ok J'ai essayé de detailler plus
Sinon j'ai fait une fin alternative ici
MA PARTICIPATION N°2
Il y a cette maison, dans mon quartier, qui marque l'angle. Cette bâtisse m'a toujours intrigué. Quand je promène mon chien, quand je vais a mon arrêt de bus, ou même quand je me promène. A vrai dire, elle "m'attire". Mon inconscient me pousse un peu plus chaque jour à m'aventurer dedans. Pourquoi? Je ne sais pas. Mais ce que je sais, c'est qu'elle n'a rien à voir avec les autres maisons de la rue. Elle n'est pas particulièrement belle, elle est plutôt en mauvais état même. Ses murs en béton son fissurés, abimés, couverts de 1 ou 2 tags. Son toit de tuile est troué, ses volets fermés et tachés; j'ai déjà tenté de les ouvrir, rien n'y fait. Son petit jardin est plein de mauvaises herbes, et les ronces empêchent l'accès au portail. Il y a même une porte, là, par terre, devant la maison.
Et elle est dans cet état depuis je ne sais combien d'années. C'est ça qui m'intrigue le plus: Pourquoi? N'a-t-elle pas de propriétaire? Pourquoi n'a-t-elle pas été détruite? Ces questions m'occupent l'esprit.
Aujourd'hui, cette certaine attirance a été plus forte que jamais. Je doit aller a l'intérieur. Si ne le fait pas, je deviendrais fou. C'est décidé, je m'y aventure cette nuit. J'ai préparé mon sac: Une corde, une lampe torche, mon téléphone ainsi qu'un couteau, on est jamais trop prévoyant. J'ai appelé un ami, Drew, qui viendra avec moi, il vaut mieux être deux dans ce genre d'endroit, surtout la nuit...
Il est 19h00 et j'entend quelqu'un frapper à la porte.
- Salut! T'as amené ce qu'il te faut?
- Ouais t'inquiète! On y va?
- Ouais. Suis-moi.
Nous partons de chez moi. Il fait déjà noir. On descend la rue, et voila la fameuse maison.
- C'est celle-là?
- Ouais. je sent que ma voix trembler. Je me suis pourtant tant préparé a ce moment.
On passe par-dessus la barrière en fessant le moins de bruit possible. La porte est étrangement ouverte. Drew passe en 1er, et je ressent ce frisson, de l'adrénaline rien que penser au fait que je vais enfin pouvoir soulager mon esprit.
J'entre, et une odeur infâme se fait sentir. Drew se bouche le nez. Il hésite même a sortir. Mais moi, je veut rester, et je veut qu'il reste aussi. On s'enfonce peu à peu dans la pénombre. J'allume ma lampe, et je distingue un petit couloir qui se finis par l'escalier qui mène à l'étage. La cuisine est a droite et la salle de bain a gauche. Je peut voir des débris sur le sol. Des morceaux de bois, du plâtre. De vielles photos en mauvais état représentant des enfant, des amis, toujours souriant, toujours heureux. Je distingue aussi un cadavre d'oiseau. C'est ce que Drew a du sentir en entrant, je pense. La bâtisse est meublé. Ce sont de vieux meuble, plein de poussière. Certains sont surmontés de vases contenant des fleurs fanés. On peut voir sur des commodes des cadres en bois présentant de vielle photos de famille, mais toutes différentes. Je m'aventure dans la cuisine, j'ouvre le frigo. De vieux emballage de lait périmés, d'oeufs ou encore de la viande, mais celle ci en bon état. Drew s'arrête:
- Écoute, je sent pas trop cet endroit... Je commence a flipper un peu.
- Pourquoi? Y'as pas de raison.. C'est juste une vielle maison.
Ces mots, je ne les pensent pas. Bien sur que ce n'est pas qu'une vulgaire vielle maison. J'essaye juste de le faire rester, c'est important.
- Mouais...
Je me dirige vers la salle de bain. La baignoire est salle, un liquide visqueux y repose.
Là, sur le mur, un bout de papier est scotché. Je l'arrache, et je constate que c'est un dessin d'enfant. On peut y voir un petit garçon, mais entouré d'une sorte d'ombre rouge.
Ah oui. Je me souviens de celui-ci.
J'entend le plafond grincer, Drew est monté à l'étage. Je me dépêche de le rejoindre. Les escaliers son bancals et étroits. Mais l'excitation me fait aller vite.
Drew se trouve en haut, mais il est de dos, et ne bouge pas. Il semble regarder quelque chose.
- Drew, ça va? Drew? T'est la?
Aucune réponse. Je me met face a lui. Son regard est vide: Il semble paralysé par la peur.
- D.... Derrière.....r.. rideau....
Les larmes commencèrent a humidifier ses joues. Je marche vers les rideaux.
Il ouvre les rideaux. Je ne peut pas bouger. Je ne peut pas le prévenir de ce qui se trouve derrière le tissu rouge. Le choc m'en empêche et cette image restera a jamais dans ma mémoire. John reste debout. Il constate le triste spectacle, mais n'a aucune réaction, même pas un sursaut. Il s'accroupis, et murmure quelques mots:
- Salut maman, comment ça va? Et papa, tout va bien aussi? Je vous présente Drew, il va bientôt vous rejoindre.
Il se tourne vers moi, le sourire aux lèvres, puis me pointe du doigt, en riant. Ce rire, qui commença en petit rire discret devient un fou rire. Il en a les larmes aux yeux. Je ne sais pas ce qu'il trouve de si drôle. Cette vision est simplement malsaine. Il n'y a pas d'autres mots.
John est un de meilleurs amis, il ne va pas me faire de mal.
- Tu sais Drew, mes parents son en manque de compagnie, dit-il en s'approchant lentement.
J'en suis sur, il doit rigoler.
- Je les entend se plaindre, toutes les nuits.... Ils ne se supportent plus.
J'en suis presque sur.
- Et puis, tu est plutôt mignon, tu ne trouve pas? Ma mère, elle va t'adorer. Son couteau me frôle la gorge. Je ne peut rien faire. Je ne peut rien dire.
- Bon voyage.
Un large sourire se dessine sur son visage.