Donc je vais résumer rapidement mon avis sur les JVs:
C'est manifeste. Le jeu vidéo est une sous-activité qui se veut culturelle au même titre que le cinéma ou la littératues estampes japonaises procurent, à mon humble avis, beaucoup plus d'émotion que la contemplation fugitive (ou le regard fugitif, qui là n'est pas un non sens ^^) de cet environnement qui est bien trop souvent gâché par d'incessants combats. Pour cela cf : Katsushika Hokusai)
L'aspect musicale peut aussi être sujet à analyse. L'argument souvent évoqué dans les jeux qui se veulent pseudo-culturel (les RPG par exemple, notamment quelques RPG japoanais à l'instar des Final Fantasy, et autres Seiken Densetsu, etc) - l'argument souvent évoqué donc - est la parfaite cohésion entre des musiques encensées comme "d'une rare intensité, musicalement merveilleuse" et l'univers pseudo-artistique que j'ai démonté plus haut. Là encore, force est de constater que l'argument ne tient par la route : une écoute attentive de certaines BO convainc quiconque que ces musiques - bien qu'elles soient pour la plupart bonnes, mélodiquement, et qu'elles conviennent assez à l'univers du jeu vidéo qui ne peut pas avoir la prétention d'être un support d'érudition - ces musiques sont très faibles musicalement, c'est manifeste. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter ne serait-ce qu'un concerto pour clavecin de Bach, qu'un live de Muddy Waters ou même un "Red" de King Crimson.
C'est à travers ce rapide aperçu du genre "FPS" qu'on peut, malheureusement, assujettir bon nombre d'autres genres à ces critiques objectives. L'action/aventure, le survival-horror (qui, comme le FPS, peut tout à fait être mis en parallèle avec l'oeuvre cinématographique du même genre : le film d'horreur. Qui, rappelons-le est considéré - à juste titre - comme un sous-genre cinématographique. En revanche, dans le domaine du jeu vidéo, qui est lui-même une sous-activité pour adolescents attardés et chômeurs neuronalement esquintés par le chantier ou l'usine, dance domaine qui comporte un nombre incalculable de sous-genre eux même issus d'une sous-activité, il s'avère difficile de différencier une oeuvre d'une autre, une merde d'une autre, à tel point qu'on arrive à un enchâssement de merdes informes qui se ressemblent toutes et dont il est difficile de séparer convenablement. Sans faire une liste exhaustive, on peut rajouter les jeux sportifs (qui sont intéressants à analyser, on y reviendra), le beat'em all (qui est très proche du FPS), Infiltration, Courses, MMO, etc.
Un autre point qui me semble très pertinent et que j'aimerais soulever, c'est celui qui concerne les jeux de Gestion/Simulation. J'entends par là, la série Total War par exemple. Je passe sur les arguments du type "jeu intelligent, développe l'analyse, le temps de réaction etc" c'est de l'esbroufe. Ce genre de jeu n'atteindra jamais une portée critique et philosophique comme les ouvrages de Machiavel ou de Sun Tzu ; il s'agit encore d'une imposture. Mais un argument qui peut parfois être rencontré, c'est l'aspect "pédagogique" du jeu, notamment dans le domaine de l'histoire, par exemple dans Napoleon : Total War. Le jeu a pour but d'instruire le joueur tout en le divertissant, une pratique pédagogique qui a l'air très intéressante de prime abord, mêler l'utile à l'agréable. Malheureusement, encore et toujours, ça tombe à l'eau. En vérité ce genre de jeu à tendance à traiter très superficiellement l'histoire, les citations et les dates peuvent être tronquées ; et, surtout, cela ne favorise pas l'apprentissage, cela ne favorise pas l'accrochage de l'information dans la mémoire. Donc, évocation très superficielle de l'histoire et souvent biaisée et méthode d'apprenujets sont liés, ils sont sémantiquement très proches, mais sont différents dans la pratique, les jeux en témoignent. En parlant de jeu sportif, j'entends bien évidemment, Fifa. L'idée du jeu vidéo est complètement détruite, il ne s'agit plus d'entrer dans un univers fantastique, d'évoluer grâce à des quêtes ou des objectifs, atteindre un bug prédéfini par le scénario. Non il s'agit de monopoliser le canapé pour jouer à un jeu qui évoque déjà un sport pas très catholique. Comment peut-on prendre du plaisir à jouer à ce genre de jeux vidéos alors que la pratique physique (qui est l'attribut principal du sport, il ne faut pas l'oublier, on y reviendra lorsqu'on abordera l'e-sport) est complètement ignoré dans ce genre de sport ? Et cela nous permet de poser une autre problématique : Comment une activité sédentaire peut-être avoir la prétention de s'appeler sport ? C'est là toute la question autour de l'e-sport, sport pour adolescents obèses qui veulent se donner l'illusion d'être athlète. Il faut clarifier une chose, les plus grands sportifs jouent à haut niveau car ils ont des dons naturels. Je sais que ça fait toujours mal de le dire, mais c'est une réalité. Le travail reste très secondaire, certains tennismans sont à Roland-Garros non pas parce qu'ils se sont entraînés très difficilement, car l'entraînement reste très secondaire, il sert juste à maintenir en forme les athlètes, mais bien parce qu'ils ont reçu un don à la naissance. Et encore une fois, j'insiste là-dessus, ce ne sont pas des inepties, c'est vérifiable. Comme on peut voir certains personnes qui ont des prédispositions aux mathématiques ou à la littérature, il s'agit de dons innés. Mais qu'en est-il dans ce sport virtuel ? La pratique ne fait pas place aux dons, si tant est qu'il puisse y avoir des dons dans cette pratique idiote, mais c'est purement et simplement une incitation à l'entraînement. Pour percer, il s'agit de jouer continuellement pendant des années, ce qui signifie que tous les attributs sportifs sont absents : pratique physique, échanges sociaux (sur teamspeak peut-être, mdr), l'idée du don etc, tout ça est absent de ce pseudo sport pour obèses sédentaires.
