Bonjour à tous.
Aujourd'hui, je n'ai pas le moral, comme d'habitude, mais aujourd'hui c'est pire. Je vais vous raconter ce qui m'est arrivé de matin, en détail, donc ça sera un pavé, s'il vous plait, évitez les commentaires, inutiles, je n'ai vraiment pas le moral...
Tout d'abord, j'ai crée ce pseudo exprès pour raconter ma mésaventure, histoire qu'on fasse pas le lien avec mon pseudo principal.
Ma CDV est une fake, j'ai 18 ans, et je suis en 1ère, j'ai redoublé deux fois. J'ai emménagé dans une petite ville il n'y a pas longtemps (aout). Je ne m'y plais absolument pas. J'ai quitté amis, petite copine, pour venir dans cet endroit que je déteste car ma mère a été mutée.
Ce matin, je me lève et me prépare pour aller au lycée, comme d'habitude. Je prends un sandwich au frigo et déjeune devant la TV, ou mon frère joué à la console. Je le regardais jouer, mais bizarrement, je me sentais pas très bien. J'avais mal au ventre, et je savais d'avance que ça serait une mauvaise journée pou moi. Je file en cours.
Arrivé au lycée, je retire mes écouteurs de mes oreilles et j'arrête la musique. Je grimpe les escaliers qui me mênent à ma salle. J'ai histoire. J'attends devant la salle, avec quelques gens de ma classe, puis quand la prof ouvre, je glisse poliment un "bonjour".
Il y a cette fille qui est devant moi. Détrompez-vous, je ne suis pas amoureux d'elle. Cette fille, nous l'appelleront Marise. Vous savez, c'est le cliché de la pouf, elle est toujours avec la même fille, qui font toutes les deux des messes basses, constamment, surement des moqueries. Sa copine, nous l'appelleront Héléne. Je m'étais prit la tête avec ces deux là, une-deux semaines après la rentrée, parce qu'elles faisaient des réflexions très désobligeantes pour rien.
Bref, Marise qui est devant moi passe la porte en premier, et moi en second. La prof lui a dit de jeter son chewing-gum. C'est ce qu'elle a fait après être allé à sa table. Cependant, cette fille, passe devant ma table et me fixe dans les yeux. Vous savez, ce regard provocant, dont la plupart des gens n'osent pas soutenir le regard, ce regard qui est remplit de méchanceté. Je décide de soutenir le regard, et lui lance un "qu'est-ce que tu regardes?". Je savais que c'est ce qu'elle attendait, et pourtant...
Je ne suis pas une victime, je suis même quelqu'un de très gentil qui n'hésite pas à rendre service, mais jamais je ne me laisserai marcher sur les pieds, jamais. Face à cette réplique, elle décide de passer et de faire tomber mon sac, en allant vers la poubelle. La salle était remplie seulement de 4-5 élèves, et la prof était dans le couloir. Ca m'a mit hors de moi. J'ai un profond respect envers ma mère, c'est quelqu'un de bien qui travaille dur, et ce sac, c'était payé avec son argent. Du coup, ça m'a vraiment mit la haine ce qu'elle a fait.
D'un seul coup, j'ai laissé ma haine m'envahir. Je lui ai demandait ce qu'elle avait fait. Je lui ai dis tout un tas de truc, j'étais en colère, je me souviens plus. Mais elle a répliqué avec un "connard" . C'était le mot de trop.
Je me suis dirigé vers elle, et je l'ai poussé. Pas poussé comme une lopette, je l'ai poussé avec seulement une de mes mains, et elle a été expédiée loin. C'est pour dire la violence... Les gens qui étaient dans la salle se posaient des questions, étaient étonnés, abasourdis. Je ne suis pas d'une nature violente, je ne suis pas méchant, ce n'était pas moi, c'est pour ça qu'ils étaient étonnés. Je suis ensuite retourné à ma place. Mes camarades me regardaient...
Marise était assez bouleversée, elle allait retourné a sa place mais en contournant le bureau de la prof, pour pas passer devant moi. Elle tenu des propos violents et insultants, parce que je me suis levé en les entendant, si elle en avait pas rajouté, rien n'aurait continué.
