aurait tellement aimé…

Une nouvelle fois, Fox recommença le parcourt, plus déterminé que jamais. L’échec n’existait pas chez lui.
Il arriva devant la première caisse, et deux robots firent leur apparition devant l’objectif. Essuyant des tirs, Fox se blottit contre la caisse et, dans un premier temps, tira à l’aveuglette. Il finit par se redresser et mit au sol ses deux poursuivants.
Balayant le chemin du regard, il avança, le fusil toujours en joue.
Fox passa devant la première caisse et fut plaqué au sol par un robot. Ce dernier tentait d’électrocuter le renard, tandis que celui-ci le fit lâcher prise avec un coup de crosse d’une extrême violence. Fox se débarrassa de lui avant de continuer.
Vérifiant qu’il n’y est pas de grenades ou autres mines, il avança, surveillant à présent ses arrières. Il n’était maintenant plus qu’à quelques centimètres de l’objectif avant d’être repoussé en arrière, toujours accompagné de ces horribles décharges électriques.
Incrédule, Fox se releva et recommença le chemin en sens inverse.
Il tourna la tête vers le simulateur et vit que Slippy était en pleine réparation.
Plus énervé que jamais, Fox jeta son arme et frappa sur le simulateur pour faire sortir le faucon.

-Tu te fous royalement de ma gueule ! hurla Fox.
-Arrête ton charre et change de ton, le renard ! répliqua Falco qui sortit de l’engin.
-Putain, j’y étais ! On aurait accédé au second palier !
-C’est pas de ma faute si ce crapaud visqueux est lent ! dit le faucon en montrant Slippy.
-T’avais qu’à éviter ce tir au lieu de t’occuper de ta personne, vociféra Fox en le poussant. Tu veux que je te dise ? Tu m’emmerdes !
-Va te faire…

Avant que Falco n’ait pu finir sa phrase, Fox lui adressa une claque monumentale qui le fit vaciller. Le faucon se rua sur lui et il ne fut que quelques secondes pour les séparer, grâce à l’intervention des soldats qui les séparèrent. Les autres trios c’étaient tous arrêté pour regarder la scène.
Le commandant Fay se joignit au remue-ménage, plus mécontent que jamais.

-McCloud ! Lombardi ! Vous passerez dans mon bureau en fin de journée ! beugla le lion. S’il se passe encore la moindre chose, je vous promets que vous retournerez tous les deux sur Cornéria avant le coucher du soleil !

Fox n’avait jamais vu de sa vie un visage aussi terrifiant et ressentit des frissons qui lui parcouraient le dos. Les soldats les lâchèrent et retournèrent à leur place en s’assurant que tout le monde eut repris son poste.

cyrius122
Niveau 10
03 août 2013 à 23:58:54

Vivement la suite ! :)

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