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Blabla 15-18 ans

Sujet : [FIC] Si Vis Pacem... Para Bellum
Super-maxix4
Niveau 4
10 octobre 2009 à 23:22:27

Sweet nom de dieu , c'est l'une des meilleures Fic que j'aie jamais lu :bave:

Joe-chabadou2
Niveau 6
11 octobre 2009 à 00:36:57

Merci de votre soutien, hélas probablement pas de suite ce soit :-(

Joe-chabadou2
Niveau 6
11 octobre 2009 à 00:37:19

soir*

Joe-chabadou2
Niveau 6
11 octobre 2009 à 03:02:10

Delko enfila un t shirt, pris son arme et sa carte de service et nous décendîmes voir ce qu'il s'était passé. Juste en bas du bâtiment un corps dont le visage était cagoulé gisait au beau milieu de la route, un cocktail molotov roulait à coté de lui. Les émeutiers s'étaient dispersés et policiers et gendarmes avaient leurs armes de service en main. Celle de Baptiste fumait...
Alors que nous nous dirigions vers ce dernier, deux policiers dont les visages étaient cachés par des visières opaques nous stoppèrent :
-Ne passez pas le périmètre de sécurité.
Delko montra sa carte et les deux hommes s'écartèrent.
Baptiste avait le visage noir et luisant de fumée et de transpiration, il sentait la fumée. Il était accoudé contre un muret, l'air fatigué, épuisé, lassé. A coté de lui, au sol, deux douilles de 9mm.
-Je l'ai buté... Deux bastos dans le buffet. Nous dit-il.Ma carrière est finie.
-Tu l'a buté par pulsion? Lui demandai-je.
-Non, il avait un molotov, il s'apprêtait à nous le lancer.
-Légitime défense. Dit Delko.
-Vas dire ça aux couilles molles qui nous gouvernent...

Le lendemain, Cagliani appris son renvoi, un peu avant une lettre venant de l'Élysée avait été reçue à sa caserne. Il passa à l'appartement de Delko l'après midi, effondré.

-Salut Franck. Mattieu n'est pas la? Me demanda t-il l'air fatigué.
-Nan, il s'est fait mal à l'épaule, il va demander un congé à son boulot. Entre, tu bois quelque chose?
-Non...Ouais, un sky si t'as.

Je nous servi deux verres de whisky et nous nous installâmes autours de la petite table de la cuisine de Delko. Après quelques secondes de silence, Baptiste me dit :
-T'imagines? Presque dix ans que je suis à la gendarmerie, dont 4 chez les gendarmes mobiles, et un beau jour, parce que je me suis défendu, je suis viré.
-Tu vas faire quoi? Les attaquer en justice? Appeler les médias?
-Mon cul ouais! Tu crois vraiment que moi, pauvre cruchot de base, je vais attaquer l'État en Justice? Alerter les journaleux qui sont à leur botte?

Je découvrais encore une des facette du pays pour lequel je m'étais battu pendant trois ans...

Quelques verres plus tard, Cagliani me dit à la revoyure et parti pour chez lui. Delko rentra une dizaine de minutes plus tard.
-Alors? Lui demandai-je.
-Je suis arrêté pour une semaine, j'espère que ça ira.
-Toutes façons on n'a pas le choix. Cagliani est passé. Il a pas l'air bien. Bon, il faut que je me débarrasse de mon arme.

Dehors la pluie est revenue. Je met un long manteau style cavalier en cuir marron puis sort en direction du RER, arme à la ceinture. A l'intérieur, l'odeur nauséabonde des excréments de clochards, de transpiration et de nourriture grasse et dégoutante colle à mes vêtements. Je sors et me dirige vers le canal de l'Ourcq. Après avoir vérifié si aucun témoin ne passe, je jette mon Colt 45 à l'eau puis repars tranquillement chez Delko.

csozaka
Niveau 7
11 octobre 2009 à 17:44:27

Sweet :bave:

chris_75
Niveau 8
11 octobre 2009 à 21:21:43

Sweet :coeur:

Super-maxix4
Niveau 4
11 octobre 2009 à 23:36:44

Suiiite :bave:

Joe-chabadou2
Niveau 6
12 octobre 2009 à 18:40:17

Ma montre affiche 19h30, les nuages assombrissent le ciel crépusculaire. J'entre dans la cité de Delko, je suis devant sa tour de 15 étages. Cette étrange sensation malsaine qui prend au tripes, cette glauquitude quand on est enfermé dans cet enfer m'est devenue familière, à chaque coin de rue la mort peut frapper, poignardé par quelque toxicomane ou dealer. Surtout par les temps qui courent...

J'arrive à la porte de Delko et ouvre, à l'intérieur se trouvent Mattieu, François de la Rochejaquelein, Alexandre le Breton et Baptiste Cagliani. Ce dernier à un verre de whisky dans la main. Je serre la main aux nouveaux arrivants. Ils sont assis à la table de Delko et sont silencieux. Je prends une chaise et m'installe avec eux.
-On t'attendait. Me dit Alexandre.
-Qu'est ce qu'il y a?
Delko se lève et me montre à l'écran de son ordinateur un article de journal datant de 20 minutes.

Policier tué pare balles dans la commune de Saint Denis.
Le brigadier Beaufort, intervenant dans la commune de Saint Denis dans le 93, hors de son chef-lieu dans le cadre du grand Paris, a été tué pare balle lors d'un guet-apens tendu aux forces de l'ordre.
D'après les informations dont nous disposons, il aurait été grièvement blessé à la gorge d'une balle de 9mm au cours d'une intervention, il est décédé lors de son transfert à l'hôpital. Deux autres policiers ont été blessés, nous ne connaissons néanmoins pas leur état à l'heure actuelle.

