« Ce nouvel opus de DRAKONHAIL est l’achèvement d’une œuvre initialement accomplie en 2005 sur la double K7 « Grisaille… », auto-produite et limitée à 30 exemplaires. C’est un travail basé sur la grisaille au sens propre comme au figuré. Les arbres et les corbeaux morts, la solitude et les errances automnales en accompagnent l’inspiration. Œuvre froide, solennelle, accablante de mélancolie, d’une haine lancinante, dramatique et monotone.
Monotone jusque dans l’interprétation, où une corde agressée à vide aggrave chaque ligne de guitare et oppresse l’atmosphère. Des notes primitives et des airs moroses qu’illustrent mes nombreuses errances sous la basse grisaille, pistant les corneilles noires grâce à leurs plumes muées à travers champs, les contemplant par centaines. Drakonhail n’existe que pour moi et contre les autres. L’œuvre de DRAKONHAIL prône un Black « anti-Metal ». Mon Black commence à vivre lorsque toute influence Métal meurt. Ce n’est pas une musique qui s’écoute, c’est un Art qui se vit. Un Art Noir : Noir comme l’iris du corbeau, Noir comme les ténèbres de la forêt, Noir comme le néant, Noir comme la misanthropie escortée par DRAKONHAIL, Noir comme le deuil, Noir comme le désespoir…
Sur ce sinistre sentier, DRAKONHAIL est fier de ne faire partie d’aucune scène, spirituellement et physiquement. DRAKONHAIL de part sa supériorité intrinsèque mystique et son isolement misanthropique concret, œuvre dans la clandestinité, en marge de cette scène contemporaine seulement faite de métalleux urbanisés et humanisés. Votre Black Metal facile et fade empeste le béton confortable alors que mon Art Ardu exhale le bois farouche.
Je ne joue pas du Black Metal, j’attaque l’humanité avec un Vrai ( c’est-à-dire Sincère ) Black Misanthropique. »… ( Dunkel / DRAKONHAIL )
comment tu peux faire plus bonhomme ???
