En été 2006, on est allé à Marseille avec quatre collègue pour trouver du shit. Une fois le shit acheté (environ 25 grammes pour moi, 15 grammes en tout pour les autres) on est retourné dans le Var où on a décidé de s'arrêter le temps de manger au McDo. On commande, on sort et s'installe devant, sur un banc. Là on commence à rouler un ou deux joint quand un policier municipal sort, arrivant derrière nous. Nous prenant par surprise, on a pas eu le temps d'anticiper. Le policier nous demande de vider nos poches car celui-ci nous observait depuis un petit moment. Moi j'avais mis mon shit dans mon futal, X (je l'appellerais comme ça) avait laissé son bout sur le banc et un autre dans la voiture. Le policier après avoir trouvé l'un des morceaux, décide d'appeler la police nationale, là je savais qu'on été bon pour se faire embarquer. Le temps qu'ils arrivent, les municipaux commençaient un peu à nous prendre la tête et pendant un cours instant d'inattention de sa part, je jette le shit sous une voiture mais il rebondi sur la carrosserie et tombe à mes pieds, là il était très voyant et je me suis vite mis ailleurs, mais personne ne l'a remarqué jusqu'à l'arrivée des nationaux, et l'un deux le voit par terre, le ramasse et décide de tous nous emmener au commissariat central.
20h00, on arrive là-bas, on se fait tous interroger ; "Où vous l'avez acheté ? etc.."
Après avoir dit qui était ce soi disant dealer (on a dit qu'on l'avait pris à Hyères, dans le Var à un mec dans la rue sans donner aucun nom). On fût tous relâché à environ 00h30, tous sauf un, celui qui pleurait de peur de passer la nuit alors qu'il avait juste un dis euros mais le flic, le voyant pleurer et faire son cinéma a décidé de tout mettre sur son dos, c'est-à-dire les 35 grammes en tout. Lui est donc resté toute la nuit au poste, ils l'ont mis à poil et l'ont fait tousser pour voir s'il n'avait pas quelque chose caché dans le cul. Ça a été quelque chose de terrible et très humiliant sachant que c'était sa première arrestation, il paniquait et penser qu'il risquait grave.
Après cette histoire, nous le l'avons plus revu pendant deux-trois jours, et c'est un peu plus tard qu'il nous a raconté ce qu'il s'était passé. Il était en larme et j'ai vu dans ses yeux qu'il ne mentait pas.
Depuis, il a arrêté de fumer.
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