Je me suis dirigé vers elle, et j'ai senti un bras contre ma poitrine. Je pensais que c'était une fille de ma classe qui m'avait retenu, une fille qui est calme, mais non. C'était Morgane (on va l'appeler comme ça). J'ai baissé son bras et j'ai continué d'insulter Marise. J'avais pas fait le lien que Marise était amie avec Morgane. Morgane, c'est une redoublante. Elle a été élue sous-déléguée hier, donc je pensais qu'elle était neutre. Voyant son amie dans une mauvaise passe, elle a prit la relève, avec des menaces. Je me souviens plus des menaces, mais je sais que ca c'était terminé sur un "tu veux voir ce que je vais faire?" que j'avais laché.
Je suis ensuite retourné m'assoir. Héléne est a côté de Marise, mais elle, elle avait comprit la leçon depuis notre première engueulade, elle avait pas réagit. Morgane est allée voir la prof, accompagnée de Marise. Je sais pas ce qu'elles se sont dit, elles étaient dans le couloir. Mes camarades étaient étonnés, et ils me disaient que c'était des filles, ca servait à rien de les frapper etc.. Mais j'étais à bout, vraiment à bout, comme jamais.
Plusieurs minutes après, un pote est arrivé. Je le connais de cette année, et au début de l'année, il trainait avec Marise et Héléne. Il était au courant qu'on avait des différents, elles et moi, il était présent lors de la première engueulade. Il a tout de suite vu que j'étais enfin passé à l'acte, car je lui avait plusieurs fois dit qu'elles me cherchaient des problèmes. Il était sage et me disait d'ignorer, c'était que des salopes quoi.
La prof est rentrée dans la salle, Héléne a accompagné Marise à l'infirmerie. La prof m'a demandé de venir dans le couloir, elle m'a suivit et elle m'a demandé d'expliquer. Elle est sympa cette prof, elle fait pas chier et elle est gentille. Elle ponctue ses cours d'humour, parfois. Elle m'a demandé ce qu'il s'était passé, si j'avais "frappé" Marise, et si je l'avais insulté. J'ai confirmé. Elle me posait des questions, mais j'étais bien trop énervé pour lui raconter l'histoire, ma voix vibrait, je respirais à grands coups, j'étais pas en état de parler. Je lui ai juste dit que j'étais pas en état de parlé, elle l'a compris et a pas insisté. J'ai juste laissé un "c'est pas nouveau cette histoire". Elle m'a demandé si je voulais me calmer dans le couloir ou rentrer, j'ai demandé à rester un peu à l'écart. Elle est rentrée.
Je regardais dehors à travers la fenêtre, je tapotais mes doigts contre celle-ci, pour me calmer. Quelques minutes après, la prof a passée sa tête pour voir si j'étais pas parti, que je m'étais pas enfuit. Après avoir vérifié, elle a commencé son discours "apparemment il y a des tensions entre certains élèves..." . A ce moment là je suis rentré et suis allé à ma place, les gens me fixés avec incompréhension, l'athmosphére était tendue. Pour pas que je me sente visé, la prof a dit qu'elle ne visait personne, ouais...
Mon pote m'harcelé de questions "tu as fait quoi? Tu l'as frappé?". Je répondais pas,j'avais pas la tête à ça. Le reste du cours s'est correctement déroulé, Marise et Morgane ne sont pas revenues, ou si, Morgane est venue chercher les affaires de Marise. Elles étaient allées à l'infirmerie. La sonnerie a retentie, j'ai rangé mes affaires et suis monté pour rejoindre la salle de maths. C'était la récréation, j'avais commencé à 9h. J'attendais devant la salle, habituellement, les deux pimbêches (Marise et Héléne) attendent devant la salle, mais on essaie de pas se calculer. Moi, en tout cas. En me dirigeant vers ma salle, un mec de ma classe m'a serré la main, on s'était jamais parlé, mais je pense qu'il a voulu décompressé l'athmosphère, je ne sais pas trop.
