Balance alors !
ah l'enfoiré
GG, j'étais pas loin non plus
Putain j'espère j'ai pas envoyé le mp trop tard
Go faire d'autres énigmes sans prix, j'aime bien ce truc
Encore Antoine
Coul une énigme un p'tit résumé pls ?
Shambala
J'ai d'autre énigme en préparation
ILLUMINATI
C'était facile
Wtf
LA PROCHAINE FOIS, ÉVITE DE LES FAIRE LE SOIR
Voilà, c'était mon raj' du soir
La réponse ?
Tong.
BUNKER ANTI-GROSEILLES ! ! !
À la fin du xixe siècle la culture du bananier devint un enjeu économique important influant même des choix politiques internationaux.
1870 voit les premières importations de bananes (variété Gros Michel) aux États-Unis depuis l’Amérique centrale, notamment la Jamaïque. La rentabilité du marché amène des entrepreneurs américains à investir dans le marché et à ouvrir des plantations industrielles de bananiers. Dès 1871, Minor Cooper Keith fait établit une liaison par chemin de fer avec le Costa Rica et y implante les premières plantations à grande échelle. En 1899, il créa la United Fruit Company qui devint une puissance néocoloniale au pouvoir politique énorme pendant 70 ans. En 1911, un soulèvement populaire contre le gouvernement du Honduras voit l'intervention de l'armée des États-Unis. La raison officielle invoquée pour cette intervention est la protection des « travailleurs américains » de la United Fruit Company, qui a fait de ce pays son principal fournisseur de bananes. Entre 1930 et l940, la United Fruit Company inclut la Colombie et l’Équateur dans ces exportateurs. Des coups d’État, dont celui au Guatemala en 1954, sont télécommandés par les États-Unis pour défendre les intérêts de la compagnie.
Cette puissance économique combinée à la menace militaire américaine transforme les fragiles États d'Amérique centrale en « républiques bananières » (l'expression vient de là), dont l'indépendance n'est plus qu'un simulacre. Cette hégémonie américaine a par ailleurs suscité la naissance du syndicalisme d'Amérique du sud et l'engagement des premiers groupes tiers-mondistes5.
Les exportations (essentiellement la variété « Gros Michel »6) au début du xxe siècle sont assurées par les navires à vapeur produisant du froid dans les cales. Le mode de transport par navire reefer s'impose dans les années 1950 alors que la demande des marchés développés s'accroît au nord.
L'année 1974 est marquée par les « guerres de la banane ». L'Union des pays exportateurs de bananes (en) veut prendre le contrôle du commerce bananier mais doit céder face aux grandes compagnies qui conservent leur position oligopolistique7.
Les années 1970 à 1990 voient les armateurs accumuler d'importantes capacités de transport en ligne pour s'adapter au mieux à la massification et à la conteneurisation des exportations bananières en défiant la concurrence. Le mode de transport bascule dans les années 1990 du navire reefer vers le conteneur à 55 %.
Le commerce international de la banane a triplé entre les années 1970 et 2010 et est caractérisé par une forte concentration de ses acteurs : en 2010, cinq pays (l'Équateur, la Colombie, le Costa Rica, le Guatemala et les Philippines) représentent 83% des exportations alors que le commerce mondial est dominé par cinq grands groupes (Chiquita Brands International, Dole Fruit Company, Del Monte Foods, Fyffes) et Noboa détenue par Álvaro Noboa)
En Europe et en Amérique du Nord, les fruits de l’espèce Fragaria vesca, le fraisier des bois, sont de petite taille. Connus depuis l'Antiquité, les Romains les consommaient et les utilisaient dans leurs produits cosmétiques en raison de leur odeur agréable. Elle est cultivée dans les jardins européens vers le xive siècle.
Le fraisier musqué est connu pour ses fruits petits d'une saveur musquée unique que les connaisseurs donnent comme supérieur à la fraise des jardins. Il est cultivé depuis le xvie siècle. Le premier cultivar connu du genre Fragaria appartient à cette espèce avec Le chapiron nommé en 1576.
