J'étais genre tranquillement allongé sur mon lit. Il vient et me dit : "tu as vu tes notes ?" (il m'avait sorti le bulletin scolaire de 5ème ) "C'est catastrophique !" "Un 6 en sport ?" "J'n'élève pas des gamins qui n'savent pas courir !" "Soit tu fais des efforts, soit j'te rends définitivement femme !" Il sert son poing, me regarde puis s'en va en claquant la porte.
Tout roule un temps. On ne parle plus de l'incident, on s'entend même très bien durant plusieurs semaines. Seulement voilà, trois semaines plus tard, il revient à la charge, et dimanche dernier, tard le soir, il entre dans ma chambre et il réplique : "Alors comme ça, t'es pas sorti d'la maison ?" "Toujours à causer avec tes potes pédés, hein ?" "J'vais t'montrer, moi, c'que c'est, une femme !" Il avait les mains jointent depuis qu'il est entré. Je n'y avais pas vraiment prêté attention quand soudain, il dévoile sa main droite, dans laquelle se trouver un casse-noix. J'étais comme ceci :
Il s'avance, me donne un coup de poing qui me fait m'évanouir. Je l'entends à peine à cet instant-là (de mémoire d'homme), il gromelait quelque chose du genre "quelle p'tite fiotte. Il n'tient pas un round".
Là, je me réveille quelques heures après et qu'est-ce que je vois ? Mes propres testicules qui étaient en sang. On m'a raconté la scène. Tout le monde criait. Ils essayaient tous de l'empêcher de faire ce qu'il faisait, mais il les a menacé avec un couteau. On m'a dit la chose suivante : "il m'a allongé, m'a retiré mon pantalon, a inséré mon testicule droit dans l'espace dans lequel on est censé mettre une noix, et a pressé jusqu'à entendre un craquement. 
Il a reproduit la même chose avec le gauche.
Le médecin a dit que c'est irrécupérable, malheureusement. J'en pleure depuis. 
