-Mesdames messieurs bonjour, dans l'actualité aujourd'hui une fusillade a fait une quinzaine de morts au Havre, elle aurait opposé des marins Libyen à un commando armé, mais plus inquiétant encore, la découverte de plusieurs caisses contenant des armes de guerre sur le bateau en provenance de la Libye, d'après les premiers éléments de l'enquêtes elle auraient pu avoir pour destination les cités sensibles des grandes villes de France qui sont déjà en état d'insurrection. A ce sujet la nuit dernière a encore été meurtrière en Seine Saint Denis ou une fusillade a opposé jeunes émeutiers et policiers, un jeune homme est mort abattu par la police, ses proches promettent des représailles...
Voila le JT en 2011, sympa.
Je mets ma veste de jogging un jean et des baskets et sors faire des courses, il est 10h30.
Je monte dans ma voiture, après un court trajet je vais faire mes achats, sans m'attarder dans les rayons pour lire tel prix ou telle composition, je prends ce dont j'ai besoin et ce qui me tombe sous la main. L'endroit est désert mis à part moi, un caissier et un paisible vieillard , quand arrivent deux hommes, écharpes et capuches sur la tête, le caissier demande poliment:
-Messieurs, pouvez vous montrer votre visage s'il vous plait?
-Vas y on a froid! Répond le plus grand, l'air nerveux.
-Mais...
Le nerveux sort une arme de poing et frappe le visage du cassier à plusieurs reprises avec sa crosse, si bien que ce dernier, ensanglanté, tombe assommé. Celui de derrière sort un cran d'arrêt et vide les caisses tandis que l'autre nous braque, le vieil homme apeuré et moi.
Les maison sur la tête, je fixe le braqueur, impassible :
-Vas y, baisse les yeux toi! Baisse les yeux!
-Jamais je ne baisserais mes yeux devant une sale merde comme toi.
Alors qu'en hurlant des insultes il lève son arme pour me frapper avec, je lui fait une clé de bras de manière à récupérer son flingue, puis je lui frappe plusieurs fois la tête contre la caisse, si violemment que celle ci s'ouvre dans ce petit CLING de machine.
Je braque le deuxième, effraie, il tremble de tous ces membres, je l'assomme d'un coup sec sur la nuque.
Pendant que je les attache avec du ruban adhésif et des chaines autours d'un pilier, le vieil homme appelle les secours. Quand j'ai fini, je prends mes sacs et me dirige vers la sortie, le vieillard m'interpelle :
-Bah... Vous ne restez pas?
-Non, les flics va s'occuper de ces deux gus.
-En tout cas, bien joué! Il mime un coup de poing en rigolant.
Je retourne dans mon véhicule...Après avoir laissé l'argent que je devais payer pour mes achats sur le comptoir.
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