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Blabla 15-18 ans

Sujet : sdqsdfgsdg
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harleyquinn
Niveau 9
09 août 2008 à 00:55:53

j'aime me remémorer mes bons souvenirs ... si tu veux en voici un.

Ma première victime fut ma prof de mathématiques, Nathalie, une jolie blonde d'une trentaine d'années ...

Un an passé à écouter ses cours, un an a m'ennuyer devant ses leçons soporifiques ... un an à me retenir de lui sauter à la gorge pour la traîner jusqu'à ma chambre... un an...

Quand soudain, un samedi matin, après avoir passé ma nuit a cauchemarder sur des démons affublés de tentacules et vomissant du sang, je me suis réveillé avec un sensation étrange. Rien qu'au petit déjeuner, je n'entendais pas ce que me disait ma mère, comme un bourdonnement dans mes oreilles ...

Deux heures plus tard, je commençais a avoir un mal de crâne dû aux sifflements constants dans mes oreilles, même de l'aspirine n'y fera rien !

Après avoir passé la journée à écouter de la musique pour éviter au maximum ces sifflements insupportables, je décide d'aller chez un ami pour la soirée, mais là une fois dehors, horreur, mon mal de tête reprends, les bourdonnements aussi ...

J'arrive près de chez mon ami lorsque le soleil fini de se coucher. La nuit commence. Et la douleur devient pire. Je commence même à avoir du mal a voir devant moi. Mais le plus incroyable, ce sont les sifflements dans mes oreilles... ils deviennent plus clairs ... comme des chuchotements ... oui, des chuchotements ...

Guère rassuré je décide donc de retourner chez moi, tant pis pour la soirée prévue chez mon ami.

Mais sur le chemin du retour ... stupéfaction ... je vois, dans la même rue, du même côté, à 30 mètres à peine ... ma prof de mathématiques, Nathalie, rentrant chez elle seule... malgré le fait que ma vue devienne de plus en plus mauvaise, ce qui ne me rassure guère, je vois quand même sa silhouette et la reconnais parfaitement... je m'approche d'elle ... 20 mètres ... 15 ....10 ...5 ...

Tout à coup, je n'entends plus rien d'autre que ces espèces de chuchotements dans mes oreilles ... ils deviennent de plus en plus distincts, et semblent désormais provenir directement de mon crâne ... comme une pensée en fait ... mais impossible pour moi de penser à autre chose ... un sentiment terrifiant ...

Tout à coup, les chuchotements deviennent des voix, claires et nettes, j'entends parfaitement "approches toi" dans ma tête ...Mes yeux m'abandonnent à leur tour, enfin pas tout à fait : je ne vois plus que la silhouette de Nathalie dans la nuit, le tout baigné dans un flou rouge sombre, comme quand on regarde sous l'eau ... de l'eau rouge en l'occurrence ...

Je suis toujours derrière Nathalie ... cela doit faire à peine 10 secondes que je la suis, mais ma perception du temps est étrangement déformée ... un coup d'œil à ma montre ne fait que confirmer ce sentiment : je fonctionne au ralenti. C'est indescriptible. J'ai l'impression de faire un pas en une minute !

"Approches toi" continue de résonner dans mon crâne. Je m'approche alors, mais Nathalie me remarque et se retourne. elle pousse un petit cri d'étonnement, puis me souris en me disant bonsoir. Malgré ma vision troublée, je vois clairement son visage. Elle est si jolie, si paisible.

Je lui répond bonsoir à mon tour, mais je n'entends plus ma propre voix, les voix que j'ai dans la tête m'en empêchent. Ces voix me disent de porter mes mains sur les épaules de Nathalie, je ne sais pas pourquoi, mais je m'exécute. Elle n'apprécie pas du tout et me le fait savoir en m'enlevant mes mains violemment. Une étrange sensation envahie alors mes bras et mes mains, comme un tiraillement. serrer mes poings atténue cette douleur, de même que contracter mes bras.

Nathalie a fait demi tour et continue son chemin d'un pas pressé, en jetant des regards derrière elle : je reste planté là, serrant mes poings de toutes mes forces pour atténuer cette étrange douleur, quand les voix me redemandent de la suivre, ce que je fais encore une fois : Nathalie se retourne alors et me dit "si tu es bourré rentres chez toi et vas dormir, mais arrêtes de m'emmerder, ok ?"

Mais rien que le fait de voir son visage et d'entendre sa voix me font plaisir. Je me sens bien, aussi bizarre que cela puisse paraitre, j'aime qu'elle me parle même pour m'envoyer paître. Je ne la quitte plus du regard, j'ai l'impression de me perdre dans ses yeux. Chaque seconde dure une minute. Cette sensation de tout voir au ralenti m'arrange désormais. Elle secoue la tête puis reprends son chemin. Ne plus fixer son regard me fait un choc comparable à celui qu'on à lorsqu'on est tiré d'un doux rêve. Instinctivement, je saisis ses épaules et tente de la retourner vers moi.

