On va essayer de résumer le fameux trajet retour en Carrémobile, pour la méga-IRL de Jak !
Jeudi, 9H00 environ : le campement se réveille...On doit être partis pour midi, et je n'ai quasiment rien préparé, par manque extrême de temps ! On prépare donc nos affaires, alors que le camp est encore plutôt chaotique...
On a fini peu après midi, mais ceux qui vont loger chez Jak en attendant leur train - c'est à dire Arme, Gogote et Paic - ont une quantité monstrueuse de bagages ; bagages + bus = bide... ^^
Du coup, on décide de charger tout ça dans la Carrémobile, pleine à craquer. On arrive chez Jak en vie, malgré un rétro droit complètement inutilisable à cause des bagages. ^^
On décharge tout, et c'est le moment des adieux déchirants. Jak, Arme, Gogote et Paic me disent au revoir, peu après avoir salué les autres au campement. Après avoir été abordé par une dame d'âge moyen qui me demandait si on venait pour mettre la musique à fond toute la nuit (bien les gens du coin qui n'aiment pas les jeunes et qui les accusent à tort ? ), je repars vers l'ex-campement.
Là bas, on finit les préparatifs et on charge la voiture (il était temps, de nouveaux arrivants sont alors arrivés, cherchant leur emplacement et demandant bien si on partait). Pour le retour, on sera donc trois : Vito, Magus et moi-même. Cependant, il a un "mais" : Jimmy est également présent avec pas mal d'affaires, et devrait normalement patienter quelques heures avant de pouvoir repartir chez lui. Je lui propose alors d'embarquer en Carrémobile, histoire de le ramener chez lui ; on réussit alors à caser toutes ses affaires dans la Carrémobile en plus des nôtres (ce ne fut pas une mince affaire ), et ce sans me bloquer un rétro ou autre. On part, après un lavage de la voiture à la lance.
Après une traversée laborieuse de Cannes et de ses environs, on arrive chez Jimmy, où on décharge ses affaires. Puis vient le temps des au-revoir, et finalement, sous une chaleur écrasante, on repart en direction de...Paris ! Ayant décidé de prendre toutes les autoroutes à péages, on a l'intention d'aller plus vite qu'à l'aller, malgré un départ de chez Jimmy vers 16H00 environ...
Toutefois, il y a un couac ; à cause du manque de temps cité précédemment, j'ai peu dormi, avant le départ. Ceci combiné à la perspective d'un long trajet, et surtout à une chaleur étouffante, fait que je me mets à somnoler sur la route, ce qui n'est pas très prudent...Je m'arrête donc à une aire pour faire une courte pause avant de repartir, mais ensuite, même symptômes. Je suis forcé de m'arrêter sur une aire un poil plus fraîche, puis de sortir un plaid pour m'endormir sur l'herbe, à l'ombre, comme un clochard, alors que Vito et Magus surveillent la voiture.
Une heure plus tard, alors que j'ai dormi réellement un peu plus d'une demi-heure, je reprends la route, plutôt ragaillardi. Il est environ 19H00, et le Soleil se couche. Malheureusement, cette sieste ne m'a pas fait complètement récupérer, loin de là, et je dois faire des pauses plus rapprochées que d'habitude. C'est ainsi qu'avant minuit, on est même pas encore arrivés à Lyon ! Je trouve alors une aire calme, et je décide de dormir de nouveau. "Dormez aussi, mais si je dors plus d'une heure, pensez à me réveiller" ; c'est ce que je dis. Cependant, on dort tous les trois, et on se réveille...7 heures plus tard !
C'est le matin, et il fait encore très sombre (le Soleil n'est pas vraiment levé, mais est sur le point d'apparaître). Le plus ironique, c'est que ces heures de sommeil ne m'ont toujours pas redonné la pêche ; mon état de somnolence répétée nous force à nous arrêter plusieurs fois. Cependant, après un petit déjeuner sur une aire, je me sens plus frais (peut-être à cause de la dose abominablement forte de café que je me suis forcé à avaler :z ), et j'abats plus de route avec moins de pauses.
Pendant la route Lyon - Paris, je repense à mes soucis récents liés de près où de loin à mes pneus ; crissements en cas de changement de direction, direction assistée instable, etc. "MMM, ça suscite des questions ", m'étais-je dit. Mais à part lors du lavage à la lance, je n'avais pas vu de gonfleur disponible, par là où je passais...
Je m'arrête sur une aire, et je décide de permettre à Vito d'exercer ses talents de conducteur, en passant la première et la seconde de la Carrémobile sur un parking vide de voitures et de personnes. Ensuite, en repartant, je croise un gonfleur ; je décide de vérifier la pression des pneus, et j'enseigne ce savoir à Vito en parallèle.
Il s'avérait que les pneus étaient largement sous-gonflés. :z Après les avoir regonflés à bloc, plus de crissements, et la direction était bien plus maniable !
Après une petite sieste d'une vingtaine de minutes qui m'a fait du bien, on boucle alors le trajet jusqu'à Paris, et Magus nous fait passer par des routes improbables. :z On s'arrête finalement dans le parking de Bercy 2 ; Magus nous quitte alors ici, puis on va faire quelques courses, pour le trajet jusqu'à Arras et ses environs. On repart alors, et après une légère galère dans le périphérique de Paris, on est de retour sur autoroute !
Alors que j'ai encore un souci de somnolence, Vito expérimente plusieurs techniques pour me réveiller ; brumisateur, musique plus forte, secouement, je sais pas trop ce qui a marché, mais ça marche, je suis réveillé pour de bon ! J'achève la route jusqu'au patelin de Vito, je le dépose dans une ferme (^^), puis je repars au bercail, qui n'est pas très loin, à 40 minutes de route.
J'arrive à Lille, juste alors que la fatigue se refait durement ressentir.
Arrivée, avec sommeil compris (une dizaine d'heures au total, je dirais), après 27 heures de route.
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La nuit du Nouvel An 2009, le 15-18 renaissait temporairement de ses cendres...