Là il y avait mon pote, un nouveau arrivé dans la classe et 5-6 personnes. Mon pote parlé a un autre type de ma classe, moi j'attendais. Le nouveau a engagé la conversation avec un "on a DS?" . J'ai répondu en lui disant oui mais il ne le fera pas car il vient d'arriver. Il en a profité pour me demander ce qu'il s'était passé. Je lui ai expliqué en détail, comme je suis en train de le faire avec vous, en rajoutant l'histoire du début d'année. Il m'a demandé si je trouvais pas ma réaction excessive... En y repensant, c'était vrai. Mais vous savez, quand vous venez au lycée pour travailler, vous demandez rien à personne et des gens se permettent des réflexions désobligeantes... Et ca, chaque les jours, constamment, alors un moment, vous laissez votre haine vous envahir, vous lachez tout, vous explosez comme un volcan.
Là, Morgane était revenue avec une fille. J'ai fixé la fille dans les yeux, elle a fait de même. A ce moment là, je savais très bien que j'aurai à faire avec toutes la famille de Marise : son pére, sa mére, sa soeur, son frère, son cousin, son chien, l'arrière cousin de son pére, bref, tout l'arbre généalogique.
J'ai entendu la fille dire "c'est lui là?" . Elle est venue en face de moi, et a attaqué directement avec un "t'as frappé ma petite soeur?" . J'ai répondu "Oui". Je m'attendais à toutes sortes de menaces, mais j'ai été interpellé par un "Pourquoi?" . Ca m'a étonné, et j'ai laché un "Ah, c'est bien ça!" en pensant que pour une fois, les ainés cherchaient à savoir pourquoi et pas directement les menaces. Je lui ai expliqué, j'ai dis qu'elle se moquait, bref tout quoi.
Elle m'a dit de plus la toucher, j'ai répondu que si elle se calmait, je la toucherait plus. Elle a ensuite dit de plus la regarder, lui parler, etc. Mais lol quoi, j'ai jamais rien demandé à personne, c'est sa soeur qui cherche les problèmes... J'ai pas trop eu le temps de rentrer dans les détails, elle parlait vite, je pouvais à peine répondre sans trop justifier. Elle est ensuite partie, alors que j'avais pas fini de détailler l'histoire, je voulais lacher un "Vas-y, ou tu vas, on a pas fini de causer", mais elle était déjà loin. Elle m'a laissé sur un "retouche-la et je raméne pleins de gens".
Ramener des gens... Les cherches-merdes ne sont bons qu'à ça. Ils raménent toujours des gens alors que c'est eux qui t'emmerde. J'ai ensuite dit au nouveau, qui avait assisté à la scène "Tu vois, a chaque fois ils ramènent des gens". J'avais pas peur, je m'étais déjà mit dans de sales draps, et j'avais eu la visite de tout l'arbre généalogique, j'avais pas mal de monde qui étaient venus mettre la pression, je n'ai jamais cédé face à des mecs. Alors pourquoi je céderai face à des filles? Surtout de petites villes? Pas question. Je suis entré dans la salle, et on a eu un contrôle de maths.
Quelques minutes après, un surveillant est entré et est allé parler avec le prof, j'avais entendu mon nom, mais rien que le fait que le pion se rapproche aussi près du prof m'avait fait comprendre. A peine que j'avais entamé la 2e question du controle de maths que le pion m'a dit de le suivre, avec mes affaires. "Avec tes affaires", c'est l'expression politiquement correcte de "t'es dans une grosse merde, prends tes affaires parce que t'auras pas fini avant la fin de l'heure". J'ai pris mes affaires et l'ai suivit.
Cet imbécile me devancé, il marchait vite... Ca m'énervait, car il semblait être le surveillant qui méne le condamné à mort sur sa chaise électrique, en se disant "tu vas payer, sale pédophile". J'avais l'impression d'être ça, un pédophile, car je ne doutais pas que la rumeur avait circulée comme "ce garçon a frappé une fille". Je sais, même moi, si on me disait ça, je penserai directement "putain le batard, il a frappé une fille, le lache quoi..." mais non. Il y avait un contexte, et personne n'était là pour savoir comment ça c'était réellement passé, parce que c'est pas juste un gars qui frappe une nana, c'est plus que ça.
Le pion m'a accompagné au CPE des terminales car la CPE des première était pas là.
Je suis rentré dans la pièce, et le CPE m'a dit de m'assoir, avant de citer mon nom. Il avait mon dossier sur son bureau, en face de lui. Là, j'ai compris que j'allais pas pouvoir finir mon contrôle, j'ai même pensé que je finirai pas la semaine à venir.