Mais elle se débat et me crie d'arrêter : elle est persuadée que je suis simplement saoul ... mais elle est bien loin du compte, je suis dans un état de transe indescriptible. Les poings que je serais depuis quelques minutes me fond encore plus mal. Je la frappe alors au visage, le choc est si violent qu'elle tombe par terre : mes poings n'ont rien senti, ça a même atténué la douleur. Son sang coule de mes poings : le coup a été très violent.

Nathalie n'a même pas le temps de se relever que je la frappe une seconde fois. Puis je l'attrape par son col de chemise et la frappe une nouvelle fois. Cette fois, le sang coule franchement de son nez, et elle peine a rester consciente, elle ne crie même pas.

Je la traîne jusqu'au jardin juste en face et la pose par terre, dos au sol : son regard se perds vers le ciel, ses jambes tremblent, ainsi que ses bras, comme des convulsions. Elle est toujours consciente, mais a peine : aucun cris, aucune tentative de se relever.

Je la fixe. Même dans cet état, je la trouve belle. Je m'agenouille alors près d'elle, elle gémit alors. Je tente de la rassurer en caressant ses doux cheveux blonds ... cette sensation, ce toucher ... je suis si bien, je n'ai même pas conscience de ce que je fais, je fais juste ce qui me plait ... et caresser ses cheveux ... me plait ... j'ai l'impression de passer une éternité à faire ce geste.

Son visage est toujours aussi beau malgré le sang que je tente d'essuyer... mais elle se mets à pleurer ... j'ai de la peine pour elle tout à coup. Malgré le fait que ce soit ma faute, malgré le fait que je suis devenu fou, malgré tout ca ... je ressent de la peine pour elle. J'ai désormais l'impression de ne pas l'avoir mise dans cet état. Une sensation indescriptible : l'impression d'avoir assisté à la scène où je l'ai frappée, comme si ce n'était pas moi qui avait commis cet acte odieux.

Je prends alors dans mes bras son corps inerte : elle s'est évanoui sans que je m'en rende compte. Mais je continue de la serrer dans mes bras, lui caressant les cheveux et le dos, mais les voix dans ma tête me font horriblement mal : ce sont désormais des cris terrifiants qui hantent mon crâne. Mes bras me font toujours aussi mal, et ma vue est toujours aussi troublée ...

Malgré tout ça je continue de prendre soin de Nathalie, je la supplie de se réveiller, je me mets même à pleurer : la terrible réalité me frappe comme jamais, je l'ai assommée, moi, qui n'ai jamais fait de mal a personne, qui n'ai pas du me battre depuis mes 12 ans ...

Mais bon sang qu'est ce qui s'est passé ? Mon esprit devient confus, je n'entends plus aucun son extérieur, seul ces cris dans mon crâne, je ne peux même pas reflechir a ce que je suis en train de faire, il pourrait y avoir quelqu'un devant moi que je ne réagirait même pas, tout me semble si lointain, si flou.

Mon seul repère, c'est Nathalie, elle est toujours allongée là, par terre, telle que je l'ai posée. Je ne peux m'empêcher de la fixer, c'est la seul chose que j'arrive a faire ... réfléchir ? impossible avec ces hurlements ... me lever et partir ? impossible, mes bras me font horriblement mal et je ne sens plus mes jambes ...

Puisque je n'arrive pas a réfléchir, tous mes gestes sont instinctifs, je n'ai même pas l'impression de les contrôler... Je nettoie tant que possible le sang sur le visage de Nathalie ... je caresse son visage ... son cou ... je commence alors a ouvrir sa chemise et a caresser sa poitrine ... je me sens mieux ... je pose alors ma tête sur ses seins ... sa peau, si douce ... un parfum si agréable... Je me sens de mieux en mieux, non pas que les cris disparaissent ou que la douleur s'atténue, mais je me sens mieux, je sens mon corps s'envahir de chaleur, comme lorsqu'on boit quelque chose de chaud, mais en infiniment plus agréable.

Je continue de caresser son corps mais je ne lui ôte pas ses vêtements, je ne veut pas la voir nue, non, même pas ...

Juste toucher, caresser, sentir... ses formes, la douceur de sa peau, le lent mouvement de sa respiration ...

-Destiny-
Niveau 17
25 avril 2012 à 23:46:34

WTF ? Toi, t'es atteints ! :peur:

Derpy_Hooves
Niveau 10
25 avril 2012 à 23:47:12

tl;dr

cojones_is_back
Niveau 10
25 avril 2012 à 23:54:18

superbe talent de rédaction tout est clair facile à comprendre et on rentre bien dans ton personnage et à ressentir ces sensations que tu décris :bravo:

-Destiny-
Niveau 17
25 avril 2012 à 23:55:27

mais ça fait peur ! wtf :(

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Sujet : sdqsdfgsdg
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