Beaufort...

Je ferme les yeux et respire profondément. Après quelques secondes je lance :

-Qu'est ce que vous voulez faire?
-On va faire quelque chose qu'on aurait du faire il y a bien longtemps dans ce pays : nettoyer les villes de la racaille.
-Avec quoi? C'est pas cinq pauvres pékin qui vont changer les choses.

Delko pousse le meuble de son ordinateur et enlève un bloc de son mur, il en sort une dizaine d'armes de guerre sous plastiques et les dispose par terre.
-Ça, ça va y contribuer. Me dit-il
-C'est bientôt l'heure de sortie des "zombies", les toxicos qui viennent se fournir dans les cités les plus dégueulasses de la ville. On ira avec la camionnette de François. Elle lui appartient, est simple et discrète. On va passer et tirer sur tout ce qui bouge. Aucun risque de dommage collatéral, aucun risque de se faire repérer, plus personne ne vit dans ces bidonville depuis longtemps. Me lança Cagliani en se levant de sa chaise.
-T'en est? Me demanda François.

Sans hésitation, je pris un FAL Para parmi le lot d'armes automatiques disposés au sol.
-C'est à quelle heure?

csozaka
Niveau 7
12 octobre 2009 à 19:00:21

sweet :oui:

RobertLeFacho
Niveau 4
12 octobre 2009 à 20:58:25

Omagad :bave:

Suite :oui:

chris_75
Niveau 8
12 octobre 2009 à 22:07:40

:bave: Need sweet :coeur:

GuNfRaG-noel
Niveau 10
12 octobre 2009 à 22:13:19

sweet :noel:

Joe-chabadou2
Niveau 6
13 octobre 2009 à 09:51:09

Il est 21h30. Nous montons dans le véhicule de François qui s'installe au volant et démarre, il a à la ceinture un pistolet Chouan, un héritage de famille.

Derrière, mes 3 autres amis et moi sortons nos armes du sac et les chargeons. Delko est armé d'un MAC-10, Cagliani d'une Mat-49 et Alexandre d'une Kalashnikof. Ce dernier lance :
-Et n'oubliez pas : on doit faire un maximum de victimes!

François roule tranquillement vers le lieu, nous entrons dans un infâme bidonville, les seuls éclairages viennent de bidons, cartons et bouts de bois enflammés. Des clochards dorment, ils ont des bouteilles d'alcool à la main.
La tension est palpable dans le véhicule.

-C'est la. La voie de François est lourde et perturbe le silence. Nous enfilons nos cagoules et préparons nos armes. François immobilise le véhicule au sur la droite de la rue. De 'autre coté de cette rue, plusieurs dizaines de personnes au teint livide, transparents quelle que soit leur couleur de peau, déambulent tels de morts vivants. Ils se droguent en pleine rue. Quelques types, capuche sur la tête, vendent leurs doses de mort. François, au volant de son véhicule, interpelle l'un d'eux.
-Hé! Toi!
Un homme noir lève la tête et dévoile des petits yeux méchants, il a dans une main une seringue, dans l'autre une liasse de billet.
François sort avec sa main droite son arme et met l'homme en joue qui a des yeux exorbités.
-Montjoie! Saint Denis! Hurle François avant de tirer un coup puissant en pleine tête de l'homme qui s'écroule les yeux toujours exorbités, les zombies se réveillent et se mettent à crier pour certains.
Alexandre ouvre la porte latérale coulissante, devant nous un trottoir d'environ 20 mètres de long, bondé de toxicos et dealers.
Sans hésitation, nous ouvrons le feu sur tout ce qui bouge pendant que François avance lentement le long de la rue.
A l'inverse de Cagliani ou Delko qui arrosent la zone, je tire par courtes rafales de trois balles. Chacune de ces rafales atteint son objectif. Le mitraillage est très dur, le crépitement des Pistolets Mitrailleurs de Delko et Cagliani, la puissance de feu de nos fusils d'assaut à Alexandre et moi, ceux d'en face n'ont aucune chance, c'est une véritable hécatombe. Le trottoir est maintenant jonché de corps. François sort un 9mm et achève les trois survivants blessés avant de repartir en trombe, personne n'a pu s'enfuir...

JeanGlaude
Niveau 5
13 octobre 2009 à 09:55:59

Et ta soeur? :noel:

Barnabe6_1_9
Niveau 9
13 octobre 2009 à 10:57:49

sweet :bave:

Sinon ce passage donne l'impression que le narrateur est un monstre sanguinaire ca fait un peut bizzare :(

csozaka
Niveau 7
13 octobre 2009 à 17:46:50

sweet :bave:

Buzzcocks
Niveau 8
13 octobre 2009 à 18:40:11

Très accrochant et bien écrit, bien construit aussi. J'espère seulement que tu ne t'identifie pas à Franck...

Panorabide
Niveau 7
13 octobre 2009 à 18:46:21

Go :d) http://noelfic.fr

chris_75
Niveau 8
13 octobre 2009 à 21:42:38

Sweet :-(

airborne1944
Niveau 6
13 octobre 2009 à 22:29:00

Sweet please :ange: , c'est une fic geniale, c'est bien d'avoir pensé au .45 et à la MAT 49 :ok:

Sujet : [FIC] Si Vis Pacem... Para Bellum
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