Après cela, elle a changé de menu et s'est dirigé vers les photos. Les dernières photos que j'avais étaient celles de ma copine, enfin de mon ex-copine. Je ne pouvais cesser de les regarder depuis que c'était fini. C'était contre-moi. Cette force mystique qui s'appelle l'amour exigeait de moi une tristesse infinie. Je l'ai vu regarder la première photo de ses deux yeux perçants, puis passer à la deuxième. Je n'aimais pas beaucoup ça et elle non plus à n'en point douter.
Elle a continué à passer les photos, qui étaient nombreuses. Las de voir ce visage sur mon portable, elle a fermé le menu et s'est dirigé vers la fonction appareil photo.
Le flash s'est allumé. Elle l'a orienté sur moi, je ne voyais plus rien que cette éblouissante lumière pénétrant ma rétine. J'ai fermé les yeux, j'ai doucement soupiré. Je lui avais maintenant succombé, qu'allait-elle chercher de plus, que cherchait-elle à la fin ?
Les yeux fermés, force était de constater que l'éclatement blanc du flash n'était plus axé vers mon visage. A n'en point douter, elle cherchait à demeurer mesquine jusqu'au bout.
J'ai ouvert les yeux, mais le flash avait disparu, il n y avait plus rien que son visage que je distinguais un peu avec la luminosité de l'écran du portable, réorienté vers elle. Que cette fille était jolie. Je ne cessais de le remarquer. A chaque fois que je la revoyais, ou que nous bougions, je ne cessais d'admirer sa beauté. J'appréciais cette fois sa bouche rose qui m'avait tellement honoré, ses yeux qui semblait détenir le secret de l'éternelle jeunesse et puis ses joues, ses joues, son front, sa peau parfaite et sans perturbation. J'admirais ses cheveux, encore et toujours posés sur moi, lisses.
On a entendu la personne faire tomber un objet lourd, on l'a entendu fermer un livre, ou un classeur, ou je ne sais quoi. Et puis on a entendu ses pas s'éloigner. De nouveau, si vite, nous étions seuls.
Pourtant, dés qu'elle a eu la certitude qu'il n'y avait plus personne en dessous, elle a posé mon téléphone sur moi et a glissé sa main dans sa poche, pour en sortir la petite clé. Elle a détaché la paire de menottes et a murmuré :
"Ca suffit pour aujourd'hui."
Si ça te déranges pas c'est tant mieux, j'ai une affreuse tendance à prendre mon cas pour une généralité quelques fois 
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