Le fraisier vert a été très peu cultivé car ses fruits sont moins intéressants par leur acidité plus forte que les espèces ci-dessus. Cependant il a fait l'objet de cueillettes pour la consommation personnelle.
Chili, terre des fraises à gros fruits.
Vers la fin du xvie siècle l'explorateur Jacques Cartier rapporte du Canada en France des plants de (Fragaria virginiana Mill. subsp. virginiana). L'espèce intéresse assez par ses fruits parfumés pour être cultivés pour le commerce surtout en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Encore de nos jours, il existe une production industrielle faible mais suivie en Grande-Bretagne. C'est la première fraise à murir.
En 1714, l’officier du génie maritime Amédée-François Frézier rapporte en fraude du Chili cinq plants de Blanches du Chili, des fraisiers à gros fruits blancs cultivés là-bas depuis longtemps par les Amérindiens, le (Fragaria chiloensis subsp. chiloensis forma chiloensis Staudt). Ces fraisiers se révélèrent malheureusement être uniquement des plants mâles et ne donnèrent jamais de fruits. Quelques décennies plus tard, après importation de plants fertiles, la culture de blanches du Chili a été tentée en Grande-Bretagne (en 1824 trois variétés sont décrites) mais elle est peu résistante au froid et sous le climat anglais il est rarement possible de l'amener à fructifier et même alors, il est difficile de la faire murir correctement.
Vers 1740, le botaniste Antoine Nicolas Duchesne observe que de beaux fruits sont obtenus lorsqu'un fraisier du Chili est cultivé près d'un fraisier de Virginie. Ce croisement spontané, qui se produit notamment en Bretagne, en Angleterre et aux Pays-Bas, est à l'origine d'un nouvel hybride qui associe la saveur de Fragaria virginiana et la grosseur du fruit de Fragaria chiloensis et qui possède un parfum d'ananas à l'origine de son nom botanique : Fragaria ×ananassa Duch.
C'est de cet hybride que provient l’essentiel des variétés de fraises à gros « fruits » que l’on cultive désormais.
C'est en Angleterre que seront en premier créées plusieurs variétés issues de cette hybridation et qu'en sera développée la culture industrielle. L'Angleterre dominera longtemps le marché européen de la fraise, en concurrence avec Plougastel.
En 1740, la ville de Plougastel (limitrophe de Brest), déjà productrice de fraisier des bois, devient le premier lieu de production de cette nouvelle espèce dite « fraise de Plougastel ». La culture de la fraise devient la spécialité de la commune, qui produira près du quart de la production française de fraises au début du xxe siècle. Plougastel héberge depuis 1997, le « Musée de la Fraise et du Patrimoine ».
Une variété légèrement plus petite sera développée dans le Sud de la France à partir de croisement avec des fraisiers nains méditerranéens, moins exigeants en eau, la « gariguette », variété de fraise la plus vendue en France et issue de travaux de l'Inra1. Cette dernière, dont le fruit est de forme plus allongée (et davantage coloré à maturité), a cependant le défaut d’une moins bonne conservation. Mais sa saveur, plus proche de la fraise des bois, et connue des Provençaux, est souvent considérée comme plus « authentique » que celle de la fraise commune. Hors du Sud de la France, cette variété de fraise pose problème, car du fait du transport elle arrive aux étalages soit très chère, soit abimée, soit enfin elle est récoltée avant sa pleine maturité pour en faciliter le transport, ce qui ne laisse pas le temps au fruit de développer ses saveurs spécifiques.
Vers 1940, la Californie devient le premier producteur mondial de fraises.
En Belgique, la région de Wépion connait un essor semblable dès la moitié du xxe siècle. L’activité se développa surtout dans l’entre-deux-guerres et atteindra son apogée dans les années 1950-1960. Leur réputation est telle que les fraises de Wépion sont commercialisées aux Halles de Paris et ensuite sur le marché de Rungis qui leur succédera. Au début des années 1970, l’activité décline et ce n'est qu’à la fin des années 1990 qu’elle gagne en regain.
Le secteur se professionnalise et la Criée de Wépion devient la plate-forme de commercialisation d’un fruit cueilli à maturité, vendu via des circuits courts. Wépion héberge également un musée de la Fraise.