C'est manifeste. Le jeu vidéo est une sous-activité qui se veut culturelle au même titre que le cinéma ou la littérature. Mais force est de constater que la substance culturelle est pour la plupart des cas tout simplement absente ; et, lorsqu'elle y est, c'est en infime quantité.
Il s'agit là de déterminer qu'est-ce que peut apporter le jeu vidéo à l'intelligence, à l'esprit critique en se concentrant sur les lieux communs qui abondent sur ce forums (opinions communes, doxa) tout en apportant en contrepartie une fine analyse de toutes ces opinions pour en faire ressortir toute l'absurdité grâce à de nombreuses contradictions, au sens socratique du terme.
Tout d'abord, commençons par trier. Quels jeux peuvent concourir au titre de jeu qui se veut """culturel""" et quels jeux sont tout simplement à jeter à la poubelle sans même prendre le temps d'y apposer deux/trois arguments ?
Bon nombre de jeux vidéos entrent dans la seconde catégorie, disons 90% des jeux. Le "type" est un excellent outil différenciateur, on peut même dire que le type catégorise d'emblée le jeu au titre de "pseudo-culturel" ou de "jeu inutile". En premier lieu, je vais évoquer tous les "types" qui sont à jeter histoire de faire le ménage pour se concentrer uniquement sur les "pseudo-culturel".
Le genre qui illustre parfaitement l'idée du jeu inutile sans apport culturel aucun est sans aucun doute le FPS. Il s'agit là de faire l'apologie de la violence au même titre que les blockbusters américains. Par ailleurs, les caractéristiques sont communes aux deux oeuvres. Une histoire, un scénario digne d'une rédaction faite par un collégien pour l'examen du brevet des collèges ; c'est à ce titre qu'on retrouve donc toujours les mêmes procédés dégueulasses : l'idée américaine selon laquelle le moyen-orient est synonyme de danger et de violence et qu'il faut combattre à tout prix. Idée qui est reprise dans tous les blockbusteurs du cinéma/jeu vidéo (FPS).
Il s'agit donc d'évoluer dans le jeu - (pour la plupart du temps, en ligne droit, l'aspect labyrinthique ou monde ouvert est totalement ners veulent s'intéresser à l'histoire, et particulièrement à l'histoire de France.
Maintenant je souhaite revenir aux jeux sportifs et évoquer également un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur : l'e-sport, littéralement, sport électronique, sport sur internet (xpldr). Les deux sujets sont liés, ils sont sémantiquement très proches, mais sont différents dans la pratique, les jeux en témoignent. En parlant de jeu sportif, j'entends bien évidemment, Fifa. L'idée du jeu vidéo est complètement détruite, il ne s'agit plus d'entrer dans un univers fantastique, d'évoluer grâce à des quêtes ou des objectifs, atteindre un bug prédéfini par le scénario. Non il s'agit de monopoliser le canapé pour jouer à un jeu qui évoque déjà un sport pas très catholique. Comment peut-on prendre du plaisir à jouer à ce genre de jeux vidéos alors que la pratique physique (qui est l'attribut principal du sport, il ne faut pas l'oublier, on y reviendra lorsqu'on abordera l'e-sport) est complètement ignoré dans ce genre de sport ? Et cela nous permet de poser une autre problématique : Comment une activité sédentaire peut-être avoir la prétention de s'appeler sport ? C'est là toute la question autour de l'e-sport, sport pour adolescents obèses qui veulent se donner l'illusion d'être athlète. Il faut clarifier une chose, les plus grands sportifs jouent à haut niveau car ils ont des dons naturels. Je sais que ça fait toujours mal de le dire, mais c'est une réalité. Le travail reste très secondaire, certains tennismans sont à Roland-Garros non pas parce qu'ils se sont entraînés très difficilement, car l'entraînement reste très secondaire, il sert juste à maintenir en formeà l'entraînement. Pour percer, il s'agit de jouer continuellement pendant des années, ce qui signifie que tous les attributs sportifs. sont absents.